Dans la peau d'Angel

Transcript par Sandrine pour Buffy VS. Interdiction formelle de recopier.

PROLOGUE :
La nuit, dans le hall de l'Hypérion, Cordélia lit un magazine. Wesley lit un livre et Gunn joue avec une console vidéo portable. Fred descend l'escalier et va vers Cordélia. Cordélia sursaute et cri lorsque Fred se penche sur son épaule pour lire le magazine. Wesley sursaute et regarde autour de lui.
Gunn, sans même lever les yeux de son jeu : Salut Fred !
FRED : Désolé ! Est-ce que je vous ai fait peur ?
WESLEY : Non
CORDELIA : Seulement dans le sens où tu nous a surpris et fait sursauter. Quoi de neuf ?
FRED : Rien. Je faisais juste un petit tour et (Elle regarde le magazine) Pourquoi est-ce que des filles voudraient ressembler à ça ? J'ai passé des années dans une grotte à mourir de faim. C'est quoi leur excuse ?
CORDELIA : La mode
Fred rit. Elle s'arrête, s'assied à côté de Cordélia et regarde autour d'elle.
FRED : Alors, tout le monde est en train de lire ou de passer le temps ?
CORDELIA : Angel est en haut
FRED : Oh, il doit probablement être en train de lire. Il est tellement profond, tu sais ? Plein d'esprit. Je suis sûre qu'il lit « les frères Karamazov », Joyce, un petit peu de Goethe pour terminer
Angel apparaît dans le couloir qui surplombe le hall, tenant un journal.
ANGEL : Est-ce que je suis le seul qui a lu ça ?
WESLEY : Lu quoi ?
ANGEL : Charlton Heston ! Deux films ! (Il descend les escaliers) Au Nu-art. « Soleil vert » et « L'homme oméga ».
Gunn, sans quitter son jeu des yeux : Waou !
ANGEL : Deux pour le prix d'un. Est-ce que j'ai parlé de Charlton Heston ? Qui est avec moi ?
Fred est debout et lève la main : Ca a l'air bien !
ANGEL : Fred. Wesley ?
WESLEY : Et bien, je suis au milieu de la traduction du guide de Fassad depuis le sumérien original
ANGEL : Gunn. Cordy ?
Aucun des deux ne lève même les yeux vers lui. Alors il va prendre son manteau.
ANGEL : On dirait que c'est juste toi et moi, Fred ! Et bien, le ver a bien changé
FRED (gloussant) : Ouais. Le ver a changé(Elle arrête de sourire) C'est moi le ver ?
ANGEL : Non. Tu ne le sais peut-être pas, Fred mais certains de nos amis et collègues étaient réputés pour m'accuser d'être celui qui était calme, maussade et casanier. (Ils le regardent tous les trois) Certaines personnes ne savent plus s'amuser
Dans un grand hôtel, un jeune homme est avec deux femmes.
FILLE 1 : Est-ce que je peux reprendre mon souffle, l'étalon ?
WOODY : Si tu le veux
Il se tourne vers l'autre fille.
FILLE 2 : Hé, le tigre. Moi aussi. Juste pour une minute ?
Il se lève du lit avec un soupir et va se servir un martini.
FILLE 1 : Prépare-toi mon cur
Woody se retourne et admire son corps dans le miroir.
WOODY : Mmm, c'est bon d'être jeune. (Il repart vers le lit) Alors, prêtes pour le quatrième round ?
Woody se plie soudain en deux de douleur.
FILLE 2 : Tu vas bien, bébé ?
WOODY : Oh, c'était amusant. Alli permutat anima kimota. Alli permutat anima kimota. Alli permutat anima kimota.
Un filet d'énergie rouge sort de ses yeux et de sa bouche. Le filet disparaît et Woody se tourne vers les filles qui regardent les yeux écarquillés depuis le lit. Les filles commencent à hurler lorsque le corps de Woody fume puis se dégonfle et une flaque de peau tombe au sol.

GENERIQUE

ACTE 1
Wesley est assis derrière son bureau et il écoute Fred.
FRED : Et il m'a ouvert toutes les portes et il a payé mon billet. Et a même acheté un pop-corn géant. Et toutes les cinq minutes, il faisait ça (Elle fait le geste de quelqu'un qui tend un pot de pop-corn vers quelqu'un d'autre et elle rit) Parce qu'il voulait que je sache que je pouvais en prendre. (Elle se laisse tomber sur une chaise) Et il est tellement seul parce qu'il est le dernier homme sur terre.
WESLEY : Angel ?
FRED : Non ! Charlton Heston. L'homme omega? Oméga est la dernière lettre de l'alphabet grec alors c'est une métaphore. (Elle se lève) Et il marche du côté de la rue et pas du côté des immeubles. C'est rétro mais chevaleresque, tu vois ?
WESLEY : On parle d'Angel de nouveau
FRED : Oui. Et même s'il ne parle pas beaucoup, tout allait bien. C'était agréable. Ce n'était pas un de ces silences gênants. Tu sais un silence embarrassant ?
Il y a un moment de silence.
WESLEY : Non, ça ne m'est jamais arrivé
Angel est assis dans le hall. Il lit le journal.
CORDELIA : Tu dois parler à Fred
ANGEL : A propos de quoi ?
CORDELIA : A propos du grand rencard que vous avez eu hier soir
ANGEL : Waou ! Rencard ? C'était juste un ciné
CORDELIA : C'est ce que tu dois lui dire. Elle est là à ressasser à quel point vous avez passé un super moment
ANGEL : Elle est juste enthousiaste. N'en tire pas des conclusions
Cordélia enlève les pieds d'Angel du petit tabouret et s'assied dessus en face de lui.
CORDELIA : Elle est folle de toi. Je veux dire, qui ne le serais pas ? Tu es beau, et courageux et héroïque, tu as des problèmes émotionnels, tu es imprévisible, tu risque de te transformer en monstre et, soyons réalistes, tu es un eunuque
ANGEL : Hé ! Comment tu peuxje ne suis pas un eunuque
CORDELIA : Angel, c'est juste une façon de parler
ANGEL : Trouves-en une meilleure
CORDELIA : Je veux juste dire que le sexe n'est pas une possibilité pour toi. A cause du sort « si tu connais un moment de bonheur parfait, tu deviendra démoniaque ». Il n'y a pas de remède pour ça, hein ? Ecoute, ce que j'essaye de te dire, c'est que cette histoire avec Fred, ça va mal tourner à moins que tu n'étouffes l'histoire dans l'uf
ANGEL : D'accord, peut-être une petite discussion. Alors, quand est-ce que tu pourras le faire ?
CORDELIA (elle se lève) Bien essayé. Ca doit venir de toi
Elle attrape Angel et le tire jusqu'au bureau de Wesley.
CORDELIA : Angel a quelque chose à dire
Angel regarde Fred qui lui sourit puis Wesley. Il montre son journal.
ANGEL : Hé, est-ce que quelqu'un d'autre a vu ça ? (Il pose le journal devant Wesley) La police a trouvé le corps d'un homme de trente-six ans, Woodrow Raglan, dans une suite à l'hôtel Elondria. Un témoin anonyme a dit que c'était comme s'il s'était
WESLEY : effondré de l'intérieur ? Tu sais, il y a eu une autre histoire comme ça la semaine dernière
CORDELIA : Heu. Est-ce que je peux juste faire remarquer que personne ne nous a réellement engagé pour enquêter là-dessus et qu'on a des trucs plus importants à faire
Wesley tient une coupure de journal : Tiens. Il y a dix jours. Un corps trouvé dans une autre chambre d'hôtel, dans les mêmes conditions
ANGEL : Qu'est-ce que tu en penses ? Un sort, un charme, un démon en série ?
WESLEY : Difficile à dire. Ca mérite de s'y intéresser de plus prêt
ANGEL : C'est ce que j'allais dire. Cordélia, ouvre un nouveau dossier. On doit s'y mettre tout de suite
Angel tend à Cordélia la coupure de journal alors qu'il passe devant elle pour sortir du bureau.
CORDELIA : Angel !
Cordélia court après lui.
Chez Wolfram et Hart, durant la journée.
GAVIN : Bonjour, Lilah
LILAH : Bonjour. Ca y est, je suis arrivée à mon bureau. Au revoir !
GAVIN : Vous êtes dure. Je sais que je vais devoir gagner votre respect. Mais donnez-moi un peu de temps. Vous verrez que je suis un type très créatif
LILAH : Oh, comme votre idée du « tourmentons Angel avec des violations du code de l'urbanisme » . Tellement machiavélique. On va le noyer sous la paperasse
GAVIN : Ca se joue à un autre niveau, Lilah. Parmi les voies qui m'intéressent, il y a cette question : Est-ce qu'Angel existe vraiment ?
LILAH : Vous essayez de m'entraîner dans une discussion métaphysique ?
GAVIN : Non. Ce type n'a pas de numéro de sécurité sociale, pas de feuille d'impôt, pas de nom de famille pour ce que j'en sais. Comme peut-il aller dans une administration ou dans un quelconque bâtiment officiel pour régler ces problèmes. Il est le rat et on est le labyrinthe. Vous ne voulez pas voir qu'est-ce qu'il va faire maintenant ?
LILAH : Il pourrait vous arracher la gorge
GAVIN : Vous croyez qu'il va faire quelque chose de si prévisible ? Mon dieu ! Peut-être que vous ne le connaissez pas aussi bien que vous le croyez
Il s'en va le long du couloir. Lilah le regarde puis au lieu d'entrer dans son bureau, elle va vers sa secrétaire.
LILAH : je veux Carter Williams au téléphone. (La fille au bureau la regarde) L'artiste ? (Lilah soupire) Oh, cherchez à F comme faussaire
Lilah se tourne, entre dans son bureau et ferme la porte.
L'Hypérion, la nuit. Cordélia sort un papier de l'imprimante et le porte vers les autres qui sont autour du comptoir.
WESLEY : Il y a eu une troisième victime il y a cinq semaines. Ils étaient tous jeunes et en bonne santé. Ils sont tous morts dans des suites d'hôtels hors de prix
FRED : Vous pouvez imaginer dépenser tout votre argent pour une suite chic et boum, vous n'êtes plus qu'une bouillie d'os. J'imagine que ce n'est pas bon quel que soit l'endroit où ça arrive. (Wesley la regarde) Oh, s'il te plait continue
WESLEY : Gunn, je pensais que tu pourrais interroger les employés des hôtels où les types sont morts. Je dois retrouver un de mes contacts au bureau du médecin légiste dans une demie-heure. Je vais voir ce que je peux apprendre sur ces corps
CORDELIA : Ils étaient tous membres du même club de remise en forme. Les corps quand ils n'étaient pasvous savezmorts
Angel va voir la page que Cordélia a imprimé et sort ses clés de voiture.
ANGEL : Cordy et moi, on va aller vérifier le club de gym
WESLEY : C'était ce que je pensais
Cordélia prend les clés : Je conduis
GUNN : Qu'est-ce qu'on attend ?
WESLEY : Tout le monde sait ce qu'il a à faire ? Bien
Tout le monde s'en va sauf Fred toujours debout devant le comptoir.
FRED : Je vais rester là. (Elle rit) OK. C'est ça que je vais faire
Cordélia et Angel arrivent au club de gym.
CORDELIA : Tu ne peux pas continuer à ignorer Fred. Tu dois lui parler. Tu sais, il y a ta vie professionnelle et il y a ta vie privée et tout le monde sait qu'il faut séparer les
Cordélia s'arrête lorsqu'elle voit l'un des employés du club et enlève sa veste.
CORDELIA : Je vais voir s'il sait quelque chose
Elle s'éloigne d'Angel.
Angel va vers un employé.
ANGEL : Bonjour. Je me demandais si je pouvais vous poser quelques questions. Mon nom est Angel
Phil serre la main d'Angel : Angel. Bonne nouvelle, mon gars, en ce moment on propose la meilleure offre qu'on ait jamais fait ! Je peux vous avoir tout de suite un abonnement de six mois pour seulement trois cent cinquante dollars
ANGEL : Non. Je cherche des types qui étaient membres du club
Angel sort la coupure de journal et la montre à Phil.
PHIL : Oh, oui. Woody. J'ai entendu dire qu'il était un peumort
ANGEL : Oui, c'est exact. Avec d'autres. Ils étaient tous membres. Alors, j'ai besoin de savoir, Phil, est-ce que le club autorise l'usage de stéroïdes ?
PHIL : Non. Non, non, absolument pas
ANGEL : Alors, tout ça devrait rester entre nous, vous ne croyez pas ? Je vais juste jeter un il à leur dossier et je vous débarrasse le plancher
Phil après un moment : Oui. Oui, d'accord
Ils partent tous les deux.
Cordélia est en train de poser des questions à deux types.
CORDELIA : Alors, est-ce que vous n'avez jamais vu quelqu'un à l'air suspect, ou très pale ou peut-être vert et avec des écailles ?
Les types se regardent.
Angel et Phil fouillent dans des papiers.
PHIL : Vous savez, je ne vois rien qui les relie sauf qu'ils allaient tous au cours de Pilate du soir
ANGEL : Pilate, c'est comme du Tae-bo ?
PHIL (rit) : Oui, si vous vivez en 1999
Angel entre dans une salle où des personnes suivent un cours d'exercice.
Le professeur de gym : Relaxez votre cou et vos épaules. Utilisez vous abdominaux inférieurs. Amenez votre colonne vertébrale jusqu'au sol. Prenez une grande respiration et montez vos bras vers le plafond
Angel fait le tour de la pièce. Il regarde par la grande fenêtre à l'arrière de la pièce. Il voit la lumière se refléter derrière une fenêtre de l'autre côté de la rue. Il regarde la pancarte sur le mur : Maison de retraite Monserrat
CORDELIA (parle avec quatre hommes) : je pourrais avoir d'autres questions. Je vais avoir besoin de vos numéros de téléphones personnels. Pourquoi on ne commencerait pas par toi, Benny ?
Angel arrive derrière elle et se penche sur son épaule.
ANGEL : Il y a une maison de retraite dans la rue de derrière. Je vais vérifier quelque chose
CORDELIA : Salut !
Angel regarde les quatre types, commence à partir puis se retourne vers Cordélia.
ANGEL : peut-être que quand tu auras fini ton travail ici tu pourras passer me prendre.
Il s'en va.
CORDELIA : C'est juste un collègue. Où en étions-nous
Angel regarde par la fenêtre de la maison de retraite dans laquelle il a vu le reflet
Angel frappe à la porte de la chambre 316. Sur la porte, il est écrit Marcus Roscoe
Une vieil homme portant de grandes lunettes ouvre lentement la porte.
ANGEL : Monsieur Roscoe. Je suis Angel
Il lui tend une de ses cartes de visite.
MARCUS : Angel Investigations
ANGEL : Est-ce que je peux entrer pour vous poser quelques questions ?
MARCUS : Et bien, il est tard
ANGEL : Ca ne sera pas long
Marcus se retourne et retourne dans la pièce, laissant la porte ouverte. Angel reste là planté à l'extérieur. Marcus se retourne et fait un geste vers lui.
MARCUS : Entrez si vous le voulez
Angel entre et referme la porte derrière lui. Il regarde autour de lui puis va vers la fenêtre.
ANGEL : C'est bien d'avoir une vue. Je parie que vous passez beaucoup de temps à en profiter
MARCUS : Pas tant que ça. (Il voit Angel prendre la paire jumelles qui était sur le rebord de la fenêtre) Enfin, il n'y a pas de mal à regarder. C'est tout ce que je peux faire. Heu, qu'est-ce que vous voulez ?
ANGEL : Votre aide. (Angel pose les jumelles et sort des coupures de journaux) Je me demandais si vous aviez vu certains de ces hommes à la salle de gym de l'autre côté de la rue ?
MARCUS (les regarde) : Non. Je ne crois pas. Je regarde plus les filles. Vous voyez ce que je veux dire ? Mon dieu, ils sont tous morts ? Comment ?
ANGEL : C'est ça qu'on essaye de découvrir
MARCUS : Vous travaillez avec la police ?
ANGEL : Je suis un détective privé. Je travaille avec une équipe
MARCUS : Hmm. Ca semble bien. J'étais un représentant. J'ai travaillé seul pendant cinquante ans
ANGEL : Hmm. (Il remarque une étagère portant quelques poteries) Une jarre à herbe nothian. (Il la prend) C'est un objet exotique. Est-ce que vous faites dans l'occultisme ?
MARCUS : L'occultisme c'est pour les idiots. J'ai beaucoup voyagé. J'ai ramené quelques souvenirs
Angel remarque des magazines relatifs à des sports extrêmes sur la table. Il repose la jarre sur l'étagère.
ANGEL : Vous faites beaucoup de saut à l'élastique, Monsieur Roscoe ?
MARCUS : Plus que ce que vous pourriez penser, Monsieur Angel
ANGEL : Juste Angel
Marcus enlève ses lunettes et les met dans sa poche de poitrine. Il s'approche d'Angel.
MARCUS : Je m'en souviendrai. (Il regarde Angel) Alli permutat anmia kimota. Alli permutat anmia kimota
ANGEL (glousse) : Vous devriez y réfléchir à deux fois avant d'essayer de me jeter un sor
Une lumière rouge sort de Marcus et entre dans Angel. Pendant qu'une lumière Bleue sort d'Angel et entre dans Marcus.
Après que ces lumières se soient évaporées. Angel regarde autour de lui et hausse les épaules. Marcus regarde Angel, les yeux écarquillés.
MARCUS : Vous êtes moi
Angel attrape Marcus par les épaules et lui met un coup de tête puis l'allonge inconscient sur une chaise.
ANGEL : Ca va faire un peu mal
Angel sort de la maison de retraite et commence à flâner dans la rue
CORDELIA : Ah, Salut
Angel se tourne et voit Cordélia assise au volant de la décapotable. Il va vers elle, glousse et s'appuie sur la voiture.
ANGEL : Salut !
CORDELIA : Alors, tu as trouvé quelque chose à la maison des vieux ?
ANGEL : Heu ? rien. Ca n'a pas marché. Et toi ?
CORDELIA : J'ai eu un abonnement gratuit de deux mois. Et je me suis fait de nouveaux amis D'accord, j'ai rien
ANGEL : Il est plutôt clair qu'on a secoué le mauvais arbre, hein ?
Cordélia après un moment : Ouais. Bien, monte. Je te ramène à l'hôtel
Angel sourit, monte dans la voiture et pose son bras sur le siège de Cordélia.
ANGEL : D'accord. Toi et moi, on retourne à l'hôtel. Chouette, hein ?
CORDELIA : Tu vas bien ?
ANGEL (sourit) : Chérie, je ne me suis jamais senti mieux

ACTE 2
Angel suit Cordélia dans le hall de l'hôtel.
ANGEL : Joli ! (Il voit Cordélia faire le tour de la réception) Tu as le droit d'aller là-derrière ? (Il appuis sur la sonnette sur le comptoir) Ding ding ! On est des clients ! Salut ! (Il Siffle) c'est pas une soirée très productive, hein ?
CORDELIA : Ouais. Peut-être que Gunn ou Wes auront trouvé quelque chose
ANGEL : Wes ou Gunn
Angel remarque les cartes de visite sur le comptoir. Il y en a avec Wesley Wyndam-Price, d'autres avec Charles Gunn, d'autres avec juste le nom de la société et d'autres avec Cordélia Chase, associée principale.
ANGEL (doucement) : Ils sont une part importante de notre groupe d'enquêteurs. Hmm. Ils travaillent ici avec nous dans ce vieil hôtel abandonné
Il prend une des cartes de Cordélia.
ANGEL : Cordélia (Cordélia se tourne vers lui) Est-ce que je t'ai déjà dit que tu es une très belle femme ?
Cordélia tri les papiers sur le bureau.
CORDELIA : Ha, ha. Très amusant. Je sais que tu n'as rien dit d'aussi direct ou trivial à Fred. Mais tu dois toujours lui parler. Que tu le veuilles ou pas
Cordélia fait le tour du comptoir et se plante devant Angel.
ANGEL : Parler à Fred
CORDELIA : Oui ! Fais simple ! Un : tu n'es pas un homme comme les autres. Deux : il n'y a pas de place pour l'amour sur le lieu de travail
ANGEL : L'amouravec Fred. Alors, je suis (Il regarde ses vêtements) Apparemment
Cordélia se tourne pour partir : je vais me reposer. Je te vois demain
Marcus se réveille sur la chaise. Il regarde autour de lui et essaye de se lever. Il n'y arrive pas et essaye encore. Il n'y arrive toujours pas. Il pose les mains sur les bras du fauteuil et pousse pour se mettre sur ses pieds. Il va se planter en face du miroir mais voit juste une forme. Il met ses lunettes et l'image de Marcus devient claire.
Marcus se faufile dans le hall de la maison de retraite. Il va jusqu'à la réception. Il prend le téléphone et compose un numéro.
Angel regarde les papiers dans le bureau de Wesley. Le téléphone sonne mais Angel laisse le répondeur prendre le message.
VOIX DE CORDELIA : Vous avez appelé Angel Investigations. Laissez un message après le bip s'il vous plait
Bip.
VOIX DE MARCUS : Cordélia ? Tu es là ? Décroche !
ANGEL (décroche) : Salut, Angel. Comment va ma tête ? j'espère que tu as mis de la glace dessus. C'est une chouette affaire que tu as ici, mon pote. J'aime l'hôtel. Et Cordélia, Waou ! Ca c'est une femme !
MARCUS : Où est-elle ?
ANGEL : Tu n'as pas à t'inquiéter sauf de manger de la nourriture sans goût et de rester hors de portée de Ryan
MARCUS : Ryan ?
Un infirmier prend le téléphone des mains de Marcus.
RYAN : On ne dirait pas qu'on vient juste d'en parler. (Il raccroche le téléphone) Tu es privé de téléphone jusqu'à la fin du mois
Angel prend la cassette du répondeur et la détruit.
Ryan ramène Marcus à sa chambre.
RYAN : Tu sais que tu n'es pas supposé être hors de ta chambre à cette heure
MARCUS : je me dégourdissais les jambes
RYAN (cache son badge de sa main) : Qui je suis ?
MARCUS : Vous êtes Ryan
RYAN : Au moins, tu n'es pas en crise. Mon conseil, Marcus : Si tu recommences à penser que tu es un étudiant de vingt quatre ans ou un célèbre skateur, garde-le pour toi. A moins que tu veuilles te réveiller en isolation et être enfermé à nouveau. D'accord ?
MARCUS (se montre du doigt) : Je sais qui je suis
RYAN : Bien alors on va te ramener dans ton petit lit
Hypérion. Jour. Cordélia entre dans le bureau de Wesley pour trouver Angel endormi, la tête sur le bureau avec des papiers partout dan la pièce.
CORDELIA : Angel !
Angel lève brusquement la tête, la feuille de papier sur laquelle il dormait toujours collée à son visage.
CORDELIA : Qu'est-ce qui s'est passé ?
Angel enlève le papier de sur son visage et jette un coup d'il autour de lui.
ANGEL : Heu, salut poupée. Je (Il remet des papiers dans un dossier ouvert) je travaillais sur l'affaire. J'ai du m'assoupir
CORDELIA : Tu étais trop fatigué pour monter dans ta chambre ?
ANGEL : Ma chambre, oui, qui est en haut. Et bien, tu me connais. Je me donne toujours à cent pour cent. (Il se lève et regarde le désordre) Maintenant qu'est-ce que j'ai fait de ce dossier ?
CORDELIA (doucement) : Tu me l'a donné hier
ANGEL : Ha. Je dois me faire vieux
Angel tend la main vers la dossier mais Cordélia le met dans son dos.
CORDELIA : Pas avant que tu ais cette conversation avec Fred
Wesley entre, portant une vieille théière anglaise.
WESLEY : Vous savez, il y a quelque chose à propos du vrai thé que vous n'obtiendrez jamais avec un sachet. (Il voit le désordre) Qu'est-ce qui s'est passé ici ?
ANGEL (remettant les papiers ensemble) : Je cherchais quelque chose. Heu, je vais ranger
CORDELIA (se tourne pour partir) : N'oublie pas la conversation
ANGEL : Je sais. Je sais
Wesley fait le tour du bureau. Il prend des papiers et regarde le désordre.
ANGEL : Salut ! Comment ça va ?
WESLEY : Bien. Et toi ?
Angel prend une chaise de l'autre côté du bureau de Wesley et s'y assoit.
ANGEL : Alors, on doit parler. Le fait est que je n'ai rien contre toi personnellement. C'est juste que
Wesley lève la tête et fixe Angel qui s'agite inconfortablement dans sa chaise.
ANGEL (sans regarder Wesley) : Oh, ça va être plus dur que ce que je pensais. Je ne sais pas comment dire ça
Wesley fait le tour du bureau et s'assoit sur le bord face à Angel.
WESLEY : Angel. Quoi que ce soit, tu sais que je serais toujours là pour toi
Wesley tend la main vers Angel et Angel recule sa chaise précipitamment.
ANGEL : Ouais. C'est peut-être ça le problème. (Il glousse inconfortablement) Je veux dire quoi quequoi que nousayons fait. Je crois qu'on doit laisser ça derrière nous. Recommencez à zéro. Tu vois, comme deux hommes travaillant côté à côte. Mais tu sais, rien de. Bizarre
Wesley se lève, un pli sur le front. Angel lui tend la amin.
ANGEL : On se serre la main ?
WESLEY (après un moment) : Je crois oui
Wesley prend la main d'Angel et la serre puis Angel le prend dans ses bras.
ANGEL : Allez. Viens là !
CORDELIA : Wesley, le déjeuner est là
WESLEY : D'accord !
Angel repousse Wesley et le tient à distance de bras.
ANGEL : Wesley ?
WESLEY : Oui ?
ANGEL : Tu sais où est Fred?
WESLEY : Heu, elle doit être en haut dans sa chambre je pense
ANGEL : Elle, bien. Quelqu'un a parlé de nourriture. Je pourrais manger un cheval
Angel se tourne et sort du bureau de Wesley.
Gunn est debout. Il tient un carton rempli de tasses et de nourriture.
GUNN : Burritos pour tout le monde
Angel prend un des burritos et met un billet dans la poche de poitrine de Gunn.
ANGEL : Merci, mon frère. Garde la monnaie
GUNN : D'accord
WESLEY : Tu as eu quelque chose par les employés des hôtels ?
Angel est assis à son petit bureau et il mange le burrito en regardant Wesley et Gunn.
GUNN : Oui. Tous ces types ont appelé le room-service, surtout pour de l'alcool. Au moins, ils se sont bien amusés. Oh, et j'ai eu des copies de leurs notes de téléphone, aussi
ANGEL (parlant la bouche pleine) : Hé, est-ce que ça n'est pas illégal ? je veux dire, est-ce que ces gens n'ont pas droit à un peu de vie privée ?
Ils se tournent tous pour fixer Angel.
ANGEL : Quoi ?
CORDELIA : Pourquoi est-ce que tu manges ?
ANGEL : j'ai faim
WESLEY : On dirait qu'ils ont appelé le même numéro
GUNN : Oui. J'ai vu ça aussi. J'ai vérifié. (Il sort un papier et le tend à Wesley) Des escort-girls de luxe. La Brea et la sixième
Angel se lève et va vers les autres.
CORDELIA : Escorts. Oh, tu veux dire des prostituées ?
GUNN (prend le papier des mains de Wesley) : Je devrais probablement aller tout de suite les interroger. Pendant que le fer est chaud
WESLEY (reprend le papier) : Je vais le faire. Tu es interrogé les employés des hôtels. C'est juste qu'on divise le travail
GUNN (reprend le papier) : Oui mais je vais m'en charger
CORDELIA (attrape le papier au vol) : Je m'en occupe. Est-ce qu'il y a des hommes qui ne sont pas des porcs ?
ANGEL : Pas beaucoup j'en ai peur (Il se penche vers Wesley) Tu sais une femme est plus qu'un morceau de viande. Je suis désolé. C'est ce que je pense
Le bipeur de Wesley se déclenche et il le vérifie.
WESLEY : Ah, mon contact chez le médecin légiste. Je vais pouvoir voir un des corps. Je dois y aller
CORDELIA : Gunn peut y aller avec toi
GUNN : Ce n'était pas le genre de corps que j'envisageais de voir. (Cordélia le regarde) On y va. On y va
Gunn et Wesley partent et Cordélia les suit.
ANGEL : Hé, vous savez quoi ? c'est une bonne idée. Je vais rester là et garder le fort. Surveiller les pièces à conviction
Il enfonce d'autres burritos dans sa bouche.
Marcus est assis sur un fauteuil dans le hall de la maison de retraite avec un livre ouvert sur les genoux. Il regarde le garde au bureau à côté de la porte se lever pour aider une vieille dame avec un déambulateur accompagnée d'une jeune femme à passer la porte. Il voit le garde les aider à aller vers l'ascenseur. Il va vers la porte qui n'est plus gardée mais est intercepté par un vieil homme noir accompagné de sa famille.
JACKSON : Marcus, il y a quelqu'un que je voudrais que tu rencontres
MARCUS : Oh. Je n'ai pas le temps maintenant
Jackson prend le bébé des bras de sa fille et le tend à Marcus.
JACKSON : C'est ma petite-fille Katrina. (Au bébé) Cette petite va dominer le monde (A Marcus) Est-ce que ce n'est pas quelqu'un ?
Marcus prend la petite dans ses bras avec un sourire sur son visage. Il regarde derrière Jackson le bureau du garde inoccupé puis regarde le bébé de nouveau.
MARCUS : Elle est magnifique
Marcus regarde et voit que le garde revient à son poste.
Angel est dans le bureau de Wesley, il détruit les coupures de journaux sur les morts mystérieuses. Cela fait, il s'assied avec un soupir, met ses pieds sur le bureau et prend un martini qu'il sirote.
FRED : Qu'est-ce que tu fais ?
Angel voit Fred et sourit : Hé, mon cur. Où est-ce que tu te cachais ?
FRED (troublée) : Tu sais, là-haut dans ma chambre. Tout le monde n'arrête pas de m dire : « Fred, tu devrais sortir plus » alors
ANGEL : Fred, hmm
Angel prend une gorgée de son verre puis se lève et fait le tour du bureau pour se planter devant Fred.
ANGEL : Est-ce que je t'ai déjà dit que tu es une très belle femme ?
FRED : Heu, non
ANGEL : Tu aimes les olives ?
Angel sort la pique sur laquelle est plantée l'olive de son verre et la tend vers Fred qui la mange.
ANGEL : Je vais te dire. J'ai un peu de travail à finir ici. Pourquoi est-ce que tu ne monterais pas mettre quelque chose de joli et on ira en ville
FRED : Vraiment ?
Angel lui met un petit coup sur le nez avec la pique : Et c'est juste un début
FRED : D'accord. Je vaisj'y vais etd'accord
Elle sort du bureau en courant.
ANGEL (secoue la tête) : Hoo
Il retourne au bureau et continue à détruire les papiers.
Lilah entre dans le bureau et Angel éteint le broyeur.
ANGEL : Que puis-je faire pour vous ?
LILAH : Ne jouez pas les séducteurs avec moi. Je suis là pour vous faire une faveur. (Angel regarde Lilah) On est tout les deux d'accord que ce truc avec Cordélia ce n'était que du business, hein ?
ANGEL (après un moment) : Bien sûr
Lilah sort un paquet de papier de son attaché-case et les pose sur le bureau devant Angel.
LILAH : Tout est là. Le certificat de conformité anti-sismique, les documents sur l'amiante tout y est
Angel prend les papiers puis les repose sur le bureau. Il regarde Lilah. Il se lève, prend son martini et fait le tour du bureau.
LILAH : Je ne joue pas avec vous. Ca n'a rien à voir avec vous. C'est à propos de Gavin. Il croit qu'il est très intelligent. (Angel sert deux martinis) De rien.
ANGEL : Je suis désolé. Merci. (Il met des olives dans les deux verres) C'était une très gentille faveur. Vous voulez un verre ? (Il prend les verres et en tend un à Lilah) Est-ce que je vous ai déjà dit que vous êtes une très belle femme ?
Lilah hésite puis accepte le verre et trinque avec Angel.
Marcus descend des marches à la maison de retraite. Il tourne à un angle et voit le garde à son bureau qui lit le journal. Il recule. Il remarque l'alarme incendie sur le mur. Il regarde à nouveau le garde et tire la sonnette d'alarme. L'alarme se déclenche. Le garde se lève et se précipite.
Marcus court vers le bureau et la sortie. Il regarde son bras gauche, l'attrape avec l'autre bras et commence à souffler.
MARCUS : Mon coeur !
Il s'effondre doucement sur le sol.
Lilah est assise sur une chaise en face d'Angel assis sur le bureau de Wesley. Elle pose son verre vide
ANGEL : Vous en voulez un autre ?
LILAH : Je vais devoir appeler un taxi
Lilah se lève pour partir et se retrouve bloquée par la jambe d'Angel tendue pour lui bloquer le passage.
ANGEL (glousse) : Oops
LILAH : Qu'est-ce que vous voulez ?
ANGEL (pousse les cheveux de Lilah de son visage) : Vous. Ne me dites pas que vous n'y avez jamais pensé
Angel se lève, s'approche et l'embrasse. Lilah se recule en secouant la tête. Angle lui sourit et s'approche pour un autre baiser que Lilah lui rend passionnément.
Ils commencent à se toucher. Lilah ouvre la chemise d'Angel. Angel enlève tout ce qui est sur le bureau de Wesley et la pousse dessus.
Fred entre par la porte ouverte du bureau portant une robe longue, ses cheveux défaits et un sourire timide sur le visage. Elle voit Angle et Lilah sur le bureau de Wesley. Elle écarquille les yeux, se tourne et s'en va.
Angel a le visage dans le cou de Lilah. Soudain, il se transforme en vampire et la mord. Lilah laisse échapper un cri de surprise.

ACTE 3
Lilah repousse Angel et s'éloigne.
LILAH : Espèce de salopard !
ANGEL : Waou ! Je suis désolé. C'est juste queça m'a paru la chose à faire. (Il fixe Lilah qui tient une croix pour le tenir à distance) Waou ! Qu'est-ce qui vous prend tout à coup ?
LILAH : Je ne sais pas à quel genre de jeu vous jouez Angel mais j'espère que vous vous êtes amusé parce que vous ne m'approcherez jamais plus d'aussi près
Angel essaye de s'approcher d'elle mais il est repoussé par la croix qu'elle tient. Lilah sort et Angel lève la main et touche son visage
ANGEL : Qu'est-ce que c'est ? C'est nouveau !
Angel explore son visage avec ses doigts. Il se pique le doigt avec une canine.
ANGEL : Aïe
Il porte le doigt à sa bouche, suce le sang. Il ressort le doigt, paraît surpris puis le remet dans sa bouche pour en boire plus.
ANGEL : Ah. Hmm
Il est toujours en train de sucer son doigt. Il entre dans la salle de bain et ne se voit pas dans le miroir.
ANGEL : Qu'est-ce que
Marcus est allongé sur un lit d'hôpital, une aiguille plantée dans le bras. Il regarde les lumières du moniteur cardiaque.
RYAN : Tu es réveillé
MARCUS (le regarde) : Il bat
Sa main droite est posée sur sa poitrine sur son cur. Il suit les battements.
RYAN : C'est ta quatrième attaque, Marcus. Je ne sais pas si tu survivras à une autre. Tu as eu de la chance cette dois-ci. Essaye de faire quelque chose comme ça une autre fois et tu seras peut-être moins chanceux
Marcus recommence à regarder le moniteur cardiaque.
A l'hôtel, la nuit. Cordélia entre dans le hall faiblement éclairé.
CORDELIA : Si Julia Roberts veut faire un film réaliste sur une escort, je crois qu'il faudra l'appeler pretty mocheté woman
Cordélia s'arrête au comptoir et regarde le hall désert.
CORDELIA : Angel ? Fred ?
Cordélia pose ses affaires. Elle entend un petit bruit de sanglots. Elle va vers l'ascenseur et l'ouvre pour y trouver Fred recroquevillée dans un coin, ses bras serrés autour de ses jambes, en train de pleurer.
CORDELIA : Fred, qu'est-ce qui ne va pas ? Qu'est-ce qui s'est passé ?
FRED : J'aurais du frapper. J'oublie toujours parce que, tu sais, pendant longtemps je n'ai pas eu de porte. (Fred regarde Cordélia et essaye de réfréner ses sanglots) Il m'a appelé mon cur. Mais c'est juste une expression, hein ? Comme quand une serveuse t'appelle chérie. Ca ne veut rien dire de spécial. C'est juste un mot ? Mon cur
CORDELIA (doucement) : C'est à cause d'Angel. (Fred acquiesce) Oh, il t'a parlé, hein ?
Cordélia s'assied en face de Fred et soupire.
CORDELIA : C'est ma faute. Je lui ai dit de faire ça
Fred lève la tête et fixe Cordélia.
FRED : Tu lui as dit de sortir avec une femme sur le bureau ?
CORDELIA : Quoi ? Non ! Quelle femme ?
Angel entre dans une boîte de nuit. Il bouge avec la musique. Il va au bar et regarde la pièce. Il repère une jolie femme aux cheveux noirs avec son petit ami. La fille le regarde et ils se fixent avant qu'elle ne se tourne à nouveau vers son petit ami. Angel continue à regarder quand le petit mai s'en va avec son verre vide à la main.
La fille regarde Angel toujours au bar. Quelques personnes passent entre elle et lui et quand elles ont passées, Angel a disparu. Un verre plein de martini apparaît à côté de la fille.
Angel est assis avec la fille. Il lui chuchote à l'oreille. Sous la table, sa main est sur la jambe de la fille.
Angel et la fille riante sortent de la boîte sur un balcon. Le petit ami et un autre type arrivent à la table vide.
Angel et la fille s'embrassent à l'extérieur de la boîte.
LA FILLE (avec un sourire) : Mon petit ami doit sûrement être en train de me chercher en ce moment. Il peut nous surprendre à n'importe quel moment.
LA FILLE (embrasse Angel) : Ca rend les choses plus excitantes, non ?
ANGEL : Ouais. (Il arrête de lui embrasser le cou et la fille hurle en voyant son visage vampirique) C'est cas
Angel se penche et la mord alors que le petit ami et deux autre types sortent de la boîte.
LE PETIT AMI : Hé !
Angel lâche la fille et se retourne, reprenant son visage humain.
LE PETIT AMI : Qu'est-ce que tu crois que tu es en train de faire ?
Angel lèche le sang sur ses lèvres.
LA FILLE : Il m'a mordu
LE PETIT AMI : Taré !
Il s'apprête à frapper Angel mais Angel attrape son poing et le tord. Le type grogne de douleur puis vole en arrière quand Angel le frappe.
ANGEL (regarde son poing) : Chouette !
Angel reste là à attendre que les deux autres types l'attaquent. Il prend un coup au visage du premier type puis l'attrape par la gorge lui met un coup de tête et le jette sur le côté. Il va vers le deuxième type et le frappe, l'envoyant à terre. Il se retourne vers le petit ami qui recule.
ANGEL : Allez ! Viens ! C'est fini ? C'est tout ce que tu as dans le ventre ?
LE PETIT AMI : Qu'est-ce tu as pris comme drogue ?
ANGEL : Et bien, je dirais que je me shoote à la vie. Mais je ne suis pas en vie. Ce qui veut direque je ne vais jamais mourir. Je vais être jeune, beau et fort pour toujours. (Il rit) Il y a juste une chose que je dois faire avant
Angel se retourne et saute par dessus la rambarde, pour atterrir doucement plusieurs étages plus bas dans la rue en riant.
WESLEY : Je ne peux pas le croire. Sur mon bureau ?
GUNN : Et bien, c'était le sien avant. Peut-être qu'il voulait juste le récupérer
WESLEY : Comment ? En laissant sa marque ? Ca ne lui ressemble pas
Wesley fait le tour du bureau et s'accroupit pour regarder certains livres ouverts sur le sol.
CORDELIA : Quoi ? C'est tout à fait lui. Faire la danse de l'amour avec une blonde facile
FRED : Brune. C'était une brune facile
CORDELIA : Tu as raison. Ca ne lui ressemble pas
GUNN : Alors, c'était qui la fille?
WESLEY : je ne crois pas que ce qui est important c'est qui était la fille. La question c'est qui est-il ?
CORDELIA : Hmm hmm. C'est ce à quoi on a tous pensé. Il est Angelus à nouveau
FRED : Qui est Angelus ?
GUNN : Le mauvais vampire qu'Angel devient quand il est mauvais. Mais alors pourquoi n'y a-t-il aucun corps ici ? Est-ce qu'il n'aurait pas du la tuer ?
WESLEY : Non, ce n'est pas ce que je voulais dire. Pourquoi est-ce qu'Angel ou Angelus (il tient un livre ouvert) aurait besoin de renseignements sur les vampires ?
CORDELIA : Il n'en a pas besoin
GUNN : Attends. Où veux-tu en venir ?
WESLEY : Cette affaire sur laquelle on travaille. Chacune des victimes a eu un comportement sauvage et inhabituel juste avant de mourir. Ils n'étaient plus eux-mêmes
GUNN : Oh ! Alors tu penses qu'Angel a été infecté par ce qui est entré dans ces gars de la gym
WESLEY : Pas ce qui mais celui qui. Cordélia, quand vous étiez à la gym, est-ce que quelque chose de bizarre est arrivé à Angel ?
CORDELIA : Non, pas vraiment. J'étais avec lui presque tout le tempssauf quand il est allé de l'autre côté de la rue à
A la maison de retraite, Marcus se faufile dans un couloir. Il entre dans une pièce commune. Il met les mains dans les poches et essaye d'avoir l'air nonchalant.
JACKSON : Hé ! (Marcus sursaute et se retourne) Qu'est-ce que tu fais hors de ton lit ? Tu essayes de t'échapper encore, hein ? Mon dieu, Marcus, tu n'abandonnes jamais, hein ? Tu veux avoir une autre attaque cardiaque ?
MARCUS : Ecoute ! Je ne peux pas t'expliquer mais je dois sortir d'ici ! (Il pose ses mains sur les épaules de Jackson) Tout ce que je te demandes, c'est de ne pas me dénoncer
JACKSON : Je ne vais pas avoir à le faire. Ton fils était en train de signer des papiers à la réception quand je suis descendu
MARCUS : Mon fils ?
JACKSON : Hmm hmm
Jackson s'en va. Marcus se tourne et voit Angel parler à Ryan à l'autre bout du hall.
Angel se tourne et regarde Marcus avec un sourire.
ANGEL : Salut Papa

ACTE 4
Marcus recule en voyant Angel. Angel le suit.
Angel tourne le coin d'un couloir désert. Il renifle, puis tourne, sourit et entre dans une pièce.
Marcus est dans l'ombre derrière la porte. Angel allume la lumière et Marcus le frappe à la tête avec un bâton. Angel est déséquilibré mais il l'empêche de lui asséner un autre coup et lui prend le bâton. Marcus recule.
MARCUS : Alors, tu as finalement trouvé un corps qui ne s'use pas, hein, Marcus ?
ANGEL : On dirait
MARCUS : Mais il y a un seul moyen pour que ça marche ? Tu dois te tuer
Marcus se frappe la poitrine du poing.
ANGEL (imite son geste) : Mmm ! Je pourrais vivre avec ça
MARCUS : Tu es sûr ? Je ne crois pas que tu saches vraiment dans quoi tu t'embarques
Angel avance vers Marcus qui est au milieu de la pièce.
ANGEL : Oh, je sais dans quoi je m'embarque. C'est toi qui ne semble pas savoir ce que tu as. D'après ce que j'ai vu tu étais le pire vampire au monde. Les vampires n'aident pas les gens, abruti ! Ils les tuent. Laisse-moi te montrer
MARCUS (tend la main) : Tu as peut-être l'attitude et tu as peut-être le pouvoir mais il y a une chose que tu n'as pas et que tu n'auras jamais : Des amis ! (Cordélia, Fred, Wes et Gunn apparaissent derrière Marcus) Il y en a quatre juste derrière toi (Angel se retourne) Avec des armes
ANGEL : Les gars ! Il était temps ! C'est lui ! C'est lui qui a jeté ce sort !
CORDELIA : Tu es Angel ? Avec cette eau de Cologne, je ne crois pas, non
Gunn s'avance et pointe son arbalète sur la poitrine d'Angel.
MARCUS : Ne le tue pas !
Angel envoie balader l'arbalète et pousse Gunn et Wesley contre le mur avec le bâton. Il se tourne pour partir et se retrouve nez à nez avec Cordélia et Fred et leurs battes de base-ball. Gunn utilise le bâton pour frappe les jambes d'Angel et le faire tomber. Angel se remet sur pied, prend la batte de Fred et se tourne vers Marcus. Cordélia sort un petit appareil et électrocute Angel avec une charge de lumière bleue et blanche. Angel tombe à terre aux pieds de Marcus.
CORDELIA : Oh, j'aime la technologie. (Elle va vers Marcus) Ca va ?
MARCUS : Je dois aller aux toilettes
WESLEY : Est-ce que tu as remarqué une petite pierre algurienne. Elle brille peut-être
MARCUS : Dans sa chambre, sur un coffret
WESLEY : Alors, j'avais raison. (Il regarde le corps d'Angel) Un sort d'échange de corps algurien. Gardez un il sur lui
Fred frappe le corps d'Angel derrière la tête faisant sursauter Gunn.
MARCUS : Fred, il est inconscient ! Il est inconscient !
Ils ont attaché Angel à une chaise dans la chambre de Marcus. Marcus est assis sur une chaise en face de lui alors que Wesley lui tend un petit bout de papier.
WESLEY : Lis ça
MARCUS : Alli permutat anima kimota. Alli permutat anima kimota
La tête d'Angel se soulève. Une lumière bleue sort des yeux et du nez de Marcus, une rouge des yeux d'Angel. La lumière bleue disparaît dans la bouche d'Angel alors que la rouge entre dans Marcus.
Les têtes d'Angel et de Marcus retombent sur leur poitrine. Mais après un moment Angel relève la sienne. Il regarde Gunn, un petit sourire sur le visage.
ANGEL : Ca va, Gunn. C'est moi
Gunn se penche pour délier les mains d'Angel.
CORDELIA : J'ai sa pierre magique
Angel la prend dans sa main.
MARCUS : Tu ne peux pas prendre ça !
Angel ferme les yeux et la réduit en poudre.
MARCUS : Tu Tu ne mérites pas ce corps !
ANGEL : C'est amusant. J'allais te dire la même chose. (Il se lève) Je vais te dire pourquoi ton cur est faible, Marcus, parce que tu ne t'en sers jamais
Angel s'en va et les autres le suivent.
MARCUS : Tu es pathétique ! (Il se lève) Vous êtes tous pathé
ANGEL (se retourne) : Tu devrais essayer de réprimer cette rage, Marcus, ce n'est pas bon pour toi
Angel et les autres s'en vont et Marcus retombe sur sa chaise, se tenant le cur.
MARCUS (gémissant faiblement) : Aidez-moi
Ryan et un autre infirmier voient Angel et les autres sortir de la chambre de Marcus.
RYAN : Qu'est-ce qui se passe ?
ANGEL : Papa passe une mauvaise nuit
Dans le jardin de l'hôtel, Fred est assis à côté de la fontaine. Elle lit un livre. Angel descend les marches derrière elle.
ANGEL : Salut !
FRED : Salut ! Comment va ta tête ? Désolé pour ça
Fred mime le coup qu'elle lui a donné.
ANGEL : Ah, JeJe l'avais mérité
FRED : Hmm, ouais
Angel s'assied à côté d'elle.
ANGEL : Fred, je voulais te parler de quelque chose
FRED (pose son livre et lui sourit) : D'accord
Angel reste là assis à regarder les étoiles pendant un moment.
FRED : C'est à propos du fait que tu n'es pas comme les autres hommesavec le sortilège et tout ça et que tu m'aimes beaucoup mais que ça ne va plus loin ?
ANGEL : Heuouais
FRED : Cordélia m'a tout expliqué. (Elle glousse) Elle a dit que tu allais sûrement t'y prendre comme un manche
ANGEL : Oh, elle a dit ça ? Et elle a probablement raison
Fred soupire et regarde par terre.
ANGEL : Quoi ?
FRED : On dirait un roman de Fitzgerald. L'homme qui peut avoir tout ce qu'il veut sauf l'amour. Mais peut-être que d'une façon, tu es mieux sans parce que l'amour c'est en un sens c'est tout. Mais c'est aussi la souffrance et la déception. Et c'est bien d'éviter ça
Cordélia arrive en courant et Fred et Angel se retournent vers elle.
CORDELIA (essoufflée) : Angel, Willow au téléphone Elle est vivante ! Buffy est vivante !
Cordélia retourne en courant à l'intérieur.
Angel et Fred se regardent pendant un moment puis Angel se lève et court derrière Cordélia dans l'hôtel.
FRED : Buffy ?