Cher Amour

Transcript par Sam pour Buffy VS. Interdiction formelle de recopier.

PROLOGUE :
1. Int. Hôtel / Réception. Jour. 1
Plan sur Angel qui va s’asseoir sur un fauteuil. Wesley passe à côté de lui, tenant un livre.
WESLEY (montrant la table basse) : On t’a préparé du thé.
Wesley va derrière le comptoir où se trouve Cordy. Angel s’assoie.
ANGEL : Merci.
Il regarde la tasse mais a la flemme de la prendre.
CORDY : Sur la table juste devant toi.
ANGEL : Ca me paraît tellement loin.
CORDY : Oh, je comprends ça. C’est vrai que ça doit être crevant de dormir 72 heures d’affilée. (à Wesley) C’est comme si on vivait avec le doyen des adolescents. Il ne peut pas nous faire une poussée de croissance à 248 ans ?
ANGEL : 247.
CORDY : Ah. Bon, selon mes calculs… Si on fait attention et qu’on a un client payant très rapidement, on sera en équilibre financier jusqu’à mercredi.
WESLEY : Quoi ? Mais où va l’argent ?
CORDY : Il y a les frais fixes. Tu sais, le prêt pour cet hôtel géant, mon salaire et tout ce qui est taxes.
WESLEY : Ah oui, et mon salaire ? Il est fixe aussi.
CORDY : Oui, qu’est-ce que tu dirais si à chaque fois que tu identifie un démon dans un de tes gros bouquins, nous te donnions, disons… 10 dollars ? Ou un sorbet à la banane ?
WESLEY : Très bien, je vais te dire ce que j’en pense… Non ! Tu n’as qu’à avoir une vision.
CORDY : Il ne suffit pas de me taper sur la tête et vlan ! Ça marche.
Plan sur Angel qui commence à s’endormir.
WESLEY (fermant son livre) : Ah bon ? Tu veux que j’essaie avec un de mes gros bouquins ?
Cordy est choquée.
ANGEL (s’allongeant) : Les enfants, s’il vous plait, arrêtez. On restera pas longtemps au chômage. On y reste jamais longtemps.
Soudain, Cordy a une vision.
CORDY : Les garçons…
ANGEL (se levant pour la rattraper) : Qu’est-ce que je disais ?
Vision de Cordy : Des hommes en robe rouge et noire se battent. A côté d’eux il y a un gros démon gluant.
2. Int. Hôtel / réception. Jour. 2
Plan sur un livre ouvert sur le comptoir. Wesley y fait des recherches. Derrière lui, Cordy tourne en rond et a très mal à la tête. Angel est debout à côté d’elle.
ANGEL : Ca va ? Tu veux pas t’asseoir ?
CORDY : Si je m’assoie, je vais vomir dans ma tête.
WESLEY (montrant une image du livre) : Est-ce que ça ressemblais à ça ?
CORDY (regardant l’image) : Non. Plus mou que ça et plus moisi. (se remettant à marcher) On aurait dit que ça sortait carrément du mur.
ANGEL (s’asseyant) : Bon, moi je m’assoie…
CORDY : Les monstres dan ce genre là ne vont pas n’importe où. C’est leur repère que nous devons trouver. Leurs disciples sont humains. Ils s’entretuent. Je crois que c’est sur la façon de les vénérer qu’ils se battent.
ANGEL : C’est pour ça que je vais rarement à l’église.
Personne fait attention à ce qu’il dit. Wesley et Cordy continuent à faire des recherches.
ANGEL : Je trouvais ça drôle.
Soudain, Darla, habillée en tenue du 18ème siècle, apparaît sur ses genoux.
DARLA : Moi aussi.
Elle l’embrasse et Angel est heureux.
DARLA : Oh, tu m’as manqué.
WESLEY : A quoi ressemblais cet endroit ?
Soudain, Angel se réveille en sursaut. Ce qui fait peur à Cordy.
ANGEL (se levant) : JE ne me suis pas endormi. Je suis là. On en était où ?
WESLEY (étonné) : On essayait de localiser la vision de Cordelia.
Angel va derrière le comptoir.
ANGEL (anxieux) : Localisation. On y va.
CORDY : je te trouve drôlement bizarre. (à Wesley) Ca avait l’air sacré. D’une façon démoniaque. Tu vois, c’est sous la terre. On dirait un réservoir, il y a des piliers partout.
ANGEL : un réservoir d’eau ?
CORDY : Oui, peut-être.
ANGEL : St Briget, un couvent bâti sur un cimetière indien. C’est un endroit maudit. Il y a eu huit meurtres ces deux dernières années et puis ça a entièrement brûlé. Ce qui n’est rien à côté de ce qui s’est passé à Notre-Dame de Lochenbee.
Cordy et Wesley sont à moitié étonné et effrayé.
ANGEL (les regardant) : J’ai un truc avec les couvents. Enfin, bref, l’Etat a racheté St Briget et y a creusé un réservoir d’eau. Il nous faut du muscle. Appelez Gunn, il fait parti de l’équipe maintenant.
Angel prend des armes dans son armoire.
WESLEY : Oui, pas en tant que salarié comme moi. C’est plutôt un intérimaire. Vous croyez vraiment qu’on a les moyens ?
ANGEL : Wesley.
WESLEY : A tes ordres.
Il prend le téléphone.
3. Int. Couvent. Jour. 3
Plan sur l’affreux démon. Des hommes en robe rouge se battent contre des hommes en robe noire. Autour d’eux, il y a plein de piliers très hauts. Angel et les autres descendent un long escalier, des armes à la main. Ils s’arrêtent en bas de l’escalier et les observent se battre.
GUNN (étonné) : Tu ne me paye pas assez pour ça. Comme disait mon oncle Théo « N’achète jamais un cheval boiteux et ne prends jamais parti dans une guerre de religion ».
CORDY : T’as vraiment un oncle Théo ?
GUNN : Non, mais ça reste un bon conseil.
Ils s’approchent de la scène.
ANGEL (à Wesley) : Qu’est-ce que tu en dis ? Un démon asservisseur secoué ? Si on tue le grand chef, ça libérera les adeptes qui cesseront de s’entretuer.
WESLEY : Oui, c’est ça. Oui, enfin, en théorie. Les asservisseurs sont parfois à retordre.
CORDY : On a de la chance. Ils s’en prennent les uns aux autres et non…
DEMON : Des intrus !
Tous s’arrêtent de se battre et les regardent.
CORDY:… à nous !
Les adeptes foncent tous ensemble vers eux. Angel et Gunn courent vers eux, une hache à la main. Ils se battent tous contre les adeptes.
Gunn en met quelques-uns uns hors jeu. Tandis qu’Angel s’en prend à un adepte.
GUNN : Angel, je vais me faire la grosse tête puante ! Surveille mes arrières !
Mais Angel continue de boxer l’adepte qui est à terre.
GUNN (le regardant) : Ou finit ce mec-là si tu préfère.
Il fonce vers le gros démon. Cordy en fait de même mais un adepte la prend par le cou. Wesley vient la libérer. Gunn plante sa hache dans la tête du démon.
Angel continue de frapper l’adepte.
WESLEY : Angel, c’est terminé ! (reculant Angel) Stop !
Angel reprend ses esprits, fatigué.
4. Ext. Couvent. Nuit. 4
Les adeptes sortent du couvent ainsi qu’Angel, Gunn, Cordy et Wesley.
GUNN (à Angel) : c’est fini le travail d’équipe ? Tu te la joue perso maintenant ?
ANGEL : Le boulot est fait. (lançant les clefs à Cordy) Prend la voiture. Je rentre à pied.
Il s’en va.
WESLEY : Il est juste… Il ne dort pas très bien ces temps-ci.
CORDY : Ouais, il est un peu hors-jeu.
GUNN (sérieux) : Parce que c’est un jeu maintenant ?
5. Ext. Centre ville. Nuit. 5
Angel se promène dans un marché dans le centre ville. Il est entouré par une foule. Il passe devant un homme qui jongle avec des quilles. Puis, il regarde sur le côté et voit Darla qui marche tranquillement. Il continue de marcher, se souvenant du dernier rêve qu’il a fait. Il accélère le pas, surpris. Il s’arrête et la regarde longuement, effrayé.

GENERIQUE

ACTE 1
6. Ext. Flash-back / Centre-ville. Nuit. 6
A peu près au 18ème siècle. Angélus marche dans le centre-ville. Il arrive devant une rue, la regarde et y va. Il sourit, tend la main à une femme dans l’obscurité. Il s’agit de Darla, elle a un filet de sang au coin de la bouche.
ANGELUS : je croyais que nous avions rendez-vous sur la place.
DARLA : Je suis tombé sur Lord Nichols. Quel odieux petit personnage.
Elle regarde un homme à terre d’environ la cinquantaine, mort. Il a une morsure au cou.
DARLA : Il était en conversation avec une prostitué et discutait le prix. Est-ce que tu imagines ? Je lui ai dit que je m’occuperais de lui pour rien.
ANGELUS : Tu es bien charitable.
DARLA (s’essuyant le coin de la bouche avec un mouchoir): Je déteste la mesquinerie.
Angélus l’embrasse
ANGELUS : Pour moi, ils ont tous le même goût.
DARLA : Mon amour est le seul qui sache y faire.
Elle va pour l’embrasser.
ANGELUS : Darla ?
DARLA : Oui ?
ANGELUS : Pourquoi avoir tué la prostitué ?
Darla se retourne et regarde une jeune femme étalée à côté de l’homme.
DARLA : Oh. Elle me plaisait. (enthousiaste) Et maintenant, devine !
Elle l’emmène sur la place en courant.
ANGELUS (intrigué) : Quoi ? Qu’est-ce que c’est ?
DARLA : une surprise. Je ne te dirais rien.
Elle regarde autour d’elle. Angélus en fait de même.
Il regarde une charrette, puis un homme qui passe cherchant ce que Darla veut lui montrer. Il voit alors de dos trois jeunes femmes qui marchent accompagnées de leurs parents.
ANGELUS : Les trois jeunes filles. Toutes vierges.
DARLA (contente) : Tu brûles !
ANGELUS (les regardant bien) : Celle du milieu a quelque de fragile, d’exceptionnel. Aurais-tu trouver une sainte ?
DARLA : Mieux encore. Elle a le don de clairvoyance.
Soudain la jeune femme se retourne et nous voyons qu’il s’agit de Drusilla. Elle les regarde, choquée.
ANGELUS (marchant lentement) : Des visions. Elle voit l’avenir. Elle est pure et innocente. (ils accélèrent le pas) Elle sait ce qui l’attends. (Drusilla est effrayé) Elle sait ce que je vais lui faire. (Drusilla va vers ses sœurs et s’empresse de partir) Et je compte bien ne pas la décevoir.
Darla arrête Angélus qui est marche de plus en plus vite.
DARLA : Allons, allons. Calme-toi. Laisse mûrir le fruit.
Plan sur Drusilla qui pousse sa famille pour marcher plus vite. Elle se retourne te regarde Darla et Angélus, craintive.
ANGELUS : tu es toujours imprévisible.
DARLA : Ca m’aide à rester jeune.
Elle s’en va. Angélus regarde Drusilla.
7. Ext. Centre-ville. Nuit. 7
Aujourd’hui. Plan sur Darla qui marche au milieu de la foule. Angel la suit mais est ralenti par un homme-saucisse qui donne des prospectus. Il regarde autour de lui et ne voit plus Darla.
Angel est complètement paniqué.
HOMME (V.O): J’ai vraiment besoin d’aide.
8. Int. Hôtel / réception. Jour. 8
Plan sur un homme qui tient la carte d’Angel Investigation. Il est assis sur un fauteuil.
HOMME : On m’a dit que vous étiez des spécialistes de ce genre de choses. Des choses qui sortent de l’ordinaire. J’aimerais le voir immédiatement.
Cordy est assise en face de lui.
CORDY : Il vous verra, soyez-en sûr. Dès qu’il reviendra de l’affaire importante qui le retient. En attendant, je vais prendre des notes, faire un rapport et vous fournir la liste des différents moyens de paiement possibles.
Wesley lui donne une feuille. Il s’assoie à côté de Cordy.
HOMME : bien. Il s’agit de ma femme, Claire. Elle est tout à fait…
Il se met à pleurer.
WESLEY : Allez-y, nous vous écoutons.
HOMME (prenant une bonne inspiration) : Régulièrement, ma femme est enlevée par des martiens.
Cordy et Wesley le regardent, étonnés.
WESLEY : des martiens ?
CORDY : Des petits bons hommes verts ?
HOMME : c’est beaucoup plus courant que ce qu’on ne croit. Elle est là et tout d’un coup, envolée. Elle revient toujours au bout d’un jour ou deux.
Cordelia prend des notes.
WESLEY : Qu’attendez-vous de nous, Monsieur Jenkins ?
M.JENKINS : J’ai confiance en elle. Mais j’ai trouvé cette… (il sort un papier de sa veste) note de l’hôtel Franklin daté du week-end dernier. (il le donne à Cordy) Alors qu’elle était prétendument dans la nébuleuse de Trufide.
CORDY : Je suis sûre que nous découvrirons le fin mot de l’histoire.
M.JENKINS (pleurant) : Si ce ne sont pas les extra-terrestres…
Soudain, on entend Angel rentrer.
M.JENKINS : c’est lui ?
CORDY : M. Jenkins, voici votre sauveur.
Angel marche vers le bureau, concentré.
M.JENKINS (se levant vers Angel) : Vous pensez que ma femme me trompe ?
ANGEL : Probablement.
M. Jenkins est surpris.
CORDY : Oh, tout va bien, vous lui plaisez. EN vous faites aucun soucis.
M.JENKINS : Ah oui, vous en êtes sûr ? Il n’avait pas l’air…
WESLEY (le prenant par l’épaule et le raccompagnant vers la sortie) : C’est un excentrique ! Tous les plus grands le sont : Sherlock Holmes, Philip Marlow…
M.JENKINS : Mais ce sont des personnages de fiction.
WESLEY : Oui, absolument. Ce qui donne un avantage à Angel quand on y réfléchit.
Plan sur Cordy qui va vers Angel derrière le comptoir. Elle s’assoie à son bureau.
CORDY (énervée) : c’est vraiment une façon formidable d’accueillir les clients ! d’autant plus que des clients, on en a à la pelle !
Angel tourne autour d’elle.
CORDY (montrant son ordinateur) : regarde son dossier ! Il a un compte bancaire, une carte de crédit et un problème. (Angel lui renifle les cheveux) C’est le client idéal ! mais si tu as envie de fuir… vas-y, c’est toi le patron. (remarquant ce que fait Angel) Angel ? Qu’est-ce que tu… Mais pas de ça, bas les pattes. (se levant vite) Bas les pattes, je te dis !
Elle se met loin d’Angel. Wesley arrive, énervé.
WESLEY (à Angel) : il faut que je te parle d’homme à homme. (à Cordy) Cordelia, il vaut peut-être mieux que tu sortes. (à Angel) Est-ce que je t’ai fait quelque chose ?
CORDY (touchant ses cheveux, à Wesley) : Il reniflait mes cheveux !
WESLEY : Quoi ?
ANGEL (gêné) : Excuse-moi, je sais pas ce qui m’a pris. Je ne suis pas dans mon état normal. C’est à cause d’elle… je l’ai vue, ici, en ville, hier soir.
Cordelia et Wesley sont exaspéré.
CORDY : Oh non, encore. Ecoute, j’adore Buffy. C’est vraiment une fille géniale…
ANGEL : Pas Buffy. Darla.
Ils vont dans le bureau.
9. Int. Hôtel / Bureau d’Angel. Jour. 9
WESLEY (surpris) : Darla le vampire ? Ta maîtresse ?
ANGEL (marchant dans le bureau) : je n’ai pas arrêter de rêver d’elle ces temps-ci. Les rêves me paraissaient si… j’ai cru que je perdais la raison. Mais en fait, elle est là, elle est vivante.
WESLEY : Mais enfin, c’est impossible. Tu nous as dit que tu l’as réduite en cendres il y a bientôt 4 ans.
ANGEL : Je le sais ! Je sais aussi que c’était elle !
WESLEY : Les vampires ne ressuscitent pas des morts.
ANGEL : je l’ai fait. Je l’ai vu. Je ne sui pas fou, Wesley.
WESLEY : Où ça ?
ANGEL : Entre les clowns et une espèce de gros hot-dog. (ils le regardent bizarrement) Elle marchait sur la promenade.
Il s’assoie.
WESLEY : tu as dit que tu avais beaucoup rêvé d’elle ces jours derniers. Tu culpabilise d’avoir tué ta maîtresse.
CORDY : Oh, il a raison. Culpabiliser à mort. Avoue que c’est assez ton truc. Tu sais ce que tu devrais faire ? Te remettre au boulot. On a une affaire tout à fait passionnante : soit c’est les extra-terrestres soit c’est un adultère. Tu as le choix.
ANGEL : C’est peut-être parce qu’elle est là que je rêve d’elle.
WESLEY : A moins que ce soit le contraire. Tu penses qu’elle est là parce que tu rêves d’elle.
Plan sur Angel qui ne sait plus où il en est.
10. Int. Wolfram & Hart / bureau de Lindsey. Jour. 10
Lindsey range des dossiers sur son bureau. Darla paraît songeuse.
DARLA : Il ne sait plus où il en est.
LINDSEY : Félicitations. Réussir à déstabiliser un homme avec sa force et ses faiblesses, c’est du beau travail.
DARLA : c’est à moi qu’il doit sa force et ses faiblesses. Réussir à les maîtriser est un jeu d’enfant.
LINDSEY : C’est fantastique. (allant vers elle) Grâce à vous nous en savons plus sur Angel que nous n’aurions jamais pu l’espérer. Il n’y a personne au monde qui le connaisse mieux que vous. En particulier sur les aspects qui nous intéressent.
DARLA (flattée) : Alors quel est le plan exactement ? Je le tourmente à mort ?
LINDSEY : Nous ne voulons pas le tuer, nous voulons l’effacer. Et quel meilleur moyen pour y parvenir que de réveiller ses instincts les plus noirs ?
DARLA (regardant sa main en plastique) : c’est lui qui vous a fait ça ? Qu’est-ce que vous ressentez ?
LINDSEY : strictement rien.
DARLA : Je peux ? (elle lui touche la main en plastique) mmh… C’est très doux. (le regardant dans les yeux) Vous ne sentez vraiment rien ?
LINDSEY (sous le charme) : Dans la main, non. (elle le lâche en souriant) Qu’est-ce que ça vous fait… de le revoir ?
DARLA (allant vers une statuette) : c’est étrange.
LINDSEY : il vous a trahi.
DARLA (jouant avec la statuette) : Tous le monde vous trahi un jour. Ce n’est pas ce qui vous ronge lors des longues soirées d’hiver.
LINDSEY : C’est quoi alors ?
DARLA : Les occasions ratées. Je suis révoltée qu’il ait une âme. Tant de pouvoir dans les mains d’un serviteur du bien pleurnichard… Je lui arracherais les yeux avec plaisir.
LINDSEY (souriant) : Nos projets ne comportent pas ce genre de douceur, mais si vous ne pouvez pas vous en empêchez, je vous en prie, ne vous gênez pas.
DARLA (souriant) : Vous êtes drôle pour un humain.
LINDSEY : J’ai pour Angel un intérêt particulier. Comme beaucoup de gens.
11. Int. Commissariat / bureau de Kate. Jour. 11
Kate est à son bureau et range des dossiers. Un homme en manteau arrive tenant une enveloppe. On ne voit pas son visage.
Kate se retourne et est surprise en le voyant.
KATE : Jack. Qu’est-ce qui t’amène en Sibérie ?
Jack est apparemment un inspecteur. Il porte une insigne.
JACK (souriant) : Bonjour, Kate.
KATE : T’as été malade ?
JACK : Non.
KATE : Occupé ? Trop occupé pour prendre de mes nouvelles ? Nous étions amis. Je te croyais différent.
JACK : J’ai pris ta défense. Je me suis battu pour toi quand ils ont décidé de te changer d’affectation mais tu n’aimes pas le boulot conventionnel. Ici, tu as le scanner qui fonctionne jour et nuit. A l’affût du bizarre et de l’insolite. Qu’est-ce que tu crois ? Que c’est une promotion ?
A côté d’elle, il y a une radio radar. Elle augmente le son et on entend parler des policiers. Jack pose l’enveloppe sur son bureau.
JACK : L’ami d’un ami a pensé que ça pouvait t’intéresser.
Elle ouvre l’enveloppe et en sort une photo de l’hôtel hypérion. Il y a une carte d’Angel Investigation et un post-it « Il a déménagé » accroché dessus.
KATE : Merci.
JACK (partant) : Fais attention à toi.
Kate regarde la photo, intriguée.
12. int. Hôtel Franklin / Hall. Jour. 12
Plan sur une serveuse qui prend des verres sur une table. La caméra remonte et on voit qu’il s’agit de Cordelia, habillé d’une robe très courte et très décolletée.
Elle pose son plateau au bar en passant devant un couple. Elle pose un paquet de serviette à côté de l’homme. En dessous des serviettes est caché un micro.
HOMME (à la femme) : Et tu es sûre de ça ?
CLAIRE : Marty, les extra-terrestres m’enlèvent quand bon leur semblent. Et figure-toi que ça leur a pris ce matin, deux minutes après le départ d’Harold.
Plan sur Angel qui est caché derrière une plante verte. Il a un écouteur et entend tout.
MARTY (V.O) : Non, tu rigoles…
CLAIRE (V.O) : Evidemment, si tu en as pas envie…
MARTY (V.O) : Si, si, j’en ai très envie.
Plan sur Wesley qui est assis sur un fauteuil et fait semblant de lire un journal. Il sort un appareil numérique et prend le couple en photo.
MARTY : Je rêve de t’enlever et de t’emmener dans mon vaisseau spatial. Mais j’ai encore quelques réparations à faire.
CLAIRE : J’espère qu’il n’y a rien de cassé.
Angel regarde son magnétophone.
MARTY (V.O) : Non, ça va.
CLAIRE : Bien. Alors, montons.
Ils s’en vont. Angel est agacé et va vers eux. En passant, il arrache l’appareil photo de Wesley.
ANGEL : Claire.
CLAIRE : On se connaît ?
ANGEL : Non, je vous écoutais. J’étais caché là-bas derrière une plante avec ce magnétophone. Je vous enregistrais pendant que mes associés prenaient des photos après vous avoir suivi.
Il montre Cordy et Wesley. Cordy est gênée et fait un signe de la main. Wesley se cache derrière son journal.
ANGEL : Je n’aime pas faire ça. Ca me dégoûte. Votre mari sait que vous le trompez. Rentrez chez vous, demandez lui pardon ou quittez le, je m’en fiche. Mais ça…
Il lance à Marty la cassette enregistrée. Celui-ci regarde Claire et tous deux partent dans des directions opposées. Angel enlève son écouteur. Il commence à marcher. Cordy et Wesley le suivent, énervés.
CORDY : C’est quoi ce cirque ? Il nous payait ce client !
ANGEL : Tant pis, on allait pas s’abaisser à ça.
CORDY : C’est facile à dire quand on a pas besoin de manger pour vivre !
Soudain, Angel voit Darla partir d’une table. Elle range son porte feuille.
ANGEL (allant vers elle) : C’est elle.
Il va devant elle. Elle le bouscule te fait semblant de ne pas le reconnaître.
DARLA : Oh, pardon.
ANGEL : il n’y a pas que le phénix qui renaît de ses cendres à ce que je vois.
Elle est surprise. Il lui prend son porte feuille te fouille dedans. Derrière eux, Cordy et Wesley sont étonnés.
ANGEL : t’essaie de te faire passer pour une humaine ?
DARLA (récupérant son porte feuille) : Excusez-moi.
ANGEL (la retenant) : Je connais ta vois, Darla. Et ton odeur.
Darla est paniquée et a les larmes aux yeux.
CORDY (à Wesley, inquiète) : oh oh.
DARLA : Vous devez vous tromper de personne. Laissez-moi tranquille !
ANGEL (lui tenant le bras, menaçant) : JE ne sais pas à quoi tu joues exactement mais tu ne gagneras pas.
WESLEY : Angel, je crois que tu…
Un garde arrive vers eux.
GARDE : Madame, est-ce que tout va bien ?
DARLA (allant vers lui) : Non ! Cet homme essaie… Je m’appelle DeEtta Kramer. Mon mari est parti chercher la voiture. (les larmes aux yeux) Je ne connais personne qui s’appelle Darla.
ANGEL (énervé) : je sais que c’est toi et je sais que tu ne sortiras pas dehors en plein soleil.
GARDE (allant vers Angel) : Monsieur…
Angel l’attrape et l’éloigne. Darla en profite pour partir en courant.
DARLA : Stephen ! Stephen ! Stephen !
Angel la suit, vraiment très énervé. Wesley le retient.
WESLEY : Angel !
Darla court vers la sortie de l’hôtel… en plein soleil. Un homme court vers elle.
DARLA (allant dans ses bras) : Stephen !
STEPHEN : Ca va ?
Plan sur Angel qui est surpris.

ACTE 2
13. Int. Hôtel / Réception. Jour. 13
Angel entre dans l’hôtel, énervé. Il est suivi par Cordy qui est toujours en tenue et boite en tenant une chaussure dans sa main ; et par Wesley qui est aussi agacé.
CORDY : Les garçons, c’était vraiment super ! L’humiliation publique suivie d’une course poursuite avec les vigiles de l’hôtel… ainsi que ma charmante petite tenue qui semble dire à tous les hommes que je croisais « Pelotez-moi, je suis là pour ça » !
Angel va derrière le comptoir et fait des recherches dans un annuaire. Wesley est au bureau de Cordelia et enlève sa veste.
WESLEY : C’était très déplaisant mais il y a au moins un bon côté.
CORDY : Quel bon côté ?
WESLEY : La femme est sortie en plein soleil. Il est évident que ce n’est pas un vampire et il est évident qu’Angel… a fait une erreur.
CORDY (ironique) : Ah ouais ?
WESLEY (allant à côté d’Angel) : Il va falloir que nous soutenions Angel et que nous l’aidions à affronter la vérité. (tenant son épaule) Nous sommes tes amis, nous ne te condamnerons pas.
CORDY : c’est vrai. (à Angel) Tu es fou à lié, tu as besoin d’aller voir un psy !
ANGEL : c’était Darla, il n’y a pas d’erreur. Elle est devenue humaine, je le sais, je connais son odeur.
WESLEY : Angel, tu crois que tu peux renifler quelqu’un et…
ANGEL (le reniflant) : Hier soir, tu as couché avec une fausse blonde.
WESLEY (surpris) : Comment…
CORDY : Alors ça, c’est incroyable ! (à Wesley) j’étais persuadée que t’étais vierge.
ANGEL (refermant le bottin) : Elle n’y est pas.
CORDY : qui ça ? Darla ?
ANGEL : DeEtta Kramer, la femme pour laquelle elle se fait passer. Faites une recherche par titre de propriété. Trouvez moi l’adresse de DeEtta et Stephen Kramer. (s’en allant) Moi je vais essayer autre chose.
CORDY : Ca marche.
ANGEL (revenant sur ses pas, à Wesley) : Tu as de l’argent sur toi ? Il me faut de quoi payer l’entrée.
WESLEY (cherchant des billets dans sa poche) : Payer l’entrée ? Tu vas…
ANGEL (prenant l’argent) : …faire le nécessaire.
14. Int. Caritas. Nuit. 14
Plan sur Angel qui chante sur scène, stressé. Il chante « Everybody have fun tonight » de Barry Manilow.
Plan sur Host qui l’observe. Les clients sont déçus.
Soudain, Angel éteint la machine à karaoké.
ANGEL (au micro) : Excusez-moi.
Il va vers Host, pressé.
ANGEL : Parle-moi de Darla.
HOST : Oh, oh, une seconde. Tu m’envoies des méga vibrations. J’en ai les plombages qui bourdonnent, doux Jésus. (au serveur du bar) Hé, Rico ! Remplis-moi mon verre s’il te plait. Je t’en serais éternellement reconnaissant.
ANGEL : Tu as vu quelque chose ?
HOST : J’ai vu des tas de choses. Tu es à un carrefour crucial, mon grand.
ANGEL (impatient) : alors ?
HOST : Alors, rien.
ANGEL : Comment ça rien ? Tu ne veux rien me dire ?
HOST : Je peux te dire que tu vas au devant de problèmes avec un grand P. Laisse tomber cette fille-là, c’est le mal !
ANGEL : et alors ? Il y a des démons ici, des meurtriers. Tu leur file des conseils gratuits et moi tu m’aides pas ?
HOST : J’indique simplement leur chemin aux gens. Et là, tu t’écartes singulièrement du tien, mon ange. Rentre chez toi.
ANGEL (menaçant) : Dis-moi où est Darla.
HOST : Je sais que tu ne feras rien d’ennuyeux ici. Tu es un bon petit. Prend un verre avant de partir, c’est ma tournée.
Il s’en va. Angel reste là, très énervé.
15. int. Hôtel / Réception. Nuit. 15
Plan sur le téléphone qui sonne sur le comptoir. Cordelia va décrocher.
CORDY (au tel) : Angel Investigations. Nous réglons vos gros problèmes pour un tout petit prix.
16. Int. Caritas. Nuit. 16
Angel est au téléphone.
ANGEL (au tel) : C’est moi. Tu as l’adresse ?
17. Int. Hôtel / Réception. Nuit. 17
CORDY (à Wesley) : C’est lui ! (au tel) Heu… Angel, avec Wesley on pense que tu devrais vraiment…
18. Int. Caritas. Nuit. 18
ANGEL (au tel, agacé) : Cordelia, donne-moi l’adresse !
19. Int. Hôtel / Réception. Nuit. 19
CORDY (au tel) : DeEtta et Stephen Kramer ont une maison au 1409 Galloway, Studio City.
20. Int. Caritas. Nuit. 20
ANGEL (au tel) : c’est noté. (à un démon à côté de lui) Tu veux ma photo ?
Il s’en va.
21. Int. Hôtel / Réception. Nuit. 21
Cordy regarde le téléphone, désespérée.
CORDY : il a raccroché.
WESLEY (allant à côté d’elle) : Tu lui as vraiment tenu tête. (imitant Cordy) « La prochaine fois que je lui parlerais, je ne m’écraserais pas comme toi Wesley »
CORDY : Ne commence pas avec moi. Et si je parle vraiment comme ça, flingue-moi.
Wesley sort de dessous le comptoir un revolver.
CORDY : Je plaisantais !
WESLEY : Ce n’est pas pour toi. C’est un sédatif.
Il charge le revolver.
CORDY : Tu penses t’en servir si Angel recommençais à péter les plombs ? Tu crois que ça suffira ?
WESLEY (réfléchissant) : Je vais peut-être appeler Gunn.
Cordy lui donne le téléphone.
22. Ext. Maison des Kramer. Nuit. 22
Angel arrive devant la maison du couple Kramer. Il avance vers la fenêtre lentement. Il voit Darla qui embrasse « Stephen » dans le salon. Celui-ci est assis sur un fauteuil et lit un journal. Elle le tir et ils vont dans une autre pièce.
23. Int. Maison des Kramer. Nuit. 23
Dans la salle à manger. Stephen tire la chaise et fait asseoir Darla à une table.
DARLA (s’asseyant) : Merci.
STEPHEN : mais de rien ma chérie.
Il s’assoie. Darla prend les couverts et commence à manger.
STEPHEN : c’était peut-être un peu trop. On est censé être mariés. Je vous avancerais encore la chaise si on était marié ?
DARLA : C’était parfait. Mangez.
24. Ext. Maison des Kramer. Nuit. 24
Plan sur Angel sui se cache derrière un arbre et les observe manger.
25. Int. Maison des Kramer. Nuit. 25
Darla mange tranquillement.
STEPHEN : Quand j’étais à l’Actors Studio, on cherchait toujours l’authenticité de l’instant. Et après réflexion, je ne pense pas que je vous aurais avancer la chaise. Ce gratin a une odeur vraiment… authentique.
Plan sur un gardien au coin de la porte.
STEPHEN : je vais faire semblant de le manger. Je commence à m’empâter là (montrant son cou) Vous voyez ?
Darla sourit. Il est content.
STEPHEN : Vous croyez qu’il est en train de nous surveiller ?
DARLA (souriant) : Souriez et faites oui de la tête.
STEPHEN (ayant un sourire figé) : qu’est-ce qu’il vous a fait ce garçon ? Vous ne lésinez pas sur les moyens pour lui donner une leçon.
Darla met une mèche derrière son oreille et on voit une oreillette.
STEPHEN : Ce la dit, je m’en fiche. Du moment que je travaille. L’an dernier, j’ai bossé pour un théâtre de marionnette t je vous assure que…
Soudain, Darla, agacée, lui attrape l’entrejambe sous la table. Stephen s’empêche de crier de douleur.
DARLA (souriant) : Vous vous taisez ou bien je vous tue.
STEPHEN : D’accord.
DARLA : C’est clair ? Lindsey, est-ce que vous m’entendez ?
26. Int. Wolfram & Hart / Bureau de Lindsey. Nuit. 26
Lindsey tape sur des boutons du téléphone.
LINDSEY : Oui, je vous entends. Comment est le gratin ?
DARLA (V.O) : Il est là. Je le sens.
27. Ext. Maison des Kramer. Nuit. 27
Angel les observe toujours.
LINDSEY (V.O) : Nous le savons. Laissez-moi quelques minutes pour organiser la suite.
28. Int. Maison des Kramer. Nuit. 28
DARLA (faisant semblant de parler à Stephen) : Faites vite.
STEPHEN :Vous parlez à qui ? (voyant Darla s’énerver) D’accord, je me tais.
29. int. Hôtel / réception. Nuit. 29
Plan sur des chaînes et un revolver posés sur le comptoir. Gunn les regarde, intrigué.
WESLEY : C’est une simple mesure de précaution. Il peut parfois arriver qu’Angel soit… On a confiance.
GUNN (prenant le revolver) : Je vois ça.
Wesley va derrière le comptoir et fait des recherches. Cordy est assis à son bureau.
CORDY : C’est pas qu’il devient maléfique à chaque fois qu’on le contrarie.
GUNN (surpris) : Il devient maléfique ?
Wesley regarde Cordy, ne sachant quoi répondre.
WESLEY : il y a certaines forces qui peuvent le faire redevenir Angélus, le vampire qu’il était avant d’avoir une âme.
GUNN : Et cet Angélus, il est plutôt méchant, très méchant ou carrément odieux ?
WESLEY : Odieux ? Tu es encore bien loin du compte. Surtout quand il est avec sa maîtresse Darla.
CORDY (se levant) : Nous faisons des recherches sur elle pour savoir si elle n’aurait pas un pouvoir qui lui permettrais de renaître. Peut-être que c’est un vampire-chat avec 9 vies ou je sais pas quoi.
GUNN : Alors lui et Darla, ensemble : mauvais carma ?
WESLEY : Ils ont semé la terreur dans la moitié du monde connu, jusqu’à ce qu’Angel ait une âme.
CORDY : imagine Bonnie et Clyde avec 150 ans devant eux pour sévir.
GUNN : il croit que sa camarade de jeu est revenue ? S’il retrouve ses vieilles habitudes, jusqu’où ça peut aller ?
30. Int. Flash-back / Couvent. Nuit. 30
Angélus est assis au milieu d’une petite salle où sont accroché des croix et des bougies. Darla le rejoint.
ANGELUS : Bonsoir, amour.
DARLA (le prenant dans ses bras) : Oh, tu nous as fait un beau carnage ! Il y a du sang partout, mon chéri.
ANGELUS : Je n’ai jamais pu résister aux couvents.
Il l’embrasse.
DRUSILLA (V.O) : le ciel est noir. Il veut un peu de moi.
Darla et Angélus tournent la tête. Darla est agacée.
Plan sur Drusilla qui est en pleurs et est assis par terre.
DRUSILLA : Rongé par les vers. (les regardant) Non ! Non ! Faites qu’il cesse.
DARLA : Qu’est-ce qu’elle fait là ? Je croyais que tu l’avais tuée.
ANGELUS : seulement sa famille.
Il l’allonge violemment contre le sol et se met sur elle. Drusilla recule contre un mur, toujours effrayée.
DRUSILLA : Les yeux tels des flèches. Tels des aiguilles.
ANGELUS (regardant Drusilla) : Celle-ci est différente. J’ai de grands projets pour elle.
Il embrasse Darla.
DRUSILLA : Un serpent dans le bûcher. Un serpent dans le bûcher. Un serpent dans le bûcher.
Angélus et Darla roulent devant elle.
DARLA : Est-ce qu’on la tue pendant ou après ?
ANGELUS (attrapant violemment Darla) : Ni l’un ni l’autre. Faisons en une des nôtres. La mort est une délivrance. La souffrance s’arrête.
DARLA : Mais de là à en faire un vampire. Elle est folle à lier.
ANGELUS : L’éternel tourment.
Il roule sur elle juste à côté de Drusilla. Celle-ci est choquée.
ANGELUS : J’apprends vite, non ?
Il l’embrasse. Drusilla les regarde et rit, hystérique. Puis elle pleure pendant qu’Angélus et Darla font l’amour devant elle.
31. Ext. Maison des Kramer. Nuit. 31
Angel les observe toujours et voit qu’ils sortent de table.
32. Int. Maison des Kramer. Nuit. 32
Darla et Stephen portent leurs assiettes dans la cuisine. Darla passe devant le garde et casse l’assiette.
DARLA : Lindsey, le feu vert.
33. Int. Wolfram & Hart / Bureau de Lindsey. Nuit. 33
Lindsey est devant son bureau, debout, un verre d’alcool à la main.
LINDSEY : Allez-y et amusez-vous.
34. Int. Maison des Kramer. Nuit. 34
Darla sourit. L’acteur ne comprend pas ce qui se passe. Darla prend le téléphone et compose un numéro.
TELEPHONE : Police. Je vous écoute.
DARLA (prenant le ton affolé, au tel) : Je m’appelle DeEtta Kramer, j’habite au 1409 Galloway. Il y a un homme devant chez moi. Je lui ai dit de partir… Oh, mon dieu ! Il défonce la porte ! Il va nous tuer ! Aidez-moi ! Aidez-moi !
Elle raccroche le téléphone violemment.
STEPHEN : Hé ho ! J’ai pas signé pour ça, moi !
DARLA (au garde) : Allez-y et que ça paraisse vrai.
STEPHEN : C’est pas ce qu’on avait dit !
Le garde se transforme en vampire. Stephen tombe à terre, effrayé. Le garde frappe Darla au visage et elle tombe.
DARLA : Ah ! Au secours !
35. Ext. Maison des Kramer. Nuit. 35
Angel entend Darla crier et ne comprends pas.
36. Int. Wolfram & Hart / bureau de Lindsey. Nuit. 36
Lindsey écoute aussi Darla crier et sourit.
TELEPHONE (V.O) : au secours ! Aidez-moi !
37. Int. Maison des Kramer. Nuit. 37
Angel défonce la porte d’entrée et court vers elle. Darla est assise à côté du corps de l’acteur. Elle pleure et en voyant Angel recule contre le mur, paniquée.
DARLA : Au secours ! Ne me faites pas de mal ! Qu’est-ce que vous avais fait ?
Angel est surpris.
38. Int. Wolfram & Hart / bureau de Lindsey. Nuit. 38
Lindsey sourit toujours.
TELEPHONE (V.O) : Pourquoi ? C’était mon mari !
LINDSEY : Elle mériterait d’avoir sa propre série.
39. Int. Maison des Kramer. Nuit. 39
Des policiers entrent dans la maison.
DARLA (A Angel) : Qu’est-ce que vous avais fait ?
Angel se retourne et voit les policiers qui pointent leurs armes sur lui. Il est surpris. Darla se met sur le corps de Stephen et pleure.
Plan sur Angel, ne sachant pas quoi faire.

ACTE 3
40. Int. Maison des Kramer. Nuit. 40
Plan sur Darla qui pleure toujours.
POLICIER (à Angel) : tournez-vous face au mur ! Allez ! Les mains en l’air ! Les mains en l’air !
ANGEL (à Darla) : tu me le paieras.
Il s’enfuie en courant. Les policiers lui tirent dessus mais il continue de courir. Il saute dans une trappe au plafond.
POLICIER (à l’autre policier) : Il est là. Dans le grenier, vas-y.
POLICIER 2 : Ouais.
POLICIER (à d’autres policiers) : Appelez la brigade d’intervention spéciale !
Il entend des bruits au plafond.
POLICIER : Il est sur le toit.
Angel saute du toit et on le voit à travers la fenêtre.
POLICIER : Il est là. (courant dehors) Passez par derrière ! Allez, vite !
Plan sur Darla qui sourit.
DARLA (V.O) : Ils lui ont tiré dessus pourtant.
41. Ext. Maison des Kramer. Nuit. 41
Pleins de voitures de policier sont postés devant la maison. Kate marche avec Darla dans le jardin. Darla paraît sous le choc.
DARLA : Je ne comprends pas. Comment a-t-il fait ?
KATE : L’adrénaline. Ils l’ont poursuivi sur plusieurs kilomètres. Vous n’avez plus rien à craindre. Il est loin maintenant. Vous m’avez dit que vous avez reconnu cet individu : un dénommé Angel.
DARLA : C’est comme ça qu’il se fait appeler. Il a commencé à me suivre il y a plusieurs semaines. Il disait vouloir aider ceux qui en ont besoin. Je lui ai répondu que je n’avais pas besoin d’aide. Il n’arrêtait pas de m’appeler Darla. Il prétendait me connaître ou connaître cette Darla depuis très longtemps. Aujourd’hui, nous déjeunions à l’hôtel Franklin. Il était et il m’a presque agressé puis ce soir, il est venu ici. Je lui ai demandé de s’en aller. Je lui ai dit que j’allais appeler la police mais il s’est mis à défoncer la porte. Et… vous allez me prendre pour une folle mais il avait quelque chose de bizarre dans le visage et… il mord.
KATE : Je vous crois. Je vais le retrouver et le faire payer pour ce qu’il a fait.
DARLA : Merci beaucoup, inspecteur.
Kate se retourne et va rejoindre des policiers.
KATE (aux policiers) : Vous allez me contacter le service de sécurité de l’hôtel Franklin. Voyez s’ils ont un enregistrement de l’incident avec Mme Kramer.
Pendant ce temps, Angel enlève Darla en lui plaquant une main sur la bouche.
42. Int. Hôtel / Réception. Nuit. 42
Gunn tourne en rond, préoccupé. Cordy et Wesley sont assis sur des fauteuils. Cordy tient un livre sur ses genoux et Wesley fait des recherches sur la table basse.
CORDY (à Gunn) : Ca va aller ?
GUNN : Ouais. J’essaie de me faire à l’idée que le gentil vampire qui m’emploie peut devenir méchant.
WESLEY : Ca prend un petit bout de temps. On est tous passer par-là.
CORDY : Les trois quarts du temps, c’est la crème des vampires. Et il a beaucoup fait pour nous.
GUNN : Il n’y a rien que je ne respecte plus que la loyauté.
WESLEY : J’en suis ravi.
GUNN : Mais si le mauvais Angel passe le seuil de cette porte, je le plante en deux secondes.
Cordy et Wesley se regardent, inquiets. Soudain, quelqu’un entre dans l’hôtel. Gunn sort son pieux. Mais il s’agit de plusieurs policiers armés accompagnés par Kate. Gunn range son pieu.
KATE : Où est-il ?
Cordy et Wesley se lèvent.
CORDY : Il n’est pas là.
KATE (aux policiers) : fouillez-moi l’hôtel de fond en comble. Il est extrêmement dangereux, les balles pourraient ne pas suffire. Branchez-vous sur Canal 2 et si vous le voyez, vous m’appelez.
WESLEY : je ne pense pas que vous ayez de mandat de perquisition.
KATE : Etant donné qu’il vient de tuer Stephen Kramer et d’enlever sa femme, le mandat est superflu.
CORDY : C’est impossible. Angel n’aurait jamais fait ça.
WESLEY : Non, il n’est pas homme à faire…
KATE : En fait, ce n’est pas un homme du tout. Vous préférez vous sortir de là où tomber avec le patron.
Cordy et Wesley croisent les bras, fiers.
KATE : très bien. (regardant Gunn) Un nouveau ?
Gunn la regarde de haut.
CORDY : c’est un ami.
KATE : et comment s’appelle-t-il ?
GUNN : Charles Gunn.
KATE (allant vers lui) : Vous avez des papiers d’identité, Charles ?
Il cherche ses papiers.
KATE : Vous êtes fichés ?
GUNN (lui donnant sa carte d’identité) : J’ai oublié.
KATE (à un policier, lui tendant la carte) : Montgomery, vérifiez ça.
WESLEY : Ecoutez, quoique vous soupçonniez Angel d’avoir fait, je suis certain que…
KATE : Qui est Darla ?
Plan sur Wesley, inquiet.
43. Int. Couvent. Nuit. 43
Angel traîne de force Darla dans le couvent. Il la lâche au milieu de la salle.
ANGEL : Alors c’était toi dans la caisse. C’est toi qu’ont ramené Wolfram & Hart. Et tu es humaine maintenant.
Darla recule, faisant toujours semblant de ne pas le connaître. Elle voit le démon qui est mort et paraît effrayé.
ANGEL (énervé) : Ils croient que je ne tuerai pas une humaine. Tu veux savoir ce que j’en pense ? Je pense que c’est mal me connaître.
Darla court en essayant de s’enfuir mais Angel la suit.
ANGEL (regardant autour de lui) : Est-ce que tu sens ce qu’il y avait ici autrefois ? Il y avait un couvent. Tu te souviens combien j’aimais les couvents.
Darla fait le signe de la croix. Angel rigole.
ANGEL : Je t’en prie, Darla. Nous sommes trop vieux pour jouer à ces jeux. Il faut que je parle à la vraie Darla.
Il se transforme en vampire et la plaque contre un pilier.
ANGEL (lui arrachant son chemisier) : ca fait longtemps que je n’ai pas fait ça à quelqu’un. Mais tu peux crier autant que tu veux.
Il commence à la mordre dans le cou lentement. Darla pousse des soupirs de plaisirs.
DARLA : Oh mon chéri, je ne crierais pas.
Elle l’embrasse et il se laisse faire.
DARLA : C’est toi, mon amour.
Elle continue à l’embrasser.

ACTE 4
44. Int. Hôtel / Réception. Nuit. 44
Kate est devant les escaliers qui mènent à l’étage. Un policier lui donne une feuille en papier. Elle rejoint Cordy, Gunn et Wesley.
KATE (lisant) : regardez-moi ça : « Trouble à l’ordre public. Refus d’obtempérer. Vol de voiture. Agression. » C’est ce qui s’appelle une vie bien remplie, Charles.
GUNN : Ca va.
CORDY : je le connais, il ne pense qu’à faire le bien. Il ferait tout pour aider les gens. Je suis prête à parier que les choses dont vous parlez sont arrivés il y a hyper longtemps, non ?
KATE (lisant sa feuille) : Pour certaines, il était encore mineur.
CORDY : Ah !
KATE : Et pour d’autres, c’était il y a deux semaines.
CORDY (gênée) : Oh.
KATE : Un bon conseil, Charles : Ne trainez pas avec ces deux-là et leur patron. Vous n’avez pas besoin de ça sur votre CV.
GUNN : Mon CV vaut largement le vôtre.
WESLEY : On se calme, là. Je crois qu’on s’égare. Nous voulons retrouver Angel au moins autant que vous.
KATE : Pour le protéger. Mais il a commis un crime. Il serait temps d’ouvrir les yeux. Il a harcelé cette pauvre femme en la prenant pour une autre. Ce type est un malade ! Elle l’a supplié de la laisser tranquille. Et lui, il a défoncé la porte et il a tué son mari. Je suis parfaitement renseignée. Je sais qui il est et je sais qu’il n’a pas changé.
GUNN : Ouais, c’est vrai. C’est toujours un vampire.
CORDY : Gunn, s’il te plait.
GUNN (à Kate) : Comment il est entré chez elle ? Elle lui a ouvert la porte ?
KATE : Bien sûr que non…
CORDY : S’il a pu entrer dans cette maison sans y avoir été invité, c’est forcément que les vrais propriétaires sont morts. C’est évident ! Cette femme ne peut pas être DeEtta Kramer !
Wesley les rejoint, un livre à la main.
KATE : Vous vous raccroché à des détails.
WESLEY : Vraiment ? (montrant le livre) Voici un daguerréotype de Darla datant d’il y a environ 100 ans. Cette femme qui prétend être DeEtta Kramer vous paraît-elle familière ?
Elle regarde la photo représentant Darla.
45. Int. Couvent. Nuit. 45
Darla et Angel s’embrassent toujours.
ANGEL (reculant) : Ca suffit !
DARLA (souriante, allant vers lui) : Tu ne penses pas ce que tu dis. Il y a des signes qui ne trompent pas, tu es loin d’en avoir assez.
Elle le plaque contre un pilier et lui embrasse le torse. Angel la recule la tenant par le bras.
DARLA : tu me fais mal, j’adore ça.
Il la lâche et elle va plus loin. Il se transforme en humain.
ANGEL : Dis-moi, Darla. A quoi joue-tu exactement ?
DARLA : Je m’amuse un peu. Ca fait tellement longtemps que je suis sage, tu sais ce que c’est.
ANGEL : Wolfram & Hart ne t’ont pas ramené ici pour ça. Les rêves, toute cette machination contre moi… Quel est l’objectif ? Me déstabiliser pour que je redevienne méchant ?
DARLA : C’est banal, je sais. Qu’est-ce que tu veux ? Ce ne sont que des humains.
ANGEL (souriant) : Tu ferais mieux d’épouser cette médiocrité, tu es humaine maintenant.
DARLA (se collant à lui) : Mais je suis encore moi. Je me souviens de tout, Angel. De tout ce qu’on a fait, de tout ce qu’on peut faire.
ANGEL : Oui. Mais le seul ennui… (la reculant) est que tu as une âme. Et dans peu de temps, le souvenir de tes méfaits commenceront à te poursuivre. Tu pourras faire tout ce que tu voudras, tu n’échapperas pas à la réalité de ce que tu as été. Je le sais, fais-moi confiance.
DARLA : (s’approchant de lui) : Mais toi, tu peux y échapper. Tu peux échapper à tout. Rappelle toi ce que c’est que de s’abandonner. Chaque pensée est à des milliers de kilomètres de toi. Chaque parcelle de ton être si vivante. Tout ce que tu as à faire… (l’embrassant dans le cou) c’est me laisse te donner un tout petit instant de bonheur.
ANGEL (souriant) : Tu m’as fait voir du pays. Tu m’as fait voir des choses. (elle est contente) Tu m’as fait vivre des moments intenses… mais tu ne m’as jamais rendu heureux.
Elle recule, vexée.
DARLA : Mais cette petite dinde, si ? ! Nous avons passé 150 ans ensemble. Nous avons tout partagé. Et tu oses dire « jamais » ?
ANGEL : Tu ne peux pas comprendre.
DARLA : Je comprends très bien. Tu as goûté à quelque chose de nouveau et tu en as oublié tout le reste.
ANGEL : Non, tu te trompe, Darla.
DARLA (vraiment très vexée) : Tu sais parfaitement qeu j’ai raison. Si je me souviens bien, il fut un temps où tu aurais juré que j’étais la définition même du bonheur ! Buffy ne t’as pas offert du bonheur. Juste de l’inédit.
ANGEL (rigolant) : Tu sais… tu ne devrais pas te mettre dans un état pareil. Je ne pouvais pas éprouver ça avec toi parce que je n’avais pas d’âme. Mais j’ai eu droit à une deuxième chance… tout comme toi, aujourd’hui.
DARLA : tu t’imagines sans doute que j’ai envie de te ressembler. (se collant à lui) Oh, ce n’est pas une vie, Angel. Dans la grande époque, tu n’étais pas qu’un simple vampire. Tu étais une légende. Personne ne pouvait se mesurer à toi, pas même moi. Une telle noirceur ne s’apprend pas, c’est inné. Elle était en toi bien avant que je croise ton chemin. Tu as dit que tu pouvais me sentir. Je te sens moi aussi. Et je sais que le Angel d’autrefois est toujours là, il ne demande qu’à sortir.
Plan sur Angel qui a l’air de douter.
46. Int. Hôtel / Réception. Nuit. 46
Plan sur Cordy, Wesley et Gunn qui patientent dans le hall. Kate est au bas des escaliers. Les policiers descendent de l’étage.
POLICIER (à Kate) : Il est introuvable.
KATE : Laissez quelques hommes sur place au cas où il reviendrait.
POLICIER : Ok, on y va.
KATE (allant vers Cordy) : je ne manquerais pas de mentionner votre coopération dans mon rapport.
CORDY : hé ! On a fait plus que coopérer. On a résolu votre affaire. Trouvez qui a tuer les vrais propriétaires de la maison et vous tiendrez votre coupable.
KATE : Ca vous passe carrément au-dessus.
GUNN : Quoi ? Le fait qu’il soit innocent ?
KATE : Le fait que pendant que vous livrez vos belles batailles contre le Mal, il y a des innocents qui sont littéralement sacrifiés. Ce sont ces gens-là auxquels je pense. Comme cet homme ce soir ou alors les vrais propriétaires de la maison si ce que vous dites est vrai. Et je tiens votre patron comme responsable de leur mort.
WESLEY : Il n’y est strictement pour rien. Il essaie de faire le Bien.
KATE : c’est vrai, c’est un gentil. J’arrête pas d’oublier. Et pourquoi a-t-il enlevé cette jeune femme, déjà ?
Personne ne répond. Kate s’en va.
47. Int. Couvent. Jour. 47
Angel et Darla sont éloignés et essoufflés.
ANGEL : Ca va te poursuivre, tu sais. Ce que tu as fait. Cet homme que tu as tué.
DARLA : Je t’en prie… C’était un acteur.
ANGEL (allant vers elle) : Je suis sérieux.
DARLA : Oui, très sérieux. Et aussi drôle qu’un croque-mort.
ANGEL : Si tu touches à quelqu’un d’autre, je te tue.
DARLA : Ah oui ? C’est contraire à tous tes principes, non ?
ANGEL : Je ferai une exception.
DARLA : Tous ces beaux rêves vont te manquer, chéri. Si tu savais les choses que tu disais dans ton sommeil. De vilaines choses, Angel. Des choses…
ANGEL (lui attrapant le cou) : Arrête !
Darla sort une petite croix et la pose sur le torse d’Angel. Mais il ne bouge pas et la tient toujours.
DARLA : Non, c’est toi qui va arrêter. (elle respire fort) Tu vois, tu peux jouer les bons garçons autant que tu veux, Dieu ne veut pas de toi.
Angel commence à brûler. Il la libère et s’éloigne.
DARLA : Mais moi je te veux plus que jamais.
Elle lâche la croix et va monte les escaliers qui sont baignés par la lumière du soleil.
DARLA (s’arrêtant sur une marche) : Quoi ? Pas de baiser d’adieu ?
Elle continue son chemin. Angel la regarde, énervé et triste.
48. Int. Hôtel / Chambre d’Angel. Nuit. 48
Angel est assis sur un fauteuil et pense tristement. Quelqu’un tape à la porte.
CORDY (V.O) : c’est nous.
Il va ouvrir la porte. Cordy et Wesley sont postés devant la porte. Cordy croise ses bras derrière son dos.
CORDY : On ne t’a pas vu de la journée. Alors on se demandait si tout allait, enfin, comme tu le souhaitais.
ANGEL : je ne suis pas dangereux.
CORDY : Je ne m’inquiétais absolument pas pour ça. (donnant à Wesley un pieu par derrière) je ne peux pas en dire autant de Wesley qui est toujours à imaginer le pire.
WESLEY (regardent le pieu, surpris) : Quoi ? Mais qu’est-ce que… (à Angel) Je te jure…
ANGEL : il y a autre chose ?
CORDY : Non, à part ça, je ne vois rien.
Angel s’apprête à fermer la porte.
WESLEY : Angel. Sois prudent surtout.
ANGEL : Ah oui, pourquoi ?
WESLEY : Wolfram & Hart + Darla, ça fait beaucoup de forces qui se trouvent ligués contre toi. Il va y avoir des problèmes.
ANGEL : Oh oui, il va y avoir de gros problèmes. Je les attends de pied ferme !