Intouchable

Transcript par Sam pour Buffy VS. Interdiction formelle de recopier.

PROLOGUE :
1. Int. Wolfram & Hart / Bureau de Lindsey.
Lilah entre dans le bureau et va vers des dossiers posé sur la table. Elle ne voit pas Darla qui est tapis dans l’ombre à côté de la fenêtre. Lilah allume la lampe sur le bureau et continue de fouiller.
DARLA : c’est excitant, hein ?
Lilah lâche les dossiers, surprise.
LILAH : Ah, Darla. Je ne vous avez pas vu.
Darla va vers elle.
DARLA : Fouiller dans les affaires des gens. Toutes ces petites brides d’eux-mêmes si fragment dissimulé, ça vous donne comme un délicieux frisson.
Elle s’assoie contre le bureau.
LILAH : Je veux seulement être au courant des derniers projets de Lindsey. En ce moment, je suis sûre qu’il doit en faire autant dans mon bureau. C’est comme ça que ça marche, ici.
DARLA (se versant de la poudre sur les mains) : Une ruche pleines de petites abeilles tramant toutes sortes de complot.
LILAH (regardant la poudre) : de la poudre de Calynthia ? C’est grâce à ça que vous forcez Angel à dormir quand il est avec vous ?
DARLA : Il n’y a rien de plus jolies que les rêves. On y trouve tout. Tout est caché à l’intérieur. Ouvrez ces chambres et vous réussirez enfin à comprendre et à contrôler le rêveur.
LILAH : Et qu’y a-t-il de caché dans les chambres secrètes d’Angel ?
DARLA (souriant) : Des horreurs.
2. Int. Hôtel / chambre d’Angel. Nuit. 2
Angel de réveille en sursaut.
WESLEY (V.O) : Ca, c’est tout toi. C’est typique.
3. Int. Hôtel / Couloir / Réception. Nuit. 3
Angel, habillé, descend les escaliers de sa chambre et va vers la réception. Il entend Wesley et Cordy se disputer.
CORDY (v.O) : Moi au moins, je ne suis pas un mouton.
Plan sur Wesley et Cordy qui sont au milieu du hall.
WESLEY : Je ne suis pas un « mouton » !
CORDY : Tu rigoles ! Tu n’as jamais exprimé une seule opinion qui ne sorte pas d’un bouquin.
WESLEY : Ca veut dire que je sais lire, moi au moins.
CORDY : N’essaie pas de me prendre de haut, espèce de petit snobinard. J’étais parmi les meilleures de ma classe.
WESLEY : Ah oui, quelle classe ? « Tétons supérieurs » ?
Cordy est choqué.
ANGEL : Hé ! Qu’est-ce qu’il se passe ici ?
CORDY : On était en train de discuter pour savoir si il fallait ou non payer Gunn.
ANGEL (les regardant bizarrement) : Je ne crois pas.
WESLEY : Le fait est que nos discussions durent environ 3 minutes. Ensuite ça dégénère extrêmement rapidement.
Wesley va derrière le comptoir.
CORDY : Cet espèce de radin ne veut pas lâcher le moindre sou.
WESLEY : Je n’ai pas dit ça. J’ai simplement souligné qu’il pourrait se sentir insulté par cette offre. C’est quelqu’un qui a sa fierté.
CORDY : Il nous aide. Il a droit à un chèque.
ANGEL (allant derrière le comptoir) : Je penserais à lui en parler, d’accord ?
CORDY : Non, Angel. Paye-le, c’est un ordre.
ANGEL : Si on faisait comme si tu travaillais pour moi ?
CORDY : tu es vraiment déplaisant…
ANGEL : Alors, et si on faisait comme si tu ne travaillais pas pour moi ?
CORDY : tu ne me renverras pas. J’ai des visions.
Elle lui tire la langue. Il sourit.
ANGEL : Très bien. Je vais lui proposer de le payer, d’accord ? Peut-être au coup par coup.
CORDY (contente) : Mon héros.
WESLEY : c’est ce que j’avais suggéré.
ANGEL : Est-ce qu’il y a du café ?
CORDY : Il y en avais ce matin. Là, il est 10 heures du soir.
ANGEL (gêné) : Oh. Je suis un peu désorienté.(s’asseyant) J’ai un sommeil bizarre.
WESLEY : Comment ça bizarre ?
ANGEL : Je n’en sais rien.
WESLEY : Ca fait un moment que ça dure. Plus tu dors, moins tu es reposé. Tu fais des rêves ?
Soudain, Cordy se sent mal. Angel va vers elle en courant. Elle tombe à la renverse à cause de sa vision. Angel et Wes la retiennent.
CORDY : Les garçons, je crois qu’on a un client. Ou plutôt une cliente. Dans une ruelle. Hollywood et Wylcox.
Vision d’une jeune femme qui se fait agressé.
CORDY : Elle a l’air terrifiée.
WESLEY (à Angel) : Vas-y !
Angel s’en va en courant. Wesley aide Cordy à s’asseoir.
CORDY (sous le choc) : Oh non, il va arriver trop tard.
4. Ext. Ruelle de L.A. Nuit. 4
La jeune femme de la vision court. Elle est poursuivi par 2 hommes. Ils la font tomber à terre.
HOMME : Pourquoi tu nous fait courir comme ça ?
Le deuxième homme s’approche d’elle mais le premier le retient.
HOMME : Hé ! Je passe d’abord. tu crois que je veux tes restes, espèce de porc ? (à la fille) c’est un porc.
Il sort un couteau. La jeune femme est terrifiée et en pleurs.
Soudain, elle fait bouger une benne à ordure contre eux par la pensée. Les hommes se font aplatir contre le mur. Elle continue de pleurer.

GENERIQUE

ACTE 1
5. Ext. Ruelle de L.A. Nuit. 5
Angel arrive sur les lieux du crime. Des ambulanciers emmènent des corps dans un camion. La police inspecte les lieux et il y a plein de passants qui les regardent. Angel passe sous la bande jaune de la police. Il prend l’air sérieux et prend un café posé derrière un policier assis sur une voiture. Il va à côté d’un policier.
ANGEL : Alors, qu’est-ce qu’on a ?
POLICIER : Excusez-moi mais vous n’êtes pas…
ANGEL (aux passants, criant) : Hé ! Repassez derrière ce ruban ! Où est-ce que vous vous croyez ? On est pas au cirque alors allez jouer les voyeurs ailleurs ! (au policier) Vous voulez bien empêcher les curieux d’approcher de la scène du crime ?
POLICIER : Mais…
ANGEL : Ca fait 3 semaines que j’ai quitté la brigade des mœurs, j’ai vu assez d’amateurisme pour remplir une mini-série. Alors maintenant, vous allez faire votre boulot et m’expliquer ce qui s’est passé.
POLICIER (impressionné) : Et bien voilà, Monsieur l’inspecteur, les types étaient écrabouillés au mur. Ils se sont fait écraser par un conteneur de 2 tonnes.
ANGEL : Le conteneur est tombé ?
POLICIER : Non, ils ont été carrément cloués au mur. Comme si la poubelle avait été poussée violemment contre eux.
Angel va vers l’endroit où ils ont été écrasés. Il donne son café au policier qui le suit.
ANGEL : Il faut une force colossale !
POLICIER : Oui, à qui le dites vous ! Regardez, il y a du sang jusque là.
Il montre le sol. Angel regarde le sang.
ANGEL : Ce n’est pas leur sang.
POLICIER (étonné) : Qu’est-ce que vous dites ?
ANGEL : avez-vous une jeune fille ? Probablement un peu effrayée.
POLICIER : Personne à part nos deux citrons pressés. (Angel ne comprend pas. Le policier zozote) Vous savez, pas un zeste je sui pressé. (voyant qu’Angel ne rit pas) Ouais.
ANGEL : Ouais.
Angel part en regardant autour de lui. Un inspecteur va vers le policier.
INSPECTEUR (montrant sa plaque) : Alors, qu’est-ce qu’on a ?
Le policier est étonné.
Plan sur Angel qui ouvre une porte.
6. Int. Vieux bâtiment. Nuit. 6
Angel entre dans un vieux bâtiment vide. Il regarde autour de lui. Il voit alors un peu plus loin, la jeune fille de tout à l’heure.
ANGEL : Bonjour.
La fille est surprise et paniquée.
FILLE : Qu’est-ce que vous voulez ?
ANGEL (montrant sa tête) : Vous êtes blessée.
FILLE : Ne vous approchez pas de moi !
ANGEL : Je veux juste vous poser quelques questions.
FILLE : Vous ne comprenez pas. Je suis… vraiment très… très mal là tout de suite et il vaudrait mieux pour vous que vous évitiez de…
ANGEL : Vous étiez dans la ruelle ?
FILLE : Non ! Je veux dire… quelle ruelle ? (partant) : Je m’en vais.
ANGEL (courant vers elle) : Attendez une seconde.
Il la prend par l’épaule et elle fait un pic en fer par sa pensée. Le pic se plante dans le cœur d’Angel. Il tombe à terre.
FILLE (le regardant en pleurant) : Oh non. Je vous l’avez dit. J’ai essayé de vous le dire.
Elle s’en va en courant. Angel se relève.
ANGEL : Non, attendez.
Elle se retourne, surprise de ne pas le voir mort. Il enlève la barre de fer. Il essaie de ne pas montrer qu’il a mal.
FILLE : Mais… mais qui êtes vous ?
ANGEL : Je suis un ami. Je m’appelle Angel.
FILLE (riant nerveusement) : Super, j’ai empalé un ange. Je peux dire adieu au paradis.
ANGEL : Je ne suis pas un ange. C’est juste mon nom.
FILLE : Mais, comment avez vous…
ANGEL : Et bien je suis différent de la plupart des gens. Tout comme vous. Ces hommes dans la ruelle. Ils ont essayé de vous faire du mal ? (elle acquiesce) Et vous les avez empêchez ?
FILLE : Je voulais pas faire ça. Ils m’ont suivie depuis mon club et ce n’était pas…
ANGEL : Tout va bien.
FILLE : Ah oui, super !
ANGEL : Vous n’êtes pas d’ici ? Vous avez de la famille à Los Angeles ? (elle ne dit rien) moi, non plus. C’est une ville qui attire les gens seuls, vous ne trouvez pas ?
FILLE : Vous ne pourrez pas me forcer à vous suivre.
ANGEL (regardant sa blessure) : Je m’en suis rendu compte. Je ne comptais pas essayer. (elle s’apprête à partir) Attendez. (il lui tend une carte) Prenez cette carte. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, d’un endroit où dormir…
FILLE : J’habite chez une amie.
ANGEL : D’une personne à qui parler. Pensez-y. Vous ne pouvez pas me faire de mal et je ne vous en ferai pas. Ca peut vous être utile.
Elle prend vite la carte et s’en va. Angel attend qu’elle s’en aille pour tomber à terre, souffrant.
ANGEL : Elle peut peut-être me faire du mal.
7. Int. Immeuble. Nuit. 7
La jeune fille entre dans un immeuble. Elle cherche ses clefs en montant les escaliers. Elle s’apprête à les mettre dans la serrure quand quelqu’un à l’intérieur de l’appartement ouvre la porte. Il s’agit de Lilah. Elle regarde la fille, contente.
LILAH : Bethany.
BETHANY : Salut, je rentre un peu tard.
LILAH : Je commençais à me faire des soucis.
Bethany entre et Lilah referme la porte.

ACTE 2
8. Int. Chez Lilah. Nuit. 8
Lilah va vers son fauteuil en portant une corbeille à linge. Bethany est assise sur le fauteuil, légèrement angoissée.
LILAH : Alors, c’était comment le club ? Tu t’es bien amusée ?
BETHANY : Oui.
LILAH : Quelques beaux garçons ? (Bethany répond non de la tête) Désolée, je n’ai pas pu venir. (Lilah plie le linge) Au boulot, ça devient la folie. Nos nouveaux clients sont des monstres.
BETHANY (prenant du linge) : Je vais vous aider.
LILAH : Oh, j’adore plier le linge. C’est une sorte d’exercice zen pour moi. Ca m’aide à oublier le travail.
BETHANY : j’en ai assez de me tourner les pouces. C’est vrai, je suis gênée. C’est déjà gentil de m’héberger chez vous…
LILAH : on ne s’était pas juré d’arrêter tout ça ? On ne s’est pas fait un serment par le sang ? Je suis raie que tu sois ici.
BETHANY : Vous savez, quand vous êtes venue parler à notre école, c’était tellement… De voir quelqu’un qui s’en était sorti et par elle-même sans aucune aide… Je m’exprime mal.
LILAH : Non, pas du tout.
BETHANY : Quand vous m’avez parler, je n’arrivais pas le croire.
LILAH : Est-ce que tu réalises que tu n’es pas comme les autres ? Tu as quelque chose de très particulier. Tu crois que je fais la tournée des lycées en disant à tout le monde « Venez chez moi » ? Il y a une force, un pouvoir en toi. Et d’autres personnes vont bientôt le savoir.
Elle regarde Bethany qui est gênée.
BETHANY : Je crois que je vais aller dormir.
LILAH : Tu dois être fatiguée. Moi, je suis trop énervée. Je crois que je vais rester regarder un peu la télé.
BEHANY (partant) : Bonne nuit, Lilah.
LILAH : Fais de beaux rêves.
9. Int. Hôtel / Réception. Nuit. 9
Angel est assis dur un fauteuil. Cordy et Wesley nettoient sa blessure.
CORDY : Je n’arrive pas à fixer cette bande. Arrête de bouger.
ANGEL : Je ne bouge pas.
CORDY : Alors, arrête de respirer.
ANGEL : Je ne respire pas.
CORDY : Alors, arrête de bander des gros pectoraux hyper musclés, s’il te plait.
WESLEY : Elle n’est franchement pas très jolie à voir, cette plaie.
ANGEL : Elle n’est pas franchement indolore non plus.
WESLEY (prenant une boite à pharmacie sur le comptoir) : Nous devrions approcher cette jeune fille avec précaution. Ca, je crois que tu le sais déjà.
Cordy boutonne la chemise à Angel.
ANGEL : Elle a beaucoup de pouvoirs. Il faut réunir le maximum de renseignements sur elle.
CORDY : Son nom, par exemple ?
ANGEL : Je te rappelle que j’étais empalé !
CORDY (se levant) : bien sûr, c’est tout à fait compréhensible.
ANGEL : Tu crois que c’est facile de penser clairement quand une barre te traverse le corps ?
CORDY : Je sais ce que c’est. On apprend beaucoup de choses à Sunnydale. (prenant un bloc-notes) Pas d’adresse ni quoi que ce soit ?
ANGEL : Elle m’a dit qu’elle logeait chez une amie.
CORDY : Ca réduit le choix aux personnes qui ont des amis. (à Wesley) Où est-ce qu’on garde cette liste ?
ANGEL : Elle n’est pas d’ici. Elle vient d’arriver à Los Angeles. Elle a l’air paumée. (se levant) Tout en elle me dit que c’est une fugitive.
CORDY (prenant des notes) : Alors, chercher dans le fichier des jeunes filles disparues.
ANGEL : Et couper avec des phénomènes surnaturels. Vu ses incroyables dons, je doute qu’elle ait pu passer inaperçu.
WESLEY : Angel, tu es sûre que ce n’est pas un démon ?
ANGEL : Ce n’est qu’une jeune fille.
CORDY (s’asseyant à son bureau) : Une jeune fille qui peut tuer en clignant des paupières.
ANGEL : Elle ne se contrôle pas. Elle a besoin d’aide. Elle est perdue. Que savons-nous de la télékinésie.
WESLEY (réfléchissant) : Ah oui, e pouvoir de déplacer les objets par la pensée. Grosso Modo c’est ça. Le pouvoir de déplacer… Les démons, c’est plus mon rayon.
ANGEL : Et bien, essaye d’agrandir ton rayon.
Il va rejoindre Cordy. Gunn entre dans l’hôtel.
GUNN : Tu m’appelles, j’arrive. Résolu comme le brave. Prêt pour la bataille. Un autre truc qui commence par « B ».
WESLEY : Qu’est-ce que c’est, ça ?
GUNN (montrant sa hache) : C’est génial, hein ? C’est de petits gosses qui ont bricolé ça pour moi. J’espère que je pourrais la planter dans quelque chose, ce soir.
CORDY : Les hommes, tous les mêmes.
GUNN (allant vers elle) : La jolie Cordelia. Tu continues à me sauver la vie ?
CORDY : A chaque minute.
GUNN : et ça se passe comment ?
CORDY : T’es toujours en vie.
GUNN : Mouais. Bon, quel genre de monstres purulents vous voulez que je zigouille exactement ?
ANGEL : On aurait voulu que tu fasses un travail d’enquête pour nous.
GUNN : D’enquête ? Moi qui espérais étrenner ma nouvelle hache.
ANGEL : J’essaie de retrouver une jeune fille.
Cordy lui fait signe de l’argent avec ses doigts. Angel est gêné.
ANGEL : Elle a littéralement écrasé 2 violeurs en puissance avec une poubelle.
GUNN : Hé ben, elle doit être costaud !
ANGEL : Nous croyons qu’elle l’a fait par la pensée.
WESLEY : La télékinésie : le pouvoir de déplacer les objets...
GUNN : Oui, je connais le mot. (A Angel) tu veux que je fasse quoi ?
ANGEL : je m’intéresse aux types qui ont été…
CORDY : … écrabouillés.
ANGEL : Pas très loin de ton secteur, autour de Hollywood et Wilcox. Tu peux trouver leur adresse.
GUNN : Ca roule. (s’en allant) Mais si je finis au bout d’une pique, je vous préviens je demande une pension d’invalidité.
CORDY : Tu vois ? Une pension d’invalidité. il veut qu’on le paye.
ANGEL : Cordelia…
CORDY : il n’a même pas de quoi se payer une vraie hache.
ANGEL : Ok, ok. Ecoute, je lui en parlerais.
Cordy est contente. Angel s’en va.
ANGEL : je vais me coucher. La journée a été longue.
CORDY : Ca fait plus de trois heures que t’es debout.
ANGEL (sérieux) : Cordelia… Trouves la fille.
Il monte. Cordy et Wesley se regardent, inquiets.
10. Int. Hôtel / Chambre d’Angel. nuit. 10
Angel enlève sa chemise et va sur son lit, souffrant.
11. Int. Chez Lilah / Chambre de Bethany. Nuit. 11
Bethany est allongée sur son lit, éveillée. Elle s’endort et se met à rêver.
Rêve : Dans une maison de campagne, une petite fille est dans le grenier et regarde par la fenêtre. Un homme la rejoint.
Lilah entre dans la chambre de Bethany qui s’agite dans son sommeil. La lampe à côté du lit remue toute seule. Lilah est contente.
Rêve : L’homme va vers la petite fille.
HOMME : Chut, mon lapin… (tirant le fille) Allez, viens descend. Rien que toi et moi.
La table du grenier se remue toute seule.
HOMME : Fais pas d’histoire, mon lapin.
Dana la chambre, la lampe vole sur la tête de Lilah. Bethany se réveille en sursaut. Elle regarde Lilah qui est à terre et pleure.
LILAH : Bethany…
BETHANY (prenant ses affaires) : Pardon. Je suis désolée. Pardon.
Elle s’en va en courant.
LILAH (toujours à terre) : Non, ne t’en va pas.
12. Ext. Rues de L.A. Nuit. 12
Bethany court dans les rues à toute vitesse.
13. Int. Vieille maison / Flashback. Nuit. 13
Darla et Angelus, habillés d’époque font l’amour sur le sol. Ils se transforment en vampire.
14. Int. Hôtel / Chambre d’Angel. Nuit. 14
Darla est allongé sur Angel.
DARLA : Tu te souviens ? Devant le feu… avec la gitane. Elle était baillonnée et ligotée. Tu l’as prise et tu lui as sucé le sang jusqu’à plus soif.
15. Int. Vieille maison / Flash-Back. Nuit. 15
Plan sur Angelus et Darla qui continuent de s’embrasser. Angelus mord le cou de Darla. Elle en fait de même.
16. Int. Hôtel / Chambre d’Angel. Nuit. 16
Angel se réveille et touche son cou, désorienté.
17. Int. Hôtel / Réception. Jour. 17
Wesley est dans le hall et lit un livre. Cordy est au comptoir et regarde son ordinateur. Angel les rejoints.
ANGEL : Alors ?
CORDY : Une bonne après midi à toi aussi, merci. Et non, aucune piste étant digne d’être mentionné. Evidemment, on a perdu un peu de temps pendant nos 45 minutes de sommeil. J’ai heureusement laissé des fringues, ici. Si non c’est mon odeur qui t’aurais réveillé.
ANGEL : Gunn est rentré ?
CORDY : Mmh, mmh.
ANGEL (allant vers Wesley) : Et toi, Wesley, ça avance ?
WESLEY : Et bien, la majorité des spécialistes s’accordent à dire que le télékinésie est un phénomène psychique intervenant généralement au cours de grandes périodes de détresse affective.
ANGEL : Je le savais. Il faut la retrouver.
CORDY : Il se pourrait que l’on ait une piste intéressante.
Elle montre l’entrée. Tous regardent et voient Bethany qui entre, toujours en robe de nuit.
ANGEL : Bonjour. Ca va ?
BETHANY : Bethany. Bethany Chaulk. Vous avez dit hier soir que si j’avais besoin de quoi que ce soit…
ANGEL : Vous ne risquez rien, ici.
WESLEY : Nous sommes tous des gens très sûrs.
ANGEL : Je vous présente Wesley et Cordelia.
BETHANY : C’est une affaire de famille, alors.
ANGEL : D’amitié. Venez.
Elle descend les escaliers mais tombe. Angel la rattrape. Cordy la regarde bizarrement.
BETHANY : Excusez-moi. Je suis tellement fatiguée.
ANGEL : Voulez-vous du thé ?
BETHANY : Oui, je veux bien, merci.
Angel s’en va et Cordy s’approche d’elle.
CORDY : N’ayez pas peur. Angel s’y connaît, c’est sa spécialité.
BETHANY : Faire le thé ?
CORDY : Régler les problèmes. Il aide les gens en leur débarrassant de leurs problèmes.
BETHANY : Ah bon ? Et c’est quoi l votre ?
WESLEY (souriant) : Par où commencer ?
18. Int. Wolfram & Hart / Bureau de Holland. Nuit. 18
Holland est assis à son bureau.
HOLLAND : Oh. C’est un bel œil au beurre noir que vous avez là ?
Lilah est devant lui et essaie de cacher son œil avec ses cheveux.
HOLLAND : Est-ce que c’est vraiment une bonne idée de la faire venir ici ?
LILAH : rassurez-vous, Monsieur. je suis extrêmement confiante quant à…
HOLLAND : N’essayez pas de jouer à ça avec moi. Vous savez, certains pourraient penser que vous avez perdu le contrôle de cette jeune fille. Si elle est comme ça maintenant, que se passera-t-il quand vous voudrez l’utiliser ? Elle a le bon profil. Mais un tueur n’est rien si il ne peut pas être contrôlé. (se levant) Mais moi, vous savez ce que je dis ? Je dis « Foutaises ». Je dis que Lilah Morgan av la retrouver. Lilah Morgan, avait une bonne raison de la recruter. Et Lilah Morgan va la ramener très vite dans le giron protecteur de Wolfram & Hart.
LILAH : Je vais la retrouver.
Son téléphone se met à sonner. Elle décroche.
LILAH (au tel) : Allo ? (regardant Holland) Bethany. Non, je suis ravie de ton coup de fil. J’étais vraiment inquiète. Non, ça va. Mais où es-tu ?
Elle regarde holland, surprise.
19. Ext. Hôtel / Jardin. Jour. 19
Angel est sous le porche du jardin. Bethany le rejoint avec de nouveaux vêtements.
BETHANY : C’est à Cordelia. Ca me fait bizarre.
ANGEL : Ca vous va bien.
BETHANY : Avez-vous pu joindre votre amie ? Comment va –t-elle ?
BETHANY : bien. Elle a dit qu’elle était inquiète pour moi. Elle doit penser… que je suis complètement folle.
ANGEL : Vous l’êtes ?
BETHANY (étonnée) : Quoi ?
ANGEL : et bien, est-ce que vous êtes effectivement folle ? Si c’est le cas, j’aimerais autant le savoir tout de suite.
BETHANY : je le suis probablement. Je n’ai pas envie… Je n’ai pas envie de parler de moi ou de vous faire des confidences. On peut parler de certaines choses mais… En fait, j’en sais rien. C’est vous l’expert, non ?
ANGEL : Ce n’est pas tout à fait ce que je dirais. Disons que j’ai une certaine expérience dans la façon de gérer les pouvoirs qui ont besoin d’être contrôlé.
BETHANY : je ne veux pas le contrôler. Je veux qu’il s’en aille.
20. Int. Hôtel / Réception. Jour. 20
On voit Angel et Bethany qui discutent à travers la porte fenêtre. Cordy les observe depuis le comptoir. Wesley lit un livre dans le bureau d’Angel.
CORDY : Qu’est-ce qu’elle fait ?
WESLEY : ils discutent, pourquoi ?
CORDY : Y’a un truc bizarre. Quelque chose qui vibre… Elle émet des ondes, je les perçois très bien.
WESLEY : Je n’ai rien remarqué.
CORDY : Malgré ce qu’on pourrait croire, tu n’es pas une femme. La femme et le sexe. C’est pas comme vous, les hommes. Nous nous voyons plus de niveaux.
Wesley continue à lire, inquiet.
CORDY : T’as rien écouté de ce que j’ai dit.
21. Ext. Hôtel / Jardin. Jour. 21
BETHANY : Ca fait comme un flash et ça explose plus ou moins dans ma tête et… ça fait un peu comme si un courant m’entraîner. C’est étrange. Je ne ressens plus de pesanteur. Mon corps est tiré dans toutes les directions mais à l’intérieur.
On voit qu’elle est assise que un banc. Angel marche devant elle et s’assoie aussi.
ANGEL : Ca fait mal ?
BETHANY : Oui. Non… Ca dure une seconde et c Mon corps est tiré dans toutes les directions mais à l’intérieur.
On voit qu’elle est assise que un banc. Angel marche devant elle et s’assoie aussi.
ANGEL : Ca fait mal ?
BETHANY : Oui. Non… Ca dure une seconde et c’est terminé.
ANGEL : Et ça n’arrive que lorsque vous déplacez les objets ?
BETHANY : je ne déplace pas les objets. J’ai une crise et quand je reviens à moi, les choses ont changé de place.
ANGEL : Vous ne le faites jamais délibérément ?
BETHANY : Bien sûr que non.
ANGEL : Vous ne vous dites jamais : « Tiens la télécommande est trop loin, j’ai pas envie de me lever… »
BETHANY (se levant, énervée) : Non, ce n’est pas le truc pour épater la galerie ! C’est une maladie.
ANGEL : On ne sait pas encore ce que c’est. On vient de commencer. J’essaie seulement de comprendre.
BETHANY : ne commencez pas à me poser des questions idiotes. « Vous avez été propre à quel âge ? Comment s’appelait votre chien ? Aimez vous jouer à cache-cache ? »
ANGEL : je ne pensais pas vous le demander.
BETHANY : Vous ne savez pas ce que j’endure. Je ne devrais pas être là.
WESLEY (entrant) : Je suis d’accord. Il est clair qu’elle ne veut pas que nous l’aidons. A quoi bon perdre notre temps avec elle ?
ANGEL : Wesley…
WESLEY : Je regrette mais il y a des gens qui ont besoin de nous. Des gens avec des problèmes un peu plus sérieux que des pulsions incontrôlables.
ANGEL (se levant) : Ca suffit !
WESLEY (s’approchant d’elle): Pourquoi ne retourne-t-elle pas chez son amie ? Faire voler le mobilier. A moins qu’on ne vous renvois tout simplement chez votre père.
Soudain, elle a une image de son père et fait voler Wesley. Angel court vers elle mais elle le fait voler aussi au soleil. Il commence à fumer et va se réfugier à l’ombre.
Elle regarde autour d’elle, complètement perdue.

ACTE 3
22. Int. Hôtel / Bureau d’Angel. Jour. 22
Cordelia met des glaçons dans une serviette.
Wesley est à côté d’elle.
CORDY : Rien de cassé, t’en ai bien sûr ? (elle pose la glace sur son épaule) Rien du tout ? Ton cerveau fonctionne ? Je croyais qu’il fallait « l’approcher avec précaution ».
WESLEY : Si je lui avais laissé le temps de mettre en place ses défenses…
CORDY : Elle ne serait pas en larmes, tu ne serais pas couvert de bleus et Angel n’aurait sûrement pas joué les vampires volants. Qu’est-ce que tu lui as dit ?
WESLEY : Et bien , j’ai mentionné son père.
CORDY : Pourquoi ? C’est qui son père ?
WESLEY : Non… Le genre de traumatisme pouvant engendrer un pareil pouvoir est souvent lié au fait qu’on ait subis des sévices à un très jeune âge. Tu as évoqué des vibrations sexuelles très forte. Elle a parlé d’une « affaire de famille » un peu sans raison. Alors le père était tout désigné.
CORDY (choquée) : Comme s’il n’y avait pas assez d’horreur dans le monde.
Angel entre dans le bureau.
CORDY : Comment va-t-elle ?
ANGEL : Mieux. (à Wesley) Tu t’en vas.
CORDY : Tu ne peux pas renvoyer Wesley ou je m’en vais aussi. Sauf si…
ANGEL : Je n’ai pas l’intention de le renvoyer.
WESLEY (se levant) : Je comprends. Ma présence ici risque de l’empêcher de se sentir en confiance. Tu as mon téléphone. Appelle-moi si…
Il s’en va.
ANGEL : Tu nous as bien aidé.
WESLEY : je l’espère.
ANGEL (à Cordy) : Rentre chez toi. Il est préférable que…
CORDY : Fais attention.
ANGEL : Je ne crois pas qu’elle recommencera.
23. Int. Hôtel / Chambre. Nuit. 23
Angel entre dans une des chambres de l’hôtel. La chambre est totalement abandonnée et les murs sont fragmentés.
ANGEL : Ah, vous êtes là.
Bethany est assise contre un carton et regarde la fenêtre grande ouverte.
BETHANY : Oui, je suis montée ici. Je m’y sens en sécurité.
ANGEL : Oui, pourtant de toutes les chambres, vous n’avez pas choisi celle qui est dans le meilleur état.
BETHANY : Excusez-moi, je suis vraiment gênée. Enfin, je ne sais pas comment… Toutes ces choses horribles sont arrivées. Me sont arrivées. Des gens sont morts ou gravement blessés et moi, je suis là à flipper. Je me sens gênée. Les gens sont pitoyable.
ANGEL (s’approchant d’elle) : je ne sais pas. (s’asseyant à côté d’elle) J’aime les gens. Depuis que je suis sur cette terre, j'ai vu pas mal d'horreur. Des comportements indignes et quelques modes vestimentaires que je préfèrerais oublié. Mais j’ai vu les hommes muter et essayer de devenir meilleur.
BETHANY : Vous parlez comme un vieillard.
ANGEL (souriant) : Vous savez, je suis très bien conservé.
BETHANY : J’aimerais bien… voir les gens comme vous les voyez.
24. Int. Vieille maison / Flash-back. Nuit. 24
Plan sur Angélus et Darla. Il la mord au cou et elle fait pareil.
25. Int. Hôtel / Chambre d’Angel. Nuit. 25
Plans sur Angel qui dort.
26. Int. Vieille maison / Flash-back. Nuit. 26
Angélus retire la tête de Darla. Il regarde une bohémienne allongée sur le côté. Elle est baillonnée et effrayée.
27. Int. Hôtel / Chambre d’Angel. Nuit. 27
Plan sur Angel qui s’agite. Bethany entre dans la chambre lentement. Angel se réveille.
ANGEL : Darla ?
BETHANY : Ce n’est que moi.
ANGEL (gêné) Qu’est-ce qui se passe ? Vous êtes… Ca ne va pas ?
BETHANY : Je n’avais pas envie de dormir. (s’asseyant sur le lit) J’ai entendu une voix et j’ai pensé que vous étiez réveillé.
ANGEL : J’ai fait un cauchemar.
BETHANY : Ca ressemblais à un rêve heureux. A moins que les draps ait été simplement froissés. (Angel est vraiment très gêné) J’ai eu envie de venir ici. C’est plus joli que ma chambre.
ANGEL : Vous vouliez peut-être que nous discutions un peu ?
BETHANY : Non. Je pensais qu’on pourrais s’amuser. Vous pourriez me faire des trucs et… vous savez, on s’amuserait un peu.
ANGEL : Ca n’arrivera pas, Bethany.
BETHANY : Vous me prenez pour une petite souris apeurée ? Je sais faire des choses. Je peux vous rendre heureux.
ANGEL : Je ne crois pas que vous m’aimeriez, heureux.
Elle caresse la jambe d’Angel et se transforme ne Darla.
BETHANY / DARLA : Mais pourtant ça n’engage en rien.
ANGEL (attrapant sa main): Ca suffit !
Elle a peur et Angel s’agite. Elle recule.
ANGEL : Vous voulez faire l’amour mais sans qu’on vous touche ?
BETHANY : « Faire l’amour » ? Vous vous croyez au 18ème siècle ? Tout ce que je voulais, c’était seulement…
ANGEL : Quoi ?
BETHANY : Ca vous choque que je sois une fille facile ?
ANGEL : Il y a très peu de choses qui me choque.
BETHANY (s’asseyant) : Tout le monde me croie fragile et innocente. Les hommes adorent ça.
ANGEL : Et vous ?
BETHANY : Est-ce que j’aime ça ? C’est secondaire. Je suis… Je suis comme la femme de chambre. Je m’efface. Quand un homme me veut, je prépare la chambre, j’ouvre la porte… je le laisse entrer, j’attends… jusqu’à ce qu’il parte.
ANGEL : Et les hommes ?
BETHANY (les larmes aux yeux) : Quoi, vous croyez qu’ils se rendent compte que je ne suis pas là ? Ils s’en fiche.
ANGEL : Les gens ne sont pas aussi mauvais que vous le pensez.
BETHANY : C’est vrai, vous aimez les gens ! (se levant) Vous les aimez tellement que vous avez 100 chambres pour vous tout seul. Je commence à me demander si vous êtes si qualifié que ça pour m’aider à résoudre mes problèmes.
ANGEL : Je suis le seul à pouvoir vous aidez. Essayez de dormir.
BETHANY : Qui est Darla ?
ANGEL : Bonne nuit, Bethany.
Elle le regarde puis s’en va. Darla sort de derrière un mur et la regarde partir.
28. Int. Wolfram & Hart / Bureau de Holland. Nuit. 28
HOLLAND : il ne dort pas. Vous vous rendez compte que le projet de Lindsey se trouve menacé ?
Lilah est devant lui.
LILAH : Oui, Monsieur. Mais…
HOLLAND : Lindsey est quelqu’un qui voit les choses en perspective. Tous ses efforts tendent vers cette perspective. Et votre petite protégée est en train de saboter tout ce beau travail.
LILAH : Je comprends, Monsieur.
HOLLAND : J’en suis sûr. Neutralisez-la. Et pas seulement pour le bien de notre projet, pour le vôtre.
29. Int. Hôtel / Réception. Jour. 29
BETHANY : Ca me fait bizarre. Je ne sais pas si j’en ai envie.
Elle est en face d’Angel.
ANGEL : essayez. On arrête si ça ne va pas.
BETHANY : Et s’il prend feu ou quelque chose comme ça ?
ANGEL : J’en offrirais un autre à Cordelia.
On voit qu’il tient un foulard.
BETHANY : D’accord. Allez-y, laissez le tomber.
Bethany se concentre et le foulard vole. Il vient se mettre lentement autour du cou d’Angel.
ANGEL (content) : Vous voyez ? Vous le contrôler.
Bethany sourit, contente. Cordy est dans le bureau et les regarde. Elle raccroche le téléphone.
CORDY (au tel) : A plus tard.
Elle les rejoint, un papier à la main.
CORDY (à Angel) : Ca te va à ravir.
Angel enlève le foulard. Cordy lui donne le papier.
CORDY : C’était Gunn. Il veut que tu le retrouves à cette adresse.
ANGEL : A Brentwood ?
CORDY : Je m’occupe de Bethany. Ce vous dit d’aller faire du shopping ?
BETHANY : Oui, avec plaisir.
ANGEL (à Bethany) : Je n’en ai pas pour très longtemps.
Il donne le foulard à Cordy et s’en va.
CORDY : Tu ne veux pas le garder ?
30. Int. Appartement inconnu. Jour. 30
Angel défonce la porte d’entrée d’un appartement. Gunn entre.
GUNN : Toc toc. Les deux font la paire : tu défonces et j’entre.
ANGEL : Tant que ce type est vivant, je ne peux pas rentrer.
GUNN : Il est dans un état critique. Elle ne l’a vraiment pas raté. T’as vu l’appart ?
ANGEL : Ca ne colle pas trop avec l’image du voyou dans la ruelle.
GUNN : Non, moi je dis qu’il louait ses services. Et pas pour rien en plus.
ANGEL : On l’a engager pour suivre Bethany.
GUNN : et pour l’agresser.
ANGEL : Ou pour découvrir ce qui se passerait si on l’agressait.
Il s’appuie e contre la barrière invisible qui le retient.
ANGEL : Regarde ce que tu peux trouver. Carnet d’adresse, chéquier, relevés bancaires…
GUNN : Non mais t’as vu les canapés atroces ? Je crois que je vais pas m’en remettre. Il y en a vraiment qui devrait pas avoir d’argent.
Il fouille sous les coussins du canapé.
ANGEL : Au fait, à propos d’argent… Qu’est-ce que tu dirais si éventuellement… tu sais, au coup par coup…
GUNN : Attends, tu es en train de me proposer de me payer ?
ANGEL (sur ses gardes) : Oui.
GUNN : Cool.
Soudain, la barrière disparaît et Angel tombe sur le ventre. Gunn le regarde en rigolant.
GUNN : Tu es quelqu’un de très gracieux. Je te l’avais jamais dit ?
ANGEL (se relevant) : Je crois que le propriétaire des lieux nous a quittés.
GUNN : Un violeur à gage ? Je vais pas pleurer.
Ils continuent d’inspecter les lieux. Angel appuie sur une touche du téléphone donnant accès au dernier numéro appelé.
TELEPHONE : Wolfram & Hart. Quel poste désirez-vous ?
Angel regarde Gunn.
31. Ext. Parc. Nuit. 31
Plan sur un manège qui tourne. Cordy et Bethany se promènent. Elles tiennent des boissons.
BETHANY : Tu avais raison, c’est délicieux.
CORDY : C’est la vanille qui rend le moka plus volupté.
BETHANY : Oui. Dans mon bled, on ne connaît encore que le café. Tout le reste, c’est des trucs de Los Angeles.
CORDY : Ouais. Bas les pattes avec Angel.
BETHANY (surprise) : Quoi ?
CORDY (sérieuse) : Angel est quelqu’un qui ne couche pas. Point final.
BETHANY : Jamais je n’ai… Cordelia, je t’assure que je veux pas coucher avec lui.
CORDY : Il faut que tu saches qu’il a un côté un peu vieillot, d’un autre temps. Vieux jeu. Il en est resté à l’âge de la chevalerie et il te voit un peu comme la demoiselle en détresse. Quoique c’est plus compliqué que ça.
BETHANY (ne comprenant pas) : Pourquoi tu… Je n’ai jamais…
CORDY : Je pense que tu es dangereuse. C’est pas méchant je t’assure mais… tu débarques ici toute désemparée. En fait, ceux qui t’ont prise pour une pauvre fille sans défense y sont restés.
BETHANY : Les hommes dans la ruelle… Oui, mais là c’était… (les larmes aux yeux) Ils me voulaient du mal.
CORDY : TU aurais pu les assommer ou je sais pas, leur faire faire la toupie ou tout ce que tu veux. Mais tu les as écrabouillés.
Bethany va s’asseoir sur un petit mur. Cordy la rejoint.
BETHANY : Tu ne sais pas à quel point j’ai eu peur.
CORDY : SI, je le sais. J’ai eu une vision de toi. C’est grâce à ça qu’Angel t’a trouvé. C’est comme si j’y étais. Ces types ne méritaient pas d’être tués, ça j’en suis certaine. Mais soudain, dans un moment de panique, une décision a été prise et je ne tiens pas à ce qu’il arrive la même chose à mes amis ou, et je n’insisterais jamais assez dessus, à moi. Et le sexe ne ferais que compliquer l’équation, encore plus que tu ne le penses.
BETHANY : D’accord. T’as pas inquiéter.
CORDY : Bien.
Elles se remettent à marcher.
BETHANY : Est-ce que toi et Angel…
CORDY : Oh, non. J’aime les hommes moins torturés et plus exubérants.
BETHANY : Il a un côté sérieux. Il a l’air un peu…
Soudain, un homme en costume pousse Cordy et fait une piqûre dans le cou de Bethany. Cordy ne le voit pas.
CORDY : Hé ! Mais c’est quoi ce crétin ? ! (Voyant Bethany sur le point de s’évanouir) Attention, tu vas faire tomber…
Deux autres hommes attrapent Bethany
CORDY : Stop ! Police !
Des gens se retournent et les regardent. Cordy jette sa boisson sur la tête des 2 hommes. Ils lâchent Bethany. Cordy l’attrape et l’éloigne.
CORDY (marchant en soutenant Bethany) : Tu restes avec moi. Restes avec moi !
Elles traversent une rue et une fourgonnette blanche se gare derrière elles. Bethany flanche.
CORDY : Debout, Bethany ! Debout !
Des hommes sortent de la camionnette, font tomber Cordy à terre, et emmènent Bethany dans la fourgonnette.
CORDY : Bethany ! Vas-y, écrabouille-les !
La camionnette part. Soudain, Angel et Gunn arrivent en voiture.
ANGEL : Cordelia !
CORDY : La fourgonnette. Fonce !
Ils partent à toute vitesse. Cordy les regardent s’éloigner.
32. Ext. Rue de L.A. Nuit. 32
Angel et Gunn suivent la camionnette.
ANGEL : Prends le volant !
Il se met debout sur le capot de la voiture. Gunn prend la place du conducteur.
ANGEL : Plus près !
Gunn accélère. Angel saute sur la camionnette. Il ouvre les portes arrière et fait dégager les deux hommes. Bethany est attachée à un lit.
33. Int. Wolfram & Hart. Nuit. 33
Lilah est au téléphone, très énervée.
LILAH (au tel) : La ferme ! Je vous dis de la fermer ! Encore une excuse de votre part et je vous promets que je vous enterre vivant dans mon jardin pour entendre vos hurlements ! Il a ramené à l’hôtel ? Parfait. Cette fille est une véritable bombe à retardement… alors, allez-y. Faites-la sauter.
Elle raccroche.
34. Int. Hôtel / Chambre. Nuit. 34
Bethany entre dans une des chambres, complètement paniquée et en pleurs. Angel la suit.
ANGEL : Bethany !
BETHANY : Non, vous mentez ! Ca ne peut pas être elle !
ANGEL : Bethany, je suis désolé. Je connais Lilah, elle n’est pas du tout ce qu’elle prétend.
BETHANY (refermant les fenêtres par la pensée): C’est mon amie !
CORDY (effrayée) : Angel.
BETHANY : Non, ce n’est pas elle ! Vous mentez ! Vous jouez avec moi ! Pourquoi est-ce que tout le monde veut jouer avec moi ? ! (s’asseyant par terre) Je ne veux pas jouer !
ANGEL (allant vers elle) : Bethany, contrôlez-vous.
BETHANY (faisant claquer la porte) : Ne me touchez pas !
CORDY : Il faut peut-être la laisser se reposer.
ANGEL : Bethany.
BETHANY : Je veux pas vous écouter.
ANGEL : Bethany, arrêtez, vous pouvez vous contrôler.
BETHANY : Non !
ANGEL : Bethany, écoutez-moi. Personne ne vous contrôle. (elle fait voler un objet sur lui mais il l’esquive) C’est vous qui avez le pouvoir. Vous allez nous tuer et vous avez avec ! Alors, ils auront gagné. Contrôlez-vous. (elle se calme) Ne les laissez pas vous toucher.
Elle le regarde et se lève, continuant de pleurer calmement. Elle ouvre la porte et son père apparaît derrière la porte.
PERE : Bonjour, mon lapin.
Elle est choquée
Plan sur toutes les fenêtres de l’hôtel qui volent en éclat.

ACTE 4
35. Int. Hôtel / Chambre. Nuit. 35
Plan sur Cordy, inconsciente à terre. Tous les meubles de la pièce sont en désordre.
BETHANY : Papa ?
PERE : Je me suis vraiment fait un sang d’encre.
Angel est contre un mur, inconscient.
PERE : Je n’aurais pas su où te chercher si cette… (il avance vers elle et le sol se met à trembler) Ton amie Lilah et moi nous te voulons que du bien, ma chérie.
Le plafond commence à défriter et les clous retenant les poutrelles se détachent. Il y en a un qui vient se planter dans le bras de Cordelia.
PERE : Je sais ce que tu es capable de faire. Et je sais aussi que tu ne veux de mal à personne.
Cordy retire le clou de son bras. Angel reprend ses esprits petit à petit. Bethany commence à paniquer.
PERE : tu es une gentille fille. C’est fini tout ça, d’accord ? Tu vas rentrer avec moi. On sera une famille comme avant.
Les murs commencent à tomber.
PERE : Ca ne te plairais pas d’arrêter de fuir constamment et de revenir auprès des gens qui te connaissent et qui t’aiment ? JE te promets que tout sera exactement comme avant.
Elle commence à pleurer et il y a des morceaux du plafond qui tombe. Elle essaie de se contrôler mais n’y arrive pas trop.
PERE : Tu m’as tellement manqué, mon lapin.
Soudain elle s’arrête et les murs ne tombent plus.
ANGEL (se relevant) : Bethany !
Elle le plaque contre le mur et prend un grand souffle.
PERE (regardant autour de lui) : Voilà. Maintenant, nous allons descendre. (lui tendant la main) Rien que toi et moi.
Elle libère Angel et soulève son père.
PERE : Bethany, qu’est-ce que tu fais ? Je t’en prie, fais moi descendre. (elle lui serre la gorge) Je ne peux plus respirer. (à Angel) Aidez-moi. Faites quelque chose.
ANGEL : Bethany. Tu as le pouvoir. Utilise-le. Utilise-le !
BETHANY (calme) : Au Revoir.
Elle éjecte son père par la fenêtre. Cordy et Angel sont choqués.
Plan sur son père tombant de l’hôtel. Mais à environ 1 mètre du sol, elle le stoppe puis le relâche. Elle regarde Cordy et Angel et est soulagée.
LILAH (V.O) : Tu crois que ça y est ?
36. Int. Chez Lilah. Jour. 36
Bethany est dans sa chambre et range ses affaires dans un sac.
Lilah la regarde.
LILAH : Hop ! Tu es guéri et tous tes cauchemars vont disparaître ? !
BETHANY : Je ne suis pas une idiote, Lilah. Et je ne suis pas une enfant.
LILAH : Si, tu es une enfant et tu as besoin de nous. Tôt ou tard, ton pouvoir échappera à ton contrôle et il te faudra une amie.
BETHANY : Mes amis ne payent pas des gens pour me violer et me kidnapper. En tout cas, pas mes vrais amis.
LILAH : Si j’ai fait ça, c’était pour te rendre plus forte.
Bethany la regarde. Elle ferme sa valise et la prend par la pensée. Lilah est surprise.
BETHANY : C’est réussi.
Elle va vers la sortie. Lilah la suit.
LILAH : Bethany. Bethany, attends ! Tu aurais pu devenir quelqu’un d’important.
Bethany sort de l’appartement. Angel est dans le couloir.
ANGEL : Il faut apprendre à perdre, ma belle.
LILAH : JE ne vous invite pas à entrer.
BETHANY : N’essayez pas de me retrouver, je vous préviens.
LILAH : Mais notre cabinet ne veut pas te perdre. Vous n’êtes pas… C’est un vampire, vous savez.
Bethany le regarde.
BETHANY : Sans blague.
Elle s’en va.
ANGEL : Je crois que vous allez devoir trouver un autre cerveau avec lequel jouer.
LILAH : Oui, nous avons quelqu’un en vue.
ANGEL : Bonsoir, Lilah.
Il descend l’escalier et ouvre la porte du bâtiment à Bethany.
LILAH (les regardants partir) : Fais de beaux rêves.
Elle ferme la porte de chez elle, énervée.