A Coeur perdu

Transcript par Sandrine pour Buffy VS. Interdiction formelle de recopier.

PROLOGUE :
Dans un couloir de l'hôtel, Fred apparaît au coin d'un mur. Elle a l'air effrayée.
On entend une grille grincer puis la voix de Cordélia.
CORDELIA (hors écran) : Je comprends les gens qui boivent trop
Fred s'enfuit en courant.
Cordélia, Gunn et Wesley entrent dans la cour de l'hôtel. Ils tiennent des armes et sont mal en point.
CORDELIA : Je comprends les gens qui mettent un petit papier en panne sur le parcmètre alors que c'est même pas vrai mais je ne comprends pas les gens qui vénèrent les démons
Ils entrent dans l'hôtel.
GUNN : Ouais. Surtout le démon Lu-rite. Qu'est-ce qu'il peut puer. C'est un prince des ténèbres, quoi. Il pourrait prendre un bain de temps en temps
WESLEY : C'est triste. Il y a des gens comme ça qui pour donner un sens à leur vie deviennent obsédés par les démons
Cordélia se laisse tomber sur le fauteuil. Wesley et Gunn nettoient les armes.
WESLEY : Au fait, Gunn, ce n'était pas vraiment un Lu-rite, c'était un Mu-rite. Une sous-espèce des Lu-rite. Le male porte un petit aileron très caractéristique sous la troisième épaule là. (Il montre son dos) Juste là
GUNN : Heureux de savoir qu'on n'est pas des gens tristes obsédés par les démons ?
WESLEY : c'est normal que ça nous obsède un peu. On est des détectives spécialisés dans ce genre de chose.
Cordélia se regarde dans un petit miroir de poche et essaye de se recoiffer : Mais on est loin d'être tristes
Wesley et Gunn rangent les armes.
WESLEY : En effet, nous sommes une bande de joyeux drilles pleins de gaieté et d'entrain
Gunn lui jette un regard.
WESLEY : Votre enthousiasme fait chaud au cur.
Cordélia se couche sur le canapé.
WESLEY : Je suis conscient que nous sacrifions une grande partie de notre vie sociale mais nous le devons. Notre travail l'exige
GUNN : Très juste. On n'a pas le temps de penser à l'amour quand on est sur le terrain à se taper des démons (Il mime un coup) C'est légèrement ambiguë ce que je viens de dire. Je crois que je ne sors pas assez (Il se penche et regarde vers l'étage) En parlant de ça, vous avez parlé à Fred ces temps-ci
CORDELIA : Parlé c'est beaucoup dire. Aperçu. Elle passe la tête à la porte de sa chambre de temps en temps
WESLEY : Elle est gentille
CORDELIA : Gentille mais pas très bien dans sa tête
Gunn enlève sa veste et s'asseoit dans l'escalier. Cordélia se relève.
CORDELIA : Ca va bientôt faire trois mois qu'elle hiberne là-haut
WESLEY : Oui, depuis qu'Angel est parti. Elle lui est devenue très attachée
GUNN : Une vraie groupie. Ca se comprend. Il l'a sauvée de Pyléa
CORDELIA (elle soupire) : Oh, je m'ennuie de Pyléa
WESLEY : Tu m'étonnes. Tu y es restée une semaine et ils ont fait de toi leur reine
Cordélia sourit.
WESLEY : Fred y est restée cinq ans. Elle a d'abord été esclave puis fugitive et elle a failli se faire trancher la tête. Elle s'est terrée pendant des années au fond d'une grotte
GUNN : Elle a survécu. Elle est forte
Wesley acquiesce.
CORDELIA : Elle a échangé une grotte contre une autre. (Elle se lève) Vous trouvez ça fort, vous ? (Elle va vers le comptoir)
WESLEY : Quand Angel reviendra
GUNN : Quand est-ce qu'il revient au fait ?
CORDELIA : Quand il aura un peu moins de chagrin (Elle fouille dans les papiers)
GUNN : Un peu moins ? Buf
CORDELIA : Evites le mot qui commence par B.
GUNN : Le mot qui commence par B était l'amour de sa vie. Et il a quoi ? Deux cent cinquante ans ? Ca fait une sacrée vie. Je crois qu'il va lui falloir autre chose que des vacances au Sri Lanka
WESLEY : Ce ne sont pas des vacances mais une retraite dans un monastère
GUNN : Hmm. Angel et une bande moines au milieu de nulle part. Bonjour les vacances. Il aurait mieux fait d'aller à Las Vegas comme je lui avais dit
WESLEY : Ce qu'il lui faut, ce ne sont pas des strip-teaseuses, c'est de la paix et de la tranquillité pour surmonter son chagrin
Angel habillée d'un kimono blanc est en train de se battre contre trois individus habillés en rouge des pieds à la tête et maniant des bâtons. Ils le frappent à plusieurs reprises mais il leur donne des coups avec son pied et parvient à leur prendre un bâton. Avec ce bâton, il les met à terre. Il saute sur un étage et se retrouve nez à nez avec un autre guerriers tenant un sabre. Il lui donne un coup de poing puis le projette à l'étage en dessous.
Il ouvre une double porte et sort. Devant la porte des moines sont là.
MOINE (en Tibétain) : Que s'est-il passé ?
Angel regarde derrière lui les corps par terre : (en Tibétain) Des moines démoniaques. J'aurais mieux fait d'aller à Las Vegas
Le moine le regarde sans comprendre. Angel lui met la main sur l'épaule et s'en va. On voit plus d'une dizaine des moines démoniaques sur le sol derrière lui

GENERIQUE

ACTE 1
Cordélia descend l'escalier avec des boîtes à la main : Bon, à qui le tour ? Qui est-ce qui va installer les tapettes ?
Gunn et Wesley en même temps pointant un doigt l'un vers l'autre: Lui
Gunn est assis sur le canapé et il lit. Wesley s'entraîne à manier des armes.
CORDELIA : Vous me sidérez. Vous vous battez contre des monstres mais vous avez peur des rats
GUNN : J'ai horreur des rats. Leurs petits yeux ronds
WESLEY : et leurs petites dents pointues
GUNN :et leurs grosses queues qui font Woosh woosh (Il mime le mouvement de la queue)
Wesley coupe les feuilles d'un arbre du hall avec son arme.
CORDELIA : J'ai pigé. Permettez-moi de vous dire que vous êtes tous les deux les plus grands trouillards que je n'ai jamais
Elle lâche les tapettes et hurle. Elle fait un pas en arrière car la porte de la cave s'ouvre au moment où elle l'atteint. Wesley et Gunn lèvent les yeux. Angel est là. Il sourit. Cordélia le prend dans ses bras.
CORDELIA : Tu es rentré
Gunn et Wesley arrivent en souriant.
CORDELIA (lâchant Angel et lui prenant la main) : Il est rentré
Cordélia l'emmène dans le hall. Il prend Wesley dans ses bras.
ANGEL : Wesley
WESLEY : Content de te revoir
Il prend Gunn dans ses bras.
GUNN : Ca va vieux ?
CORDELIA : J'espère que ta retraite a été tranquille et propice à la méditation
ANGEL : Oui, enfin jusqu'à ce que les moines se révèlent être d'horribles démons Shur-hod (Il en lève son sac des épaules et le pose)
GUNN : Wouh. Las Vegas.
ANGEL (il sourit) : Oui
CORDELIA : L'important c'est que tu sois parvenu à une certaine sérénité. Ce n'est pas comme si tu revenais de vacances avec pour tes amis quelques petits, tu sais (Il ouvre son sac) Quelques petits souvenirs de ton voyage
ANGEL : Tu aimerais un petit cadeau ?
CORDELIA (aux anges) Ouii
Il lui tend une petite tête.
CORDELIA (déçue) : Oh, une splendide tête réduite
Il la lui prend et la lance vers Gunn
GUNN : Cool
Angel tend un collier à Cordélia.
CORDELIA : Ooh.Oh la la. Il est magnifique.
Elle le met autour du cou.
CORDELIA : Et regardez comme il met mes seins en valeur
Les trois garçons la regardent.
CORDELIA : Allez, faites pas les hypocrites. C'est bien ce que vous êtes en train de vous dire. Merci
Angel tend uns dague à Wesley.
WESLEY : Waou. Seizième siècle.
Il l'enlève de son fourreau.
WESLEY : Dynastie Murshan, Angel (Angel acquiesce) J'ai toujours rêvé d'en avoir un. Si j'avais su que
Il fait des mouvements avec la dague en l'air.
WESLEY : Oh, j'ai hâte de tuer quelque chose avec. Cordélia, pas de vision à l'horizon?
Cordélia le regarde.
Angel regarde vers les étages : Ca a l'air d'aller ici. Et Fred ?
CORDELIA : Ca va, ça va (Elle fait signe aux garçons de se taire)plutôt bien
ANGEL : Elle ne sort pas de sa chambre ?
CORDELIA : Pas très très souvent mais on lui fait monter des tas de tacos
ANGEL : Je vais lui dire bonjour. Ensuite vous me donnerez les nouvelles
ANGEL (Il les regarde et sourit) : Je suis content de vous revoir
Il monte les escaliers. Wesley et Gunn sourient.
GUNN : Hé, merci pour la tête
WESLEY : Il a l'air mieux que quand il est parti
CORDELIA : Hmm hmm
Cordélia le regarde monter.
Fred est dans sa chambre. Elle a mis ses lunettes et elle écrit sur le mur le mot Ecoute plusieurs fois. Les murs sont remplis de phrases, de signes mathématiques et d'équations du sol au plafond.
On entend des coups à la porte.
FRED (un peu hystérique) Ah, comment ça va ? Moi ça va. Ca va très très bien. Ne vous inquiétez pas pour moi. Merci d'être passé
Elle recommence à écrire.
ANGEL (hors écran) : C'est moi, Fred
Elle lève la tête, enlève ses lunettes et se précipite vers la porte en essayant de se recoiffer. Elle ouvre la porte et Angel est là.
FRED : Angel ! Bonjour !
ANGEL (il lui sourit) : bonjour
FRED : Salut ! Tu ...Hi hi hi ! Salut toi ! Hi hi hi ! Salut
Elle s'apprête à se jeter à son cou mais s'arrête lorsqu'elle voit qu'il reste planté là devant la porte.
ANGEL : Salut !
FRED : Oh, je suis contente deEst-ce que tu as fait bonOh deux minutes !
Elle part en courant et commence à essayer de ranger le désordre incroyable qui règne dans la chambre.
FRED : Je vais faire un peu de place
Elle enlève ce qui est sur le fauteuil.
ANGEL (toujours sur le pas de la porte): je ne peux pas entrer
FRED : Non, bien sûr. Tu es fatigué après ce long voyage. Va te reposer. On se verra plus tard
Elle ferme la porte.
ANGEL : Non, Fred. Je veux te parler. Je ne peux pas entrer parce qu'il faut que tu m'invites à entrer
Elle réouvre la porte et se frappe la tête.
FRED : Que je t'invites à entrer. Oh, qu'est-ce que je suis mal élevée alors ! (Elle hausse les épaules) Je t'en prie, entre ! Entre
Elle s'efface et il entre en souriant. Il regarde les murs.
FRED : C'est parce que je te vois pas vraiment comme un vampire. Mais l'univers a des règles et personnellement je crois aux règles, théorèmes et formules
ANGEL (regardant les murs): Je vois ça
FRED : Avec les aphorismes, j'ai un peu de mal
ANGEL (sourit) : Comment ça va ?
FRED (hausse les épaules) Ca va. Ca va. Y'a pas eu trop de changement depuis quetu saisdepuis que tu es parti en voyage
ANGEL : Désolé d'avoir été obligé de partir
FRED : Non, non, non, non, non. Tu avais des choses à faire, je comprends. Tu sais, j'ai pas besoin d'une baby-sitter, ni d'une Tu vas rester ici quelques temps ?
ANGEL (sourit) : Oui, je te le promets
FRED (sourit) : Génial
Angel regarde les mots qu'elle écrivait sur le mur : Ecoute ? Ecoute ? Qu'est-ce que tu écoutes ?
FRED (baisse les yeux) : Le déclic
Angel la regarde d'un air interrogatif.
FRED (Elle s'assied en position ftale sur une chaise) : Quand les pièces du puzzle s'assemblent de façon logique, il y a un déclic qui se produit dans la tête et tout redevient clair
ANGEL : Mais que se passe-t-il si tu remplis tous les murs avant d'avoir eu le déclic ?
FRED (Elle réfléchit) : Ah, ça, je sais pas trop
ANGEL : Fred, tu as passé(Il marche dans une assiette de nourriture) cinq ans dans un monde ( Il prend une chaise et s'assied) dans un monde où les humains ne pouvaient être que des esclaves ou des fugitifs. Je sais que ça n'a pas été drôle pour toi. Mais c'est terminé maintenant. Tu ne risques rien. Tu peux sortir
Elle le regarde
ANGEL : Je sais qu'il faut du temps
FRED (se lève) : Le temps, mais oui. J'ai toute une théorie la-dessus. (Elle se remet à écrire et Angel hausse les épaules) Apparemment, quoi qu'on fasse, du temps, il en faut beaucoup de nos jours.
Angel se lève et va vers elle.
ANGEL : Fred ? Fred ? (Il lui prend le stylo gentiment) Tu n'es pas obligée de tout noter
FRED : C'est vrai. D'ailleurs je crois que ça, je devrais le noter
Il la prend par les épaules.
ANGEL : Il fautViens ! Il faut que tu procèdes par étapes. (Il remonte gentiment les lunettes sur le nez de Fred) Alors (Il va vers la porte) première étape tu vas descendre (Il ouvre la porte) et passer un peu de temps avec nous. Qu'est-ce que tu en dis ?
Fred regarde Angel, l'air effrayée.
ANGEL : Tu n'as rien à craindre. Tu es à l'abri dans l'hôtel
Il sort de la chambre en reculant.
On entend Cordélia hurler.
ANGEL : Ecoute ! Pas de conclusions hâtives.
Il part en courant.
Cordélia est par terre. Elle se tord de douleur et cri. Elle est entourée des feuilles qu'elle a fait tomber. Angel dévale les escaliers. Gunn et Wesley arrivent de l'autre côté. Ils la prennent et la relèvent.
ANGEL : Qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce que tu vois ?
CORDELIA (on voit des vampires s'attaquer à des gens dans la vision de Cordélia) : Des vampires. Dans une soirée. Ils tuent des gens
ANGEL : Où ça ?
CORDELIA (elle voit le lieu dans sa vision) : Wilson collège. Bonner hall. Chambre 918
ANGEL : 918
Cordélia: Ils prennent des otages. Attention à la blonde, c'est la pire (On voit une vampire avec un médaillon autour du cou)
ANGEL : Ca va aller ?
CORDELIA : C'est bon. Allez-y. Allez-y
Dès qu'ils sont sortis, Cordélia se laisse tomber par terre. Elle pleure de douleur.
Gunn, Angel et Wesley entrent dans un pièce remplies de cadavres. Gunn ramasse un prospectus.
GUNN : Ils n'auraient pas du inviter tout le monde
ANGEL : Certains d'entre eux sont encore vivants
WESLEY (au téléphone) : Il y a eu un accident. On a besoin de deux, peut-être trois ambulances. Wilson college. Bonner hall. Chambre 918
Angel regarde autour de la pièce puis va vers la fenêtre ouverte.
ANGEL : Ils vont vers l'est, sur la sixième rue. Prenez la voiture
GUNN : Et toi, qu'est-ce que tu vas faire ?
Angel se transforme en vampire.
GUNN : Oh
Angel saute par la fenêtre et court sur les toits. Quatre vampires sont dans une décapotable. Un jeune homme blond (Bobby) est assis entre la vampire blonde (Elizabeth) et le chauffeur. Sa petite amie brune est assise entre deux vampires sur le siège arrière.
BOBBY : S'il vous plait
ELIZABETH : Quoi ?
BOBBY : S'il vous plait ne lui faites pas de mal
ELIZABETH : Tu l'aimes ? (Bobby acquiesce) Tu ferais tout pour elle ? (Il acquiesce) Et sion la tuait et qu'on te laissait partir ? Hein ? (Bobby la fixe) Allez. La vie c'est faire des choix. Toi ou elle ? Qui est-ce que ça va être ?
Bobby, après un long moment : Elle. Prenez-la. Mon dieu, je
ELIZABETH : Bobby. C'est ça que tu appelles l'amour ? On va rentrer à la maison et je te montrerai ce que c'est l'amour
La fille derrière hurle lorsque Angel atterrit sur le capot de la voiture. Il attrape le volant et fait sortir la voiture de la route. Wesley et Gunn sont dans la décapotable d'Angel derrière. Ils sortent de la voiture et prennent des armes sur le siège arrière.
Angel saute du capot, frappe le vampire à côté de la fille puis sort le garçon et la fille de la voiture.
ANGEL : Courrez !
Elizabeth frappe Angel et court derrière les jeunes pour se retrouver face à face avec Wesley et Gunn.
Elle frappe Gunn puis se tourne vers Angel qui se bat avec deux vampires alors que Wesley prend le troisième.
Gunn frappe un des vampires, détournant son attention d'Angel puis lui plante un pieu avant de lancer le pieu vers Wesley qui l'attrape et l'utilise. Le troisième s'enfuit alors qu'Angel attrape Elizabeth par la chemise puis la tue.
ELIZABETH (le fixe) : Angelus ?
Elle disparaît en poussière.
Angel regarde le médaillon en forme de cur qui lui est resté dans les mains.

ACTE 2
Cordélia trébuche dans sa salle de bain sombre, s'appuie sur le lavabo puis se regarde dans le miroir.
Le porte de la salle de bain se ferme et la lumière s'allume.
CORDELIA : Oh, trop de lumière ! Trop de lumière !
La lumière s'éteint et une petite lampe de chevet s'allume à la place.
CORDELIA (avec un soupir) : Oh, merci Dennis. Comment peut-on vivre sans un fantôme ?
Cordélia ouvre l'armoire à pharmacie et en sort une boîte de pilule.
La baignoire commence à se remplir.
CORDELIA : Chaud. Très chaud, s'il te plait
Cordélia avale trois pilules.
CORDELIA : Ah. Ces visions me tuent. Elles deviennent pires à chaque fois
Cordélia va vers la baignoire remplie de mousse et enlève sa chemise. La chemise tombe puis flotte pour se pendre sur un crochet.
Cordélia est dans la baignoire. Elle soupire. Une brosse apparaît devant elle et elle se penche en avant et la brosse lui frotte le dos.
CORDELIA : Oh, Dennis. Qu'est-ce que je ferais sans toi ?
On entend le téléphone sonner.
CORDELIA : Non
Marseille, 1767. Une cloche d'alarme sonne et on peut voir la lumière d'un grand feu.
Elizabeth et James dansent dans la rue, suivis par Darla et Angelus, plus sobres.
DARLA : Les jeunes amoureux
ANGELUS : Donne-leur un siècle
JAMES : Un siècle ? Cent petites années ?
ELIZABETH : Il en faudrait mille juste pour dessiner chaque détail de ton visage parfait
JAMES : Il m'en faudrait dix mille pour décrire la couleur de tes yeux
ANGELUS : Ils sont verts mais prends ton temps. En fait, non. On a un bateau à prendre et Holtz ne doit pas être loin derrière
James soupire.
ELIZABETH : Tu ne connais ni la poésie, si l'amour, Angelus
DARLA : Il connaît d'autres choses. Des choses viles et ignominieuses. N'avons-nous pas croqué un poète à Madrid ?
ANGELUS : Un troubadour
JAMES : Dommage que tout soit fermé. Je voulais dépenser un peu l'or du comte pour toi
ANGELUS : On va en avoir besoin pour le voyage
ELIZABETH : Le comte de Leon était un peu riche pour moi. Je vais être rassasiée pendant une semaine.
ANGELUS : Le feu n'était pas nécessaire
JAMES : Bien sûr que si. On a brûlé sa maison du sol au plafond
ELIZABETH : On a laissé une marque, signé notre uvre
ANGELUS : Une signature comme dans « Hé Holtz, on est là, s'il te plait viens nous chasser »
JAMES : Qui se soucie de Holtz ?
DARLA : Tu t'en soucierais si tu le connaissais. Il a tué nombre d'entre nous. Il nous a chassé Angelus et moi à travers la moitié de l'Europe. S'il nous suit au Maroc. Alors maintenant, quoi ? Le nouveau monde ?
JAMES : je dis qu'on devrait rester et affronter ce bâtard
ANGELUS : Oui mais tu es un idiot
JAMES : Je ne crois pas qu'il soit le plus formidable chasseur de vampire au monde. (Il se penche) La preuve, c'est que tu es toujours là pour en parler
ELIZABETH (à Darla) : Il paraît qu'il vous a un jour acculé dans une grange et que tu es partie, le laissant affronter la mort
JAMES : Ce n'est pas vrai ?
ANGELUS (regardant Darla): C'est tout à fait vrai. Elle m'a assommé avec une pelle m'a souhaité bonne chance et est partie avec notre seul cheval
Darla sourit à Angelus et se penche vers lui : La vie est pleine de surprise
ANGELUS : Non, la vie est ennuyeuse. Tu es pleine de surprises
DARLA : Bien sûr quand tu m'as finalement retrouvée à Vienne, j'ai du payer pour mes fautes, encore et encore
ANGELUS : Est-ce que tu peux seulement commencer à comprendre ce que nous avons fait ? Non, bien sûr, tu es amoureux
Darla et Angelus partent. Angelus se retourne et voit Elizabeth regarder un collier dans une vitrine. James arrive derrière elle.
ANGELUS : Ne traînons pas les enfants
ELIZABETH : Il est si joli
JAMES : Non, il ne l'est pas
ELIZABETH : James !
JAMES : Pas autant qu'il va l'être
James casse la vitre et prend le collier et le médaillon.
JAMES : quand il sera porté par la plus jolie
James le lui met autour du cou.
ELIZABETH : Je l'adore. Je ne l'enlèverai jamais
James l'embrasse.
Des soldats arrivent au bout de la rue.
ANGELUS : Voilà ce qu'apporte l'amour
James rit : Elizabeth, Darla et toi, allez au bateau. On vous y rejoindra. (Il lui donne un rapide baiser) On va leur donner une leçon, qu'est-ce que tu en dis, Angelus ?
ANGELUS : J'en dis que tu es un idiot mais je me répète
JAMES : Venez, poules mouillées. Je vais briser vos cranes comme j'ai brisé cette vitrine (Il rit et se tourne vers Darla et Elizabeth qui disparaissent au bout de la rue) Tu vois, tout ce qu'on a à faire, c'est leur tenir tête. (Aux soldats) De quoi avez-vous peur ?
Des cavaliers arrivent et les soldats disparaissent.
ANGELUS : Pas nous
Les cavaliers approchent, certains pointant des arbalètes. Un homme avec un barbe et un chapeau de Quaker les regarde.
ANGELUS : J'espère qu'elle chérira ce collier
GUNN : Et après ?
Angel fixe le médaillon. Il est entouré de Gunn, Wesley et Cordélia.
ANGEL : Hein ?
GUNN : Qu'est-ce qui est arrivé avec Holtz ?
ANGEL : Oh, ça c'est une autre histoire
GUNN : On a le temps
WESLEY : je n'en suis pas certain
CORDELIA : Non, parce que James et Elizabeth avait un amour très fort, éternel. S'il est toujours là et qu'il découvre qui l'a tuée
WESLEY : Il va vouloir se venger
ANGEL : S'il est toujours dans le coin et s'il l'aime toujours. C'était il y a très longtemps
CORDELIA : Ouais, plus de deux cents ans et la fille porte toujours le médaillon
Wesley se tourne pour partir : Gunn et moi, on va voir ce que nos sources peuvent nous dire
CORDELIA : Hmm. Tu vois ? On a des sources maintenant
ANGEL : Oh, vous êtes presque comme des vrais détectives maintenant
Gunn suit Wesley : Hé
Angel: Je plaisantais. Vous devez vérifier. James ne vivait que pour elle
CORDELIA : Ouais
James et le vampire qui s'est échappé au moment de la bagarre regardent depuis l'ombre d'un garage alors que la voiture d'Elizabeth est emportée par la fourrière.
Le vampire : On a fait tout ce qu'on a pu mais ils étaient (Il soupire) Ils étaient trop nombreux
JAMES : Angelus
Le vampire : Ouais. L'un des nôtres nous pourchassant. C'est dégoûtant
JAMES : Comment est-ce que c'est possible ? L'Angelus que je connais
Le vampire : Il n'est plus le même. Une malédiction gitane lui a rendu son âme il y a un siècle. Il a une affaire ici à L.A. Il nous tue pour de l'argent
JAMES : Elle est morte
Le vampire : C'était horrible. Elle te ramenait deux jeunes humains très tendres . Il est tombé du ciel et
JAMES : Et tu t'es enfuit
Le vampire : Non, je me suis battu. Jusqu'à ce que je vois qu'il n'y avait pas d'espoir. J'ai pensé que tu voudrais savoir comment c'était arrivé et qui l'avait fait
JAMES : Maintenant je le sais
Le vampire : Tu veux être seul
JAMES : Non, je veux mourir
James jette le vampire dans un raie de lumière, n'ayant aucune réaction lorsque celui-ci hurle, part en flamme et meurt.
Angel regarde les images de James et d'Elizabeth dans le médaillon.
Cordélia, penchée sur le comptoir à l'autre bout du hall le regarde puis retourne aux papiers devant elle.
ANGEL (tournant le dos à Cordélia) : Quoi ?
CORDELIA : Quoi ?
ANGEL : Qu'est-ce que tu voulais dire ?
CORDELIA : Oh, moi ? Rien. Qu'est-ce qui te fais penser que je voulais
ANGEL : Parce que je te connais ?
CORDELIA : Hé bien, ça ne me regarde vraiment pas
ANGEL : Et ça ça t'arrête toujours
Cordélia s'approche : En fait, c'est mes affaires, nos affaires parce que on essaye de faire un travail ici et ce qui t'affecte m'affecte et en fait, je n'aime pas te voir souffrir plus que nécessaire. Je ne crois pas que tu doives t'en vouloir ou te sentir coupable de sa mort
ANGEL : Ce n'est pas le cas
CORDELIA : Bien. Je suis heureuse de l'apprendre
ANGEL : Je ne savais même pas qui elle était quand je l'ai tuée
CORDELIA : Pas elle ! Angel
Angel après un temps : Oh(Il ferme le médaillon) Tu tu veux parler de
CORDELIA : Elle était l'amour de ta vie et elle est morte
Angel s'assied dans les escaliers, face à Cordélia.
Cordélia s'approche : Et tu n'étais pas là quand elle est morte. (Elle assied à côté de lui) Tu n'as pas pu l'aider. Tu n'as pas pu la sauver. Tu n'as pas pu mourir avec elle
Angel ne répond pas.
CORDELIA : Ca va être une de ces conversations où je suis la seule à parler, hein ? (Elle se lève) Bien, je ne vais pas être indiscrète. Ce n'est pas mon style. (Elle se retourne vers lui) D'accord c'est totalement mon style mais je vois bien que je n'arriverai à rien pour l'instant. Mais tu dois me dire quelque chose. Tu me le dois. Qu'est-ce qui est arrivé avec Holtz ?
James et Angelus sont à Marseille entourés de hommes de Holtz. Holtz s'approche d'Angelus.
Holtz: Où est-elle?
ANGELUS : Comment va votre santé, Holtz ? La mienne va très bien, merci de vous y intéresser
HOLTZ : Où est-elle ?
ANGELUS : Il veut Darla. C'est sa bête noire. Depuis ce qu'on a fait à sa famille. Ils étaient délicieux surtout les plus petits. Votre femme, je m'en suis rassasié jusqu'à plus soif
Holtz frappe Angelus au menton et deux hommes l'attrapent par les bras. Holtz sort un pieu et le tend vers la gorge d'Angelus.
HOLTZ : Il y a des choses pires que la mort, Angelus. Je peux vous garder en vie pendant des mois, des années si je le veux. (Il presse le pieu contre la poitrine d'Angelus) Maintenant. Vous allez me dire où elle est ?
ANGELUS : Oui, je vais vous le dire. Est-ce que je discute ? je ne veux pas souffrir sans raison. (Il montre James de la tête) Elle est avec sa chérie
JAMES : Ferme-la, sale lâche
ANGELUS : Hé, il est amoureux. Il est passionné et embrouillé. Je vous donne les femmes et lui. Elles sont aux docks
JAMES : Je te tuerai
James libère Angelus des hommes de Holtz et le frappe. Holtz prend une arbalète et la pointe vers les deux vampires qui se battent.
HOLTZ : Tuez-les
Des carreaux commencent à voler. Angelus en prend un dans l'épaule et saute sur un cheval. James saute derrière lui.
HOLTZ : Arrêtez-les ! Arrêtez-les, ils s'enfuient !
D'autres carreaux volent alors que les deux vampires disparaissent au coin de la rue.
Angelus arrête le cheval dans une allée.
ANGELUS : Je crois qu'on les a semés
James le fait tomber du cheval.
JAMES : Je te tuerais sur le champ si je n'avais pas à aller retrouver Elizabeth
ANGELUS : Excuse-moi. Je suis étendu là avec des flèches plantés dans mon corps parce que je t'ai sauvé la vie
JAMES : Je vais m'assurer de dire à Darla à quel point tu te sens concerné par elle
James tourne le dos et repart alors qu'Angelus se remet sur pied.
ANGELUS : Achète-lui un chapeau. Elle adore les chapeaux. Pourquoi est-ce que les gens partent toujours en me laissant ? (Il sort un carreau de son côté) Est-ce que je suis un mauvais compagnon ? Je ne crois pas. Pas une fois qu'on me connaît (Il enlève le carreau de son épaule) Oh, j'ai vraiment besoin d'un docteur
Il tombe au sol avec un grognement.
James entre de force chez un docteur, une infirmière sur ses talons.
INFIRMIERE : Attendez une minute ! Vous ne pouvez pas entrer ! Il est en train de muer !
Le docteur est derrière son bureau. Il enlève une peau de son visage.
INFIRMIERE : Docteur Gregson. J'ai essayé de lui dire
DOCTEUR : Tout va bien, Sandy. (Il jette la peau dans une poubelle pour déchets toxiques) Je passe par là tous les mois. Comme une femme. (Il se nettoie les mains et remet ses lunettes) Je devine que c'est une sorte d'urgence
JAMES : J'en ai besoin
DOCTEUR : De quoi ?
JAMES : Le traitement
DOCTEUR : Vous connaissez les prix ? C'est cher
JAMES : J'ai déjà payé
DOCTEUR : Très bien. Sandy, préparez le patient
James est couché sur une table d'opération. Le docteur et l'infirmière sont debout à côté de lui.
DOCTEUR : Maintenant, James (Il lève un scalpel) Ca ne fera pas mal (Il commence à couper la poitrine de James) Pas trop

ACTE 3
Lorne est sur scène. Il chante. Gunn et Wesley sont au bar.
GUNN : Il a dit qu'il avait quelque chose ?
WESLEY : C'est ce qu'il a dit
GUNN : Quand est-ce qu'il va se montrer ?
WESLEY : A tout moment
Un vieux démon portant un gilet de laine frappe Gunn avec sa canne.
DEMON : Les jeunes, vous voulez bien vous taire ? J'essaye de profiter du spectacle. Ca c'est de la vrai musique
GUNN : D'accord, grand-père
DEMON : Qu'est-ce que vous y connaissez ?
Lorne finit sa chanson alors que Merl va vers Wes et Gunn.
MERL : Je ne fais pas l'affaire si le suceur de sang est dans le coin
WESLEY : Angel n'est pas là
MERL : Bien. Il me frappe toujours ou il me met la tête en bas et il ne me paye jamais ce qu'il me doit
Wesley sort de l'argent et la pose sur le comptoir devant Merl.
MERL : Si j'avais pu gagner ma vie à Akron, je ne serais jamais revenu dans cette ville pourrie
GUNN : Tic tac, Merl
MERL : Ouais. Ce travail a été un peu plus difficile que ce que je pensais. Alors le prix a changé
WESLEY : vraiment ?
MERL : Ouais
WESLEY : D'accord
Wesley prend le billet du dessus du paquet et le remet dans sa poche.
MERL : Hé !
Wesley prend un autre billet sans quitter Merl des yeux.
MERL (attrape l'argent) : Hé, hé, hé ! Ce type que vous cherchez, James. Il est vivant et il est en ville. Il sait ce qu'Angel a fait à l'amour de sa vie (Lorne arrive et entend la conversation) Il veut se venger
Gunn sort un téléphone portable et commence à composer.
ANGEL (au téléphone) : Oui, fais ça. Je reste ici
CORDELIA : Qu'est-ce qui se passe ?
ANGEL (raccroche le téléphone) : Il est vivant. Wesley et Gunn vont le chercher
CORDELIA : Et s'ils n'y arrivent pas ?
ANGEL : Ca n'a pas d'importance. Parce que je sais où il va aller
CORDELIA : Ici. Pour te trouver
ANGEL (ouvre l'armoire des armes) : Je veux que tu rentre chez toi pendant qu'il fait encore jour et que tu y restes
CORDELIA (croise les bras) : Non
ANGEL : Oui !
CORDELIA : Hmm hmm
ANGEL : Où est ma hache ? tout a changé ici
CORDELIA : J'ai déplacé quelques affaires à la cave pendant que tu étais parti. (Angel se tourne pour le regarder) C'étaient des attrapes-poussières
ANGEL : Rentre chez toi !
CORDELIA : Je reste avec toi !
ANGEL : J'apprécie ton courage mais je ne veux pas que tu sois blessée
CORDELIA : Bien, moi non plus ! Si je rentre chez moi, il viendra me chercher parce que je serai seule. C'est ce qu'ils font, ils viennent quand vous êtes seuls. Oh, bien sûr. Cordélia, rentre chez toi ! Deviens un otage, fais-toi torturer et
ANGEL : Cordy ! Est-ce que tu pourrais une fois seulement faire ce que je te dis sans discuter, s'il te plait ? La hache, elle est à la cave ?
Angel va vers la cave. Cordélia est derrière lui.
CORDELIA : Je ne discute pas. Mais je sais que je serai beaucoup plus en sécurité avec toi que seule à la maison
Angel ouvre la porte de la cave pour trouver James de l'autre côté.
James jette Angel contre le mur alors que Cordélia court vers le bureau.
JAMES : Pourquoi as-tu fait ça ?
Ils échangent quelques coups puis James envoie Angel voler dans le hall.
JAMES : Parce que j'avais quelque chose que tu n'avais pas ?
Angel à Cordélia apparaissant derrière un pilier : Va-t-en !
Angel et James recommencent.
Fred sort du couloir et regarde en bas dans le hall.
FRED : Angel ? Je crois que j'ai entendu du monde. Je sors de ma chambre. Des petites étapes. Comme tu as dit
Angel arrête de frapper James et recule là où Fred peut le voir.
ANGEL : Retourne dans ta chambre et restes-y !
Fred se retourne : D'accord
James et Angel recommencent à se battre.
MERL : Je ne sais pas où il est mais je sais où il était plus tôt. Chez le docteur Gregson
GUNN : Quel genre de docteur c'est ?
LORNE : Un genre démoniaque. Un démon Slod
WESLEY : Un démon Slod. Qu'est-ce qu'il fait ?
LORNE : C'est un collectionneur
Le téléphone sonne à l'hôtel mais Angel est trop occupé à se battre pour répondre.
Cordélia prend un extincteur et frappe James derrière la tête.
ANGEL : Je t'ai dit de
Cordélia prend un pieu et le lui lance : Ferme-la et tue-le!
James intercepte le pieu et attaque Angel avec.
CORDELIA : Oops
James essaye de pousser le pieu dans la poitrine d'Angel.
JAMES : Tu n'as jamais aimé personne. Vas au diable !
Cordélia saute sur le dos de James. James se tourne et l'envoie voler au travers de la pièce. Angel attrape le pieu et l'enfonce dans la poitrine de James puis se précipite pour aider Cordélia à se relever.
ANGEL : Tout va bien. Tout va bien. C'est fini
Cordélia regarde sur le côté et voit James qui au lieu de partir en poussière retire le pieu de sa poitrine. Angel et Cordélia le fixent.
CORDELIA : Heu, fini dans quel sens ?

ACTE 4
Angel attaque James et le jette au travers des portes vitrées l'envoyant en plein soleil sur le sol de la cour puis il repart vers Cordélia.
Cordélia le montre : Heu, est-ce qu'il ne devrait pas être en feu ?
Angel la pousse vers la cave : Allons-nous en d'ici
Cordélia le suit dans l'échelle qui mène aux égouts.
CORDELIA : Ma veste ! Elle est coincée !
ANGEL : Laisse-la !
Cordélia se faufile hors de la veste et court derrière Angel.
James saute dans les égouts derrière eux.
Cordélia et Angel arrivent à un embranchement. Angel pousse Cordélia d'un côté.
ANGEL : Vas par là !
CORDELIA : Où est-ce que tu vas ?
ANGEL : Vas-y !
Cordélia s'en va.
Angel se coupe le bras et envoie un peu de son sang dans l'autre tunnel puis court derrière Cordélia. Il ouvre une porte sur le côté du tunnel.
ANGEL : Cordy ! Par là ! Vite !
Angel referme la porte derrière eux.
James arrive à l'embranchement, renifle l'air et va dans le tunnel dans lequel Angel a laissé son sang.
CORDELIA : Très bien, je fais ça depuis longtemps. Est-ce que les pieux et la lumière du jour ne vous tuent pas ?
ANGEL : Chuut ! On dirait qu'il est devenu
CORDELIA : invincible ?
ANGEL : N'exagères pas !
CORDELIA : La bague d'Amara, quand tu l'avais tu étais invincible. Est-ce qu'il a une bague ?
ANGEL : Non
CORDELIA : Est-ce que le peuple d'Amara fait des boutons de manchette ou des boucles de ceinture ?
ANGEL : Il n'y en avait qu'un !
CORDELIA : Et tu as dû le détruire !
ANGEL : On discutera de ça plus tard, d'accord ?
CORDELIA : Oui
ANGEL : Maintenant, tais-toi. Je crois qu'il a mordu à l'hameçon
Un grondement sourd commence et le tunnel est secoué.
Cordélia se jette au cou d'Angel : Un tremblement de terre !
ANGEL : Le métro !
Cordélia le lâche : D'accord, juste le métro
Ils sursautent et Cordélia laisse échapper un petit cri lorsque le téléphone portable de Cordélia sonne.
ANGEL : C'est pas vrai !
Cordélia sortant son téléphone : Je suis désolée. C'est mon téléphone
WESLEY (A Caritas) : Cordélia, c'est toi ? Tu m'entends ?
CORDELIA : Oui ? Quoi ? Redis-moi ça !
WESLEY : Il y a quelque chose que vous devez savoir à propos de James
CORDELIA : Oh, il est invincible, hein ? Il est allé où ? Un démon slog ? C'est quoi ? (A Angel) Une sorte de démon qui collectionne les organes rares. (Au téléphone) Il lui a ôté son cur (A Angel) Il ne peut absolument pas être tué (Au téléphone) Attends. Quoi ? Combien de temps ? Six quoi ? Quoi ? Allo ? (Elle regarde son téléphone) Il n'y a plus de signal (Elle le ferme) D'accord. Le type est invincible mais il n'a que peu de temps avant de mourir
ANGEL : Combien de temps ?
CORDELIA : Il a ditje ne sais pas. Six minutes, heures, semaines (Elle secoue son téléphone portable) Je déteste ça ! Allez, donne-moi un signal !
ANGEL : C'est une bonne nouvelle. Alors tout ce qu'on a à faire c'est attendre
CORDELIA : Oui. On attend ici jusqu'à ce qu'on soit sûr
Soudain, James défonce la porte. Angel pousse Cordélia dans le tunnel.
ANGEL : Cordy, par là !
Angel et Cordélia se retrouve au milieu de la foule du métro alors qu'un rame arrive.
James descend l'escalator qui monte, bousculant les gens.
Angel pousse Cordélia dans la rame. Les portes se ferment devant James. Alors que la rame quitte la station, Cordélia, accrochée au dos d'Angel lui tire la langue.
CORDELIA : Quel idiot !
James reprend son visage normal alors que la rame passe devant lui puis saute à l'arrière de celle-ci.
CORDELIA : Est-ce qu'on doit sortir à la prochaine et faire demi-tour ? il ne s'attendra pas à ça. Ou est-ce qu'on soit rester jusqu'au terminus pour mettre le plus possible de distance entre nous
ANGEL : Chut !
On entend un bruit venir du plafond de la rame.
CORDELIA : Il ne peut pas
Angel pousse Cordélia derrière lui alors que James entre en détruisant une fenêtre.
ANGEL : Recule !
JAMES : hé bien, ça c'est une nouveauté ! Serait-il possible que tu t'intéresse à quelqu'un d'autre qu'à toi ?
ANGEL (regarde Cordélia) : Ne t'occupes pas d'elle !
JAMES : Mais si tu as changé. Si tu n'es plus le même homme qui a trahi Darla et se moquait complètement de ce qui pouvait lui arriver
ANGEL : Comment sais-tuOh, tu veux dire à l'époque. D'accord.
CORDELIA : Il a changé. Beaucoup. Il a une âme maintenant et il se soucie des gens
JAMES : Alors tu ressentiras quelque chose quand je lui briserai le cou
CORDELIA : Enfin, ce n'est pas comme si ce soucis l'empêchais de dormir
JAMES : J'ai de la chance. Je peux tuer la femme que tu aimes
ANGEL : Non tu ne peux pas
JAMES : Tu oublies qui est invincible ici ?
ANGEL : La femme que j'aime est morte
JAMES : De qui est-ce que tu parles ?
CORDELIA : C'est arrivé il y a trois mois. On essaye de ne pas trop prononcer son nom
JAMES : Tu as aimé quelqu'un de tout ton cur ?
ANGEL : Ouais
JAMES : Ce n'est pas vrai. Parce que si c'était le cas, tu ne serais pas là à faire des blagues. Tu ne pourrais pasparce si elle était morte, si un salaud l'avait tué, ça aurait tout tué en toi
ANGEL : Je ne pourrais pas continuer à vivre
JAMES : Ne t'en fais pas, tu ne vas pas continuer. Et elle non plus
James attrape un siège et frappe Angel avec au visage.
CORDELIA : Angel !
James frappe Angel à nouveau et l'envoie glisser jusqu'à Cordélia et un passager debout à côté de la porte penché sur des béquilles.
ANGEL : Attrape-le !
CORDELIA : Qui ça ?
Angel retire les béquilles de sous les bras du type et Cordélia arrive difficilement à l'empêcher de tomber.
Angel se remet sur pied et utilise les béquilles pour frapper James.
ANGEL : Allez !
James attaque et Angel le coince avec les béquilles et le fait tourner pour l'appuyer contre le mur.
ANGEL : Et maintenant, qui est invincible, hein ? C'est ça ton idée de l'amour, James ? ce n'est pas réel à moins que ça te tue ?
JAMES (reprenant son souffle) : Ouais. Quelle est la tienne ? C'est amusant tant que ça ne coûte rien ? Tu ne connais rien à l'amour !
Angel se recule, laissant James se libérer. James glisse le long du mur de la rame et regarde Angel.
JAMES : Tu crois que tu as gagné ? Juste parce que tu es toujours en vie ? je vis ! Toi tu ne fais qu'exister !
Angel reste là à fixer James jusqu'à ce que James se transforme en poussière.
Cordélia regarde Angel descendre l'escalier de l'hôtel.
CORDELIA : Comment va Fred ?
ANGEL : Elle va bien vues les circonstances. On a parlé de ce qui s'est passé et je crois qu'elle descendra d'ici une dizaine d'années
CORDELIA : Et toi ?
ANGEL : Je vais
CORDELIA : Ne me dis pas que tu vas bien ! Angel, s'il te plait ! Je te connais. Depuis le moment où tu es rentré de ton voyage, je peux voir que quelque chose ne va pas. Et, apparemment, ça ne va pasBuffy est morte. Je ne veux pas diminuer ce qui est arrivé. Elle me manque aussi. Je veux juste direJe sais que James et son délire Roméo et Juliette a rouvert des blessures chez toi mais ça va aller pour toi
ANGEL : Je vais bien
CORDELIA : Alorsoù est le problème ?
ANGEL : C'est que je vais bien. Que le fait d'avoir perdu Buffy ne m'ait pas tué. Que je puisse le supporter. Pendant toutes ces années, rien n'avait d'importance. Pas comme elle. Et maintenant elle est partie. Pour toujours
CORDELIA : Et tu es toujours là
ANGEL : Oui. J'ai l'impression de la trahir d'une certaine façon
CORDELIA : Non ! Si tu était un perdant, un vampire malade et obsédé, tu irais voir un démon Slod pour te faire retirer le cur. Mais tu ne le fais pas ! Tu vis, tu respires Tu vis, en tout cas. Tu continue à te battre et à essayer d'aider les gens et ça ce n'est pas la trahir, c'est l'honorer
ANGEL : Tu crois ?
CORDELIA : Je suis Cordélia. Je ne crois pas. Je sais. D'accord ?
Cordélia lui fait un grand sourire. Il lui répond avec un petit sourire
ANGEL : D'accord
CORDELIA : Alors, est-ce qu'on peut se remettre au boulot maintenant ?
ANGEL : Oui, bien sûr. Il y a du boulot ?
La porte s'ouvre et Wesley et Gunn entrent.
WESLEY : Qu'est-ce que tu sais sur les démons Nester ?
ANGEL : Et bien, ils aiment vivre dans les murs des maisons. Ils pondent plusieurs fois par an et il faut tuer leur reine, non ?
GUNN (tend une dague à Cordélia) : Ouais. Et si tu ne le fais pas, ils se reproduisent et c'est de pire en pire
CORDELIA : On en a tué beaucoup dans Hancock park il y a deux mois
WESLEY : Apparemment, on n'a pas eu la reine
Angel prend une arme et se retourne pour partir : Allons vérifier
Ils sortent tous les quatre de l'hôtel
A Puerto Cabazas, au Nicaragua, de nuit, un grand type noir entre dans un bar. Il sort un bout de papier et le tend à quelqu'un au comptoir.
TYPE : Désolé que ça ait pris tant de temps. C'est un chaman difficile à trouver
Darla prend le papier et le met dans sa chemise.
DARLA : Tu peux y aller
Le type se sert un verre : Oh, non, non, non, non, non. J'ai pensé qu'on pourrait prendre un verre pour fêter ça
DARLA : Non merci
TYPE : Oh, ne sois pas aussi timide. Tu gagnerais à me connaître, je suis un chouette type. Un petit verre, ça ne te feras pas de mal
DARLA : Ca dépend de qui boit
TYPE : Je crois que tu es une fille pleine de surprises
DARLA : Tu sais ce qu'on dit
Darla se transforme et plante ses dents dans le cou du type qui laisse échapper un cri étranglé avant de tomber au sol. Darla prend un morceau de citron et le suce.
DARLA : La vie est pleine de surprises
Darla se lève de son tabouret et on voit que son ventre est énorme et rond.