Déclaration de guerre

Transcript par Sam pour Buffy VS. Interdiction formelle de recopier.

PROLOGUE :
1. Ext. Devant l’hôtel. Nuit. 1
Cordy, Wesley et Gunn sortent de l’hôtel, toujours sous le choc. Cordy et Wesley portent des cartons remplis d’affaires.
CORDY : Qu’est-ce qui vient de se passer ? Est-ce que quelqu’un veut bien m’expliquer ce qui vient de se passe ? !
WESLEY : Je crois qu’on s’est fait virer.
GUNN : Ejectés.
WESLEY : Congédiés.
GUNN : Sacqués.
WESLEY : Flanqués dehors.
CORDY : Ca va ! J’ai saisi. Mais… pourquoi ? Qu’est-ce qui s’est passé ? Virés ? Il nous a virés ? Angel.
WESLEY : Ca m’en a tout l’air.
CORDY (posant son carton par terre) : Je n’arrive pas à y croire.
WESLEY : Ne perdons pas notre sang froid. Angel a été un peu perturbé ces temps-ci. Peut-être va-t-il changer d’avis.
GUNN : Ah oui ? Il a enfermé 20 avocats dans une pièce avec deux suceuses de sang psychopathes ! Il a déjà pas mal changé d’avis, je trouve.
CORDY : Darla ! Tout ça c’est la faute de Darla ! Ah, au moins on ne peut pas dire, il a de la suite dans les idées. C’est toujours une petite minette blonde qui lui fait perdre les pédales ! (se calmant) Qu’est-ce qu’on va faire maintenant ?
GUNN : Je crois que je vais me manger un burrito.
Wesley et Cordy le regarde, étonnés.
GUNN : Ben quoi ?
WESLEY : Non, non, je t’en prie si tu as faim.
GUNN : Hé ! Pour moi, c’était juste un boulot d’appoint. J’étais content de me faire un peu de fric mais si Angel veut se la jouer en solo… Je vais pas en faire une crise.
CORDY (les larmes aux yeux): Et bien moi, je suis très en colère. Et triste et…
WESLEY : Déçue ? (elle acquiesce) Je vais pas dire que je comprends sa décision. Mais peut-être a-t-il besoin d’être tout seul. Et le mieux que nous puissions faire pour lui est de l’accepter.
CORDY : De s’en aller.
Elle prend son carton et tous s’en vont dans des directions opposées.
2. Int. Hôtel / Cave. Nuit. 2
Angel pose des cartons par terre. Ils sont remplis de dessins de Darla. Il prend un carton et l’amène près du four. Il ouvre la grille du four et jète à l’intérieur les dessins de Darla.

GENERIQUE

ACTE 1
3. Int. Hôtel / Cave. Nuit. 3
Plan sur Angel qui s’entraine avec concentration.
ANGEL (V.O) : je ne suis pas encore prêt. Trop d’années passées à dormir dans des lits confortables, à vivre dans un monde qui n’est pas le mien. Je ne peux pas les affronter, pas encore. Mais bientôt.
4. Int. Chez Holland / Cave. Nuit. 4
Plan sur des corps en sang allongés par terre. Les avocats sont l’un sur l’autre. Plan sur le visage de Lindsey entre des bras et des pieds. Soudain, ses yeux s’ouvrent. Il se relève en poussant les corps.
5. Int. Chez Holland / Cave. Nuit. 5
Un peu plus tard.
Plan sur Lindsey assis sur un fauteuil, les yeux dans le vide.
HOMME (V.O) : Vous venez de subir un traumatisme. Laissez nous vous emmener à l’hôpital.
LINDSEY : Elle m’a épargnée.
On voit alors qu’il s’agit d’un policier. D’autres inspectent les lieux et déplacent les corps.
POLICIER : C’est possible mais il vaudrait mieux qu’un médecin vous examine.
LINDSEY : Il doit y avoir une raison. Pourquoi je suis le seul en vie ?
POLICIER : Vous êtes en état de choc. Il vous faut un médecin.
LINDSEY : Je suis le seul encore en vie.
INSPECTEUR (V.O) : Il y a quelqu’un de vivant, ici !
LINDSEY (surpris) : un autre ?
Des policiers aident à soulever quelqu’un derrière un fauteuil.
POLICIER : Madame, vous pouvez vous lever ?
Il s’agit de Lilah. Elle a le bras cassé et est sous le choc.
POLICIER : Attendez, doucement.
Lindsey se lève et la voit.
LINDSEY : Lilah.
VIRGINIA (V.O) : Attends, tu plaisante !
6. Int. Chez Wesley. Nuit. 6
Plan sur Virginia, assise sur le fauteuil.
VIRGINIA : Il t’a viré ? Tu es en mission, tu protèges les innocents. On ne vire pas quelqu’un qui est en mission.
Wesley pose ses affaires sur une table et enlève son manteau, triste.
VIRGINIA : Tu as dû mal comprendre. Il a dit quoi exactement ?
WESLEY : « Vous êtes tous virés ».
VIRGINIA : Oh. Tu devrais peut-être voir ça avec ton syndicat.
WESLEY : Virginia, je suis pas syndiqué. Je suis… je ne sais même pas comment s’appelle mon métier. S’appelait.
VIRGINIA : Tu es un célèbre spécialiste de l’aide et du sauvetage surnaturel.
WESLEY (rangent des dossiers) : Non, je ne suis qu’un… Célèbre ?
VIRGINIA : En tout cas, célèbre pour moi. Tu m’as sauvé la vie. Franchement, tu devrais te renseigner. Mon père n’employait que des magiciens syndiqués.
WESLEY : Je ne savais pas.
VIRGINIA : Oh si, la corporation des sorciers est extrêmement progressiste.
WESLEY ( rangeant ses livres) : Ton père a essayé de te sacrifier à la déesse Iesca.
VIRGINIA : Oui, l’une des nombreuses raisons pour lesquelles je lui parlerais plus. Je vais mieux cela dit. Grâce à des heures de thérapie et à une généreuse avance sur l’héritage. Ca y est, je sais ! Il est jaloux.
WESLEY : ton père ?
VIRGINIA : Non, Angel. Tu as pris sa place pour me sauver et tu as été trop bon dans son rôle.
WESLEY : J’ai de sérieux doutes. Il a aussi viré Cordelia et Gunn.
VIRGINIA : Eux aussi ? Pourquoi ?
WESLEY : C’est en rapport avec le fait que Darla soit redevenue un vampire et qu’elle se soit acoquiner avec Drusilla. Ils ont un passé assez compliqué. Je pense qu’il se prépare à les affronter et qu’il ne veut personne dans ses jambes.
VIRGINIA : Et bien, tu ne seras pas perdu pour tout le monde. (se levant) tu vas retrouver du boulot comme ça ! (elle claque des doigts) Qu’est-ce que tu sais faire d’autres.
WESLEY (réfléchissant) : Pas grand chose.
7. Int. Hôtel / Cave. Nuit. 7
Plan sur Angel qui s’entraîne à l’épée.
ANGEL (V.O) : Quand Wolfram & Hart prennent une vie, ils le font à distance. Un luxe que je n’ai pas.
Il plante son épée puis donne un coup de pied au sac de sable suspendu au milieu de la pièce. Celui-ci tombe. Il reprend son souffle.
ANGEL (V.O) : C’est le moment.
8. Int. Hôtel. Nuit. 8
Angel sort de sa chambre, habillé normalement. Il descend à la réception puis va dans la cave.
ANGEL ( V.O) : Je ne suis pas encore arrivé à leur niveau.
Il ouvre une trappe et descend.
ANGEL (V.O) : Mais j’y arriverais.
9. Int. Egout. Nuit. 9
Angel marche dans les égouts, déterminé.
ANGEL (V.O) : Ce jour là, c’est moi qui irais vers elles et qui provoquerais l’affrontement.

ACTE 2
10. Int. Wolfram & Hart / Accueil. Jour. 10
Lindsey est devant le comptoir de réception où une secrétaire travaille.
LINDSEY (à la secrétaire) : Pas de message ? ! Pas de message ? ! Vous en êtes sûre ? Vérifiez !
SECRETAIRE : Oui, Monsieur, j’en suis sûre.
Lilah va vers lui, elle a une atèle au bras.
LILAH : Toi aussi, on te tient à l’écart ?
LINDSEY : Lilah.
Ils marchent dans un couloir.
LILAH : Oh, qu’est-ce qu’il y a ? Tu es dépité parce que ta petite copine m’a pas zigouillé ?
LINDSEY : J’irais pas jusque là. Disons que je suis de mauvaise humeur.
LILAH : Je suis désolée pour toi. Je crois que je suis pas la seule à ressentir le manque de sympathie à notre égard.
Un vampire et des avocats passent à côté d’eux en les dévisageant.
LINDSEY (au vampire) : Qu’est-ce que tu regardes ?
LILAH : C’est vrai. Pas de coup de fil, pas de fleurS. Si j’étais du genre angoissé, je m’inquiéterais. Mais là, je suis juste énervée.
LINDSEY : Qu’est-ce que tu espérais, Lilah ? On est les seuls survivants d’un massacre. C’est normal qu’on soit suspect.
LILAH : Oui, mais tu sais ce que j’aime pas dans le fait d’être suspect ? C’est que dans 15 jours, on risque de nous retrouver morts au fond d’une bagnole calcinée.
LINDSEY : On n’a rien fait de mal.
LILAH : Excuse-moi, on se connaît ? Parce que moi, je travaille pour Wolfram & Hart. Notre responsabilité n’a rien à voir dans l’histoire. S’ils cherchent un bouc émissaire, on a plus qu’à se faire pousser des cornes et…
LINDSEY (s’énervant) : Un bouc émissaire ? ! Ce sont eux…
Lilah le pousse quand une avocate passe derrière lui. Lindsey la regarde avec les gros yeux.
LINDSEY (à Lilah, chuchotant) : Ce sont eux qui ont voulu faire venir Drusilla. Je n’ai fait que suivre les ordres.
LILAH : Et tu crois franchement que ça compte pour eux ? Vas-y, reste sur ton nuage. Mais quelqu’un va forcément payer pour ce qui s’est passé, Lindsey. Et nous sommes les seuls encore en vie.
Ils entrent dans le bureau de Lindsey et sont surpris.
11. Int. Wolfram & Hart / Bureau de Lindsey. Jour. 11
LINDSEY : Pas tout à fait.
Plan sur Darla qui est assise sur le bureau. Drusilla est assise sur le fauteuil.
DARLA : Lindsey, tu m’as manqué. Ferme la porte. (Lindsey ne bouge pas) N’ai pas peur. Si nous voulions ta mort, tu ne serais jamais sorti vivant de cette cage. Alors ferme la porte.
Lindsey la ferme.
DRUSILLA : il a des yeux de veau, noirs et grands. (refaisant la vache) Meuh…
LINDSEY (s’avançant) : Tu m’as épargné. Pourquoi, tu m’as épargné ?
Darla se lève et va vers lui.
DARLA : Tu en as pas une petite idée ? (se collant à lui) Je suis amoureuse de toi.
Lilah est surprise. Lindsey essaie de cacher sa joie. Soudain, Darla se met à rire. Drusilla et Lilah en font de même.
DARLA : La ferme, Lilah.
DRUSILLA : Chut !
DARLA (à Lindsey) : En tout cas, tu es à croquer. De si belles cicatrices.
LINDSEY : Tu nous as mis dans une position difficile, Darla.
DARLA : Vraiment ? De si beaux et jeunes avocats littéralement dévorés par l’ambition et.. oup ! Le patron se fait croquer. Il faut bien qu’on le remplace. Par quelqu’un de prometteur, de mignon, à l’étique plus ou moins douteuse et aux costumes à 1000 dollars qui seront du meilleur effet.
LILAH : Vous croyez qu’ils vont lui offrir le poste ?
DARLA : Ou à vous. (allant vers le bureau) Et si vous êtes là, c’est pour ça. J’ai en effet réfléchi longuement. Et pris la décision de ne pas rompre la communication avec Wolfram & Hart.
LINDSEY : Pourquoi ?
DARLA : Nous pouvons nous aider mutuellement.
LINDSEY : Je ne suis pas sûr de comprendre, qu’est-ce que tu veux au juste ?
DARLA : Le pouvoir. Vois-tu, Lindsey, suite à ma courte carrière de pantin chez Wolfram & Hart, il y a une chose que j’ai comprise. Je déteste qu’on m’utilise. Je crois d’ailleurs t’avoir envoyer une note on ne peut plus claire à ce sujet. Sous la forme de 15 cadavres, je crois. Nous comptons jouer un rôle important dans cette ville, avec Drusilla. Et si vous ne pouvez pas me donner ce que je veux. Vous avez certaines choses qui me seront utiles. L’argent. Les relations.
LILAH : Oui, mais nous risquons de mourir bientôt. Les associés recherchent quelqu’un à qui faire porter la responsabilité de votre massacre.
DARLA : Quoiqu’il arrive, ils ne vous tueront pas tous les deux. Ce serait vraiment du gâchis. Bref, celui de vous deux qui restera sera notre agent de liaison.
LINDSEY : De liaison avec quoi ?
DARLA : Avec le monde d’en haut, bien sûr. En attendant nous allons nous concentrer sur le monde d’en bas.
LINDSEY (allant vers elle) : Ce pouvoir que tu veux… il te servira à quoi ? A retrouver Angel ?
DARLA (s’énervant) : ne dis pas ça ! Tu sais, Lindsey, il n’y a pas qu’Angel dans la vie. JE veux juste m’amuser.
LINDSEY : Je suis un étonné parce que j’étais sûr que t’en aurais fait ta priorité.
DARLA : J’ai passé 250 ans de mon existence sans lui. Tu crois que parce que j’ai été humaine quelques semaines, je vais tomber à ses pieds ?
LINDSEY : Non. Je croyais que tu le tuerais.
DARLA : Chaque chose en son temps, mon amour. Chaque chose en son temps.
12. Int. Egoût. Nuit. 12
Plan sur des bouches d’aération où de la fumée en sort. Angel est caché au-dessus d’un gros tuyau, à l’affût. Des vampires marchent dans les égouts, rigolant.
VAMPIRE 1 (riant) : On aurait dit qu’ils nous attendaient. Tous ces pauvres gens, terrorisés, recroquevillés dans la pièce de derrière. En général, j’aime pas trop les fast-foods parce que les gens sont… sont trop graisseux. Mais là, c’était comme un cadeau de Noël.
Angel saute sur le vampire et se bat avec les autres. Il s’en sort vraiment bien et désintègre 3 vampires. Il en reste un qui essaie de s’enfuir mais Angel lui saute dessus et sort une épée. Il lui tranche la gorge et le vampire se désintègre. Angel lâche son épée pleine de sang et part.
ANGEL (V.O) : JE suis prêt. (enlevant sa veste et la jetant) Je sais où je vais. Il ne me reste plus qu’à savoir où elles sont.
13. Int. Caritas. Nuit. 13
Le Host chante sur scène « Lady marmelade ». Des démons entrent. Plan sur Wesley qui est devant le bar.
WESLEY (au barman) : un bloody mary, s’il vous plait.
BARMAN : Avec du vrai sang ?
WESLEY (écœuré) : Pas de sang. Merci.
Le barman va préparer sa boisson et Wesley regarde Host. Pendant ce temps, Host finit sa chanson. Le public applaudit.
HOST (au public) : Merci. Merci, beaucoup. On va faire une petite pause et on va voir qui veut prendre la relève.
Il part de la scène.
WESLEY (angoissant) : Du calme, Wesley. Pourquoi pas un vieux morceau de Cat Stevens.
BARMAN : Tenez, Monsieur.
WESLEY (prenant le verre) : Ah. Merci.
Il est surpris quand Cordelia passe devant lui. Elle le voit et est gênée.
CORDY : Oh, Wesley ?
WESLEY : Cordelia. Quelle coïncidence !
CORDY : Mais qu’est-ce que tu fais là ?
WESLEY : Moi ? Rien. Je suis venu boire un verre.
CORDY : Ah. Parce qu’il n’y a que dans les karaokés ouverts aux démons qu’on en trouve. (le poussant) Tu allais chanter !
WESLEY : Chanter ? Je t’assure, non. (pas convaincant) Non. En fait… et toi qu’est-ce que tu fais là ?
CORDY ; Oh. Et bien, je… je passais à côté. J’ai vu de la lumière.
WESLEY : TU habites à 15 kilomètres d’ici.
CORDY : Oui, mais tu connais L.A. Les distances n’ont pas d’importance.
WESLEY : JE vois. (ils vont au bar) Tu es venue découvrir ce qui t’attend, n’est-ce pas ?
CORDY : Ouais.
WESLEY : Et qui va t’aider à y parvenir ?
CORDY : Shania Twain ou Madonna. J’hésite encore.
WESLEY : On est plus ou moins désœuvrés tous les deux depuis qu’Angel…
CORDY : … a pété un plomb.
WESLEY : Oui, voilà. Et je dois t’avouer que je me sens un peu perdu.
GUNN : Ben, et moi alors ?
Ils se retournent et voient Gunn.
CORDY : Gunn ? Mais qu’est-ce que tu… Dis donc, je pensais que t’en avais rien à cirer.
GUNN : Ben, j’ai une réputation à entretenir, moi. J’allais pas vous laisser voir derrière ma carapace de dur à cuire.
CORDY : Que le ciel nous en préserve.
WESLEY : Alors, ce n’était sûrement pas du Madonna. Dis-nous un peu ce que tu comptais chanter.
GUNN : Mon gars, tu connais pas.
CORDY : JE me demande comment on en est arrivé là. Franchement, on est pathétique tous les trois.
Wesley et Gunn acquiescent, tristes.
CORDY : C’est à cause d’Angel, c’est sa faute. J’espère qu’il est content, tout seul dans son monde de démon avec personne à qui parler.
14. Int. Egout. Nuit. 14
Plan sur Merl qui a la tête en bas. Il est attaché par les pieds à une corde au plafond, au-dessus d’un trou rempli d’eau.
MERL : Non, je vais te le dire.
Angel tient la corde et le noie. Puis le remonte.
MERL : Mais il faut que tu me croies, j’ai aucune idée…
Angel le noie à nouveau.
MERL : C’est comme ça que tu prends ton pied, hein ? Sale… (Noyade) D’accord, d’accord. J’ai entendu parler de ces filles. Gorzilla, Darzilla, je sais plus. Elles passent leur nuit à écumer toutes les boîtes. Elles recrutent des démons pour une espèce de grande quête. C’est tout ce que je sais, je te le jure sur ma tête. (noyade) D’accord ! d’accord, d’accord. C’est pas moi qui te l’ai dit mais est-ce que tu connais le bareba Club entre la Cienega et Washington ? C’est le seul repère de démon où elles sont pas aller. Ok ?
Angel attache la corde à un tuyau.
MERL : Mais qu’est-ce que tu fais ? Tu vas couper cette corde. (Angel part) Tu vas pas me laisser comme ça ! Hé ! Reviens ! Je tourne. Oh, saleté de vampire.
15. Ext. Parking. Nuit. 15
Un démon se bat contre un vampire. D’autres démons les regardent et les encouragent. Le démon met le vampire à terre et le coince par le cou puis le tue. Tous applaudissent. Soudain, ils laissent de la place pour Drusilla et Darla qui vont vers le démon en applaudissant.
DARLA : Waouh, c’était formidable. Mais de la violence sans victime… là je ne vous suis plus.
DEMON : Qui êtes vous ?
DARLA : Je m’appelle Darla. Et voici Drusilla. Certains d’entre vous nous connaissent déjà de réputation.
Plan sur un démon puis sur un homme en capuche à côté de lui.
DEMON : C’est la première fois que j’entends parler de vous.
Drusilla qui est derrière lui, lui arrache les oreilles. Il tombe à terre. Drusilla joue avec les oreilles.
DARLA : Et aussi la dernière. (regardant tous le monde) Je pense avoir capté l’attention de tous. Nous sommes venues ici avec une petite proposition.
Plan sur l’homme à capuche qui lève la tête. On voit qu’il s’agit d’Angel, transformé en vampire.

ACTE 3
16. Ext. Parking. Nuit. 16
DARLA : Mon amie et moi sommes peut-être nouvelles dans cette ville… mais nous y avons de grands projets. (tenant Drusilla par l’épaule) Et nous sommes à la recherche de… quoi, faut-il utiliser le terme « d’esclaves tout en muscles » ? Oui, il le faut. Hélas pour la plupart nous choisirons que les meilleurs. Ceux qui non seulement excellent dans la sauvagerie mais qui s’en délectent. Notre croisade sera aussi joyeuse que dévastatrice.
Angel marche dans la foule et passe derrière Drusilla. Celle-ci ressent quelque chose à ce moment là.
DRUSILLA : Des yeux tels des aiguilles.
DARLA (agacée) : Drusilla. Tu permets ?
DRUSILLA : Il te voit. Il voit ce que tu as été. (s’avançant vers elle) Tu ne seras plus jamais seule.
DARLA (ne comprenant pas) : s’il te plait. Arrête Drusilla, ça suffit.
DRUSILLA : Il t’observe, ma toute belle, maintenant, il est là.
Darla se retourne, paniquée.
DARLA : Où ça ? Angel.
Elle va dans la foule et pousse les gens en le cherchant.
DRUSILLA : Il veut nous punir. Il dit qu’on a été vilaines. Il se souvient de quand tu étais humaine.
DARLA : est-ce que tu vas te taire ? ! (se reprenant) Alors, comme je le disais, si vous croyez être de taille à nous rejoindre, les auditions auront lieu ce soir. (sortant un carton de son soutien gorge) Là, à cette adresse. Les vainqueurs auront le droit de perpétrer des atrocités. Les perdants seront égorgés et éviscérés. (elle fait tomber le carton) Je vous souhaite une bonne soirée. (tirant Drusilla) Allez, viens.
Elles s’en vont.
17. Ext. Ruelle. Nuit. 17
Plan sur Angel appuyé contre un poteau. Il reprend son apparence humaine, désorienté.
ANGEL (V.O) : Je ne suis pas prêt.
Flash-Back de Darla dans le parking.
DARLA : Angel.
ANGEL (V.O) : Je continue à tout ressentir. Sa souffrance. Ses besoins. Son espoir. (s’en allant) Je suis trop proche. Trop proche pour la combattre.
18. Int. Wolfram & Hart / Bureau de Lindsey. Nuit. 18
Lindsey range ses affaires dans sa mallette, prend ses clefs et son manteau et va vers la sortie. Il est surpris par Lilah qui se tient dans l’entrée, triste.
LINDSEY (sursautant) : Lilah. Un problème ?
LILAH : c’est au-dessus de mes forces, Lindsey.
Elle entre dans le bureau lentement. Lindsey pose ses affaires et ferme la porte.
LINDSEY : Quoi ?
LILAH : Attendre. Je reste assis à mon bureau et à chaque fois qu’il y a un bruit ou que le téléphone sonne… L’un de nous deux va mourir, Lindsey.
LINDSEY ; Tout le monde meurt un jour, Lilah.
LILAH : Mais tous le monde ne finit pas broyé en petits morceaux dans une boite pour pâtée pour chien.
LINDSEY : Ce n’est pas forcément ce qui va t’arriver. tu as 50% de chance d’y échapper, exactement comme moi.
LILAH : C’est loin d’être suffisant. Y’a un moyen de s’en sortir.
LINDSEY : Lequel ?
LILAH : Au lieu d’attendre bêtement qu’ils choisissent entre nous deux, on choisit d’être solidaire. Si on se serre les coudes, on peut y arriver. (touchant sa cravate) On pourrait s’en aller… tous les deux, ce soir. Ils n’auraient plus le chois, ce serait…
LINDSEY : Sauf celui de nous traquer. Ce qu’ils feraient.
LILAH : non. Pas si on emporte en garantie des dossiers.
LINDSEY : Des dossiers volés ? !
LILAH : Oui. (s’approchant de lui) Ecoute, j’ai entendu la rumeur. Nous savons l’un comme l’autre que ça a déjà marché pour toi. Tu savais quel dossier voler. Et ce n’est pas toi, cette fois, qui assumera le risque. Tu n’auras qu’à me dire ce qu’il faut prendre et je m’en chargerais. Ensuite, nous partirons loin d’ici et de toute cette pagaille, ensemble. Qu’est-ce que tu en dis ?
Lindsey réfléchit ouis passe sa main dans le cou de Lilah. Il va pour l’embrasser puis mais sa main dans le chemiser de Lilah et en sort un micro.
LINDSEY (parlant dans le micro) : Mais Lilah, jamais je ne volerais des dossiers à mon employeur. Ca me choque que tu y as songé.
Il lâche le micro et va reprendre ses affaires. Lilah est en colère.
LINDSEY : Laisse tomber les coups montés, ma jolie. Ils tueront qui ils tueront. (ouvrant la porte) Agis comme un homme.
Il s’en va. Lilah le regarde partir, très agacée.
CORDY (V.O) : mais si !
20. Int. Caritas. Nuit. 20
Plan sur Cordy, Wesley et Gunn qui sont assis à une table. Ils ont apparemment bu trop d’alcool et sont saouls.
CORDY : Ca paraît évident ! Si Wesley n’avait pas agiter l’index comme ça en faisant « non, non, non », toute cette histoire avec Darla se serait dégonflée. Comme un ballon de baudruche.
GUNN : Tu délires.
WESLEY : Ballon de baudruche ? Angel est obsédé par Darla. Une obsession, ça se dégonfle pas comme ça.
CORDY : Peut-être. Mais t’en as fait tout un drame. Tu l’as bien culpabilisé et ça a pas aidé. Tu l’as tellement culpabilisé qu’il nous a virés !
WESLEY (choqué) : Tu me fais porter le chapeau ? !
CORDY : Je te le fais pas porter… Si ! Je te le fais porter le chapeau ! Tu es responsable !
Elle boit son verre.
GUNN : JE me mets à la place d’Angel si je devais vous entendre toute la journée. (imitant Cordy) « Débile ! Débile ! » (imitant Wesley) « Pétasse ! Pétasse ! » JE crois qu’il y a longtemps que je vous aurais tués.
CORDY : Ha ! Ca c’est excellent de la part de monsieur je-ne-prends-d’ordre-de-personne. (imitant Gunn) « Où est-ce que je plante ma hache ?
GUNN :Ca veut dire quoi exactement ?
WESLEY : Gunn… Tu n’as jamais vraiment encourager Angel dans son rôle de meneur. J’ai le souvenir d’un certain linceul.
GUNN : Attends un peu, là. Tu es en train de me dire que c’est ma faute ?
WESLEY : Comment veux-tu qu’un homme dirige une affaire si ses employés ne suivent pas les directives.
GUNN : Et l’une des directives, c’était d’engager un british avec une tringle à rideau dans le derrière ? !
Cordy éclate de rire.
WESLEY (vexé) : Je n’ai pas de tringle à rideau dans le derrière !
Host arrive vers eux.
HOST : Est-ce que je peux vous offrir une autre tournée ?
TOUS : Ouais ! !
Il s’en va.
GUNN : (pointant du doigt Cordy) Et elle, alors ? Peut-être que si elle avait eu un peu plus de vision, Angel aurait eu autre chose à faire que de penser à cette Darla.
Il fait tinter sa bouteille de bière avec le verre de Wesley.
CORDY : Réfléchissez 2 secondes ! Quand on a une obsession on se débrouille pour la caser dans son emploi du temps, quoiqu’il arrive !
WESLEY : Ah… Alors, tu reconnais que c’est une obsession ?
CORDY : Non ! Enfin, si ! Mais non !
WESLEY : Hypocrite.
CORDY : Coincé du postérieur !
Ils se mettent tous à perler en même temps en se disputant.
21. Int. Caritas. Nuit. 21
Plan sur Wesley, Cordy et Gunn qui chantent sur scène « We are the champions ». Ils chantent très faux et très mal.
22. Int. Caritas. Nuit. 22
Un peu plus tard. Cordy, Wesley et Gunn sont à leur table, très mal en point. Le bar s’est entièrement vidé.
CORDY : Pffou… Les vampires… Les démons en tout genre… En fait, vous savez ce que c’est le mal absolu ? La tequila.
WESLEY (poussant les verres) : Je veux mourir.
HOST : Mais que vois-je ? Notre inénarrable et infatigable trio chantant à l’alcool triste. (enlevant sa veste) Oh, ne soyez pas trop malheureux. J’ai été très impressionné par votre splendide évocation musicale de la douleur. Et quand je dis douleur, je parle de la mienne. Cela dit Bravo, je dois dire que le cœur y était.
CORDY : Oui. Le cœur y été au bord des lèvres. Dites, Monsieur le Chaman visionnaire… vous êtes censé nous dire notre avenir maintenant.
WESLEY : c’est vrai. Nous sommes venus, nous avons chanté, nous… (se retenant de vomir) avons vaincu l’envie de régurgiter.
CORDY (à Host) : Vas-y, crache ! (à Wesley) Pas toi. (baillant) Qu’est-ce qu’on va pouvoir faire de nos vies ? Quel chemin allons-nous prendre ?
HOST (pliant sa veste) : Oh. J’aimerais vous répondre, très chère. Mais voyez-vous quand les grands manitou l’ouvrent, moi je la ferme. (mettant sa veste derrière la tête de Cordy) et il se trouve qu’ils vont être très très bavards.
Soudain, Cordy a une vision. Vision de Cordy : Un démon gluant traîne une jeune femme en sang.
WESLEY : Ca va ?
CORDY (tenant sa tête) : Non, ça va pas !
GUNN : T’as vu quoi ?
CORDY : Une ruelle. Pas loin d’ici. Un démon qui traîne une fille. Elle saigne. Beaucoup.
WESLEY (se levant) : Allons-y.
23. Int. Hôtel. Nuit 23
Dans la cave, Angel se sert des armes dans une armoire et les mets dans un grand sac. Il va dans le hall. Le téléphone sonne, il va vers le téléphone. Mais au lieu de décrocher, il prend une hache sur le comptoir. Il s’en va, déterminé.
24. Ext. Ruelle. Nuit. 24
Cordy, Wesley et Gunn courent dans la ruelle mas il n’y a personne.
CORDY : JE ne comprends pas. On arrive trop tard ? C’est pas l’impression que j’avais pourtant.
GUNN : Là-bas.
Il regarde sur le sol. Il y a une flaque de sang.
CORDY : C’est le sien. C’est forcément le sien. Mais où est-elle ?
GUNN : Si Angel était là, il la pisterait.
CORDY : Oui, et il tuerait le méchant démon qui l’a attaqué. Ai-je mentionné qu’il avait des dents de 10 centimètres de long ?
GUNN : Et on a pas d’armes. Si seulement Angel était là…
WESLEY (s’énervant) : Oui, mais il n’est pas là ! Angel a tourné le dos à son devoir. Mais nous ferons le nôtre.
CORDY : Comment on va la retrouver ?
WESLEY : Soyons pragmatique. D’abord, nous allons examiner le terrain à la recherche d’indices et de différentes sortes de… (il touche le mur et il voit du sang sur sa main) Ewh…
GUNN : Différentes sortes de Ewh ?
WESLEY : Non. Regardez.
Ils voient alors qu’un trait de sang monte tout le long du mur.
GUNN : Il l’a amené là-haut.
CORDY : Mais l’immeuble est abandonné, Wesley. Comment veux-tu qu’on fasse pour…
Ils regardent en haut.
25. Ext. Devant un bar. Nuit. 25
Darla et Drusilla sortent d’un bar, fatiguées. Elles se mettent à marcher dans la rue.
DRUSILLA (touchant son ventre) : Je n’ai pas du tout aimé ce barman. Mmh… Il arrêtait pas de regarder mes doigts.
DARLA : C’était le dernier. Il est bientôt minuit. Il faut qu’on aille au hangar.
DRUSILLA : Mon cher petit oiseau est anxieux ?
DARLA : Oui, recruter une légion de démons est un tantinet stressant.
DRUSILLA : Il ne te quittera pas, tu sais.
DARLA : Je ne veux pas entendre ça.
DRUSILLA : Nous pourrions avoir des milliers de soldats, il viendrait quand même. Il galoperait, il galoperait et il viendrait.
DARLA (s’arrêtant de marcher): Pourquoi est-ce que vous ramenez toujours tout à Angel ? C’est vrai, une fille peut bien s’offrir un petit carnage sans qu’un homme ne soit impliqué !
DRUSILLA : Il te manque. Comme un cœur qui bat.
DARLA : JE ne regrette pas les battements de mon cœur. C’était les symptômes d’une maladie dont j’ai été depuis été guéri. Tu sais, dans un monde parfait, il serait avec moi. Il serait là à m’aider à mettre cette ville à feu et à sang. C’est son travail que nous faisons. Mais où est-il ? (se remettant à marcher) Probablement en train de se flageller dans une église.
DRUSILLA : Mmh… se flageller. Beuh… Les églises.
DARLA : Dans un monde parfait, il massacrerait les innocents. Il rirait tandis que nous sèmerions la terreur dans cette misérable ville.
DRUSILLA (s’arrêtant): Je vois un feu magnifique.
DARLA (ne la regardant pas) : Un feu. Un immense incendie. (Drusilla rit) Dans un monde parfait, crois-moi, il ne resterait plus que des cendres.
DRUSILLA : Et la souffrance. Tellement de souffrance. (dansant) Les flammes sont exquises. Elles dansent et vous lèchent tel un chat. (Darla la regarde, agacée) Et les cris. On dirait la musique des étoiles.
DARLA : Très joli, Drusilla. Allez, il faut pas qu’on arrive en retard.
Elle continue à marcher. Drusilla la suit, déçue.
26. Ext. Hangar. Nuit. 26
Angel arrive devant le hangar, tenant son sac. Il ouvre la porte et voit des tas de démons. Il faut tomber son sac et prend sa hache, toujours déterminé.
27. Int. Immeuble abandonné. Nuit. 27
Gunn est dans l’immeuble abandonné et aide Cordy à monter par la fenêtre.
CORDY : C’est toujours pareil. Une vieille ruine qui sent le moisi et la pourriture. Pourquoi il n’y a jamais de démons dans les palaces de Beverly Hills ?
WESLEY (les rejoignant) : Oh, c’est pas ça qui manque. (s’avançant) Regardez.
Plan sur la jeune fille qui est allongée par terre, seule.
CORDY : c’est elle. Mais où est le…
Soudain, le démon surgit devant eux. Cordy crie.

ACTE 4
28. Int. Immeuble abandonné. Nuit. 28
Le démon saute sur eux et envoie valser Wesley. Puis il saute sur Gunn.
WESLEY (se relevant, à Cordy) : Fais la sortir.
Cordy court vers la jeune fille. Wesley va vers le démon qui est sur Gunn. Il prend une planche et frappe le démon.
CORDY : Vite, il faut qu’on l’emmène.
Le démon voit Cordy qui soulève la jeune fille t fonce vers elle. Mais Gunn et Wesley le retienne. Gunn le tient et Wesley le frappe. Mais celui-ci est vite mis hors jeu. LE démon envoie Gunn contre un mur. Wesley continue de le frapper. Le démon l’attrape et le met à terre. Il le tient par les deux bras et le mord à l’épaule. Gunn prend un escabeau et frappe le démon. Puis il prend une planche en bois et la plante dans le crane du démon.
CORDY (à la jeune fille) : Chut…
WESLEY (se relevant) : Il faut la conduire à l’hôpital.
CORDY : Oui.
GUNN (à Wesley) : Et toi, ça va ?
WESLEY : Très bien, c’est juste une… (regardant son épaule) Allons-y vite avant que je m’évanouisse. Ce qui ne devrait pas tarder.
GUNN : Ce truc a failli nous mettre en pièce.
CORDY : Oui, mais si tu regardes bien. De nous tous, c’est qui qui est passé de vie à trépas ?
Wesley et Gunn se regardent, fiers.
29. Ext. Hangar. Nuit. 29
Darla et Drusilla marchent vers le hangar.
DARLA : Je veux pas que ça traîne d’accord ? On rentre, on fait le tri vite fait et on ressort. J’ai pas de temps à perdre avec ça.
DRUSILLA (regardant le hangar, surprise) : Ah ! C’est magnifique ! Noir et sinistre. Ca sent la mort.
DARLA (souriant) : Ou plutôt l’huile de moteur.
DRUSILLA : On pourrait l’acheter et en faire notre château.
DARLA : La vue est affreuse. Et on a pas un sou. Quoique Lindsey pourrait sûrement nous aider de ce côté-là. S’il n’est pas encore mort.
DRUSILLA : J’aime assez la fille. Elle est méchante.
DARLA : Ils sont mignons. Naïfs, mais ce ne sont que des humains. Je doute qu’ils connaissent le véritable plan de Wolfram & Hart concernant Angel. Mais je dois avouer que ma curiosité est piquée.
DRUSILLA (prenant la poignée de la porte) : Dix jolis soldats tous alignés. Un coup de feu éclate… (tapant des mains) et il n’en reste que neuf.
DARLA : Dix ? Tu rêves. Je serais bien contente si on réussit à en trouver trois.
Elle ouvre le hangar.
30. Int. Hangar. Nuit. 30
Darla et Drusilla entrent et sont choqués en voyant tous les démons morts à terre.
DRUSILLA : Tous morts, déjà ? (les pointant du doigt) Mauvais soldats !
Darla est inquiète. Soudain, elle voit Angel appuyé contre une voiture. Il fume une cigarette et est mal en point. Il a l’air très sombre et n’est plus lui-même.
DARLA (souriant) : J’aurais dû m’en douter.
DRUSILLA : Une ombre.
DARLA : Pourquoi reste tu si loin de moi, trésor ? Qu’est-ce que tu attends pour venir jusqu’ici, me transpercer ? (le regardant bien) Angel ?
Il continue à fumer.
DARLA : Angélus ?
Il jète sa cigarette et elle tombe dans une flaque d’huile de moteur. Celle-ci prend feu et continue à brûler jusqu’à Darla et Drusilla. Elles prennent feu et crient. Angel les regarde brûler, prend son sac et s’en va. Darla prend un bâton en bois, toujours en feu. Et, elle et Drusilla sortent du hangar.
31. Ext. Hangar. Nuit. 31
Darla casse une bouche d’incendie avec son bâton. De l’eau en sort. Elles se mettent dessous et éteignent leur feu. Drusilla pleure. Darla la tire et elles s’assoient sur le trottoir.
DRUSILLA (pleurant toujours): Fais-le arrêter, je t’en supplie !
DARLA : Chut, ma belle. Chut. Ce n’était pas Angel.
DRUSILLA : Il nous a quitté. Il s’en est allé. Je souffre ! Je souffre !
DARLA : Ce n’était pas Angélus non plus.
DRUSILLA : Darla, aide-moi. Je t’en supplie, aide-moi !
DARLA (sous le choc) : Qui était-ce ?
Plan éloigné de Darla et Drusilla qui se réconforte sou le jet d’eau.
32. Int. Wolfram & Hart. Jour. 32
Lilah monte des escaliers dans le bâtiment. Elle croise Lindsey et ils marchent.
LILAH : T’es au courant pour l’incendie ?
LINDSEY : Elles sont toujours vivantes.
LILAH : Mortes-vivantes.
LINDSEY : Si tu veux.
LILAH : Ce serait Angel.
LINDSEY : Et alors ?
LILAH : Il a tué une dizaine de démons et allumer Darla et Drusilla comme un arbre de noël.
LINDSEY : Où veux-tu en venir, Lilah ?
LILAH : Ca commence à devenir glauque, tu trouves pas ?
LINDSEY : C’est ce qu’Holland aurait voulu.
LILAH (s’arrêtant) : Qu’est-ce qu’on en a à faire ? S’ils doivent éliminer quelqu’un, ce sera forcément toi.
LINDSEY : S’il faut en arriver là.
Il ouvre une porte qui donne sur la salle de conférence.
33. Int. Wolfram & Hart / Salle de conférence. Nuit. 33
Lindsey et Lilah entrent dans la salle. Un homme est assis à une grande table. Deux gardes sont derrière lui.
HOMME : Asseyez-vous.
Ils vont s’asseoir.
HOMME : J’imagine que vous savez pourquoi vous êtes là. Les associés ont décidé que ce devrait être un moment de deuil et de réflexion. Nous ne pourrons jamais remplacer Holland Manners. C’était un homme de très grand talent. Le plus grave est que nous nous retrouvons actuellement avec un poste vacant. Nous avons besoin d’un nouveau responsable du département des projets spéciaux. (se levant) M. Mac Donald…
Il va vers eux. Les gardes le suivent.
HOMME : Votre conduite dans ce cabinet a, jusqu’à présent, laissé pour le moins à désirer. Vous avez volé des dossiers, coopérer avec notre ennemi et désobéi aux ordres de nombreuses fois.
Lilah est contente.
HOMME : Mlle Morgan. En laissant partir Bethany Shaw, douée en télékinésie, vous nous avez privé d’une tueuse en puissance sûre et efficace. J’ajoute que vous vous êtes tous les deux montrés extrêmement négligents en omettant de nous informer de la visite inopinée de certaines créatures. Qui, je vous le rappelle, ont saigné à blanc la majeure partie de l’un de nos départements.
Lindsey et Lilah sont gênés.
HOMME : A la vérité, aucun de vous deux ne possèdent les qualités requises pour diriger le service des projets spéciaux. Quant aux rapports que vous entretenez mutuellement, votre rivalité a été aussi sournoise et destructrice que saine. Vous jouez l’un pour l’autre un rôle salutaire de garde-fou. Aussi nous avons décidé de vous nommer tous les deux « codirecteurs par intérim » jusqu’à la date où il nous semblera pertinent de… resserrer notre choix. Félicitations. C’est une belle promotion. Les associés vous suivront avec intérêt.
Il s’en va. Lindsey et Lilah sont soulagés mais aussi déçus. Ils se regardent avec méchanceté.
34. Int. Hôtel / Cave. Jour. 34
Plan sur une cible de fléchette. Deux couteaux y sont plantés. Plan sur Angel qui lance un troisième couteau et arrive à le planter au cœur de la cible. Il est très concentré. Il enlève les couteaux. Wesley descend de l’escalier. Angel le regarde puis de positionne devant la cible pour lancer les couteaux.
WESLEY : J’ai pensé que ça pouvait t’intéresser de savoir que nous gardons l’agence ouverte. Avec ou sans toi. Tu as peut-être tourné le dos à ta mission mais ce n’est pas notre cas. (partant) Quelqu’un doit mener la bataille du bien.
Il s’en va. Angel essaie de rester concentré. Il lance un couteau mais manque totalement le centre. Il ferme les yeux pour se concentrer.
ANGEL (V.O) : Qu’ils aillent mener la bataille du bien. Il faut que quelqu’un fasse la guerre.
Il lance le couteau et atteint le centre.