Citations de la saison 1

Nouveautés de cette couleur.

Episode 01 - Bienvenue à Los Angeles

ANGEL : Los Angeles. La nuit, c'est une ville qui brille... Elle attire les gens. Les gens et d'autres choses. Ils viennent pour toutes sortes de raisons. La mienne ? Rien de bien original. Tout a commencé à cause d'une fille...

CORDELIA : J'existe en tant qu'être humain à part entière, mon positivisme attire les autres et mon energie me permet d'atteindre mon but. Je suis en harmonie parfaite avec le monde et je n'admets pas... que je suis morte de faim.

DOYLE : J'ai été envoyé. Par les Pouvoirs Qui Sont.
ANGEL : Qui sont quoi ?

DOYLE : Il n'y a pas que les armes et la bagarre dans la vie. Il y a aussi de belles histoires. Il faut se dire qu'il y a de l'amour et de l'espoir dans ce bas monde.
FEMMME SDF : Une petite pièce s'il vous plait ?
DOYLE : Quoi ? T'as qu'à bosser vieille femme.

ANGEL : D'où êtes-vous ?
TINA : Missoula dans le Montana. Vous connaissez ?
ANGEL : J'y suis allé pendant la Depression... Euh, ma dépression. J'étais pas bien.

OLIVER : Vous êtes magnifique, magnifique, vraiment.
ANGEL : (abasourdi) Merci.
OLIVER : Vous êtes acteur.
ANGEL : Non.
OLIVER : Ce n'est pas une question. Je m'appelle Oliver. Demandez à n'importe qui de vous parler d'Oliver, et il vous dira qui je suis. Je peux m'occuper de votre carrière.
ANGEL : Je ne suis pas acteur.
OLIVER : En plus, vous avez de l'humour. Vous allez réussir. Appelez-moi. N'ayez surtout pas peur. Je suis tout à fait comblé et épanoui dans mon couple.

CORDELIA : Tu es toujours... (mîme le vampire) Grrr ?
ANGEL : Ils n'ont toujours pas trouvé de remède contre ça.

ANGEL : Tu veux un peu de thé ?
TINA : Oui merci.
ANGEL : Tu le prends avec du lait et du sucre ?
TINA : Oui.
ANGEL : Euh, ça tombe mal parce que j'en ai pas.

DOYLE : Ouh là. T'es prêt à partir à la guerre ? C'est vrai que t'as dû en connaître un certain nombre.
ANGEL : 14. Sans compter le Vietnam. Celle-là je l'ai pas faite.

DOYLE : Eh, attends une minute. Je ne suis pas prêt à me battre. Je ne suis que le messager.
ANGEL : Et moi le message.

CORDELIA : Oh, mon Dieu, je suis désolée ! Je suis toute émue en face de vous. Oh, je suis sûrement affreuse. Pour une fois que je suis invitée dans un superbe endroit, où il n'y a pas un seul miroir et ces rideaux épaix... Eh ! Vous êtes un vampire !
RUSSELL : Quoi ? Mais non.
CORDELIA : Mais si !
RUSSELL : Mais non... Enfin, je ne comprend pas...
CORDELIA : Je suis de Sunnydale ! Je sais ce que c'est que le monde occulte et je sais reconnaitre un vampire quand je... quand je me retrouve dans sa maison fortifiée, seule comme ici. Et ce que je veux dire c'est que j'ai la tête qui tourne parce que j'ai faim, alors je délire... Je blague ! Ha, ha !

RUSSELL : Je ne fais pas de vagues. En contre-partie, je suis un homme libre.
ANGEL : Alors tu sais voler ? (l'envoie valser par la fenêtre, il explose au contact de la lumière du jour) Il ne sait pas.

ANGEL (faisant semblant d'être saoul) : Excusez moi... Excusez moi ! Pardon ! Vous avez pas vu ma voiture ? Elle... Elle est belle, elle... elle est grande... Elle...
VAMPIRE : Tire-toi ! Barre-toi !
ANGEL : Ouh... Change de dentifrice !

Episode 02 - Angel fait équipe

ANGEL (voyant l'appartement sordide de Cordelia) : Tu habites ici ?
CORDELIA : Oui, et alors ? C'est ma faute si les bonnes sont en grève illimitée ? Mon programme c'était hôtel, boulot, hôtel et mari. Bon, on peut parler d'autre chose ?

KATE : Je vais te dire ce qu'on va faire : j'irai où j'aurais envie d'aller, et toi tu vas au Diable !
ANGEL : Je vais au Diable ! Je connais !

Episode 03 - La Pierre d'Amarra

ANGEL : Je n'étais pas loin de tout lui avouer. Un tison de plus et je lui aurais donné la bague, ta mère... Enfin tout ce qu'il voulait. Au fait ta mère, ça va ? (à Doyle)

CORDELIA : Je te sauterais au cou de joie ! (Doyle ouvre ses bras) N'exagérons rien.
A Doyle qui vient de mettre la main sur la bague d'Amarra.

DOYLE : Où est Angel ?
SPIKE : Un grand brun qui a toujours l'air de se morfondre ? Il souffre le martyre sous la torture. Et tu le connais, il est tellement bête qu'il risque de mourir avant même d'avoir parlé.

SPIKE : On arrête ! Dis moi où est la bague.
ANGEL : Elle n'irait pas du tout avec tes fringues !

DOYLE : Parle moi de Spike. Je dois trembler ?
CORDELIA : Heu non ! Il n'est pas si terrible... Vas-y tremble.

DOYLE : Je dis seulement que si toi et moi on a envie de faire une croisière aux Bahamas un jour, il faudrait qu'on ait plein de clients plus riches.
CORDELIA : Et qu'on vise une autre réalité où tu serais *Mel Gibson*, c'est clair ?

SPIKE : […] Tu es devenu Angel le vampire fin limier ? Je suis impressionné et après ? Tu feras quoi ? Vampire cow-boy ? Vampire pompier ? Ah ouais, vampire *ballerine*.
ANGEL : J'ai un bon jeu de jambes, ça c'est vrai.

SPIKE : Cordelia. Tu es superbe. Tu as maigri ?
CORDELIA : Oui, tu connais le super club de gym qui… Hé !

ANGEL : […] Vous n'êtes plus en sécurité. Il vaut mieux disparaître. Il a besoin de sang. (A Doyle) Qu'elle aille habiter chez toi.
CORDELIA : Pourquoi ? Je pourrais rentrer chez moi ?
ANGEL : Je le connais, Cordelia. Il te traquera chez toi.
CORDELIA : Mais, je l'ai pas invité, alors il pourra pas rentrer.
DOYLE : Non, mais il peut brûler la baraque, par exemple.
CORDELIA : D'accord. Je vais habiter chez lui.
A propos de la sécurité de Cordelia et Doyle, depuis l'arrivée de Spike en ville.

DOYLE (Faisant une croix dans son carnet d'adresses) : Frankie Trépied, c'est pas lui.
CORDELIA : Frankie Trépied ? Ah, je vois, oui. Une espèce de… d'horrible monstre à trois jambes ?
DOYLE : Non, c'est un humain.
CORDELIA : C'est quoi cette jambe en plus, alors ? (Réalisant le pourquoi de ce nom) Oh…

CORDELIA : Oh, dépêches-toi, il faut sauver Angel !
Cordelia rebrousse chemin pour sortir.
DOYLE : Ouais, (Cordy s'arrête) on court apporter à Spike ce qu'il veut, comme ça il peut nous tuer.
CORDELIA : Super ! (Réalisant ce qu'il vient de dire) Je suis d'accord. Il nous faut un plan.

SPIKE : (D'une voix aigue) Comment pourrais-je te remercier, beau mec de noir vêtu, créature de la nuit ? (D'une voix grave) C'est inutile, je n'attends rien. Ton sourire et tes larmes de gratitude sont assez pour moi. Je dois te dire… qu'avant, j'étais un méchant vampire. Mais l'amour et une malédiction idiote m'ont transformé. Et je ne suis plus qu'un *brave*, brave, chiot pit-bull avec des petits crocs. (Rachel fait un pas vers Angel, qui la stoppe en levant les mains) Non, pas les cheveux ! Jamais les cheveux ! (Voix aigue) Mais, j'aimerais trouver un moyen de te… prouver ma reconnaissance. (Voix grave) Non. Aider ceux qui en ont besoin, c'est mon travail. Et le fait de provoquer des désirs sexuels et de me défiler comme un *magnifique* gay *pervers* est une récompense très suffisante. (Voix aigue) Je comprends. J'ai un neveu homosexuel… (Voix grave) N'en dis pas plus, créature de rêve. Et, je n'ai presque plus de gel qui donne à ma coiffure ce côté hérisson si mignon. Allons, vite, à la Angel-mobile. Partons !
Spike espionne Angel et Rachel, une jeune femme que le vampire avec une âme vient de sauver. Il les imite.

SPIKE : Eh bien, la conclusion c'est que je ne veux plus d'associés. Désormais, je suis le seul maître à bord. (Déambulant dans l'entrepôt) Je suis… le loup des steppes. Le dernier survivant. Attention, on regarde ! Voici venir l'ami Spike, le plus grand, le plus cruel, le plus… (Spike relève la tête pour voir les trois trous, que Marcus a créés en tirant au revolver, laisser passer les rayons du soleil. Ses cheveux prennent feu) Ahh ! (Il se penche tout en se mettant les mains dans les cheveux afin d'éteindre le feu) (La tête toujours fumante) Tout ce que j'espère, c'est qu'ils s'entretuent.
Spike piquant une crise de nerf après s'être fait pris la bague d'Amarra par Marcus.

OZ : C'est incroyable ce qu'il est blanc. C'est vrai, il est pâle comme un mort. (A propos d'Angel)

Episode 05 - L'Appartement de Cordelia

ANGEL : C'est mon offre et c'est la seule. A moins que tu préfères continuer à te battre ? Avec de la chance, tu peux tenir dix minutes. Avec beaucoup de chance, tu seras inconscient les cinq dernières.

CORDELIA : Ils ont choisi une blonde, qui s'est pointée en combinaison moulante, en *cuir*, pour interpréter un rôle de ménagère. Elle était ridicule. On aurait dit Wonder Woman en train de vider des ordures !

CORDELIA : Alors là, j'ai compris ! Vous êtes un fantôme. Vous êtes mort. Mes compliments. Mais, fichez le camp ! Cherchez une jolie petite lumière et dirigez-vous gentiment vers elle. (Le vent commence à se lever dans la pièce. Des papiers volent dans le visage de Cordelia) Hou, un ouragan. Ah, c'est original ! Vous n'avez rien d'autre à me proposer ? Vraiment rien d'autre ?!

DOYLE : C'est plus facile de dresser un tigre que d'arriver à la comprendre. (A propos de Cordy)

CORDELIA : Des cafards vivants, des cafards morts avec leurs vilaines pattes poilues (Imitant des antennes sur sa tête) et leurs sales antennes ! Oh.
ANGEL : Des antennes ?
CORDELIA : Oh, attention, si ça se trouve dans mon sac, il y en a plein !

DOYLE (Se tournant vers Angel) : Non, non, non, non, non. Angel, comment t'as pu ?
ANGEL : J'ai pu quoi ?
DOYLE : Mais, tu sais très bien que je suis fou d'elle et que ça commençait à marcher. Et puis voilà, le beau vampire ténébreux qui se pointe mine de rien, avec ses yeux tristes, et son grand front d'intellectuel. (Angel se touche le front en fronçant les sourcils) Tu crois pas que j'ai droit au bonheur ? Et n'oublies pas que c'est plus dangereux pour toi que pour moi.
ANGEL : Cordelia est venue parce qu'elle a eu un problème. J'ai dormi sur le divan.
DOYLE (Regardant le canapé) : Euh. (Angel lève les sourcils à son encontre) J'ai rien dit, pardon.

HOMME : C'est une communauté, ici. On partage tous les plaisirs et bien sûr, les corvées.
CORDELIA (Souriant à Doyle) : C'est bien de savoir qu'on peut utiliser la salle de bains *publiquement*.
HOMME : Nous n'avons aucune barrière. C'est la première règle de notre gourou. Vous pourrez participer à nos réunions chaque matins à cinq heures.
CORDELIA : Très bien. C'est juste un peu trop tôt pour moi.
HOMME : Oh, vous ne dormirez plus. La chorale est à quatre heures.

L'un des trophées, se trouvant sur la cheminée derrière Angel et Doyle, se jette sur ce le mi-démon. Angel l'attrape à temps.
DOYLE (A Angel) : Oh, jolis réflexes !
CORDELIA : Oops, ça tombe sans arrêt depuis ce matin. Je crois que… la cheminée est pas droite.
DOYLE : Ce truc a sauté sur moi !
ANGEL (Regardant autour de lui) : Qu'est-ce qui se passe ?
CORDELIA : OK, c'est vrai. C'est pas la cheminée. C'est un vilain, *vilain*, méchant trophée.
Soudain, des plaintes commencent à se faire entendre dans l'appartement, puis le mot Die (Meurs) apparaît, sur le mur se trouvant derrière elle, en lettres de sang.
DOYLE : Je le crois pas…
ANGEL : On s'en va.
CORDELIA : Je ne quitterai pas cet appartement !
ANGEL : Il est hanté.
CORDELIA : J'ai payé la caution !
Doyle et Angel attirent Cordelia vers la porte d'entrée.
DOYLE : Cordelia, il y a écrit meurs !
CORDELIA : Bon, d'accord. Ça fait pas propre. La peinture coule. Mais bon, trois lettres sur un mur, ça fait rien. (A Angel) Je ne partirai pas de cet appart. Il est parfait. Il est magnifique. Il est à moi ! J'ai besoin de lui !
ANGEL (Essayant de la diriger vers la sortie) : T'as pas besoin de lui. Ce n'est qu'un appartement. Tu mérites mieux.
CORDELIA : Comment ? Comment je peux trouver mieux ?
DOYLE : Et si on exorcisait ? On peut essayer, tu crois pas ? On pourrait s'occuper du fantôme.
ANGEL : Il a raison, c'est vrai.
CORDELIA : Oh oui !
ANGEL : On peut essayer. Mais d'abord, on s'en va. On va réfléchir au bureau, d'accord ?
CORDELIA : D'accord. (Comme les garçons la poussent vers la sortie, elle se tourne et crie dans l'appartement) Ecoute bien, fantôme ! J'ai pas dit mon dernier mot ! Plutôt mourir que de quitter cet appart ! Plutôt mourir !

ANGEL (Il s'approche de Cordelia) : Tu sais, c'est jamais qu'un appartement.
CORDELIA : Non, c'est plus que ça. C'est magnifique. Si je le perdais, ce serait comme…
ANGEL : Comme quoi ?
CORDELIA (Doucement) : Comme si c'était une punition.
ANGEL : Une punition ? (Cordelia acquiesce) Pour quoi ?
CORDELIA (Haussant les épaules) : Je ne sais pas. Pour ce que j'ai fait ? Pour tous les mensonges que j'ai dit au lycée, juste pour pas avouer la vérité ? Et quand le vernis a craqué, il a fallu que je paye. Mais cet appartement ! Oh, je pourrai être moi, de nouveau. La dette serait effacée. Bienvenue dans une nouvelle vie ! Si j'habitais dans cet endroit, je ne serais jamais plus ce que j'ai été. Ce serait un peu comme toi.
ANGEL (Hochant la tête) : Gagner ta rédemption.
CORDELIA (Fronçant les sourcils avec confusion) : Mais non, habiter une belle maison.

KATE : Tu te mets à parler comme un détective.
ANGEL : Je suis détective.
KATE : Tu devrais savoir qu'un détective a souvent dans sa poche une licence professionnelle et un nom de famille. Il n'y a que le pape qu'on appelle par son prénom.
ANGEL : Super ! C'est moi le pape.

MAUDE : Tu n'es qu'une sale petite traînée. Tu peux toujours demander *pardon*.
CORDELIA (Elle cesse de pleurer et relève les yeux doucement vers Maude) : Une sale petite traînée ?
MAUDE : Tu vas prendre les draps. Faire un nœud coulant. (Cordy se lève) Allez, obéis. Sois gentille, qu'on en finisse.
CORDELIA (Regardant Maude droit dans les yeux) : Quelle perspicacité ! Je croyais que vous me preniez pour une petite pleurnicheuse. Mais, c'est vrai, je suis la pire des traînées qui existent dans cette ville. Une sorte de vipère démoniaque.
MAUDE : Je t'ai dit de prendre les draps pour faire un nœud coulant. Qu'est-ce que tu attends ?
CORDELIA : Mais ferme-la ! Tu ne me fais pas peur ! Tu crois que ça *marche*… ton numéro de vieux fantôme qui essaie de paralyser la *pauvre* petite *Cordelia* ? Mais regarde-toi ! T'es qu'une vieille pomme *ridée*. Je vais t'écraser si tu pars pas très vite d'ici. La vipère va mordre.
MAUDE : Je n'obéis pas aux filles de ton genre, espèce de sale petite ordure !
CORDELIA : Vous voulez un conseil ? Vous allez prendre votre petite valise de fantôme et DISPARAÎTRE DE MA MAISON !

DOYLE : Bon. Bon, très bien. Mais, donne-moi du temps. (Il soupire) Le passé ne s'efface pas.
ANGEL : Il ne s'efface jamais.

Episode 06 - Raisons et sentiments

ANGEL : Mes parents étaient tendres. Ils avaient très bon goût.

Episode 10 - Cadeau d'adieu

CORDELIA : Doyle ! Je croyais qu'il m'avait embrassé sincèrement, mais non. Il a profité de ce baiser pour me contaminer ! (Angel s'essuie les lèvres de la main, avant de regarder ses doigts) J'aurais préféré qu'il me colle de l'herpès !

CORDELIA : Je ne veux pas de cette responsabilité. Je ne suis pas comme ces gens qui n'ont pas peur de la mort ! Je n'ai rien du tout à expier. Si elles ont besoin d'un interlocuteur, les Puissances Supérieures n'ont pas choisi la bonne personne.

CORDELIA : J'ai perdu le contrôle de mon corps, de mon cerveau, de mon système nerveux, tout ça pour une *vision* ! Et je n'en suis pas certaine, mais… je crois même que j'ai bavé un peu.

CORDELIA : Doyle ? Eh bien, il buvait beaucoup et… son goût pour s'habiller était absolument épouvantable. Et parfois il savait être tellement mignon. (Sa gorge se serre) Vous savez, il était à moitié démon. Il aurait voulu que je ne sache pas son secret. Je me demande si c'est pour ça qu'il avait cette odeur bizarre. En fait, vous lui ressemblez un peu.

WESLEY : Un loup solitaire, tel que moi, ne travaille jamais avec les autres, mais j'accepte qu'Angel me donne un coup de main.

ANGEL : Cordelia, sors de là.
CORDELIA : Quoi ?
ANGEL : Oui, oui. Sors… de ce bureau, prends ta journée, vas vivre ta vie, vas respirer, je m'occupe de l'agence.
CORDELIA (Se levant) : Tu penses, que je suis dupe de ton petit jeu, Angel ?
ANGEL : Quel petit jeu ?
CORDELIA : Tu essaies de te débarrasser de moi pour t'enfermer sur toi-même.
ANGEL : Non, c'est pas ce que je vais…
CORDELIA : Ne crois pas que ça va se passer comme ça. On est seul tous les deux. Tu n'aimes peut-être pas partager ta peine avec les autres, mais c'est pourtant ce que font les gens *normaux* quand ils sont en deuil. Je ne partirai pas d'ici ! Alors tu ferais bien de t'y habituer. Je ne bougerai *pas* de cet endroit ! (La sonnerie de sa montre retentit) Oh ! Il faut que j'y aille.
ANGEL (La regardant rassembler ses affaires, puis se diriger vers la porte d'entrée) : Où ?
CORDELIA : Une audition pour une pub. Si c'était pas pour une grosse campagne, je n'irais pas.
ANGEL : Tu sais, si tu ne le sens pas, n'y vas pas. Reste ici.
CORDELIA (Se retournant vers Angel, alors qu'elle s'apprête à ouvrir la porte) : Renversement de psychologie. Tu es malin. Ne t'inquiètes pas, je m'en vais.
ANGEL : Non, c'est pas ce que…
CORDELIA : Mais, ne te fais aucune idées. Je reviens après !

BARNEY : Je m'appelle Barney. (Angel s'assied) Alors, tout d'abord, je préfère vous dire pour qu'il n'y ait pas de… comment de… malentendus. Je suis un démon.
ANGEL : Merci de m'avertir.
BARNEY : Deuzio, je viens de réaliser qu'il est trois heures de l'après-midi, le milieu de la journée. Alors si vous êtes un vampire, pourquoi vous êtes pas dans un cercueil ?
ANGEL (Prenant une profonde inspiration) : Un cercueil ?
BARNEY : Ouais.
ANGEL : Bonjour les stéréotypes. Vous êtes un démon et vous ne savez rien des vampires ?
BARNEY : Oh, j'ai vu des films à la télé.
ANGEL : Les vampires ne dorment pas dans des cercueils. C'est une invention colportée par de mauvais écrivains et par les médias. (Se levant) Figurez-vous que nous pouvons faire ce que nous voulons dans la journée à condition d'éviter la lumière du jour. C'est compris ?
BARNEY (Intimidé par Angel, il s'assied) : Excusez-moi, hein ? Je ne voulais pas toucher à un point sensible.

WESLEY : J'imagine que vous pensiez ne jamais me revoir.
ANGEL : Pour dire la vérité, je n'imaginais rien du tout à votre sujet.

WESLEY (Vêtu de son superbe pantalon en cuir, il tente de s'asseoir dans les escaliers, mais grimace de douleur) : Ahh.
CORDELIA (Inquiète) : Tu as mal, Wesley ?
WESLEY : Non. C'est ce pantalon. Il me coince la… (Il regarde Cordy) jambe.

WESLEY : Je suis un imposteur. Le Conseil a eu raison de ne plus vouloir de moi. Oui, j'ai été renvoyé. J'avais… deux Tueuses à prendre en charge. L'une est devenue un monstre, et est dans le coma, l'autre a refusé les ordres. Ils m'ont renvoyé ! Plutôt que de me renvoyer, on aurait mieux fait de me couper la tête. (Angel trouve le dessin de Cordelia, par terre, dans le salon. Il le défroisse) Je suis un moins que rien. (Il s'assied sur le canapé) Un fou. Je suis un minable larmoyant…
ANGEL : Une chose affreuse et grise, ressemblant à une goutte
WESLEY : Oui, je suis une chose affreuse et grise… Quoi ?

WESLEY : Il n'y a pas de repos pour les guerriers. On brave les tempêtes, les orages, la pluie, la famine… (Regardant Angel en train de servir des œufs brouillés à Cordelia) l'estomac désespérément vide. Je pars.
ANGEL (Levant la tête vers Wesley) : Tu déjeunes ?
WESLEY (Posant rapidement son sac et retirant sa veste tout aussi prestement avant de la poser sur les marches) : Hou… (Il entre dans la cuisine et s'assied à table) Je ne dis pas non.

Episode 12 - Grossesse Expresse

WESLEY : Peut-être a-t-elle débranché le téléphone. (Angel frappe de nouveau à la porte) Ou bien elle a dormi ailleurs. (Wesley fait demi-tour pour partir) Bon, je crois qu'on devrait… (Angel tourne la poignée de la porte de manière à casser le verrou, puis il entre dans l'appartement) défoncer sa porte et voir ce qui se passe. (Il suit Angel dans l'appartement)

CORDELIA : Ça te dérangerait vraiment de siffler un petit air quand tu t'approches ?
ANGEL : Je n'aime pas siffler.

ANGEL : C'est quoi ça ? Pourquoi Mme Benson est classée à la lettre P ?
CORDELIA : C'est pas les P, c'est le F. Ou les R ?
ANGEL : Je n'en sais rien. T'es peut-être aussi trop jeune pour connaître ton alphabet ?
CORDELIA : Oh, c'est un F. Je m'en souviens maintenant.
Cordelia se rend à son bureau.
ANGEL (Il cligne des yeux, puis se gratte la nuque) : Oui, c'est très bien, (Il rejoint Cordy à son bureau) mais ça ne me dit pas pourquoi Mme Benson est classée dans les F ?
CORDELIA : Parce qu'elle rentrait de France. Ça ne te rappelle rien ?
ANGEL : Si. Elle m'avait offert du vin.
CORDELIA : Voilà. C'est la preuve qu'elle rentrait de France.

SERENA : Parfaite, comme d'habitude. Wilson ne va pas pouvoir détacher son regard.
ANGEL : C'est qui Wilson ?
SERENA : Christopher.
ANGEL (Regardant Cordelia qui se tourne) : Christopher Wilson.
EMILY : Wilson Christopher.
WESLEY (Incrédule) : Non. L'archéologue qui est professeur de faculté ?
SERENA : Le photographe de mode qui a repéré Cordelia dernièrement. (Se tournant vers Cordy, qui se retourne à ses paroles) Et qui ne manque pas de charme. (Se tournant de nouveau vers Wesley) On vous a déjà dit que vous aussi vous aviez du charme ?
ANGEL (Rejoignant Cordelia qui place quelques papiers sur son bureau) : Donc, ahem… (Riant, puis sur le ton de la confidence) Tu as un petit ami ? Et pourquoi, je ne le connais pas ?
CORDELIA : Parce que j'ai honte de toi. Et peut-être surtout parce que tu n'aurais pas pu t'empêcher de le *cuisiner*.
EMILY : Si ton patron veut me cuisiner, ça ne me dérange pas.

ANGEL (Se tournant vers les deux filles qui se tiennent derrière lui, Wesley, et Cordy toujours derrière le bureau) : Le La Brea. Vous allez sûrement passer une soirée (Wesley se relève derrière Angel, puis vient se placer à ses côtés) avec des gens du… du soir… C'est sympa, il y a de très bons orchestres…
SERENA : Il n'y a pas d'orchestre.
ANGEL : Non, c'est vrai, c'est pas mal. Parce que quand c'est trop fort…
EMILY (Amusée) : Vous voulez venir ?
ANGEL : Non, je suis trop occupé.
Cordelia se tord de douleur sur le sol. On voit quelques extraits de sa vision.
ANGEL : Et puis, euh…, je ne sais pas… je ne sais pas danser. Je n'aime pas ça.
WESLEY (Eclatant de rire) : Ah oui ! Non, non. C'est pas du tout son (Passant un bras autour du cou d'Angel) truc, ça.
SERENA (À Emily) : C'est les filles qui sont pas son truc. (Wesley retire son bras d'autour Angel)

WESLEY (À un vieux couple assis pour regarder la télévision) : On ne bouge plus ! Pondeurs de démons ! (L'homme fronce les sourcils à son encontre) Lâches, ne m'obligez pas à me mettre en colère. Où avez-vous caché vos œufs ? (Angel remarque quelque chose dans une maison voisine) Dans la cuisine ?
ANGEL (Jetant un œil aux maisons voisines, il aperçoit le 'bébé', qu'a vu Cordy dans sa vision, sortir de son œuf) : Wesley…
WESLEY : Dans la chambre ?
ANGEL : Oui, c'est le problème avec les termites. Ils peuvent pondre partout, même… (Angel pointe la maison voisine d'un signe de tête) *à côté*.
Tandis qu'Angel continue d'indiquer la maison voisine, Wesley se recule vers celui-ci. Il regarde alors le monstre depuis le chambranle de la porte, les armes toujours pointées sur le couple de personnes âgées qui continue de le dévisager.
WESLEY (Baissant ses armes) : Oh.
ANGEL : Nous combattons les termites, où qu'ils se cachent.
Comme Angel et Wesley partent, ce dernier se retourne brusquement vers le vieux couple.
WESLEY (Passant seulement la tête par l'encadrement de la porte) : Vous m'excuserez par la porte.

ANGEL (A propos des amies de Cordy, Serena et Emily) Je crois que tu leurs as plues.
WESLEY : Tu crois ?! Non, quand… quand je dis que c'est dommage, c'est pas tout à fait dans le sens que… Tu crois pas que c'est la hache qui les a fait fuir ?
ANGEL : Non, c'était drôle.
WESLEY : Peut-être ont-elles cru que nous étions homosexuels ?
ANGEL : Ça ajoute du mystère.

CORDELIA (Une fois dans la cuisine, et après y avoir allumé la lumière) : Ça suffit, Dennis ! (Regardant le plafond) *Fous-nous* la paix ! J'ai enfin celui dont je rêve depuis *tellement*, tellement longtemps. Si tu te décides à pourrir l'ambiance, je te *tue* ! (Elle prend la bouilloire) D'accord, menace en l'air puisque t'es un fantôme. (Elle rempli la bouilloire d'eau du robinet) T'as pas peur que je te tue. Mais, (Avec un large sourire) je suis capable de faire pire. (Elle met la bouilloire sur la cuisinière, puis se posant les mains sur les hanches et regardant le plafond) Je vais mettre Evita *toute* la soirée. La version de *Madonna* !
WILSON (Arrivant derrière elle) : A qui tu parles ?
CORDELIA (Elle se retourne brusquement vers Wilson) : A… mon fantôme. Je vis avec un fantôme. Il est très jaloux.

WESLEY : Si elle est à ce point enceinte en une nuit, c'est que l'accouchement est pour bientôt.
ANGEL (Se levant) : Il faut qu'on se dépêche. Vas voir ce qu'il y a à l'intérieur.
WESLEY (Choqué) : Je te demande pardon ?
ANGEL (Avec un sourire) : Ça s'appelle un examen prénatal.
WESLEY : Oh, bien sûr, oui.

DEMON HAXEL : Qui est ce petit homme pour croire qu'il peut se mêler de la naissance de mes enfants ? Qui es-tu ?
WESLEY (Se redressant) : Wesley Wyndham-Pryce, chasseur de démons féroces. (Prenant une position combative, en levant les poings) Et, j'entends bien mener ma mission. Venez-vous battre.
DEMON HAXEL (Le pointant du doigt) : Vous ?
WESLEY : Alors, évidemment, en tant que sauvage, vous ignorez la Bible et l'histoire de David et Goliath. Mais, je vous assure qu'il y a une certaine ressemblance avec la situation.
DEMON HAXEL : Vous aviez dit que vous étiez là pour vous battre. Alors, battons-nous et n'en parlons plus.
WESLEY (Regardant autour de lui, puis s'approchant lentement du démon, sur le rebord en béton du bassin) : Oui, bon… En terme de courtoisie, nous devons faire connaissance avant… avant d'engager ce dernier combat. Avez-vous, euh… avez-vous un violon d'Ingres ?
DEMON HAXEL : Assez parlé. Venez vous battre.

CORDELIA : J'ai appris […] que les hommes… sont mauvais. Ah non ! Ça je le savais. J'ai appris que Los Angeles est une ville d'égoïstes et de frimeurs. Ah non ! Ça je le savais aussi. Euh… Le sexe c'est mal ?
ANGEL (Avec un sourire) : Non pas toujours.
CORDELIA : D'accord. J'ai appris que j'ai deux *très bons* amis qui auront toujours ma confiance *quoi* qu'il arrive. J'ai besoin de vous.
WESLEY (Il prend une profonde respiration, puis se tourne, afin de se tamponner les yeux avec son mouchoir) : J'ai attrapé… le rhume des foins.
Cordelia sourit à Angel, qui essaye de réprimer un sourire en la regardant.

WILSON : Vous êtes dans un club privé. Vous comprenez privé !
ANGEL : Si vous ne répondez pas, je vous botte les fesses. Vous comprenez les fesses !

Episode 18 - Cinq sur cinq

WESLEY : J'était ton guide, Faith, je sais qui tu es vraiment. Mais même si je dois mourir, il y a une chose que tu ne pourras jamais oublier.
FAITH : Je t'écoute, chéri.
WESLEY : Tu es une vraie pourriture !

Episode 22 - Vivre et mourir à L.A.

CORDELIA : Il est Angel. Il a du cœur. Il aide les désespérés et maintenant, lui aussi, il est devenu comme eux. Il va falloir qu'il se mette à en vouloir des choses ! Il va vouloir qu'il le veuille ou non !

CORDELIA : Maintenant, je connais la vie. J'en ai vu des choses. On doit mener la lutte contre le mal, et aider énormément d'êtres humains. Et j'espère que monsieur *l'intello* ici présent va découvrir ce que les avocats ont trafiqué avant que la prophétie se réalise et que tu claques. Euh… C'est l'ancienne *moi* qui parlait.

CORDELIA : C'est typique. Il a fallu que je m'associe à la seule personne de l'Histoire qui est venue à Los Angeles pour vieillir. (A propos d'Angel)

WESLEY : 'Shanshu'… 'Shanshu'… Ou bien ça pourrait être 'Shushan'.
CORDELIA : Tu essaies encore de comprendre ce mot ? Pourquoi c'est si long ?
WESLEY : Ah, oui, en effet, entre nous, on se le demande. Les prophéties d'Aberjian n'ont été transcrites durant 4000 ans qu'en une douzaine de langues différentes, dont *beaucoup* ne sont pas humaines ! On pourrait dire à un phalangile de me sucer la cervelle. Ça améliorerait peut-être mon modeste rendement.
CORDELIA : C'est qu'il est nerveux quand il traduit.

CORDELIA : Mal ! Un cachet !
WESLEY : Un démon prend des cachets, il a mal.
CORDELIA : Donne-moi un cachet !

CORDELIA : Tu es coupé de la vie. Je vais trouver le moyen d'y remédier.
ANGEL : C'est gentil.
CORDELIA : On va commencer petit et simple. Tu voudrais un chat ? Un bébé ? (Angel la regarde de marbre) D'accord. Euh… Un ficus ? Ça demande peu d'entretien. Un vélo ?

WESLEY (Se penchant tout à coup sur ses livres) : Oh… Oops. (Il relève le nez de ses bouquins pour regarder Angel) J'ai peut-être fait une petite erreur. (Angel pose le gobelet de sang à côté de lui, puis se lève) Le mot Shanshu, selon lequel tu devais mourir dans peu de temps, en réalité, à l'inverse, veut dire que tu vas vivre.
CORDELIA : D'accord. Alors, en ce qui concerne les petites erreurs, euh… celle-là s'en est pas une !