Premières impressions

Transcript par Sam pour Buffy VS. Interdiction formelle de recopier.

PROLOGUE :
1. Int. Caritas. Nuit. 1
Host et Angel sont dans le bar karaoké.
HOST : qu’est-ce qui t’arrive ce soir ? Deux chansons pour le prix d’une, tu nous as gâté !
ANGEL : Oui, en fait, j’ai pensé que je pouvais faire un « pot pourri », ce genre de choses…
HOST : Pour un « pot pourri », deux chansons ça fait juste.
ANGEL : J’en ai pas trouvé de troisième.
HOST : Enfin, soit. Je ne t’avais jamais vu t’ouvrir comme ça. Dis-moi tout, tu t’es un petit peu entraîné, avoue.
ANGEL : Oui.
HOST : Pas devant un miroir.
ANGEL : Sous la douche.
HOST : Et ça se sent. Oui, tu y as vraiment mis tout ton cœur. La question c’est : que va-t-il lui arriver ?
ANGEL : A qui ?
HOST : A ton cœur, espèce de grand nigaud. Certes il ne bat plus, mais il peut encore se briser.
ANGEL : Comment ça ?
HOST : Disons que tu as parcouru du chemin et que maintenant tu es à une espèce de tournant. Est-ce que ça va ou non te ralentir ? Ca ne dépend que de toi.
Host va sur scène et se met à chanter au micro, une chanson romantique. Les clients applaudissent. Angel erre dans le bar et regarde le bar. On voit alors qu’il regarde Darla vêtue d’une robe rouge. Il va vers elle, content.
ANGEL (la prenant dans ses bras) : Darla. J’avais peur que tu ne viennes pas.
DARLA : ne sois pas idiot, voyons. Ca fait des heures que je suis là.
ANGEL : C’est vrai ?
DARLA : Mmh, je t’attendais. (Angel sourit) Tu ne m’invites pas à danser ?
Il l’amène sur la piste de danse et il n’y a plus personne. Seul l’host continue de chanter. Ils dansent un slow.
ANGEL (dansant) : je n’arrive pas à croire que tu es là. Je veux dire… je t’ai tuée.
DARLA : Je m’en suis remise. J’espère que tu n’as parlé à personne de nos petits rendez-vous.
ANGEL : Non. Je te veux pour moi tout seul.
DARLA : Je sais ce que tu ressens.
ANGEL : C’est si étrange…
DARLA : Mais c’est si bon.
ANGEL : Et si bon.
Ils s’embrassent et la chanson se fini. L’host les regarde.
HOST : Trouvez vite une chambre à ces deux vampires d’amour.
Plan sur Angel et Darla qui continuent de s’embrasser.
2. Int. Hôtel / Chambre d’Angel. Nuit. 2
Plan sur Angel qui dort paisiblement. Il se réveille, troublé.

GENERIQUE

ACTE 1
3. Int. Hôtel. Jour. 3
Cordelia est sur les escaliers dans l’hôtel. Elle dépoussière les murs. Wesley est au comptoir.
CORDY (dégoûtée) : Oh. J’ai l’impression qu’il y en aura toujours.
WESLEY : Allez courage, ce n’est qu’un petit peu de poussière.
CORDY : Oh non, c’est plus que ça. Tu veux savoir ce que c’est ? C’est un être vivant. C’est le genre de poussière qui engendre des générations et des générations de bébés poussière. (descendant) Oh, j’arrête.
WESLEY : Très bien. On aura qu’à réinstaller nos bureaux chez toi.
CORDY (remontant) : C’est reparti !
Gunn entre dans l’hôtel.
GUNN : Où il est Angel ?
CORDY (allant vers Wesley) : Et bonjour alors, c’est trop te demander ?
GUNN : Je trouvais que « où il est Angel » ça résumait tout. On a du boulot.
CORDY : il dort encore.
GUNN : A cette heure ci ? Il est 3h30 de l’après midi et moi je suis debout depuis l’aube.
CORDY (à Wesley) : Je suis pas sûre qu’il ait saisi le côté « créture de la nuit ».
GUNN (regardant sa montre) : Tout ce que je sais, c’est que je lui ai dis 4h00.
WESLEY : Vous aviez rendez-vous ?
GUNN (étonné) : Il vous a pas raconté ? Angel a promis de venir avec moi rencontrer un indic qui aurait des infos sur Deevak.
WESLEY : Deevak ?
GUNN : Un démon qui a complètement investi mon secteur. Il a envoyé deux de mes hommes à l’hosto hier soir. Alors est-ce que vous pourriez aller frapper à son cercueil ?
CORDY : Angel ne dort pas dans un cercueil. Et puis tu connais pas le proverbe « Ne réveillez pas le vampire qui dort » ? Il se réveillera tout seul comme tous les jours. On peut peut-être venir avec toi ?
GUNN : Vous deux ? Si je trouve Deevak, il va me falloir autre chose qu’une espèce d’avorton à lunettes et une poupée Barbie ! Sans vouloir vous vexer.
WESLEY (énervé) : Mais non, quelle idée.
GUNN : Deevak est un méchant. J’ai besoin de types baraqués.
Soudain, David Nabit entre dans l’hôtel. Il est vêtu d’une cape violette et tient une épée.
DAVID (criant) : Debout, monstres de mondes inférieurs ! Vos heures sur cette Terre sont comptés !
Cordy est contente de le voir et va vers lui.
CORDY : David.
DAVID : Je suis venu aussi vite que j’ai pu.
CORDY : On t’a bipé il y a deux jours.
DAVID : J’étais à Kuala Lumpur. Une contrée OPA.
Il pointe son épée vers la tête de Gunn qui le regarde bizarrement.
DAVID : Identifie-toi, voyageur. Serais-tu un tueur de démons toi aussi ?
Gunn fait tomber son épée d’un coup de main. David est surpris.
GUNN : C’est qui ce mec ?
WESLEY : David Nabit, je te présente Charles Gunn. Gunn, Nabit.
DAVID : Tout le plaisir est pour moi. (allant vers Cordy) Alors, où est Angel ?
CORDY : Il est encore en train de dormir.
DAVID : A cette heure ci ? Je suis debout depuis l’aube !
Angel descend les escaliers, sortant de sa chambre.
ANGEL : Excusez-moi.
David est content de le voir et va vers lui.
DAVID : Je suis prêt à livrer bataille. Que te faut-il ?
ANGEL : Des conseils financiers.
ANGEL (déçu) : D’accord. Bien.
ANGEL : Je compte faire de cet hôtel notre nouvelle base d’opération. Pour l’instant, on le loue pour 10 mois avec une option d’achat.
DAVID : et combien tu veux mettre ?
CORDY : Rien si c’est possible.
DAVID : Oh fastoche. Tu peux soit essayer de racheter les mensualités de paiement du proprio et te passer d’une banque, soit faire une demande de subvention auprès de l’Etat et tu sais, offrir de restaurer le décor original. (Angel le regarde, ne comprenant rien) Sachant que tu seras exonéré d’impôt, tu bénéficieras d’un prêt gratuit ou alors d’un P.A.P au lieu d’un prix normal.
Cordy le regarde, sous le charme.
CORDY : Y’a que moi qui crève de chaud, ici ?
Angel et David la regardent, surpris.
CORDY : Est-ce que tu veux bien reprendre ton histoire de P.A.P machin chose ?
David est gêné.
DAVID (à Angel) : Ecoute, je vais demander à mes gars de faire quelques petits calculs pour toi.
ANGEL : Merci.
Cordy le regarde, souriante. David va vers la porte de sortie.
DAVID (content) : C’est vraiment cool la chasse aux démons, hein ?
Il s’en va.
GUNN (suivant Angel qui se sert du café) : Bon, il faudrait peut-être se bouger là !
ANGEL : Relax, ça va aller.
GUNN : Relax ? A chaque fois que tu m’appelle, je rapplique illico. Et pour une fois que je te demande un service, tu roupille tout l’après midi. Tu manques pas d’air.
ANGEL (donnant des clefs à Cordy) : Cordelia, tu prends le volant.
CORDY : Moi ? Tu me files ta voiture ? Génial !
ANGEL (à Wesley) : Il me faut de l’argent pour payer l’indic. Il y en a dans ma boite.
Wesley va les chercher et Anel prend son manteau.
GUNN : hé, attends un peu, là.
ANGEL : je croyais que tu voulais qu’on accélère.
GUNN : Justement, ils vont nous ralentir. Il est hors de question qu’on les emmène.
ANGEL : Si on s’attaque à Deevak, il va nous falloir toute l’équipe. (s’en allant) Je vous attends derrière.
CORDY : D’accord.
WESLEY (suivant Cordy, à Gunn) : Dans les dents.
Plan sur Gunn, énervé.
4. Ext. Parking. Jour. 4
La voiture d’Angel arrive dans un parking. Cordy se gare et tout le monde descend de la voiture.
GUNN (regardant autour de lui) : Trop tard, il s’est barré.
CORDY : Peut-être qu’il a entendu dire quel type sympa tu étais.
ANGEL : Là.
Il regarde un camion. Un garçon en sort de derrière, effrayé.
GARCON : L’un de vous est Gunn ?
GUNN (s’avançant vers lui) : C’est moi. Tu es Jameel ?
Jameel va vers eux, regardant autour de lui, toujours effrayé. Angel sort une enveloppe de sa veste et la lui lance.
ANGEL : Voilà l’argent.
JAMEEL (jetant l’argent à terre) : Gardez-le. J’ai changé d’avis. J’en veux pas.
Gunn prend l’enveloppe.
GUNN : Tu veux pas du fric, d’accord. Mais tu vas me dire où je peux trouver Deevak.
JAMEEL : Ecoute, je suis venu au rendez-vous parce que je te connais de réputation et que je tiens pas à me faire d’ennemis. Si je te dis ce que je sais sur Deevak, je suis un homme mort. Il saura que c’est moi. Il a des yeux et des oreilles partout, sans parler de ses dents. Il y a des chances qu’il m’ait fait suivre par des vampires.
Gunn regarde autour d’eux.
GUNN : je vois rien.
JAMEEL : Non. Alors maintenant je vais vous dire au revoir et me casser d’ici avant la nuit comme ma maman me l’a appris.
Gunn s’avance vers lui, furieux.
GUNN : Si tu veux pas lui faire de peine, je te conseille de me dire ce que tu sais.
JAMEEL : Ecoute, je suis désolé mais Deevak me fait nettement plus peur que toi.
Gunn donne l’enveloppe à Angel et donne un bon coup de poing à Jameel qui tombe à terre.
CORDY (courant vers Gunn) : Gunn !
Gunn continue de tabasser Jameel. Angel vient le stopper.
GUNN (à Jameel) : Alors t’as peur maintenant ?
ANGEL (reculant Gunn) : Qu’est-ce que tu fais ?
GUNN : J’ai deux gars qui sont en train de mourir.
JAMEEL : Mais j’ai rien fais !
Gunn pousse Angel et va vers Jameel. Il l’attrape et le soulève. Jameel est mort de trouille.
GUNN : Ca, je m’en tape. Ici, c’est la loi du plus fort et le plus fort de nous deux, c’est moi.
Il s’apprête à lui donner un coup de poing mais Angel retient son bras.
ANGEL : Arrête.
GUNN : Lâche-moi. C’est mon affaire.
ANGEL : Maintenant, c’est la mienne.
Ils se regardent un moment puis on entend un bruit de ferraille. Il s’agit de vampires qui viennent d’entrer dans le parking.
WESLEY : Angel !
JAMEEL : Les vampires. Je vous avais dit que j’étais surveillé.
Il se libère et se cache. Angel, Cordy, Gunn et Wes combattent les vampires. Cordy a du mal à en toucher un et Angel n’est pas très en forme mais a quand même l’avantage. Cordy en tue un pour sauver Wesley. Gunn et Angel continuent de se battre avec des vampires.
5. Ext. Parking. Jour. 5
Un peu plus tard. Plan sur des tas de poussières à terre. Cordy, Angel, Gunn et Wesley sont assis par terre contre la voiture et sont exténués.
CORDY : J’en peux plus de la poussière.
ANGEL : Je n’arrive plus à lever mon bras.
GUNN : Ce vampire m’a au moins pété trois côtes.
WESLEY : Je crois que je me suis bloqué le dos. (Il sort de derrière son dos son biper cassé) Oh, formidable.
Il jète le biper.
CORDY (se regardant) : Oh, j’ai des tâches de graisse plein mon nouveau pull. (tous la regardent bizarrement) D’accord, c’est peut-être pas une douleur physique mais vous avez une idée de ce qui m’attend comme note de pressing ?
GUNN : On sait toujours pas où est Deevak.
WESLEY : Ca vaut peut-être mieux.
GUNN : Ah oui, et pourquoi ?
WESLEY : Je nous vois si mal affronter un démon d’un tel calibre dans l’état où l’on est.
GUNN : Tu te dégonfles déjà ? Bravo les gars, joli travail. Ah ils sont beaux les experts en démon !
ANGEL : Wesley a raison. Trois vampires, ça n’aurait pas dû nous poser de problème. C’est pas normal. Il faut qu’on se ressaisisse.
GUNN (se levant) : Vous aurez peut-être besoin de faire une pause. Mais moi, je vais chercher Jameel et le faire parler.
CORDY : Quand tu l’auras retrouvé, penses à jouer un peu plus les Guy Pearce dans « L.A Confidential » et un peu moins les Michael Madsen dans « Reservoir Dogs ».
GUNN : je suis pas allé au cinéma depuis qu’ils ont osé refuser l’oscar à Denzel pour Malcom X. Salut.
Il s’en va.
WESLEY : Ah, c’était une sacrée performance.
CORDY : Je sais, et encore j’avais pas les chaussures qu’il fallait.
WESLEY : Non, je parlais de Denzel !
CORDY : Oh. Ouais, il est toujours super.
WESLEY (à Angel) : Qu’est-ce que tu penses de tout ça ?
ANGEL : Qui n’aimes pas Denzel ?
WESLEY : non, ce que tu penses de cette bagarre un peu éprouvante. C’est vrai, je t’avais jamais vu rencontrer autant de difficultés avec un simple vampire.
ANGEL : Y’a des jours comme ça. On y va.
Ils se lèvent tous avec difficultés.
6. Ext. Devant l’hôtel. Nuit. 6
Cordy et Angel arrivent devant l’hôtel.
CORDY : Et bien, nous y voilà.
ANGEL : Garde la voiture pour ce soir.
CORDY : T’es sûr que ça va aller ?
ANGEL : Oui, ça va. Il faut que je dorme un peu.
Il sort de la voiture.
CORDY : j’ai l’impression qu’en ce moment, tu ne fais que ça. (il la regarde méchamment) c’est pas une critique.
ANGEL : Bonne nuit.
CORDY : Dors bien. Et fais de beaux rêves. A demain.
Elle s’en va. Angel entre dans l’hôtel.
7. Int. Chez Cordy. Nuit. 7
Cordy s’est changé en une tenue plus décontracté. Elle sort de sa cuisine avec un livre un thé à la main.
CORDY : Dennis, on se croirait dans une chambre froide, ici. Ne me dis pas que tu as encore baissé le termostat !
Plan sur le thermostat qui remonte.
CORDY (s’asseyant dans son fauteuil) : Merci. Ah, pourquoi il faut que ça détestes la chaleur les fantômes ?
Elle se met à lire. Soudain, elle a une vision et est sous le choc.
CORDY : Oh non.
Elle se lève mais en a de nouveau une. Il s’agit de Gunn qui se bat contre quelque chose et est en difficulté.

ACTE 2
8. Int. Chez Cordy / Salon. Nuit. 8
Vision de Cordy : Gunn se bat contre quelqu’un.
Cordy tombe à terre, avec un énorme mal de crane.
CORDY : Dennis, téléphone !
Le téléphone se déplace dans sa main.
9. Int. Hôtel / Chambre d’Angel. Nuit. 9
Angel dort dans son lit. Son téléphone portable que la table de nuit sonne mais il ne se réveille pas.
ANGEL (V.O) : C’est quoi cette sonnerie ?
10. Ext. Hôtel / Jardin. Nuit. 10
Angel rêve. Il est avec Darla sur le toit de l’hôtel, allongés sur des transats. Ils sont en maillot de bain et portent des lunettes de soleil (alors qu’il fait nuit !) .
On entend la sonnerie de portable.
DARLA : Rien, chéri. Ca va s’arrêter.
ANGEL : D’où vient-elle ?
DARLA : Ignore-la.
Elle prend un glaçon dans son verre de cocktail et le glisse sur le torse d’Angel. Angel rigole.
ANGEL : Pourquoi es-tu aussi gentille avec moi, après tout ce que je t’ai fait ?
DARLA : Parce que… toi et moi ne faisons qu’un.
Elle lui glisse le glaçon que les lèvres. La sonnerie s’arrête.
DARLA : Tu vois, je t’avais dit qu’elle allait s’arrêter.
Elle l’embrasse
CORDY (V.O) : Wesley ?
11. Int. Chez Cordy / Salon. Nuit. 11
Cordy est au téléphone. Elle tourne en rond, paniquée.
CORDY (au tel) : Wesley, où es-tu ? Tu es là ? Wesley ? Oh, mais où êtes-vous tous les deux ? (inquiète) Je sais pas ce que je dois faire. J’ai eu une vision. C’est Gunn. Il a des problèmes. Je pense que c’est grave. Oh, mais où est-ce que vous êtes ? Je sais pas quoi faire. Wesley, bon écoute, je vais aller là-bas. Dès que tu as ce message, va chercher Angel et retrouvez-moi chez Gunn, d’accord ?
Elle raccroche, pose le téléphone, prend son sac et va vers la sortie. Puis fais demi-tour.
CORDY : Il me faut une arme.
Elle prend dans son placard une hache et la met dans son sac.
CORDY : Voilà. Je vais me sacrifier. Ouais, je vais me sacrifier.
Elle s’en va.
12. Ext. Repaire de Gunn. Nuit. 12
Cordy arrive avec la voiture d’Angel devant chez Gunn. Elle se gare et sort en courant de la voiture. Elle entre dans le repaire.
13. Int. Repaire de Gunn. Nuit. 13
Elle court dans un couloir du repaire en tenant sa hache.
CORDY : Gunn ?
Elle entend des bruits de combat venant derrière une porte. Elle regarde à travers et voit Gunn se battre avec des bâtons conte un garçon. Elle entre et frappe à la tête de l’homme avec sa hache. L’homme recule en touchant sa tête.
GUNN (prenant la hache de Cordy) : Ca va pas la tête ? Qu’est-ce que tu fais ?
CORDY : Je te sauve des griffes d’un affreux démon.
Plan sur les collègues de Gunn qui sont assis derrière eux et rigolent.
CORDY (à Gunn) : C’est pas un démon ?
Gunn, énervé, acquiesce.
CORDY : Et je viens pas de te sauver la vie ? (gênée) Oh. Bien.
14. Int. Hôtel / Chambre d’Angel. Nuit. 14
Angel dort toujours.
15. Ext. Hôtel / Jardin. Nuit. 15
Darla est debout, pensive. Angel va vers elle et la sert contre lui.
ANGEL : Dis-moi à quoi tu penses ?
DARLA : A toi. A nous.
ANGEL : Tu as l’air triste.
DARLA : C’est juste… que je dois m’en aller.
ANGEL : Où ça ?
DARLA : Loin.
ANGEL : Je viens avec toi.
On entend des bruits comme des coups de marteaux.
DARLA : Non, Angel. Je suis en danger.
ANGEL : Je te protègerai.
Elle se retourne vers lui et met sa main sur sa joue.
DARLA : Tu passes trop de temps à protéger les autres.
Ils s’embrassent. Les coups de marteau sont de plus en plus fort. Darla tourne sa tête et on voit qu’il s’agit de Wesley qui frappe contre un cercueil avec son marteau.
ANGEl : Wesley. Arrête ce bruit.
Il regarde autour de lui et il n’y a plus Darla. Welsey est maintenant à côté de lui. Angel lui saute à la gorge, énervé.
16. Int. Hôtel / Chambre d’Angel. Nuit. 16
Angel tombe à terre en serrant le cou de Wesley.
ANGEL : Tu l’as fait disparaître !
WESLEY (ettouffant) : Angel, c’est moi !
ANGEL (le regardant bien) : Qu’est-ce que tu fais là ?
WESLEY (étouffant toujours) : Gunn a des problèmes… respire plus…
ANGEL (ne lâchant pas Wesley) : Gunn ne repires plus ?
WESLEY : Non, c’est moi. Arrête.
Angel le lâche, se rendant compte.
ANGEL : Pardon.
Wesley reprend sa respiration.
WESLEY : Oh, je t’en prie. (regardant Angel) Pourquoi est-ce que tu es nu ?
ANGEL (se regardant) : Je vais m’habiller.
WESLEY : J’apprécierais assez.
Il essaie de se relever. Angel lui tend la main mais Wesley la refuse.
17. Int. Repaire de Gunn. Nuit. 17
Cordy fait un bandage autour de la tête du type qu’elle a frappé. Gunn est à côté d’elle.
CORDY : Voilà. Un joli pansement.
HOMME : Je crois que vous m’avez ouvert le crane.
CORDY (gênée) : Ben, oui. Mais ça vous va bien. (regardant Gunn partir) Hé, attends, où tu vas ?
GUNN : Je te raccompagne jusqu’à ta voiture.
Cordy prend son sac et sa hache et le suit.
CORDY : Tu sais, tu as tort de me renvoyer. Parce que tu es en danger et je sais de quoi je parle.
GUNN : Mais oui, je suis en danger et Joey est un démon.
CORDY : L’erreur est humaine ! Je voulais t’aider. Je croyais bien faire.
GUNN : C’est gentil, je te remercie. C’est vrai que c’est excellent pour ma réputation qu’une petite nana blanche vienne à ma rescousse devant toute mon équipe.
CORDY : Que tu me croies ou pas, tu es en danger. Une terrible menace pèse sur toi. J’ai des visions. Et j’en ai eu une de toi et quelque chose te menaçait et tu te battais pour sauver ta vie. Tu étais mort de trouille.
GUNN : Là, tu vois, tu te goure parce que j’ai peur de rien.
CORDY : Moi, j’ai souvent peur et quand j’ai des visions, parfois je suis carrément terrifiée. Et là tout de suite, j’ai vraiment très peur pour toi.
GUNN : Vas-y, ais peur pour moi autant que tu veux mais pas ici, s’il te plait.
CORDY : Tant que tu seras en danger, je te quitterais pas d’une semelle.
18. Ext. Repaire de Gunn. Nuit. 18
Ils sortent du repaire.
GUNN : J’ai pas besoin de garde du corps alors au revoir et bonne nuit.
CORDY : Non.
GUNN : Montes dans ta bagnole, mets ta ceinture et rentres chez toi.
Ils s’arrêtent.
GUNN : Bon, elle est où ?
Ils regardent autour d’eux et il n’y a plus de voiture.
19. Ext. Devant l’hôtel. Nuit. 19
Wesley et Angel regardent autour d’eux.
WESLEY : Mais… où est-elle ?
Angel réfléchit.
20. Ext. Rue de L.A. Nuit. 20
Cordy et Gunn sont dans la camionnette.
CORDY : Angel ne va pas être content. Il ne va pas être content du tout quand je vais lui dire qu’on lui a volé sa voiture. C’est vrai, combien il y a de chances qu’un vampire ait une assurance tout risque avec franchise minimum ?
GUNN : Je vais la retrouver.
CORDY : Et comment tu comptes t’y prendre ?
GUNN : Y’a 2 ou 3 mecs dans le secteur qui piquent les voitures de collection. Je pense que j’aurais pas de mal à retrouver le voleur.
CORDY : Et tu lui dis quoi ? « Ecoute, allez sois sympa, rend-la moi » ?
GUNN : Je dirais « s’il te plait ».
CORDY : Oh oui, bien sûr, tu vas user de ton charme irrésistible comme tout à l’heure dans le parking avec cette balançoire !
GUNN : On dit une « balance » ! Et il y a une bonne raison à tout ce que je fais, figure-toi.
CORDY : Mais oui, « Monsieur Je ne laisse rien au hasard ».
GUNN : Et oui, « Madame je vais me faire jeter d’une bagnole en marche ».
CORDY : Tu peux être aussi désagréable que tu veux, je n’ai pas l’intention de laisser tant que tu es en danger.
GUNN : Moi, désagréable ? Dis donc, c’est toi qui a débarqué chez moi, qui a attaqué mon pote et qui a décidé de me pourrir la vie. Je vais te dire ce qu’on va faire. Je vais retrouver la bagnole d’Angel et tu me rends ma liberté.
CORDY : je ne te laisserais pas tout seul. Je dois te protéger.
GUNN : Et comment tu comptes me protéger exactement ? Avec cette espèce de hachette pour couper le gruyère ?
CORDY : Demande à Joey et à son crâne fendu ce que vaut cette hachette.
GUNN (imitant Cordy) : Ce que vaut cette hachette.
CORDY : Oh, mais attend. (cherchant dans son sac) C’est pas tout, j’ai aussi ça.
Elle lui montre une bombe lacrymogène. Il se moque d’elle.
CORDY : Pchit !
GUNN : Pchit ? !
CORDY : En plein dans les yeux, ça fait des dégâts.
GUNN : Peut-être sur une bande de vieux démons voleurs de sac à main.
CORDY (rangeant sa hache) : Oui, et bien, il faudra que ça aille parce que… je suis ta protectrice que tu le veuilles ou non.
GUNN : Vivement que je me fasse attaquer et qu’on en finisse.
21. Ext. Devant l’hôtel. Nuit. 21
Wesley et Angel sont devant la moto de Wesley. Wesley monte dessus et règle son casque.
WESLEY : Qu’est-ce que tu attends ?
Angel tient un casque rose bonbon.
ANGEL : Le casque. C’est pas tout à fait mon style.
WESLEY : Mais si. Vas-y mets le.
ANGEL (le posant sur un poteau) : Tu sais, je ne risque rien. J’en ai pas besoin.
WESLEY : Ange, c’est la loi en Californie. Tu veux qu’on se fasse arrêter ?
ANGEL : Non.
WESLEY : Alors, c’est quoi ton problème ?
ANGEL : Et bien, en fait, le problème… le problème, c’est la visibilité. Tu vois. En plus je déteste avoir un truc sur la tête ! (prenant le casque) Et pourquoi je mettrais un casque de femme ? !
WESLEY : Arrête de faire l’enfant et mets-le.
Wesley enlève ses lunettes et s’apprête à mettre son casque. Angel boude et se décide à le mettre. (il faut voir sa tête ! !) Wesley le regarde et se retient de rire.
WESLEY : Très joli. Allez monte derrière, beauté.
Il met son casque. Angel le regarde, énervé.
ANGEL (montant à l’arrière) : Tu me le paieras.
Wes démarre et ils s’en vont.
22. Ext. Garage. Nuit. 22
Gunn et Cordy arrivent dans un garage. Il y a plein de voiture. Cordy les regarde une à une.
CORDY : je crois que c’est raté.
GUNN : Il ne la laisserait pas dehors. Les nouvelles acquisitions sont dans le garage.
CORDY : A se faire totalement relooké, je parie.
Un type sort du garage.
TYPE : Tu cherches quelque chose ?
GUNN : Une Plymouth décapotable 1967.
TYPE : Tu me donnes 3 jours et je verrais ce que je peux faire.
GUNN : Cordelia, je te présente Henry
HENRY : Vous êtes nouvelle par ici ?
CORDY : La voiture d’un de mes amis a été volé ce soir.
GUNN : Alors ça te dit rien, une Plymouth ?
HENRY : Ah, c’est pas moi. C’est une décapotable ?
GUNN : Oui.
HENRY : Alors c’est sûrement Desmond. Lui, il ne résiste pas aux vieilles décapotables. Essaye de voir avec lui.
GUNN (partant) : On y va.
Ils commencent à partir.
HENRY : TU le trouveras pas chez lui. (se tournant vers eux) y’a une fête chez Tito. Tout le monde est invité. (regardant Cordy) Desmond sera là.
GUNN (regardant autour de lui) : Elles viennent d’où, ces voitures ?
HENRY : Oh, de loin.
GUNN : J’ai l’impression qu’elles viennent du coin, moi.
HENRY : je te donne l’info que tu voulais et toi, ça y est, tu me cherches des embrouilles.
GUNN : Je te l’ai déjà dit. Si tu veux, tu peux piquer les parkings des beaux quartiers mais tu laisses les voitures du coin tranquilles.
HENRY : Les affaires sont les affaires. Et à ace sujet, tu ferais peut-être mieux de t’occuper des tiennes.
GUNN : Je te garantie que si tu continues comme ça, des affaires tu vas plus en faire longtemps. (partant) On y va.
Ils s’en vont. Henry les regarde méchamment.
Une fois qu’ils sont partis, un démon sort de derrière. Il est accompagné de trois vampires.
DEMON : Ca m’étonnes que t’ai pas mouillé ton pantalon.
HENRY : Lui ? c’est un zéro, Deevak. Il s’appelle Gunn et il se prend pour le grand manitou, ici.
DEEVAK : Je sais qui il est. Le tort qu’il a pu faire. Ce soir, c’est fini.

ACTE 3
23. Ext. Rues de L.A. Nuit. 23
Plan sur Wesley et Angel qui roulent dans L.A.
24. Ext. Chez Tito. Nuit. 24
Trois jeunes sortent de chez Tito.
GARCON (aux deux autres) : J’ai un super ticket, elle arrêtait pas de rigoler.
Gunn et Cordy arrivent devant eux.
GARCON (surpris et gêné) : Gunn ? Qu’est-ce que tu fais là ?
GUNN : c’est plutôt à moi de te poser la question.
GARCON (aux autres) : Allez-y. On se retrouve tout à l’heure.
GUNN : tu devais patrouiller. Je t’avais filer un secteur.
GARCON : Ouais, mais c’est calme alors…
GUNN : Alors tu t’ai dit que tu avais le droit de t’amuser un peu ?
GARCON : Mais, attends, Gunn. J’ai rien fait.
GUNN : je te signale que t’as désobéi aux ordres. On a 2 hommes à l’hosto. T’as envie qu’il y en ait d’autres ? Tu rentres maintenant. Je règle un truc ici et après je met les choses au clair avec toi. (le tapant à l’épaule) Allez, fonce !
Cordy est surprise. Ils commencent à monter.
CORDY : Heu, dis donc. C’était vraiment nécessaire ou t’en rajoutes un peu dans le genre « je suis le chef » ?
GUNN : Certains ont besoin de discipline pour survivre. Une fois à l’intérieur, tu la fermes et tu restes à côté de moi.
CORDY (s’arrêtant) : Deux secondes, Généralissimo. Je ne suis pas un de tes petits soldats que tu peux t’amuser à mener à la baguette.
GUNN : je ne voulais pas que tu viennes.
CORDY : Oui, mais je suis là et figure-toi que je n’ai d’ordre à recevoir de personne. Enfin… sauf d’Angel. Et lui au moins, il est gentil et bien élevé. Et je t’ai pas attendu pour savoir comment me comporter dans une soirée. Crois-moi, je sais m’intégrer.
25. Int. Chez Tito. Nuit. 25
Cordy et Gunn entrent. Elle remarque alors qu’elle est la seule blanche de la soirée. Tous la regardent.
CORDY : Ok, je crois que c’est pas gagné. Peut-être que je vais la fermer et rester à côté de toi.
Ils entrent dans la pièce. Une jeune fille va vers Gunn.
FILLE : Hé, salut, toi.
GUNN (content) : Salut. (lui prenant les mains) Comment ça va, Veronica ?
VERONICA : On te voit plus au magasin, ces temps-ci. On s’ennuie ferme quand tu passes pas.
GUNN : Je suis un peu débordé, c’est tout. (regardant Cordy) c’est qui, elle ? Une copine ?
CORDY : Qui, moi ? Je suis pas une copine. Je suis là pour affaire. Je suis une professionnelle. (Veronica le regarde, étonnée) enfin, pas dans le sens… Evidemment, je suis pas une « professionnelle ». Ce qui ne veut pas dire que si je voulais je ne pourrais pas en être une. C’est étrange dit comme ça. Il est clair que je voulais pas insinuer que je pouvais pas en être une et pas vous. Loin de là.
Gunn est gêné par Cordy.
CORDY : Vous feriez une super… (voyant qu’elle s’enfonce) Vous voulez pas m’indiquer où se trouve le buffet ?
Veronica regarde Gunn, ne comprenant pas.
GUNN : C’est Cordelia. On cherche Desmond. Est-ce que tu l’as vu ?
VERONICA : il est là quelque part.
GUNN : Merci. On se voit plus tard ?
Il lui fait la bise.
VERONICA : T’as pas intérêt à oublier.
GUNN : Jamais.
Ils continuent leur chemin. Veronica dévisage Cordy. Gunn salue tous ceux qu’il voit
CORDY : C’est quoi tes potes, tous les criminels de la ville ?
GUNN : Qu’est-ce qui te fait supposer que ce sont des criminels ?
CORDY : J’ai tort ?
GUNN : Si on parlait de ton copain David Nabit ? Tu crois qu’il est devenu milliardaire comme ça en restant honnête ?
CORDY : Figure-toi que oui. Il a commencé à faire fortune en mettant au point un logiciel qui permet aux aveugles de surfer sur le web. De plus, il a crée une fondation qui verse 20 millions de dollars par an à des dizaines d’œuvres de charité.
GUNN : Ouais, ben tu me fais signe le jour où un peu de son blé retombe par ici. (regardant un type) Le voilà.
CORDY : Qui ça ? Le voleur ?
GUNN : Oui, en personne. Desmond !
Desmond est en train de se servir à boire.
DESMOND : Gunn, man. Qu’est-ce que je te serre ?
GUNN : je prendrais bien la caisse que tu as piqué devant chez moi, ce soir.
DESMOND : Qu’est-ce qui te fait croire que c’est moi ?
GUNN : Joue pas avec moi et je jouerais pas avec toi.
DESMOND : hé, si j’avais su que cette caisse était…
On entend des cris. Gunn se retourne et voit des vampires enter dans la maison et agresser les gens. Gunn va vers 2 vampires mais ceux-ci le plaque contre un mur. Cordy essaie de l’aider avec sa hache mais n’y arrive pas. Un autre vampire vient frapper Gunn dans le ventre. Cordy le frappe avec un saladier rempli de chips.
Dans l’autre pièce, Veronica voit la scène et va vers eux. Mais elle se fait attraper par un vampire qui la pousse vers une fenêtre et la brise. Elle a un morceau de verre planté dans son cou. Cordy va vers elle. Pendant ce temps, Gunn et ses amis combattent les vampires.
Cordy met sa main sur la blessure de Veronica.
VERONICA : Qu’est-ce qui se passe ?
CORDY : Vous saignez. Je vais faire le nécessaire. Ne vous inquiétez pas.
Ella regarde autour d’elle et va chercher une serviette. Elle la plaque sur le cou de Veronica.
CORDY : Essaie de vous redresser. Doucement. (elle l’appuie contre un fauteuil) Oui, voilà. Ce n’est pas grave. Ca va aller. Ca va très bien se passer.
Elle regarde la serviette qui est pleine de sang et sa main qui en est recouverte.
Plan sur les vampires restants qui s’enfuient. Gunn les regarde par’ la fenêtre puis voit Veronica qui est blessé.
CORDY (les larmes aux yeux) : Il lui faut un médecin. C’est urgent.
26. Int. Hôpital. Nuit. 26
Gunn et Cordy arrivent dans l’hôpital à toute vitesse. Gunn porte Veronica dans ses bras qui est toujours inconsciente. Ils vont à l’accueil.
GUNN : Il lui faut un médecin. Où est le médecin ? !
Une infirmière se précipite vers eux.
INFIRMIERE : Venez avec moi. (ils la suivent) Dr Thomas ? !
DR THOMAS : Allongez-la.
Gunn allonge Veronica sur un brancard. Des infirmiers l’installent.
INFIRMIERE (à Gunn) : Qu’est-ce qui s’est passé ?
CORDY (en poussant le brancard avec les infirmiers) : Elle a été blessée à la gorge par un morceau de verre. Elle l’a retiré avant que j’aie pu l’en empêcher. J’ai l’impression que l’artère est touchée. J’ai appuyé sur la plaie de façon à ralentir l’hémorragie mais son pouls est très faible et elle a perdu connaissance dans la voiture.
Ils entrent dans une salle.
GUNN : Elle va s’en sortir ?
DOCTEUR : Veuillez attendre à l’extérieur.
GUNN (s’énervant) : Est-ce qu’elle va s’en sortir ? !
DOCTEUR : Votre amie lui a probablement sauvé la vie mais il nous reste du travail à faire. Alors sortez s’il vous plait.
CORDY (tenant Gunn) : Allez, viens Gunn. Viens.
Ils sortent de la salle. Gunn est paniqué et sous le choc. Ils regardent le docteur nettoyer la plaie de Veronica
27. Int. Hôpital. Nuit. 27
Cordy marche dans un couloir. Elle remonte ses manches pleines de sang. D’ailleurs, il y a en a sur tous ses habits. Elle arrive devant la salle d’attente où Gunn appuyé son front contre un mur. Elle va vers lui. Il tape sur le mur, énervé, puis il voit Cordy.
GUNN (tournant en rond) : Elle a failli mourir.
CORDY : Mais elle n’est pas morte.
GUNN : C’est pas grâce à moi.
CORDY : Gunn, c’est pas ta faute.
GUNN : Je me relâche 2 secondes et il faut que ce soit…
Il se retient de pleurer puis frappe contre le mur de toutes ses forces.
GUNN : C’est moi que les vampires voulaient, pas elle.
CORDY : Essaye de te calmer.
GUNN : Ma calmer ? ! Mais comment veux-tu que je me calme ? Il faut toujours que je sois sur mes gardes. Dès que je relâche ma vigilance, quelqu’un comme Alana en paye le prix.
CORDY : Alana ?
Il réalise qu’il a fait un lapsus.
GUNN (les larmes aux yeux) : Veronica. Ca ne finira jamais. Ca ne finira jamais.
Cordy le regarde, les larmes aux yeux aussi. Derrière elle, Desmond essaie de se faufiler et appuie sur l’ascenseur.
CORDY (se retournant pas, à Desmond) : Toi, si tu bouges, t’es mort ! (elle va vers lui, énervée) Où est ma voiture ?
28. ext. Devant chez Tito. Nuit. 28
Wesley et Angel arrivent devant chez Tito. Il y a plein de voitures de police et de pompiers. Les secours s’occupent de pleins de jeunes, traumatisés. Une fille sort de chez Tito, paniquée et blessée au front. Wesley et Angel enlèvent leurs casques. Puis vont vers la jeune fille.
WESLEY : Excusez moi Mademoiselle, est-ce que par hasard vous connaitriez un certain Gunn. Ses amis nous ont laissés entendre que peut-être nous pourrions le trouver ici.
Elle continue à marcher et ils la suivent.
FILLE (toujours paniquée) : Non, je ne sais pas. Il fait peut-être partie des blessés.
ANGEL : Et vous vous n’avez rien ?
FILLE : Non. Non, je vais très bien.
ANGEL : Qu’est-ce qu’il s’est passé ici ?
FILLE (allant derrière un camion) : Je sais pas trop. C’est arrivé si vite. On faisait la fête et je sais pas qui ils cherchaient mais ils étaient très fort, comme si ils avaient pris quelque chose. Je crois qu’il faut que je m’allonge.
WESLEY : Si vous souffrez d’une blessure à la tête, il vaut mieux…
FILLE : Non, je vais bien, merci. J’ai eu de la chance comparé à certains autres.
Elle se retourne et Angel la prend par les épaules.
ANGEL : Vous êtes sûr que ça va aller ?
FILLE : Oui, merci.
ANGEL : Bon.
Il lui donne un coup de tête et elle se transforme en vampire. Wesley vérifie qu’il n’y a personne autour.
ANGEL : Allez, dis nous ce que tu sais.
29. Int. Entrepôt. Nuit. 29
Cordy et Gunn entrent dans un entrepôt rempli de voitures. Elle voit la voiture d’Angel et court vers elle.
CORDY : Oh, Dieu existe ! Merci, merci, merci !
GUNN : Bon. Tu conduis, je te suis jusque chez toi.
CORDY (ouvrant la portière) : D’accord. Dès que j’aurais retrouver les clés.
GUNN : T’as pas les clés ?
CORDY : Heu… Je crois qu’en fait, je les ai laissé dans la voiture quand je suis venue te sauver. (Gunn est exaspéré) Je te croyais en danger ! Chaque seconde comptait.
GUNN (énervé) : Alors, toi, dans le genre chieuse, franchement, t’es gratinée !
CORDY : Elles sont là, quelque part.
Elle cherche dans la voiture.
GUNN (la rejoignant) : Elle me fatigue.
CORDY : Tu veux pas la démarrer avec les fils ?
GUNN : je connais des voleurs. C’est pas pour ça que j’en suis un.
CORDY : Ouais, au lieu de jouer les petits gars honnêtes, pourquoi tu m’aides pas à les retrouver ?
Plan sur un Deevak qui tient des clés devant eux.
DEEVAK (secouant les clés) : C’est ça que vous cherchez ?
Cordy est surprise et effrayée. Gunn va vers lui, très énervé.
GUNN (à Cordy) : Tire-toi !
CORDY : Là, tu rêves !
GUNN : Tire-toi !
CORDY : Je vais pas te laisser.
DEEVAK : C’est touchant, elle est prête à mourir avec son bien-aimé.
CORDY : Ah, non, ce n’est pas mon bien-aimé. C’est juste un ami. Et pour ce qui est de vouloir mourir…
GUNN : Tu dois être Deevak. On m’avait dit que t’étais laid mais alors là, chapeau !
DEEVAK : Et toi, tu es le grand méchant Gunn.
Il s’approche de Gunn. Celui-ci tend son bras vers Cordy qui lui tape dans la main au lieu de lui donner une arme.
DEEVAK : Tu me cherches à ce qui paraît. (il le soulève par le cou) Tu m’as trouvé.
Cordy sort sa hache et essaie de le frapper mais avec son autre bras il lui prend le bras.
DEEVAK : Quel effet ça fait de rencontrer enfin, plus méchant que toi ? c’est désagréable, semble-t-il.
CORDY : Lâchez-le ! Vous allez le tuer !
Deevak se transforme en Jameel. Cordy est étonnée. Gunn n’arrive plus à respirer.
JAMEEL : Ici, c’est la loi du plus fort. Et le plus fort des deux, c’est moi.

ACTE 4
30. Int. Entrepôt. Nuit. 30
Plan sur Gunn qui étouffe toujours et Cordy qui ne peut plus bouger son bras. Avec l’autre elle prend dans son sac, sa bombe lacrymogène. Elle asperge Jameel dans les yeux. Il lâche alors, Gunn.
CORDY (allant vers Gunn) : Ca va ?
Jameel se retransforme en Deevak, énervé.
CORDY (le voyant) : c’est pas vrai.
Soudain, Wesley et Angel arrivent en moto dans l’entrepôt. La moto tombe à terre et fait tomber un vampire qui gardait l’entrée. Wesley enlève son casque. Le vampire voit Angel avec son casque rose et rigole. Angel l’enlève et le frappe avec.
Wesley en combat un autre.
Cordy ramasse sa hache pendant que Gunn se bat avec Deevak.
Le vampire de Wesley a le dessus et envoie valser Wes. Cordy arrive avec sa hache et le combat mais elle se fait coincer contre la voiture avec sa propre hache. Heureusement, Wes arrive et le pulvérise. Il fait tomber Cordy qui manque peu de se faire décapiter par un vampire sur la voiture.
Angel se bat toujours contre son vampire. Deevak a le dessus sur Gunn qui tombe à terre. Deevak s’apprête à planter une épée dans le ventre de Gunn. Mais Angel le voit et court vers lui.
ANGEL : Cordy, la hache !
Elle lui envoie et il la rattrape. Puis après un salto avant, il réussit à planter la hache dans le crane de Deevak.
Tous sont soulagé. Angel aide Gunn à se relever.
31. Ext. Entrepôt. Nuit. 31
Plan sur Cordy qui regarde Angel sortir la voiture de l’entrepôt en la poussant.
WESLEY (courant derrière lui) : Angel ! Angel, regarde. J’ai retrouvé les clés.
Il lui montre les clés qui sont couvertes d’une substance gluante verte.
WESLEY : Malheureusement, cette substance verdâtre me paraît pour le moins tenace.
ANGEL : Qu’est-ce que c’est ?
WESLEY : Du sang de démon. Ou du pus de démon. Ou peut-être bien les deux.
Il approche les clés vers Angel qui recule, dégoûté.
ANGEL : Ca ira. (il s’assoie dans la voiture) Qui sait démarrer une voiture sans les clés ?
Gunn va vers Cordy, en se tenant la mâchoire.
CORDY : Ca va ?
GUNN : Ca va. (il va vers son camion) Tu as quand même réussis à me sauver la vie, hein ? Je devrais te dire merci.
CORDY : Ouais, tu devrais. Mais tu sais, Gunn….
GUNN : Quoi ?
CORDY : En fait, tu vois, le danger qui te menaçait dans ma vision, c’était pas Deevak.
GUNN : c’était pas lui ?
CORDY : Non.
GUNN : c’était qui, alors ?
CORDY : t’as pas une idée ? c’est toi, Charles. C’est toi, le danger.
GUNN : c’est une blague ?
CORDY : C’est ta façon de mener ta vie. Tu te contente pas d’affronter le danger, tu le crée. C’est du suicide, ça va très mal finir si quelqu’un ne t’aides pas.
GUNN (rigolant) : Gardes ta psychologie de bazar. J’y crois pas.
CORDY : tu sais que c’est vrai. Il faut qu’on t’empêche de jouer avec le feu. Et je dirais que c’est un boulot tout trouvé pour moi.
GUNN : Ah ouais, tu crois ça ?
CORDY : Ouais. Alors tu risques de m’avoir dans ta vie un bout de temps. Jusqu’à ce que tu ai retrouvé la paix.
GUNN : c’est pas demain.
CORDY : Ca fait rien. Moi et mes amis, c’est justement notre boulot d’aider les gens.
GUNN : J’en ai de la veine !
Il monte dans son camion.
CORDY : Hey ! Et ce « merci » alors ?
Il la regarde, reconnaissant. Elle comprend et sourit. Il s’en va.
32. Int. Hôtel / Réception. Nuit. 32
Angel rentre dans l’hôtel, fatigué. Darla sort du bureau.
DARLA : Chéri ? Tu es rentré.
ANGEL : Bonsoir.
DARLA (allant vers lui) : Tu as l’air fatigué. Qu’est-ce qu’il y a ?
ANGEL : non, rien.
DARLA : Tu as sauvé des vies, aujourd’hui ?
ANGEL : Quelques-unes, oui.
DARLA : et est-ce que l’un de tes amis t’as dit merci, au moins ?
ANGEL : Non, pas vraiment.
DARLA : Comme toujours. Tu sais, la prochaine que je les verrais je leur dirais deux mots à ce sujet.
ANGEL : non, c’est rien.
DARLA : Si, Angel. Si. Tu donnes et tu ne reçois jamais rien en retour.
ANGEL : Oui, je sais ; j’ai l’habitude.
DARLA : Toujours le protecteur, jamais le protégé.
ANGEL : J’ai tellement de choses à me faire pardonner.
DARLA (se serrant contre lui) : Cela a assez duré. Tu prends soin de tout ces pauvres malheureux. Mais qui prend soin de toi ?
ANGEL (souriant) : Toi, Darla.
DARLA : Et oui, exact. (elle le tire par son tee-shirt) Viens. (il la suit lentement) allez, viens.
Elle le pousse sur le canapé, souriante.
DARLA : Très bien. (elle lui enlève ses chaussures et se met sur lui) Maintenant… laisse-toi aller. Darla va s’occuper de toi.
Elle l’embrasse passionnément.
33. Int. Hôtel / Chambre d’Angel. Nuit. 33
Plan sur Angel qui dort, souriant.
34. Int. Hôtel / Réception. Nuit. 34
Darla enlève le tee-shirt d’Angel.
DARLA : ca te plait ?
ANGEL : Oui.
DARLA : Et bien, dis-toi que ça ne fait que commencer. Je sais comment te faire plaisir.
Elle l’embrasse sur le torse.
35. Int. Hôtel / Chambre d’Angel. Nuit. 35
Angel dort toujours. On voit que Darla est sur lui, nue. Elle l’embrasse sur le torse.
DARLA : Laisse-moi faire, tout simplement.
Elle le regarde, contente.
DARLA : Avec toi, je suis insatiable.