Origines

Transcript par Sam pour Buffy VS. Interdiction formelle de recopier.

PROLOGUE :
INT - RESTAURANT - NUIT
CORDY (V.O) : Tu veux goûter des sashimis ?
GUNN : ah non, je crois pas, même sous la torture.
Cordy, Wesley et Gunn sont à table dans un restaurant chic. Il y a une chaise vide. Cordy regarde autour d'elle.
WESLEY : Qui est-ce que tu cherches ?
CORDY : Les célébrités. Ils les mettent pas au milieu en général. Ils les mettent derrière, dans l'ombre.
ANGEL (V.O) : Pas à une table comme celle-ci…
On voit alors qu'il s'agissait du reflet d'un grand miroir. Angel est assis sur la chaise qui était vide.
ANGEL : …sous les spots. Où tous le monde peut vous dévisager. C'est un endroit un peu ouvert, un peu trop public.
GUNN : Ah oui, le regarde des autres. Ca arrive quand on va là où sont les gens.
Il lui donne une tape sur l'épaule.
ANGEL : Ah, non, non. Les gens, j'aime plutôt bien. J'aime les gens normaux. Je suis content d'être parmi eux et d'être avec vous pour fêter la grande nouvelle.
CORDY (flattée) : Ce n'est qu'une publicité.
WESLEY (enthousiaste) : Une publicité qui va passer sur toutes les chaînes ! (lève son verre) A ta santé !
Ils cognent tous leurs verres.
CORDY : Mais je ne peux pas boire, il faut que je me lève à 4 heure du matin pour mon tournage. Mais je vous en prie, continuez les toasts et les flatteries.
GUNN : tu vas faire un malheur et empocher un fric dingue.
ANGEL : oui, et ne nous laisse pas tomber quand tu seras célèbre.
CORDY : Je suis touchée. Mais soyez tranquille, je ne peux pas vous quitter tant que je suis l'heureuse propriétaire de visions démentes, exténuantes et chaque fois plus débilitantes.
Angel se sent coupable.
CORDY : Je suis un tantinet gênée.
ANGEL : Il faut pas. Tu sais, 19 dollars pour une toute petite entrée au thon cru et à la graine de couscous… c'est de l'argent bien dépensé. Au fait, j'espère que c'est bon parce qu'à ce prix-là, ça peut l'être.
CORDY : C'est délicieux. Mais je ne suis pas gênée à cause du prix.
Angel regarde Wesley et Gunn, mal à l'aise.
ANGEL : Je ne suis pas radin. Je suis seulement vieux. Je me souviens d'une époque où pour quelques sous, on pouvait se payer un repas, une bouteille et la fille de l'aubergiste. (ils la regardent bizarrement) Tu disais ?
CORDY : Je disais que j'étais gênée de vous laisser en plan en plein milieu d'une affaire à cause de cette pub.
WESLEY : On maîtrise la situation. Angel ira voir son informateur demain à la première heure.
GUNN : et cette personne… (à Angel) ou créature ?
ANGEL : Les deux, en fait.
GUNN : Cette personne et créature nous mènera au gros monstre bouffi que tu as eu dans ta vision.
WESLEY : Le démon Haklar. En fait, notre informateur nous conduira jusqu'à son repère, nous nous regrouperons virilement autour de la bête. Et nous la truciderons.
Wesley et Gunn tapent leur poing l'un contre l'autre. Angel met le sien quelques secondes après alors Wesley et Gunn retapent les poings.
CORDY : Mmh… Vous allez vous marrer ! Si vous revoulez à boire, ne nous gêner pas pour moi.
ANGEL : Non, ça ira. Ce vin importé, ça vous monte à la tête.
GUNN (à Wesley) : On prend un lance-flammes, tu crois ?
WESLEY : Pour le Hacklar ? Ah oui, c'est une idée.
ANGEL : mais si vous, vous voulez une autre bouteille…
GUNN : Cela dit si l'espace est confiné, on risque de se brûler la nôtre.
WESLEY : Oui, oui.
GUNN : c'est toi le patron, c'est toi qui décide…
WESLEY : C'est à la fois une arme bruyante et voyante… Elle pourrait attirer l'attention sur nous.
Une femme passe à côté d'eux. Angel est inquiet.
WESLEY : d'un autre côté, il faut bien reconnaître…
Soudain, angle fonce sur la femme et tire son écharpe.
ANGEL : Comme c'est intéressant.
FEMME (surprise) : Quoi donc ? Mon châle ?
ANGEL : non, votre linceul Brahami entaillé dans la peau d'un enfant mort !
WESLEY : Mais qu'est-ce qu'il fait ?
ANGEL : Je sais reconnaître une sorcière Voctar quand j'en vois une. Vous croyez que je ne sais pas discerner les marques ? (regarde bien le châle) En fait, il est différent de près.
Cordy et les autres le rejoignent.
CORDY : C'est un superbe châle, madame. Un superbe châle de 1000 dollars, signé Laura Amina.
La femme remet son châle en place. Angel est gêné.
CORDY : Mon ami est un esthète. Il aime tellement les belles choses qu'il est incapable de se contrôler. Parce qu'il est… il est italien.
Angel acquiesce.
CORDY : Veuillez l'excuser. Pardonnez-nous, nous sommes vraiment désolés.
ANGEL : Scuzi.
Elle le tire par le bras et ils retournent tous à table.
GUNN : Avec un lance-flammes, on pourrait mettre le feu à la table et attirer un peu l'attention sur nous.
ANGEL : Je vous assure que vu de loin ces marques avaient vraiment l'air…
WESLEY : Bon, allez, on mange et on part d'ici avant qu'on…
CORDY (se sent mal) : oh non…
GUNN : qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce que tu vois ?
CORDY : Pou…
WESLEY : Pou ? Un démon parasite ?
CORDY : poussez-vous, il y a le sashimi qui remonte. Poussez-vous.
Elle tombe par terre en se tenant à la nappe. Et toute la table tombe sur le sol. Elle vomit.
ANGEL : ils vont nous le retirer de la note, j'espère.

GENERIQUE

ACTE 1
INT - HOTEL / BUREAU DE WESLEY - JOUR
Wesley est assis à son nouveau bureau. Il est au téléphone.
WESLEY (au tel) : Oui, maman. Oui, passe-le-moi. Oui, moi aussi. Papa ? Bon anniversaire. Comment vas-tu ? Non, ça va plutôt bien en fait. Oui. J'ai une bonne nouvelle. (content) J'ai été nommé à la tête de notre groupe. Oui, je le dirige. Non, c'est un poste permanent. Enfin, aussi permanent que ce genre… (triste) Non, je ne serais pas renvoyé. Oui, ça s'est produit une fois effectivement. Deux fois, tu as raison. J'avais oublié, merci. Ou… C'est tout récent. Ca se passe plutôt bien. Non, cette fois… j'espère que ça… Non. Tu as raison. Je vois que… Je pensais seulement que tu voudrais le savoir. Oui. Très bien. Et encore un bon anniversaire. D'accord.
Il raccroche, triste. Gunn entre dans le bureau en mangeant des chips.
GUNN : t'étais au téléphone ?
WESLEY : Oui, avec mon père.
GUNN : Wyndam-Pryce Senior ? Comment il va ?
WESLEY : Et bien, c'est son anniversaire.
GUNN : Super.
WESLEY : il envoie ses salutations à tout le monde à Hollywood.
INT - STUDIO 6 DE CINEMA - JOUR
Angel entre dans le studio. Il y a plein de technicien au travail. Il voit une jeune femme en maillot de bain au milieu d'un décor de plage avec du sable et des lampes U.V. La jeune femme se recoiffe. Il avance vers elle, elle sourit. Mais elle est vexée en voyant qu'il va vers la plage. Il regarde la lampe U.V et respire sous le soleil, content.
Cordy va devant lui en peignoir, toujours malade.
CORDY : qu'est-ce que tu fais là ?
ANGEL : A ton avis. Et oui, je suis en train de prendre un bain de soleil.
CORDY : Oh, tu veux quoi au juste ?
ANGEL : J'ai une question à te poser. Dans ta vision, est-ce que le démon Hacklar…
CORDY : Tais-toi ! Voilà le metteur en scène.
Le metteur en scène arrive suivis de son assistant, Billy.
CORDY : Je voulais vous dire merci de m'avoir choisi pour le rôle.
METTEUR EN SCENE : De rien. Vire le peignoir, s'il te plait.
CORDY : pardon ?
METTEUR EN SCENE : qu'est-ce qu'il y a ? Je parle chinois ? Il faut que je vois comment t'es au-dessous. Alors, vire le peignoir, princesse.
CORDY : D'accord.
Angel n'aime pas le metteur en scène et le regarde méchamment. Cordy enlève son peignoir et on voit qu'elle porte un petit bikini en forme de coquillage. Angel la voit et est déstabilisé.
METTEUR EN SCENE : Tourne-toi.
Elle se tourne, énervée.
METTEUR EN SCENE : Bon, y'a rie à redire. Ok, tourne. Elle se remet en place. Angel essaie de garder son calme.
METTEUR EN SCENE (à l'assistant) : quand est-ce qu'on la maquille ?
CORDY : Je suis déjà passé au maquillage.
METTEUR EN SCENE : Ah bon ? (à Billy) Alors, tu la ramènes et tu dis à David d'enlever les cernes sous les yeux. Je fais pas une publicité pour SOS femme battue.
CORDY : C'est un truc que j'ai mangé.
METTEUR EN SCENE : Et en plus, elle se goinfre ? Super ! Dis à David que je suis censé avoir envie de coucher avec cette fille-là, c'est pas le cas. T'aurais envie de coucher avec elle, toi ? Non. Tu m'étonnes !
ANGEL : Vous allez trop loin. Excusez-vous.
METTEUR EN SCENE : Oh, laisse-moi deviner. Rockeur en puissance ou mannequin à temps partiel ? J'arrive vraiment pas à trancher.
ANGEL : J'ai dit, excusez-vous !
METTEUR EN SCENE : Billy, la sécurité.
Angel s'approche. Cordy essaie de le retenir.
CORDY : Angel.
ANGEL : Pour qui vous vous prenez ?
Cordy remet son peignoir.
METTEUR EN SCENE : Je me prends pour le metteur en scène. (à Cordy) Et toi, tu es extrêmement maligne de ramener ton petit-ami au chômage sur mon plateau pour me dire comment filmer mon spot de pub. C'est vraiment excellent pour ta carrière !
CORDY (recule Angel) : Je suis désolé. Il ne vous ennuiera plus. Allez, allez, viens.
METTEUR EN SCENE : J'en suis sûr parce qu'il va se faire flanquer dehors dans moins de deux minutes. Maintenant, va au maquillage et prie pour qu'il fasse des miracles.
Il part.
ANGEL : Tu veux que je lui arrache la tête ? parce que je peux le faire. Tu sais que je peux le décapiter en deux secondes. Tu n'as qu'un mot à dire.
CORDY (énervée) : Est-ce que tu essaies de foutre en l'air ma carrière ? Je veux dire, c'est un effort délibéré de ta part ?
ANGEL : Non, je vais…
CORDY : Non, je veux que tu t'en ailles. Et tout de suite ! (il ne bouge pas) qu'est-ce que tu fais encore là ? Va-t-en !
ANGEL : Il faut que je te pose une question.
CORDY (exaspéré) : Quoi ?
ANGEL : Dans ta vision, est-ce que le Hacklar mangeait sa victime entièrement ou est-ce qu'il mangeait que le foie ? C'est très important. Ca va te faire rie, mais d'après mon informateur, les Hacklar qui ne mangent que le foie ne se planquent pas aux même endroits que les autres. Alors, il faut que je le sache pour la retrouver et le tuer.
Cordy le regarde et part, dégoûtée.
CORDY : J'en ai marre de cette vie.
INT - HOTEL / RECEPTION - JOUR
Wesley tourne en rond au milieu du hall, triste. Gunn est assis sur un fauteuil.
GUNN : Donc ce démon Heckler qu'on doit tuer…
WESLEY : Hacklar. Avec deux "A".
GUNN : Ce démon Hacklar avec deux "A" qu'on doit tuer. Files moi un peu des détails.
WESLEY : Le Hacklar est un démon descendant de l'ordre des Klenzen. Le mâle peut peser trois tonnes et demi; Il ne sort de son hibernation que les nuits de pleine lune pour se nourrir et s'accoupler et souvent en même temps. Incapable de parler, les Hacklars ont appris à communiquer entre eux grâce à un système complexe de tics faciaux minutés avec soin. Qui n'est pas sans rappeler notre Morse. Le Hacklar préfère les climats chauds et humides.
GUNN : Wesley.
WESLEY : Oui.
GUNN : c'est pour le bousiller que je voudrais des détails.
WESLEY : Oh. On croise les doigts et on voit.
GUNN : Ah.
George et Rondell (voir ep14s2) entrent dans l'hôtel. Gunn est content de les voir et va vers eux.
GUNN : Hé ! Qu'est-ce qu'il se passe les mecs ?
RONDELL : On a un problème.
Gunn leur serre la main.
GUNN : Wesley, tu te souviens de Rondell et George ?
WESLEY : Bien sûr. Je n'ai pas eu l'occasion de vous remercier comme j'aurais dû le faire. On peut dire que ce soir-là, vous m'avez sauvé la vie.
RONDELL : Non, laisse tomber. C'est en voulant nous couvrir que tu t'es pris cette balle.
GEORGE : Comment ça va ?
WESLEY : Mieux. Merci.
GUNN : Qu'est-ce qui se passe alors ?
GEORGE : A ton avis, les vampires.
RONDELL : Ils prennent le parc Mackenzie pour leur resto personnel, ces temps-ci.
GUNN : Y'a des tas de sans-abri qui vivent là.
RONDELL : Et qui se font bouffer.
GUNN : Ce qui faudrait, c'est leur tendre un piège.
RONDELL : Ca tu vois, c'est déjà fait.
GUNN : ah ouais ?
RONDELL : On connaît le truc. On est pas des débutants.
GUNN : Alors, vous avez juste besoin…
GEORGE : Que tu nous prêtes ton camion.
GUNN (vexé) : Vous voulez ma caisse ?
RONDELL : Elle est toujours équipée pour tuer les vampires ?
GUNN : Oui, bien sûr, mais…
RONDELL : On veut mettre toutes les chances de notre côté.
GUNN : Je viens avec vous.
WESLEY : Et le démon Haklar ?
GUNN : dès qu'Angel l'a localisé, vous me bipez.
Il s'apprête à partir quand Angel entre dans l'hôtel.
ANGEL : Le Haklar vit sur la rive Nord du lac Hollywood. Il faut se magner, il y a un marathon qui commence là-bas dans une demi-heure.
WESLEY : Considères que tu es bipé.
Gunn se tourne vers Rondell et George, gêné.
GUNN : Il faut que j'y aille. Mais attendez-moi. Dès que j'ai fini, je vous retrouve au camp de base et on y va ensemble.
GEORGE : Ouais, c'est ça. (à Rondell) Allez, on se casse.
Ils s'en vont. Angel va derrière le comptoir, énervé. Wesley et Gunn le rejoignent.
WESLEY : Angel, tout va bien ?
Angel prend des armes dans l'armoire et leur donne.
ANGEL : Ouais. C'est Cordelia.
WESLEY : Qu'est-ce qui se passe ?
GUNN : encore ses migraines ?
WESLEY : Il lui ai arrivé quelque chose ?
ANGEL : Non, rien. C'est juste… Elle rêve de faire du cinéma. C'est dans ce monde-là qu'elle veut vivre ? avec des gens comme ça ? Mais c'est du délire !
WESLEY : De qui tu parles ?
ANGEL (imite le réalisateur) : De "Monsieur je-suis-metteur-en-scène-à-Hollywood, je tourne des pubs alors forcément je suis le centre de l'univers". On dirait que si on est pas dans le show-biz, on est tout en bas de la chaîne alimentaire. Enfin quoi, on sauve le monde, nous ! Et cette façon de s'adresser à elle… J'ai jamais vu ça ! c'est comme si c'était… si c'était un esclave ou je ne sais pas trop quoi. Et vous savez pas le pire : Elle s'est écrasée. C'est quand la dernière fois qu'elle s'est écrasé avec nous ?
GUNN : Jamais. Et le lendemain de jamais.
ANGEL : Exactement. Il l'a obligé à mettre un minuscule maillot de bain du genre qui cache… (imagine Cordy) rien.
Ils l'imaginent tous et sont ravis.
WESLEY : C'est monstrueux.
GUNN : Ouais.
ANGEL : Dégoûtant.
GUNN : On devrait pas se mettre en route, là ?
WESLEY : Absolument.
ANGEL : Ouais. (partant) Allez, tout le monde en piste.
Ils partent.
INT - CARITAS - JOUR
Host chante sur scène. Les clients sont dans l'ambiance. Soudain, derrière lui, un portail commence à s'ouvrir. Les clients applaudissent. Host ne comprend pas et se retourne. Il se met à crier. Soudain, un énorme monstre sort du portail et les regarde tous.

ACTE 2
INT – CARITAS – NUIT
Le monstre saute sur les clients et casse toutes les tables. Host est sous le choc. Les clients paniquent et le monstre sort.
HOST : ce n’est rien. Tout va bien. N’ayez pas peur. Ca fait parti du spectacle.
INT – STUDIO 6 DE CINEMA – NUIT
Cordy et une autre fille sont à genoux a cote d’un homme allonge sur le sable. Elles le massent sensuellement.
CORDY (a la camera) : Elle s’étale si facilement. Aussi douce et légère qu’une caresse. C’est la seule lotion solaire qui convienne à notre homme.
REALISATEUR : coupez ! Coupez !
Il va vers Cordy. Elle angoisse.
REALISATEUR : tu lui fais de l’ombre.
CORDY : encore ?
REALISATEUR : C’est la troisième fois que je te le dis, il faut que tu te penches un peu plus.
CORDY : Si je me penche encore plus, mes seins vont déborder de mon maillot de bain.
REALISATEUR : Et John sera correctement éclaire. Tu vois, tous le monde y gagne.
CORDY : mais est-ce que vous en pourriez pas essayer de changer… ?
REALISATEUR : c’est une pub qu’on fait, pas un film d’auteur. Montre tes seins et dit ton texte, d’accord ? Ou tu veux nous faire perdre encore une heure ?
CORDY : D’accord.
Le réalisateur retourne a sa place. Cordy est triste.
INT – HOTEL / HALL – NUIT
Angel et Wesley entrent dans l’hôtel. Wesley est blesse au front et appuie sur la blessure avec un chiffon.
WESLEY : est-ce que…
ANGEL : Ca saigne encore ? Non.
Ils voient Cordy qui est assise sur un fauteuil, broyant du noir.
WESLEY : Cordelia ?
Elle les regarde.
ANGEL : ca va ?
Elle ne répond pas, triste.
ANGEL : écoute, je voulais te dire… Si j’y suis allé trop fort…
CORDY : Si tu y es allé trop fort ? ! Si ? (se lève) Attends, tu te fiches de moi. Tu as le culot de parler au conditionnel ? Non, mais je rêve !
ANGEL : Excuse-moi, je ne voulais pas te gêner.
CORDY : Je trompe qui, la ? C’est moi qui me suis humilie. Je voulais jouer la comédie, c’est tout. J’espérerais qu’on m’aimerait pour mon talent. Je dois dire que c’est réussi. Je croyais que Gunn etait avec vous ?
WESLEY : Oui, mais il a du repartir chez lui pour régler une affaire de vampire.
CORDY : Cette chasse au démon a-t-elle été mouvementée ?
WESLEY (part ranger ses armes) : Nous avons réussi a tuer le Haklar alors qu’il s’apprêtait a tuer un groupe de marathonien.
ANGEL : Horrible.
CORDY : Je sais. J’en ai eu un aperçu dans ma vision.
ANGEL : non, pas le Haklar. Les marathoniens. C’est vrai, marcher je veux bien. Mais pendant des heures… Pourquoi ils ne courent pas, ca durerait moins longtemps ? Bizarre. En plus, ils l’ont frappe.
CORDY : C’est un marathonien qui t’as fait ca ?
WESLEY : Une marathonienne qui trouvait que je bafouais la culture Haklar en en massacrant un.
CORDY : Ca craint, cette ville.
Elle va s’asseoir. Host entre dans l’hôtel.
HOST (a Angel) : Tu n’imagines pas comme je suis heureux de te voir. (va vers lui) Tu loues toujours tes services, n’est-ce pas ? Parce que je suis preneur. Un truc a tuer pour moi. J’imagine que tu veux des précisions, alors, allons-y. Ca s’appelle un Drokken.
WESLEY : Un drokken ?
Il va vers son bureau.
HOST : Tu ne le trouveras pas dans tes livres. Il ne vient pas d’un monde que tu connais.
ANGEL : Comment est-il arrive ?
HOST : par un portail. En plein milieu de ma chanson de Stevie Wonder. Il m’a fait perdre tous mes moyens et tu sais que je déteste décevoir mon public. Je m’éloigne du sujet, la.
ANGEL : Ouais.
HOST : L’important, c’est que vous tuiez le Drokken. Je n’insisterais jamais assez là-dessus. Tuez-le, c’est impératif.
ANGEL : Ou est-il ?
HOST : Aucune idée. Mais j’imagine qu’il doit commencer à avoir très faim, maintenant.
EXT – RUE DE LOS ANGELES – NUIT
A la sortie d’une boite de nuit, deux hommes marchent, saouls. Le Drokken est cache dans une rue et les observe. Soudain, il leur saute dessus. Et on voit à travers l’ombre du mur qu’il les tue et mange leurs entrailles. Une femme va vers la boite et crie en le voyant.
INT – HOTEL / HALL – NUIT
Angel est sous le choc.
ANGEL : C’est tout ce que tu peux nous dire ?
WESLEY : Qu’est-ce qu’il fait ici ? Qu’est-ce qu’il veut ? Qu’est-il capable de faire ?
HOST : On s’en fiche ! Il a attaque mon club, ma clientèle.
ANGEL : Je croyais que la violence etait impossible chez Caritas, que c’etait un sanctuaire inviolable.
HOST : attends, je n’ai pas dit qu’il avait tue quelqu’un. Non, il a juste assomme quelques habitues en passant. Mais il avait un mauvais regard. (Angel le regarde bizarrement) J’ai senti qu’il n’avait pas de bonnes intentions. Une créature très antipathique. En un mot, une sale bête. Est-ce que j’ai mentionne ses dents ?
ANGEL : tu as mentionne ses dents.
HOST : Bon, alors, tu vas m’aider ou je cherche la rubrique « champion » dans l’annuaire ?
ANGEL : D’accord. On va partir de chez Caritas et chercher dans un périmètre d’un kilomètre tout autour.
Wesley est gêne.
ANGEL : et avec un peu de chance…
CORDY : Angel.
Elle montre Wesley des yeux.
ANGEL : Je suis désole. Je ne veux pas empiéter sur ton terrain.
WESLEY : non, c’est pas grave.
CORDY : Wesley est notre nouveau chef.
HOST : Vous m’en voyez absolument ravi, félicitations. Et a toi aussi, Angel. Tu as bien choisi la personne qui dirigera ta symphonie. (a Wesley) Alors, qu’est-ce qu’on fait ?
WESLEY (se lève) : Et bien… (réfléchis, gêne) Angel a raison. Une exploration circulaire et systématique des environs est probablement ce qu’il y a de mieux.
HOST : Ca me plait.
Wesley et Angel vont vers l’armoire a arme. Cordy se sent mal et touche sa tête.
HOST : hé, qu’est-ce qu’elle a ?
WESLEY : Intoxication alimentaire.
ANGEL : Du a une entrée coûtant les yeux de la tête.
Cordy se relève, criant.
ANGEL : Ou bien alors, une vision.
Il va vers elle.
Vision de Cordy : Une jeune femme avec des lunettes et un pendentif prend un livre de formule magique dans une bibliothèque. Un portail s’ouvre et l’aspire.
ANGEL : Ca va ?
CORDY : Pourquoi vous me demandez ca a chaque fois ? ! Vous trouvez que ca a l’air d’aller ? !
Angel se recule, embarrasse.
WESLEY : Qu’est-ce que tu as vu ?
CORDY : Une femme. (Wesley prend son bloc-notes) Elle etait a la bibliothèque municipale. Je crois qu’elle travaille la. Elle lisait un livre.
HOST : une vision tout à fait terrifiante. Mais nous avons un Drokken fou dans la nature. Je crois qu’il a la priorité.
CORDY (a Wesley) : il y a eu une espèce d’ouverture derrière elle. Un passage magique… un portail.
ANGEL : un portail ?
HOST : un portail.
WESLEY : Comme celui par lequel le Drokken s’est soudainement matérialise chez Caritas ?
HOST : C’est vous qui le dites, ce n’est qu’une hypothèse.
WESLEY : Il y a un lien entre les deux. On ferait mieux d’y aller. La bibliothèque va bientôt fermer.
ANGEL : ouais.
Ils vont cherche leur manteau. Host ne bouge pas.
HOST : heureusement que les Pouvoirs en Place se sont intéresses à mon… au problème dont je vous ai fait part. C’est une sacrée chance, n’est-ce pas ?
Ils vont vers la sortie.
ANGEL (passant devant lui) : Tu viens ?
HOST : J’ai cru que tu ne me le demanderais jamais.
INT – REPAIRE DE GUNN – NUIT
Gunn entre dans le repaire. Il y a un garçon qui fait la garde a l’entrée.
GUNN : Julian ? Ils sont ou les autres ?
Julian ne répond pas et ne le regarde même pas.
GUNN : Qu’est-ce qui se passe ?
Il entre, inquiet. Il voit tous le monde regroupe autour de quelque chose. Il avance au milieu et ils le regardent, decus. Il voit alors George, allonge sur un fauteuil, mort. Rondell est assis à cote de lui, les larmes aux yeux. Gunn est sur le point de pleurer.
GUNN : Comment…
Rondell tourne la tête de George et on voit une morsure de vampire sur son cou.
GUNN : Ils l’ont fait boire ?
RONDELL : On n’en sait rien.
Gunn est triste.
HOST (V.O) : Je suis peut-être fou mais j’ai une impression de deja-vu, la.
INT – BIBLIOTHEQUE – NUIT
Wesley, Cordy, Angel et Host entrent dans la bibliothèque, presses.
HOST (a Angel) : Comment se fait-il qu’a chaque fois qu’on sort tous les deux, on se retrouve dans une bibliothèque ? Quel ennui ! La prochaine fois, on fera un truc marrant.
ANGEL : A quoi tu penses ?
HOST : Y’a Elton qui passe le mois prochain. Ca te dirais pas, toi et moi au fond de la salle ?
ANGEL : la foule, c’est pas mon truc.
HOST : quand Monsieur Elton John jouera les premières notes de « Yellow Brick Road », je te garantis que tu auras l’impression d’être la seule personne dans la pièce.
Angel suit les autres et tourne. Host va tout droit et heurte une femme bibliothécaire. Ils sont tous les deux effrayes.
HOST : Bonjour. Comment allez-vous ?
BIBLIOTHECAIRE (effrayée) : Vous… Vous êtes… (soulage) le conteur invite dans le cadre de la mission « lecture pour tous ».
HOST : c’est ca, oui, exactement.
BIBLIOTHECAIRE : Ca ne commence que demain matin.
HOST : Je sais. Je ne me produis jamais sans avoir d’abord visite les lieux. J’ai besoin de sentir mon environnement.
BIBLIOTHECAIRE : ah. (le regarde) En tout cas, les enfants vont sûrement adorer votre déguisement. Il fait tellement vrai.
HOST : Merci.
BIBLIOTHECAIRE : sauf les petites cornes. Mais ca ne doit pas être facile a imiter.
HOST : Si seulement vous saviez.
BIBLIOTHECAIRE : La salle de lecture se trouve juste la. Faites comme chez vous.
HOST : ciao. On se retrouve demain avec les bambinos.
Il passe devant les autres et va dans une salle.
BIBLIOTHECAIRE (a Cordy) : nous allons bientôt fermer. Il vous reste à peu près 5 minutes.
CORDY : nous cherchons quelqu’un qui peut-être travaille ici.
BIBLIOTHECAIRE : Qui ca ?
CORDY : Alors, elle est grande, cheveux bruns (montre le bas de son dos) arrivant à peu près ici. Elle porte des lunettes. Elle est plutôt jolie.
BIBLIOTHECAIRE : désole.
CORDY : elle porte un pendentif… en forme de bille ou une pomme peut-être.
BIBLIOTHECAIRE : Une pomme ? Fred en avait une.
ANGEL : Fred ?
BIBLIOTHECAIRE : Winifred. Tout le monde l’appelait Fred.
ANGEL : Ou pouvons nous la trouver ?
La bibliothécaire est surprise.
INT – BIBLIOTEQUE – NUIT – Un peu plus tard.
La bibliothécaire sort une feuille d’un tiroir.
BIBLIOTHECAIRE : Fred a disparu, il y a 5 ans environ. On ne l’a jamais retrouvée.
Elle leur donne un avis de recherche.
BIBLIOTHECAIRE : La police a dit que si elle ne réapparaissait pas au bout d’une semaine, c’etait mauvais signe. On a plus d’espoir depuis longtemps.
CORDY (donne la feuille a Angel) : c’est elle.
WESLEY : Que pouvez vous nous dire sur elle ?
BIBLIOTHECAIRE : Elle travaillait ici avec moi. Elle etait étudiante en physique.
WESLEY : Le jour ou elle a disparu…
BIBLIOTHECAIRE : Un souvenir horrible. Elle rangeait des livres dans la section langue étrangères et elle s’est littéralement envolée sans laisser de traces.
INT – BIBLIOTHEQUE / SECTION LANGUES ETRANGERES – NUIT
Ils entrent dans la salle.
WESLEY : Angel, regarde de ce cote-ci. Je vais regarder de ce cote-la. (s’arrête) Mais qu’est-ce qu’on cherche exactement ?
CORDY : Je n’en sais rien mais c’est ici que s’est ouvert le portail dans ma vision.
Host entre.
HOST : La salle de lecture, carrément géniale ! Scene en pente, rocking-chair. Je suis tente de me pointer demain matin avec Harry Potter.
ANGEL : Tu sais que la, on est en train de bosser sur ton affaire hyper urgente.
HOST : J’aimais bien l’idée de faire une grande battue en partant du club. Il n’a pas été question de revenir à ca ?
Cordy prend un livre.
CORDY : Le voilà. C’est le livre que tenait Fred dans ma vision.
Elle ouvre le livre. Il est dans une langue inconnue.
WESLEY (lit) : « SCRSQWRN » Mais qu’est-ce que c’est que cette langue ?
CORDY : « Sorti le 6 mai 1996 », « rentre le 7 mai 1996 »
Angel reprend l’avis de recherche.
ANGEL : Le jour de sa disparition.
Cordy se met a lire le livre en un charabia incompréhensible. Host est inquiet.
CORDY : Ouais, hé ben, j’achèterais bien une voyelle.
Soudain, un portail s’ouvre. Angel recule Cordy et Host se met à crier sans s’arrêter.

ACTE 3
INT- BIBLIOTHEQUE / SECTION LANGUES ETRANGERES – NUIT
Host continue de crier. Un démon vert sort du portail et celui-ci se referme. Le démon a des cheveux longs et ressemble étrangement a Host. Il sort son épée, Angel se bat contre lui. Angel réussit à l’assommer et le coince contre une étagère. Host le regarde, surpris.
HOST : Landok ?
Angel ne sait plus quoi faire.
HOST : C’est toi ?
ANGEL : Tu le connais ?
HOST : Oui. Mais c’est pas parce que je sais comment il s’appelle que tu ne peux pas l’assommer. Vas-y, je t’en prie, continue.
LANDOK (surpris) : est-ce vraiment toi ? Krevlornswath du clan des Deathwok ?
HOST : C’est une bête féroce. Fais ton truc, Angel.
ANGEL : Krevlornswath ?
CORDY : Du clan des Deathwok ?
HOST (mal a l’aise) : Oui. Je préfère Lorne.
ANGEL : Lorne ?
HOST : Oui. Lorne, si vraiment tu y tiens. Quoiqu’en général, j’évite à cause de… vert : green.
CORDY : hein ?
ANGEL (sourit) : Oui. Lorne Greene ! (Cordy ne comprend pas) Bonanza ! 15 ans a la télé non-stop, ca dit rien a personne ? Ca y est, je me sens vieux.
Landok regarde autour de lui, déboussolé.
LANDOK : Quel est cet endroit étrange ?
HOST : Ca s’appelle Los Angeles. Et tu n’es pas vraiment dans l’un de ses points chauds.
LANDOK : Est-ce une prison ? (pointe son épée sur Cordy et Wesley) Sont-ce des geôliers ?
HOST : Ouhla, on se calme. Pose cette chose avant de blesser quelqu’un. Ce sont mes amis. Angel, Cordelia, Wesley… je vous présente Landok.
Landok tient son épée comme un chevalier, devant lui.
LANDOK : Landokmar du clan des Deathwok.
CORDY : Encore cette histoire du clan des Deathwok. Est-ce que ca veut dire que tous les deux, vous étés…
HOST : Oui, cousin.
ANGEL : Cousin ?
LANDOK : Ta disparition a été un grand mystère pour notre clan.
Ils regardent tous Host.
HOST (reculant, gêné) : C’est une longue histoire sans le moindre intérêt. Non, franchement, je doute que ca vous intéresse beaucoup.
LANDOK : nous avions espère que tu avais tente d’expier tes fautes en te supprimant dans les canyons sacrificiels de Trelinsk.
HOST : non, écoute, ca m’a fait très plaisir de te revoir mais il faut qu’on se sauve, la. Je suis sur que ca ira. Il y a plein de gens qui débarquent à Los Angeles tous les jours et qui arrivent très bien a se débrouiller tout seul.
Il va vers la sortie.
LANDOK : Es-tu arrive ici de la même façon que moi ?
HOST (s’arrête) : Par un portail, oui.
LANDOK : Nous trouverons un moyen de retourner chez nous, Krevlornswath du clan des Deathwok. Je rentrerais avec toi !
HOST : toi, je ne sais pas mais moi je n’ai pris qu’un aller simple sans bagage.
LANDOK : tu refuses de rentrer au pays afin de pouvoir laver l’opprobre dont tu as accable l’auteur de tes jours ?
HOST : Est-ce que je suis le seul a avoir un petit creux ? Un italien, ca vous va ?
LANDOK : Le fardeau de ta mère est terrible.
HOST : Son petit canari lui manque tant que ca ?
LANDOK : Elle déchire tous les portraits de toi en morceaux, les donne a manger aux porcs, tue les porcs et en éparpille les restes pour les chiens.
HOST : Je la reconnais bien la. Bon, écoutez, choisissez le resto, je ne suis vraiment pas difficile.
LANDOK : Ta lâcheté n’a donc aucune limite.
HOST : Je doute que mes amis aient très envie d’entendre nos différents familiaux.
CORDY : Bien sur que si.
WESLEY : Oui, on veut tout savoir sur sa lâcheté.
CORDY : Ouais.
HOST (a Landok) : Pour ton information, je ne suis pas un lâche. J’ai, avec l’aide de mes camarades, entrepris ici une chasse au Drokken. A laquelle malheureusement je dois maintenant retourner. Alors si tu veux bien nous excuser…
LANDOK : il y a un Drokken dans les parages ? Je vous aiderais à le traquer !
HOST : Chacun son Drokken !
WESLEY : Vous savez comment le tuer ?
LANDOK : Il suffit de le transpercer avec une arme trempée dans le thromite.
HOST : Désole, cousin. Le thromite, c’est un truc qui n’existe pas vraiment ici. Merci quand même.
LANDOK : Alors la mort du Drokken sera des plus difficile. Il résiste à la plupart des coups.
ANGEL : et si on lui coupe la tête ?
WESLEY : Et si on lui plante une épée dans le corps ?
ANGEL : et si on l’électrocute avec une charge, disons 50 000 volts ?
CORDY : On a eu des succès avec ca dans le passe.
LANDOK : Sans thromite, il est presque impossible d’anéantir le Drokken. Il est fort et rapide, très difficile a atteindre.
ANGEL : Pour l’atteindre, il faudrait déjà le trouver.
LANDOK : Je peux remonter sa piste.
WESLEY : Vous pouvez ?
LANDOK : Il laisse partout ou il passe des ondes hostiles.
WESLEY (impressionne) : Et vous pouvez déchiffrer ces ondes ? Stupéfiant ! Vous avez tous ce don ?
LANDOK : tous ceux qui acceptent de se soumettre à l’entraînement.
Il regarde Host avec reproche.
HOST : Tous le monde en voiture, le train de la culpabilité quitte la gare.
LANDOK : Conduisez-moi à l’endroit ou le Drokken est apparu. (sort son épée) Je vous aiderais à le tuer !
WESLEY : Votre aide est la bienvenue.
Ils partent. Host est abasourdi.
HOST : Mais… mais…mais… (les suit) Oh, maman.
EXT – REPAIRE DE GUNN – NUIT
Gunn se gare devant le repaire avec sa camionnette. Elle est remplie de vieux débris en bois. Rondell l’attend. Ils vont vers l’arrière de la camionnette pour la décharger. Gunn attrape Rondell par le col, énervé.
GUNN : Vous auriez du m’attendre !
RONDELL : ca fait des mois qu’on t’attend.
Gunn le lâche et prend les débris de bois. Rondell fait de même. Ils les mettent sur un tas de palettes en bois. Gunn regarde le tas, les larmes aux yeux.
EXT – RUE DE LOS ANGELES – NUIT
Plan sur les corps des jeunes hommes que le Drokken a attaque tout à l’heure. Landok est accroupi autour d’eux.
LANDOK : La piste est bonne mais nous arrivons trop tard.
Angel et Host sont à cote de la voiture.
LANDOK : Le Drokken s’est alimente. Il est maintenant plus fort que jamais.
Il remue sa main devant son visage en faisant des vagues.
ANGEL (a Host) : Qu’est-ce qu’il fait ?
HOST : Il canalise son esprit pour identifier l’aura du Drokken. J’utilise ce don dans mon club pour aider les gens et je suis un monstre. Et lui, il s’en sert pour chasser et on le considère comme un dieu. Va comprendre !
ANGEL : chez vous, c’est une espèce de héros.
HOST : Tu parles de valeur a la noix ! Un monde tout en noir et blanc, ou le gris n’existe pas. Pas de musique, ni d’art. Juste des champions qui sillonnent le pays et se battent pour la justice.
Angel imagine avec envie.
HOST : L’ennui. Tu as un problème, tu le règle avec l’épée. Un monde ou personne n’avouera jamais avoir des émotions. Les exprimer, je ne t’en parle même pas. Tu t’imagines vivre dans un monde comme ca, toi ?
ANGEL (pas convaincant) : Non, pas vraiment.
Wesley raccroche son téléphone.
WESLEY : Ou est Gunn ? Qu’est-ce qui se passe ? J’espère qu’il n’a pas de problème.
Cordy est dans la voiture et feuillète le livre de la bibliothèque.
CORDY : a moins qu’il soit en plein d’un de ses vampirama. En plus, la dernière fois que tu lui as couru après, tu t’es retrouver dans un fauteuil roulant. Tu te souviens ?
WESLEY : Bien vu. (se retourne vers elle) Qu’est-ce que tu fais ?
CORDY : Je ne sais pas. Je pense qu’on est passe à cote de quelque chose.
WESLEY : Une fois rentre au bureau, je verrais si je peux le déchiffrer.
CORDY : non, quelque chose de plus important.
WESLEY : A quoi tu penses ?
CORDY : Je ne sais pas. La tout de suite, on est en train de chasser ce monstre… Ce qui est une excellente chose mais…c’est pas ca l’important.
LANDOK : Le Drokken est passe par-la, son aura est forte. Il n'est pas la.
HOST : tu veux quoi, une médaille ?
LANDOK : Krevlornswath du clan des Deathwok se moque de moi ?
HOST : Ca doit être mon cote californien.
LANDOK : Ce même Krevlornswath du clan des Deathwok qui a refuse la tradition sacrée ancestrale de la chasse.
HOST (s’approche de lui) : Je vais te confier un secret, Landok. Pendant que vous autre macho etaient a la chasse, j’etais a la cascade a conter fleurette aux señoritas. Prêt a cueillir l’amour.
LANDOK : Ta lâcheté te met même a l’écart des joutes sacrées.
HOST : encore une fois, je te le répète, je ne suis pas un lâche. Je voyais seulement les deux cotes de la joute.
Landok se remet à renifler l’aura.
HOST (A Angel) : Comment peut-on se battre avec quelqu’un quand on partage partiellement son point de vue ?
LANDOK : Le Drokken a emporte des réserves pour plus tard.
CORDY : Comment ca des réserves ? Vous voulez dire à manger ? (Ecœuré) Oh, et il mange bien ce que je pense ?
EXT – PARKING – NUIT
Angel et les autres arrivent en voiture sur un parking. Il contient plein de palettes en bois. Landok sort son épée et respire l’air. Ils regardent tous autour d’eux.
ANGEL (a Landok) : Vous etes sur qu’il est dans les parages ?
Soudain, on voit le Drokken portant la jeune femme blonde. Il les regarde et s’enfuit.
LANDOK : J’en suis sur.
ANGEL : Qu’est-ce qu’on fait, Wesley ?
WESLEY : Heu… Gunn n’est pas la. S’il est aussi fort que Landok le dit…
ANGEL (impatient) : Oui ?
WESLEY : Peut-Être qu’en faisant diversion… (regarde sous son siège) Je dois avoir des torches… Peut-Être que la lumière le distraira assez longtemps pour que nous puissions…
LANDOK : Assez parle !
Il sort de la voiture en courant.
HOST : La patience n’est pas la plus grande vertu de mon peuple.
Angel sort aussi de la voiture avec son épée.
WESLEY : Angel, qu’est-ce que… Qu’est-ce…
Il sort, panique.
WESLEY : Mais on a pas de plan.
EXT – PARKING / PALETTES – NUIT
Landok est au milieu des palettes. Le Drokken le voit et lâche la femme. Landok essaie de se battre contre lui mais il se fait mordre. Angel arrive et se bat contre le Drokken. La jeune femme s’enfuit en criant.
Wesley et Host arrivent et vont vers Landok qui est à terre.
LANDOK : Ou est mon épée ?
HOST : Tu es blesse.
LANDOK : Mon épée. Va la chercher !
HOST : Oh, tu as été empoisonne.
LANDOK : Il sera temps de mourir quand le Drokken sera à terre.
WESLEY : empoisonne ?
HOST : Lorsqu’il mord, le Drokken injecte un puissant venin pour mon peuple.
WESLEY : Il y a un antidote ?
HOST : Seulement dans notre monde.
Angel se bat toujours contre le Drokken. Il tente de planter son épée en lui mais le Drokken l’assomme. On entend les cris de la femme, le Drokken court vers elle. Wesley va vers Angel et l’aide a se relever.
ANGEL : Il va la rattraper.
Wesley allume sa fusée de détresse et le suit.
Ils marchent entre les palettes. Le Drokken les suit en marchant sur les palettes en hauteur.
ANGEL (chuchote) : Trouves la femme, fais la sortir. Je m’occupe du Drokken.
Wesley acquiesce et ils prennent deux chemins différents.
EXT – PARKING / PALETTES – NUIT
Host est accroupi à cote de Landok.
LANDOK : Krevlornswath du clan des Deathwok, mon épée.
HOST : Oh, tu fais le complexe du martyre, toi. Je te signale que tu ne peux même pas soulever le bras.
EXT – PARKING / PALETTES – NUIT
Wesley marche toujours en tenant sa fusée. Angel marche aussi dans un autre passage.
ANGEL : Ohé ! Tu as faim ? Je suis la. Tu vas te régaler. Montre-toi, ou es-tu ?
Wesley regarde autour de lui mais ne voir rien. Angel fait de même.
ANGEL : Allez, viens. Minou, minou, minou, minou…
Soudain, Wesley voit la femme courir entre les palettes. Il la suit en courant. Elle est contre des palettes, en pleurs.
WESLEY : N’ayez pas peur. N’ayez pas peur, on va vous sortir de la. Tout va bien.
Elle se met à crier très fort. Wesley se retourne et voit le Drokken lui foncer dessus.

ACTE 4
EXT – PARKING / PALETTES – NUIT
Le Drokken est sur Wesley. La femme part en courant. Wesley prend sa fusée de détresse et la met dans la bouche du Drokken. Mais il la mange. Wesley est surpris. Angel arrive et éloigne le Drokken de Wesley. Il se bat contre lui et Angel lance son épée dans sa gorge. Le Drokken tombe a terre. Angel regarde Wesley, content.
ANGEL : C’etait marrant.
EXT – PARKING – NUIT
Cordy est toujours a la voiture et feuillète le livre. Host soutient Landok et va vers la voiture, suivi par Angel et Wesley.
LANDOK : Si je dois périr ce soir…
HOST : Non, pas de ca. Je ne veux pas entendre ce genre de bêtises.
LANDOK : Si je dois périr, tu accompliras pour moi le rituel.
HOST : Ne compte surtout pas là-dessus.
LANDOK : La gloire ne descendra pas sur moi si tu n’accompli pas le rituel.
HOST : Alors elle ne descendra pas sur toi.
LANDOK : Tu es le seul ici a pouvoir officier.
WESLEY (a Cordy) : Il faut le ramener maintenant dans son monde sinon il mourra.
CORDY : Ca va aller. Je crois que j’ai compris.
ANGEL : compris quoi ?
CORDY : Comment le renvoyer dans son monde. Ca y est, je sais comment ca marche !
WESLEY : Et comment ca marche ?
CORDY : S’il lit le livre a l’endroit ou il sait qu’un portail existe, il rentrera chez lui. Je pense que ma vision, c’est ca qu’elle me disait. C’est ce qui est arrive à la bibliothécaire. Le portail marche dans les deux sens.
ANGEL : Et s’il s’ouvre pour laisser passer un autre monstre ?
CORDY : Pas de monstre.
WESLEY : Comment peux-tu en être aussi sure ?
CORDY : J’en sais rien. C’est une évidence, point final. Ne me croyez pas si vous voulez mais je sais que j’ai raison.
Angel et Wesley se regardent, perplexe.
WESLEY : Allons-y.
Ils montent en voiture.
LANDOK : Krevlornswath du clan des Deathwok, donne-moi ta parole. Tu accompliras pour moi le rituel ?
HOST : Ce ne sera pas utile. Tu ne mourras pas ce soir.
EXT – REPAIRE DE GUNN – NUIT
Gunn regarde le corps de George sur le tas de bois en pleurant. Rondell allume une allumette et la jète sur lui. Le tas de bois brûle. On voit alors tous les autres membres du gang, les larmes aux yeux. Gunn est debout sur un toit, loin d’eux.
INT – CARITAS – NUIT
Angel entre, soutenant Landok. Host, Cordy et Wesley les suivent.
ANGEL : Ou le portail est-il apparu ?
HOST : sur la scène. Histoire de me voler la vedette !
Il amène Landok sur scène.
ANGEL : Cordelia.
Elle lui donne le livre.
ANGEL (a Landok) : Il suffit d’en lire un passage a voix haute.
Il regarde Cordy et elle croise les doigts.
ANGEL : enfin, en théorie.
LANDOK : Pour vaincre le Drokken, vous devez être un grand et noble guerrier.
ANGEL (flatte) : Oui, enfin… j’essaie.
LANDOK : Je suis heureux de vous connaître.
Il lui serre la main.
HOST : Landok. Fais attention a toi.
LANDOK : Aurevoir, Krevlonswath du clan des Deathwok.
Angel va à cote de Host.
HOST : Dis à ma mère que j’ai… Dis-lui que je me suis jète dans le canyon sacrificiel de Trelinsk.
LANDOK : J’ai l’impression que nous nous reverrons.
HOST : Oh, par mes cornes, j’espère que non.
Landok lit le livre. La terre tremble et un portail s’ouvre éblouissant tous le monde. Landok est aspire.
HOST : et si on disait que rien de tout ca est arrive ?
ANGEL : Comme tu voudras. Wesley ?
WESLEY : Ca ma va très bien. Cordelia ?
Personne ne répond.
WESLEY : Cordelia ?
Ils regardent autour d’eux et ne la voient pas.
ANGEL : Cordelia ?
EXT – FORET INCONNUE – JOUR
Cordelia se réveille et regarde autour d’elle en se levant. Elle regarde le ciel et voit deux soleils. Elle entend des bruits d’animaux.
CORDY : C’est pas vrai.