Fanzone, review

Les GOTR en concert à Londres le 19 juin 2003 par Caroline.

Expérience inoubliable que la soirée du 19 Juin 2003. Depuis un an, je souhaitais écouter GOTR, et avec l'annonce d'une éventuelle présence à Paris, j'étais pleine de joie, alors quand leur venue a été annulée, je me suis dis : "Pas question de renoncer, Londres n'est pas si loin !"

Donc, après 5 heures de TGV et de shuttle, arrivée à midi ; je ne pouvais pas croire que j'allais, le soir même, enfin avoir le privilège d'entendre James Marsters !

Décidée à attendre à l'avance pour être bien placée, je suis devant la Scala (ancienne salle de cinéma rénovée en salle de spectacle) dès 17 heures... Déjà des fans sur le trottoir, et la file s'agrandit lentement mais sûrement jusqu'à l'ouverture des portes à 19h30. Pendant l'attente, je discute avec une américaine et sa fille qui ont été au concert de Chicago, à celui de Londres le 14, à Newport, Liverpool, et sont encore impatientes de retrouver le groupe ce soir ! (Ce n'est plus de l'amour, c'est du fanatisme !!!)

Mon excitation grandit, enfin nous rentrons, un dédale d'escaliers et de couloirs, et nous voilà dans la salle, à deux mètres de la scène, bien en face du micro principal... Nous devons cependant subir 40mn de "musique" assourdissante d'un trio farfelu, et la tension monte dans le public ; pour certains, cela fait quatre heures que nous attendons l'instant magique !

Charlie, Kevin, et Steve arrivent les premiers, arrangent leur matériel, Aaron les rejoint, et ils débutent avec une chanson qui doit être sur leur tout premier single, avec Charlie au synthé, et chantant. Puis, je baisse la tête un instant pendant les dernières notes, et quand je lève les yeux, il est là, le public applaudit et crie, et je ne peux pas en croire mes yeux : je croyais être prête à contempler James, en vrai, puisque je l'avais déjà rencontré brièvement à la dédicace d'Album en Juin 2002, où il m'avait paru timide, malgré un regard direct et profond... Mais là, c'est un choc : il est éblouissant d'ardeur et de sensualité vibrante, il remercie la foule, et commence à chanter "Liar", la musique est vraiment bonne, et James saisit le micro à deux mains, son visage est concentré, il ferme un peu les yeux, déjà noyé dans la chanson...

Je suis stupéfaite de sentir la puissance de son charisme, cet homme est fait pour la scène (de musique ou de théâtre), cela est indéniable. On perçoit son plaisir, sa joie, et son énergie est fabuleuse, communicative : il laisse son micro, se rapproche de Charlie, il saute, balance ses hanches, sourit, revient vers le micro, et son beau visage (dans le réel, il est absolument magnifique !) est un spectacle extraordinaire... Je sais, je sais, j'aurais besoin d'une douche froide.

Je me dis que pendant une heure je vais être submergée par cette sensualité, cette passion, qu'il expose devant un public subjugué, et c'est une émotion géniale.

Il est vêtu d'un tee-shirt sombre (moulant), d'un jean, et porte un collier et un bracelet en argent. Il annonce que "Blocking brainwaves" est la prochaine chanson, redit comme il est satisfait de leur tournée à l'étranger, déclare "Je vous aime".

Je dois reconnaître que des problèmes de réglage ont empêché que sa voix parvienne de manière claire, c'était vraiment les instruments qui dominaient, et c'était bien dommage car on n'a pas pu profiter de sa belle voix chaude, sauf quand il était en solo. Il a évoqué ces difficultés le lendemain à la convention "Buffy", en déclarant qu'il espérait que le public n'ait pas été déçu.

Ensuite, c'est "Valérie", les musiciens jouent en parfaite harmonie, et ça swingue ! James danse encore pendant la partie instrumentale, ondulant, roulant des hanches et des épaules, les mains sur les cuisses, quel danseur ! La température dans la salle monte de plusieurs degrés... C'est une image de James à laquelle on ne peut s'attendre, quand on a en tête le personnage de Spike ! Et quand ils ont commencé à faire leurs concerts il y a un an, il n'était pas ainsi, aussi démonstratif, je pense qu'il a adopté cette attitude sexy et confiante surtout depuis Janvier.

James déclare ensuite que la prochaine chanson parle d'une femme qu'il a rencontré sur son lieu de travail, et avec laquelle il n'a pas pu commencé une relation, malheureusement, c'est une nouveauté, "Katie", c'est génial, très rythmé, et excellent pour la danse ! Ensuite il annonce "German jewish", que le public accueille avec un plaisir évident, la fin est explosive.

James flirte avec son public, regards suggestifs, il hausse les sourcils, et sort légèrement sa langue, sourit, tout cela est très perturbant !

Charlie m'a impressionné, c'est un guitariste vraiment talentueux.

Ensuite vient "Call 911", le public crie "James, James !". Il prend sa guitare, et interprète deux chansons superbes en solo, dont une toute nouvelle "Over now", splendide.

C'est un moment particulier : James, sa voix, sa guitare, de belles paroles...

James semble très heureux aussi. Puis une autre nouvelle chanson, "Long time", également très belle. (J'ai hâte de découvrir leur second album qu'ils vont enregistrer en Juillet !)

Ensuite, "New Man", un rythme et un accord parfait entre guitares et batterie, James nous refait un numéro d'ondulation, et la fin du morceau est époustouflante.

Ce groupe a réellement un potentiel.

James annonce qu'ils vont jouer leur dernière chanson, "David Letterman", tout le monde chante, saute, crie, le parquet vibre, les mains sont levées, James appuie les mains sur sa poitrine, et se laisse bercer... La bande quitte la scène, mais bien sûr revient, et chante encore "Dangerous", puis "Vehicles shock me", où, juste avant que James murmure "It's over now", la foule crie et applaudit encore ; il remercie encore le public fait un signe de la main, et ils partent...

Je suis toute étourdie de toutes ces émotions, mais un sentiment domine : quand aurais-je la chance de revivre une expérience aussi fabuleuse ?

Eh oui, car là réside le problème : on peut penser qu'après avoir réalisé son rêve, on se sente mieux, mais il y a surtout un manque intense qui s'installe, car voir James Marsters une fois n'est pas et ne sera jamais suffisant, quand on goûte à quelque chose d'aussi bon, on veut recommencer !

James est comme un verre de champagne ou le premier jour de soleil à la fin de l'hiver : il vous rend euphorique, vous place sur un petit nuage, le coeur grisé...

Donc, une seule recommandation : allez à un concert de GOTR, c'est inoubliable.

Merci James, d'être ce que tu es.

Je crois que je n'ai plus rien à ajouter...