Soutien de famille

Transcript par Karen pour Buffy VS. Interdiction formelle de recopier.

PRECEDEMMENT DANS "ANGEL" :
WESLEY (VO) : La prophétie parle du fils d’Angel.
LINWOOD (VO) : Le manuscrit disait que l’enfant ne naîtrait pas.
On est à Wolfram and Hart, Gavin, Lilah et Linwood parlent tous les trois.
GAVIN : Darla est morte en couches.
HOLTZ : Elle s’est sacrifiée pour le bébé (Darla se plante un pieu dans le cœur)
A l’hôtel.
ANGEL: Je suis sa seule famille. Je dois être tout pour lui.
GAVIN : Il faut récupérer le bébé.
GUNN : Un croquemitaine à la porte (Gunn lance une hache sur le démon ce qui le tue).
WESLEY : Toutes les créatures viendront pour lui.
ANGEL (menaçant) : Personne ne touchera à cet enfant.
CORDELIA (se tient la tête dans les mains) : Les visions me tuent (flash-back de l’épisode précédent dans lequel elle est propulsée en arrière puis inconsciente elle est allongée par-terre).
SKIP : Les humains ne sont pas assez forts pour supporter les visions.
CORDELIA : Alors, démonisez-moi !
Skip pose sa main sur Cordélia qui hurle de douleur.
Après cette « démonisation », elle est de nouveau en pleine forme. Dans une chambre de l’hôtel.
CORDELIA : Occupez-vous de la vision que j’ai en ce moment !
Ils sont tout surpris.
ANGEL : Cordy ?
CORDELIA : Quoi ? (gros plan sur Cordélia qui flotte dans les airs).
LA BIBLIOTHECAIRE DE W&H : Holtz, Daniel. Tueur de vampires vers 1754.
Gros plan sur Holtz puis sur l’avis de décès qu’il tient.
HOLTZ : Je sais ce que c’est de perdre un être cher. Je peux vous aider.
JUSTINE : Laissez-moi tranquille !
Un soir, Justine se bat avec un vampire. Elle est en mauvaise posture. Holtz intervient et tue le vampire. Il l’aide à se relever.
HOLTZ : Je vous apprendrais à vous battre.
JUSTINE : Dans quel but ?
HOLTZ (VO) : M’aider à tuer un vampire.
JUSTINE (VO) : Vous n’avez pas besoin de moi.
HOLTZ (VO) : Si, celui dont je vous parle est puissant. (on voit toute l’équipe d’Angel Investigation sortir de l’hôpital après l’examen postnatal de Connor)

PROLOGUE :
Dans le bureau d’Angel Investigation. Angel est en train de compter des pièces.
ANGEL : 60, 70, 80. 1, 2, 3. (en même temps, il met les pièces dans une tirelire en forme de cochon)
CORDELIA (qui tient Connor dans ses bras) : Angel ?
Angel se dirige vers le coffre. Fred est occupée sur un ordinateur.
FRED : Où en sont les économies pour Connor ?
ANGEL : 1,83$ et quelques cents dans les coussins. De l’argent utile qui traîne (il referme le coffre et s’intéresse à ce que fait Fred). Alors, où en es-tu ?
FRED : J’y suis presque.
Elle prépare le nouveau site d’Angel Investigation. On y retrouve le symbole que Cordélia avait fait mettre sur les cartes lors des premiers épisodes d’Angel et le slogan : « We help the helpless » que Cordélia avait trouvé également.
ANGEL : Tu peux agrandir ça (il lui montre « No case too small » ce qui est traduit par « petits clients s’abstenir »)
Elle pianote sur le clavier et ça s’agrandit.
ANGEL : Impertinent, mais de bon goût.
FRED (en doute) : De bon goût. Si tu le dis.
CORDELIA (parlant à Connor) : Tu es si mignon. Comme tu es adorable. Tu es le petit garçon le plus adorable du monde.
ANGEL (qui apparaît derrière Cordélia) : Comment va mon petit bonhomme ?
CORDELIA : Il se demande où était son père.
ANGEL : Papa a des bouches à nourrir.
CORDELIA : J’ai une bouche, moi aussi. J’en ai toujours eu une. On me connaît un peu pour ça. On la nourrit depuis des années (elle repose Connor et s’adresse directement à Angel. Elle désapprouve son attitude). Angel, je suis contente que tu t’occupes de ton fils, vraiment. Seulement, ne perds pas de vue la mission.
ANGEL : On doit gagner de l’argent. Et pas que pour Connor.
CORDELIA : Avant tout, nous travaillons pour les Puissances. Nous aidons les faibles. Promets-moi de ne pas l’oublier.
Gunn et Wesley rentrent. Ils tiennent des tracts à la main.
ANGEL : Promis. C’est promis. (à Gunn et Wes) Alors ?
GUNN : On a engagé des gars. On en a distribué 6000.
ANGEL : Super ! (il montre un tract à Cordélia et enthousiaste) Moi, je m’appellerais, pas toi?
Fred sort du bureau. Elle est derrière le comptoir maintenant.
FRED : Hé, le site marche. On est en ligne.
Ils accourent tous sauf Angel qui prend Connor dans ses bras.
ANGEL : On est en ligne. Petit bonhomme, viens ! (il se dirige vers les autres) Génial ! On a un site, des prospectus. On est sur les pages jaunes (ils sont tous autour de l’ordi). Bienvenue dans la nouvelle ère d’Angel Investigation (Fred, nerveuse, rit). Maintenant, on a plus qu’à attendre les appels et l’argent qui va avec (Angel rit aussi). Il faut bien habiller, nourrir et éduquer le petit. On a plus qu’à attendre. Ce n’est qu’une question de temps (ils regardent tous le téléphone qui ne sonne pas). (à Connor) Ne t’en fais pas. Cette ville ne manque pas de gens à problèmes.
Dans la rue, un homme court. Il pleut. On voit qu’il est poursuivit par quelque chose. Il tombe et trouve un tract.
Retour à Angel Investigation, rien ne se passe. On n’entend que Connor qui gazouille.
Dans la rue, il pleut toujours. L’homme a repris sa course, il tient le tract dans la main. Il se dirige vers une cabine téléphonique et compose le numéro d’Angel Investigation écrit sur le tract.
L’image se coupe alors en deux. D’un côté, on voit l’homme dans la cabine et de l’autre le bureau d’Angel Investigation.
L’HOMME : Réponds ! Réponds !
Puis arrive une troisième image à l’écran. Un homme répond au téléphone alors que chez
Angel Investigation rien ne se passe.
AUTRE HOMME : Pizzeria Fabrizio.
Là on voit que ce qui poursuit l’homme se rapproche.
A l’hypérion, Fred prend un tract.
FRED : C’est le bon numéro ?
Ils se regardent tous.

GENERIQUE

ACTE 1
On est à l’hôtel. Wes rentre dans le hall.
WESLEY : C’est le dernier lot. 6000 nouveaux prospectus.
Gunn est derrière le comptoir, il a les yeux fixés, il rêvasse. Il semble heureux, il sourit. Wes se rend compte qu’il regarde Fred qui berce Connor et se rapproche de lui.
WESLEY : Adorable.
GUNN : Fantastique.
WESLEY : Je parlais du bébé.
GUNN : Et moi de la nana.
Angel entre dans la pièce et regarde les nouveaux tracts.
WESLEY : Désolé pour la bourde.
ANGEL : On n’a plus droit à l’erreur (Lorne descend les escaliers). Les erreurs coûtent de l’argent et gagner de l’argent est notre priorité. Lorne ?
LORNE (se défend) : S’il s’agit du biberon que j’ai pris, je m’excuse. Avec mon petit creux, c’était ça ou du sang de cochon. Au fait du lait de bébé au Kahlùa, c’est pas mauvais.
ANGEL : Renseigne-toi sur Holtz. Il est dans la nature. Il ne faut pas l’oublier, c’est notre priorité.
GUNN (étonné) : Je croyais que…
ANGEL : Retrouver Holtz et gagner de l’argent sont nos deux priorités.
CORDELIA (qui vient d’entrer dans la pièce et a écouté un peu la conversation) : Huhum !
ANGEL (se reprend) : Aider les faibles, Holtz et gagner de l’argent sont nos trois priorités.
CORDELIA (installée à un bureau regarde sur un ordinateur) : Hé, regardez ! On a eu des visites sur le site.
Le téléphone sonne et Wesley décroche.
WESLEY : Angel Investigation, à votre service !
Un autre téléphone sonne, Gunn décroche.
GUNN : Angel Investigation.
WESLEY : Absolument.
ANGEL (tout content) : C’est parti !
On se trouve dans un genre de sous-sol sombre. Des flammes à l’arrière éclairent la pièce. Justine est assise et Holtz marche autour d’elle.
JUSTINE : Vous devriez me remercier.
HOLTZ : D’avoir désobéit à un ordre.
JUSTINE : D’avoir tué deux vampires.
HOLTZ : Je vous avais dit de ne pas vous en approcher.
JUSTINE : J’avais donc mal compris.
HOLTZ : C’est pour ça que vous êtes ici.
JUSTINE : Au fait, ça vous tuerait d’avoir un peu de lumière et des toilettes.
HOLTZ : Nous sommes ici pour voir si vous pouvez prendre en main ce projet.
JUSTINE : En main ? Vous plaisantez, n’est-ce pas ?
Holtz s’arrête de marcher.
HOLTZ : Pourquoi me faîtes-vous perdre mon temps ?
Il s’approche d’elle.
JUSTINE : Qu’attendez-vous de moi ?
HOLTZ : Je vous l’ai dit : un engagement.
JUSTINE : Une chose dont vous devez maintenant me convaincre.
Gros plan sur la main de Justine. Elle a un couteau planté dedans. Elle souffre.
HOLTZ : Je vous ai dit pourquoi je faisais ça. Quelles sont vos motivations ?
JUSTINE : Disons que sentir quelque chose est mieux que de ne rien sentir.
HOLTZ : Enlevez-le quand vous voulez. Si vous êtes ici à mon retour, nous discuterons de la phase suivante de notre association.
Il s’en va.
Retour à l’Hypérion. Dans le hall, il y a plein de gens et de démons. Fred est en train de parler à un client, elle le fait signer des papiers. Angel qui tient Connor dans ses bras s’approche.
FRED : Bienvenue chez Angel Investigation, monsieur (a du mal à dire son nom) Blees…hus…en…grung. Installez-vous, un de nos conseillers va s’occuper de vous.
ANGEL : Lorne, nous avons un non-humain.
LORNE : J’arrive.
Lorne est avec un groupe de démon avec lequel il parle en claquant de la langue. Il les quitte et se dirige vers Angel.
LORNE : Les types avec les plaques sur le visage sont des Nahdrahs. Je parle leur langue (se reprend), enfin plus ou moins. Ils ont du travail pour notre chef et beaucoup d’argent.
ANGEL : Ne les faisons pas attendre alors.
LORNE : C’est Wesley notre chef. Ils ont vu son article sur les fusions d’ADN chez les démons tripeds.
A ce moment là, Wesley sort du bureau avec un homme et une femme.
ANGEL : Wesley, Wes. Parle aux Nahdrahs.
Gunn s’approche d’Angel. Il est avec une jeune femme.
GUNN : Le bureau est libre ? C’est perso.
ANGEL : Oui, vas-y. (à Connor) Si ça continue comme ça, on va peut-être devoir créer une société.
Angel va derrière le comptoir. Il y retrouve Cordélia très occupée.
CORDELIA : On manque de personnel.
ANGEL : N’importe quoi, on s’en sortira.
CORDELIA (un peu énervé de cette réponse) : Ah ! Oui, alors décroche les lignes 2, 3, 4.
Angel décroche le téléphone.
ANGEL : Angel Investigation. Vos problèmes sont les nôtres. D’accord, c’est urgent ? (pause) Que faîtes-vous dans la vie ? (pause) Une bonne société. Elle est à vous ? (pause) Un moment. Stylo, papier, vite ! (en même temps, il prend un crayon et une feuille sur une table)
Dans le bureau, Gunn et la jeune femme se servent à boire.
LA JEUNE FEMME : Je ne dors plus. J’ai peur de sortir ou de répondre au téléphone.
GUNN : J’ai horreur des détraqués. On va s’en occuper. Asseyez-vous.
LA JEUNE FEMME (elle prend la tasse et va s’asseoir) : Merci.
GUNN : Vous connaissez ce type ?
LA JEUNE FEMME : Oui, c’est Brian, mon ex-copain.
GUNN : Vous avez prévenu la police ?
LA JEUNE FEMME : Ils me prennent pour une cinglée. Ils pensent que je fabule.
GUNN : Les flics n’interviennent pas tant qu’il y a pas de morts.
LA JEUNE FEMME : Quelqu’un est mort.
GUNN : Qui ?
LA JEUNE FEMME : Brian (Gunn est surpris). Vous vous occupez bien de ce genre de problèmes, non ?
GUNN : Tout le temps. Donc, votre ami mort vous suit ?
LA JEUNE FEMME (un peu gênée) : Je veux dire que ce n’est plus mon ami.
Dans le hall, on retrouve les démons Nahdrahs. Wesley leur parle et Lorne traduit.
WESLEY : L’article que j’écris en ce moment soutient un postulat sur la cartographie génétique des créatures qui n’ont pas de gènes (pause pendant que Lorne traduit). C’est un domaine très fascinant.
LORNE : Qu’on peut trouver sur Je-ne-trouverais-pas-l’amour.com (Wesley le regarde méchamment, il essaie de se rattraper). On peut parler affaires ? Ils veulent acheter ta tête (ils sont surpris). Ma mémoire est un peu rouillée, je vais éclaircir ça (il s’adresse aux Nahdrahs). Ils veulent ton cerveau. C’est la tête du Prince (pendant ce temps-là, Fred s’approche des démons, les observe et particulièrement ce qu’il y a sur leurs robes), c’est comme un anniversaire, mais ils ne naissent pas, ils sont régurgités. Ils veulent que tu trouves la solution d’un puzzle qu’ils veulent lui offrir.
WESLEY : Ça pourrait être intéressant.
FRED : Oui, ils aiment bien les puzzles. Sur leurs robes, ils ont des dessins géométriques. Chaque nombre premier, en comptant les côtés est disposé dans l’ordre croissant d’une suite exponentielle.
WESLEY (très impressionné) : Oui, j’ai … pas du tout remarqué (il sourit).
Les démons ne comprennent pas ce qu’a dit Fred et pensent qu’elle a dit quelque chose de mal en les montrant du doigt comme ça. Ils s’énervent.
LORNE : « Pourquoi sa copine nous montre du doigt ? » J’ai intérêt à expliquer.
WESLEY (maladroitement) : Elle n’est pas ma … que tu es bête.
FRED (gênée) : J’ai dit un truc de travers ?
LORNE : Non, non. Tu leur plais.
FRED (pas convaincue) : A tel point qu’ils s’enfuient ?
LORNE (pas sûr de lui): Ou ils vont consulter le Prince, ou ils vont manger un fromage de singes.
Gunn apparaît derrière.
GUNN : Wes, je vais avoir besoin de toi.
Angel est derrière le comptoir, au téléphone.
ANGEL : Bien, j’arrive (il raccroche et prend un papier). Une affaire importante (il tend le bébé à Cordélia). Je dois y aller. Il faut le changer. Ah ! Un biberon à 3 heures (il s’en va) ;
CORDELIA (à Connor): Coucou toi !
Dans un bureau, Angel entre. Un homme est assis au bureau, il parle au téléphone.
SAM RYAN (qui se fait passé pour Harlan Elster : le patron de la société) : C’est ça oui, d’accord. Ça marche pour nous. Une garantie de 6 mois, 1 million de dollars et on couvre les frais. Oui, non, j’ai compris. Mais il nous faut une décision demain. J’ai quelqu’un dans mon bureau. Je vous rappellerais. (à Angel) M. Angel.
ANGEL : Angel, ça suffira.
SAM RYAN (se lève) : Harlan Elster ! Merci d’être venu (ils se serrent la main).
ANGEL : De rien. Je sais ce que c’est quand on occupe un poste important.
SAM RYAN : Je ne vous imaginais pas ainsi.
ANGEL (un peu surpris) : Vraiment ?
SAM RYAN (un peu moqueur) : Vous êtes bien coiffé ? Vous ne craignez pas d’être un peu décoiffé ? C’est ce qui vous attend là-bas.
ANGEL : Où ça ?
SAM RYAN : A l’angle de la 83ème et de Vermont (il va chercher un dossier et le tend à Angel). Avant c’était un HLM, c’est devenu un nid. Fenêtres condamnées, pas d’électricité. Ils aiment l’obscurité.
ANGEL : Des vampires ?
SAM RYAN : Toute une bande (Angel regarde des photos). Elles ont été prises par celui qui était sur l’affaire.
ANGEL : Qu’est-ce qu’il est devenu ?
SAM RYAN : On l’a décoiffé. Vous connaissez bien les vampires ?
ANGEL (ironiquement) : Un peu.
SAM RYAN : Pas ceux-là. Ils ne veulent pas de sang mais de l’argent.
ANGEL (surpris) : De l’argent ?
SAM RYAN : Oui, je sais. Qui a entendu parler d’un vampire qui veut des sous, hein ?
Angel rit nerveusement et ils s’assoient.
SAM RYAN : Ils font pression sur les hommes d’affaires locaux. On leur verse une taxe de protection et ils ne mordent pas nos employés. Ils exigent 5000$ avant minuit (il prend un stylo).
ANGEL (toujours surpris) : Ça alors !
SAM RYAN : Je suis prêt à vous régler 10000$, si vous réglez ce problème. 5000 maintenant. Le reste quand vous terminez le boulot.
ANGEL (encore sous le choc de l’annonce de tant d’argent) : Ce qui fait 10000. C’est plus que ce qu’ils vous demandent.
SAM RYAN : Il ne s’agit pas d’argent.
ANGEL : Non, bien sûr, il ne s’agit pas de ça (il prend le chèque), d’argent. Je m’y mets tout de suite.
SAM RYAN : Merci !
ANGEL : De rien.
Angel s’en va. Un autre homme rentre par la porte du fond. Il paraît étonné de voir l’homme qui a reçu Angel.
HARLAN ELSTER : Que faites-vous dans mon bureau ?
SAM RYAN : Monsieur Elster.
Sam Ryan le frappe au visage.

ACTE 2
Dans le sous-sol, Justine a toujours le couteau planté dans la main, elle a posé sa tête sur la table et regarde sa main. Holtz arrive.
JUSTINE : J’ai décidé de rester.
Holtz s’accroupie et pose sa tête sur la table aussi. Ils se regardent.
HOLTZ : Vous vouliez savoir ce que j’attendais de vous (il met sa main autour du couteau) ? Trouvez-moi des gens comme vous. Ceux qui ont souffert comme nous. Des gens habités par la même haine, par la même rage. Vous les reconnaîtrez. Leur regard exprime la même douleur que ça (il lui enlève le couteau, elle gémit de douleur et se redresse. Il se lève aussi).
HOLTZ : Avons-nous compris (elle pleure) ? Avons-nous appris sa leçon ? (il lui tend un mouchoir)
JUSTINE : Nous avons compris (elle enroule le mouchoir autour de sa main, elle se lève et le frappe). Espèce de salaud (elle se rassied) !
Dans le hall de l’hôtel, Angel s’approche vite de Cordélia qui est assise sur un canapé à côté de Fred qui, elle, est allongée. Cordélia surveillent Connor.
ANGEL : Il est pas génial ce pays ? 5000$. Et encore 5000 quand j’aurais nettoyé un nid de vampires en ville (il montre le chèque à Cordy). Où sont Wes et Gunn ?
CORDELIA : En mission.
FRED (qui s’assied) : Le petit ami mort d’une jeune fille la suit partout (elle se lève) ;
ANGEL (presque sincère ?): C’est terrible ! Tu as… ?
CORDELIA : Elle est solvable.
Angel s’approche du landau et regarde Connor.
ANGEL : Le major de la promotion de 2020 de l’Université de Notre Dame va bien ?
CORDELIA (sérieuse) : Ce n’est pas judicieux de travailler sur plusieurs dossiers à la fois. Imagine qu’on soit tous occupés et qu’un pauvre diable ait besoin d’aide.
Lorne rentre alors légèrement bourré.
LORNE : Buon giorno, tout le monde.
ANGEL : Tu as bu ?
LORNE : Je tiens l’alcool, mais je ne peux pas en dire autant de ma gnôle.
FRED ( fait la grimace) : C’est pas la même chose ?
LORNE : Ma petite Fred. C’est une eau de vie spéciale qui délie la langue de mon indic Gar Wawk. Un peu d’eau de vie et ça psalmodie et ça bourdonne et c’est parti (il fait des grands gestes avec les mains).
ANGEL (qui s’approche de Lorne) : Tu as appris des choses sur Holtz ?
LORNE : Il ne te porte pas dans son cœur. Je suis amené à croire que lui et ses Grappiers s’apprêtent à te …(fait le geste de se couper la gorge, Angel paraît dégoûté et soupire). J’ai mauvaise haleine ? (MDR)
ANGEL (qui s’éloigne) : Holtz se sert des Grappiers comme soldats ?
LORNE : Non, il les a empoisonnés et recrute des humains pour les remplacer.
ANGEL : On sait où est-ce qu’il est ?
LORNE : Mes taupes ratissent la ville. Pas de vraies taupes, sauf deux d’entre eux. Je me sens pas bien (fait la grimace et va s’asseoir).
CORDELIA (prend Connor dans ses bras) : On a de la visite (trois démons Nahdrahs entrent dans le hall de l’hôtel et claquent la langue). Tout ça n’est que claquement de langue pour moi. Mon dieu, c’est les types qui voulaient Wesley.
Lorne s’approche d’eux et leur parle.
LORNE : Plus maintenant., ils veulent Fred.
Ils sont surpris.
ANGEL : Pourquoi ?
LORNE : Ils croient qu’elle résoudra le puzzle qu’ils veulent offrir à leur Prince. (à Fred) Tu ne les as pas vexés mais épatés.
Fred et surprise et fière en même temps.
ANGEL : Où est-ce qu’elle doit aller et pour combien de temps ?
LORNE (qui traduit) : Ils vivent sur une péniche amarrée à la Marina. 1 ou 2 jours. Ça dépendra du temps qu’elle mettra à le résoudre.
ANGEL (se retourne vers Fred) : Ça te dit ?
FRED (en haussant les épaules) : Oui.
ANGEL (à Lorne) : Tu l’accompagnes pour traduire. Ça leur coûtera cher. Ils ont deux de nos meilleurs employés. Salaires, frais et heures sup’.
LORNE : D’accord, d’accord (leur parle). C’est une offre dérisoire, mais ils espèrent que tu acceptes (une pause et crie) 50 000$.
Ils sont tous surpris.
ANGEL : 50…
CORDELIA : Mille…
FRED : $.
ANGEL : Nous acceptons (il prend la valise pleine d’argent que les Nahdrahs lui tendent en souriant bêtement)
Dans une maison, une jeune femme qui tient une boîte entre dans ce qui semble être un salon. Elle y retrouve deux hommes : Gunn et Wes.
JEUNE FEMME : Je suis indépendante et c’est dur de demander de l’aide mais je me sens bien avec vous ici. Cette femme avait raison : vous inspirez confiance.
WESLEY : Quelle femme ?
JEUNE FEMME : Brune. Très jolie. Peut-être texane.
GUNN et WESLEY (en souriant) : Fred (ils se rendent compte qu’ils l’ont dit en même temps et se regardent plus sérieux).
GUNN : J’inspire confiance.
WESLEY (jaloux) : Elle a dit ça pour moi.
GUNN (sèchement) : Ah oui ! Moi je ne trouve pas.
JEUNE FEMME (prend une photo dans la boîte et la tend à Wes qui la prend) : Voici Brian. Il n’a pas inventé le fil à couper le beurre mais il est si gentil. Vous avez déjà eu une relation où vous êtes manifestement en phase ? C’est…
GUNN et WESLEY : Bien (ils se regardent de nouveau).
WESLEY : On lit les mêmes revues.
GUNN : Les mêmes blagues nous font rire.
JEUNE FEMME : Et le sexe… Mon dieu que ça me manque.
GUNN : A qui le dîtes-vous (il soupire) ?
Wesley aussi soupire.
JEUNE FEMME : Alors dîtes-moi comment Brian peut me suivre s’il est mort ?
Gunn va pour dire quelque chose mais Wes le devance.
WESLEY : Sorcellerie, magie noire, vaudou. Il pourrait être un zombie, possédé voire même un vampire.
JEUNE FEMME : Pourquoi il vient ici ? Qu’est-ce qu’il veut ?
Gunn veut à nouveau parler mais il est coupé par Wesley.
WESLEY : Peut-être qu’il veut vous dire quelque chose.
GUNN : Ou il veut manger vos intestins.
WESLEY (le regarde et lui dit comme une leçon) : On ne sait pas si c’est un zombie. Et les zombies ne mangent pas la chaire. Ils estropient, ils mutilent et parfois s’habillent avec la chaire humaine. Donc, il n’y a aucune raison d’avoir peur…
Wesley qui était juste devant une porte se trouve agrippé par un bras qui est passé à travers. Gunn vient à la rescousse de Wes et tape le bras avec une batte. Ils barricadent la porte.
WESLEY (à la jeune femme et presque à bout de souffle à cause de la surprise) : Donc c’est un zombie.
A la Marina, on voit la péniche des démons. Fred et Lorne s’en approche, ils sont accompagnés par les trois Nahdrahs.
FRED : Ça va ?
LORNE (gémit) : J’avais déjà le mal de mer quand on était à terre. Je suis plus vert que d’habitude ?
FRED : Un peu plus.
Les démons leur ouvre la porte. Ils sont accueillis par un quatrième démons.
LORNE : Joli décor. Un mélange de style Jules Verne et déco à la mode (un des démons s’approche avec un appareil photo à la main). Oh super ! Ils veulent nous prendre en photo (ils posent). Super ! (ils sont maintenant près d’une table où les pièces du puzzle sont posées). Voici le fameux puzzle.
FRED : Ça doit s’intégrer dans une séquence algorithmique. Ils ont une idée ?
Lorne traduit pendant ce temps-là elle sort de son sac son ordi portable.
LORNE : Juste une. Il dit que s’ils avaient la solution, tu ne serais pas ici.
FRED (se met au travail) : Donc… relation de cause à effet. Relation de cause à effet. Est-ce une courbe fermée dans un domaine relatif à 0 ? Ce serait trop facile, non ?
Un démon apporte un plateau avec des toasts … aux yeux.
LORNE : Des hors d’œuvres (se rend compte de ce qu’il y a dessus). Non merci, j’ai eu des yeux au petit déjeuner.
Angel rentre dans le nid de vampires. La porte se referme derrière lui. Il marche un peu dans la pièce pour voir ce qu’elle contient.
ANGEL : Es-tu juste un terrifiant vampire en série qui vit dans un repère effrayant ? (il voit des bijoux sur un meuble, il s’en approche). Et en plus, tu prends les trophées de tes victimes. Nul !
Il entend des bruits de pas. C’est un vampire qui rentre. Angel se cache puis attaque le vampire. Ils se battent. Le vampire envoie valser Angel sur une table qui est détruite par l’impact.
ANGEL : La prochaine fois évite les meubles en bois aux vide-grenier.
Il s’empare d’un pied de la table et tue le vampire.
ANGEL : Il parait que l’osier c’est bien.
Il se lève mais deux autres vampires rentrent.
ANGEL : Super, deux autres.
VAMPIRE (à son copain) : La veste, c’est pour moi.
Ils se battent.
De retour dans le bureau de Harlan Elster avec le vrai Harlan Elster cette fois. Il regarde un dossier.
ANGEL : Excusez-moi.
HARLAN ELSTER (il sursaute) : Que voulez-vous ?
ANGEL (qui s’approche de lui) : Je cherche Harlan Elster.
HARLAN ELSTER : C’est moi Harlan Elster.
ANGEL : C’est mauvais ça.
HARLAN ELSTER : Pourquoi ça ?
ANGEL (qui sort le chèque) : Le Harlan Elster que je cherche m’a donné ceci (il lui tend le chèque, Harlan Elster s’approche et le prend).
HARLAN ELSTER : Vraiment ? Et il ma donné ça (montre à Angel son coquart). Au moins pour moi, c’est pas bidon. Celui qui a contrefait ma signature, il a votre taille ? Moins amoché ? (il rend le chèque à Angel)
ANGEL : Oui, c’est ça.
HARLAN ELSTER : Sam Ryan. Il travaillait pour moi. Je l’ai licencié, il y a 6 mois. Il m’a demandé de financer sa combine.
ANGEL (étonné): Sa combine ?
HARLAN ELSTER : La mort de son ami l’a perturbé. Il voulait que je paye un chasseur de fantômes pour nettoyer un immeuble. Il était convaincu que c’était un nid de vampires. Certains seraient prêts à abuser d’un type comme ça (Angel déchire le chèque et commence à s’en aller). Des immortels qui vivent dans un trou à rats et qui protègent leur trésor (Angel réagit au mot trésor). Et puis quoi encore ?
ANGEL (il se retourne, avec un large sourire presque machiavélique) : Un trésor ?
Retour à la péniche des démons où Fred tente de résoudre le puzzle. Elle tient 2 pièces dans ses mains qu’elle essaie d’assembler.
FRED : Il y a une causalité ascendante et descendante démontrée par ça (elle les a assemblées). Je crois que j’ai quelque chose.
LORNE (qui a pas l’air bien du tout) : Oui moi aussi. Hélas, ça nécessite un vomitoire !
FRED : Oh ! Je suis désolée.
Lorne se retourne et parle à un démon qui lui montre le chemin.
LORNE : Je vais aller aux toilettes. C’est bien, continue (il s’en va et le démon aussi).
Lorne monte les escaliers, on entend les démons claquer de la langue. Lorne soudain comprend ce qu’ils sont entrain de dire et fait demi-tour pour se rapprocher d’une pièce entourée d’un rideau bleu à travers lequel on peut voir les démons bouger. Il ouvre un peu le rideau et il aperçoit le Prince des démons, il semble mal en point, il est branché à la tête. L’un des démons tourne un ordinateur vers le Prince pour montrer une photo de la tête de Fred et de celle du Prince côte à côte puis qui se superposent pour ne faire plus qu’une. Ce que disent les démons est traduit par : « Elle est entrain de résoudre le puzzle, Sire. Nous avons trouvé une tête digne de se poser sur vos nobles épaules. »
Le Prince fait oui de la tête et pendant ce temps Lorne comprend ce qui se passe. Lorne panique et essaie de s’enfuir mais un démon Nahdrah se trouve derrière lui et l’assomme.
Gros plan sur l’ordi avec la photo de la tête de Fred sur le corps du Prince. « Nous la détacherons ce soir. »

ACTE 3
Retour à l’hôtel. Cordélia s’occupe de Connor qui est dans son landau. Cordélia fait des petits sauts puis se rend compte que ça ne marche pas et prend Connor dans ses bras.
CORDELIA : Bon, c’était un coup à tenter, mais je sais vraiment flotter, tu sais. Enfin, je l’ai fait quand j’ai eu ma dernière vision. (elle adoucit sa voix) Quelqu’un a besoin d’être changé (elle le repose). Avant ça crois-moi, les visions c’était pas de la tarte. C’était très douloureux. Malheureusement je n’exagère pas : ces visions me tuaient. Donc, les puissances supérieures ont mis un peu de démon en moi. Et pour ce qui est des effets secondaires, maintenant les visions c’est du gâteau. Je ne sais pas ce que réserve l’avenir (pause) : je viens de réaliser que tu as une drôle de vie, mon bonhomme. Ta tante Cordy a des visions et ton père est un … En tout cas, tu ne le verras pas vieillir beaucoup ou faire du surf et bronzer à Malibu. Mais c’est un homme bien, un héros. Et il t’aime beaucoup. En plus, il est bien sapé (elle a finit de le changer maintenant et elle le reprend dans ses bras). Là, ton papa est en train de combattre le Mal pour de l’argent.
De retour au nid de vampires avec le faux Harlan Elster qui y rentre. Il observe la pièce puis voit une montre posée sur un meuble, il la prend. Angel arrive par derrière et lui prend la montre des mains.
SAM RYAN : Rendez-moi ça !
ANGEL : Je l’ai méritée (il la regarde). C’est une Rolex ?
SAM RYAN : Une Timex.
Angel le tape, il est légèrement énervé.
ANGEL : Vu le mal que vous vous êtes donné, ça ne peut pas être qu’une montre.
SAM RYAN : C’est vrai. Ce n’est pas que ça.
ANGEL : Elle vaut plus que 10 000$.
SAM RYAN : Beaucoup plus.
ANGEL : Elle fait quoi ? Elle peut ouvrir un portail ou soulever une armée.
SAM RYAN : Elle brille dans le noir (Angel surpris le lâche et Ryan se retourne). C’est tout ce qu’elle fait maintenant. Ils l’ont fêlée en la lui arrachant. Je lui ai dit de ne pas leur résister mais il ne voulait pas céder. Le premier cadeau que je lui ai fait.
ANGEL : Ces vampires ont tué votre ami ?
SAM RYAN : Je suis désolé pour ce que j’ai fait. Je ne savais plus quoi faire.
ANGEL : Donc, vous avez décidé de me mentir ?
SAM RYAN : Je suis désolé.
ANGEL : Je n’ai pas tué trois vampires pour rien. 10 000, c’est ce qu’on a convenu.
SAM RYAN : Sept.
ANGEL : D’accord, 7 000( il semble content).
SAM RYAN : Non, vous avez dit trois vampires. Ils étaient sept.
Ils entendent des bruits de pas. Angel regarde d’un côté et de l’autre.
ANGEL : Donc, il en reste quatre.
SAM RYAN (confirme) : Quatre.
Retour à l’hôtel, Cordy est penchée sur le landau et parle à Connor.
CORDELIA : Tu découvriras qu’il y a plein de choses sympas dans ce monde (elle lui montre les billets que les Nahdrahs leur ont proposés). Comme 50 000$ ! Ça, super sympa. On va enfermer ça dans le coffre et … (elle les repose sur le bureau et ne bouge plus). Juste après cette vision-ci.
La vision de Cordélia représente Fred en train de résoudre le problème des Nahdrahs et elle réalise ce qui va se passer. Ils vont lui couper la tête.
CORDELIA : Oh ! Mon dieu, Fred ne résout pas ce puzzle.
A la péniche, Fred avance bien. Elle est toujours surveillée par des démons.
FRED : J’y suis presque.
Retour dans la maison de la jeune femme qui se fait harceler par son ex. Gunn et Wes sont assis et ont l’air dépité. Pendant ce temps, la jeune femme se remaquille.
JEUNE FEMME : On en a encore pour longtemps ? J’ai des trucs à faire.
WESLEY : On a pris toutes les précautions. On a protégé toutes les entrées.
On entend un gros bruit. Ils sursautent tous.
GUNN : Sauf, le velux de la cuisine.
Brian s’approche très vite, il entre dans la pièce où ils se trouvent.
BRIAN : Allie, Allie. Ma chérie, j’ai....
Wes et Gunn lui sautent dessus.
WESLEY (à la jeune femme) : Allez dans la chambre !
Ils se battent. Gunn l’assomme ce qui leur permet de rejoindre la jeune femme dans la chambre.
A l’hôtel, Cordélia raccroche le téléphone.
CORDELIA (à Connor) : Oncle Wes et Oncle Gunn ne répondent pas non plus. Et ton père ne sait pas utiliser la messagerie ni tenir ses promesses (elle s’approche de Connor et le prend dans ses bras). Donc on va aller à la Marina leur rendre l’argent et leur dire que c’était une erreur (elle prend la valise et s’en va).
De retour à la maison de la jeune femme. Gunn et Wes barricadent la porte de la chambre. Brian tape dessus.
BRIAN : Allie, pourquoi tu ne me parles pas ?
JEUNE FEMME : Parce que tu es mort. Va-t’en maintenant. (à Gunn et Wes) Je vous paie assez cher. S’il vous plaît débarrassez-moi de lui.
Il passe la tête par la porte.
BRIAN : Donne-moi une autre chance, chérie. (il regarde Wes et Gunn) Qui sont ces mecs ?
WESLEY : En fait, on la protège contre vous.
BRIAN : Vous la protégez ? (il est soulagé) Je croyais que tu sortais avec eux.
JEUNE FEMME : C’est justement pour ça que t’ai quitté. Tu m’étouffes. Maintenant, dégage !
Gunn et Wes referment la porte. Ils écoutent voir ce qu’il fait mais ils n'entendent rien et décident d’ouvrir la porte. Gunn regarde.
WESLEY : Qu’est-ce qu’il fait ?
GUNN (étonné) : Il boude.
Ils sortent de la chambre. Brian est en effet assis sur un meuble et boude. La jeune femme s’avance alors que Wes et Gunn reste en arrière.
JEUNE FEMME : Bon, ça suffit maintenant. C’est bien de toi. Un coup tu es déchaîné, un coup tu boudes.
BRIAN (triste) : On rigolait bien ensemble ?
JEUNE FEMME : C’est vrai. Mais tu es collant.
BRIAN : Collant ? Parce que je t’aime ?
JEUNE FEMME : Ça ne te donne pas le droit de lire mon journal, de me suivre.
BRIAN : Je n’ai … Bon j’ai lu ton journal. Ce n’est pas une raison pour m’empoisonner.
JEUNE FEMME (elle secoue la tête puis se rend compte qu’il y a Gunn et Wes) : Quoi ? Vous allez croire un zombie.
WESLEY (surpris) : Elle vous a tué ?
BRIAN : Je lui pardonne si elle me reprend.
GUNN (étonné) : Vous plaisantez ?
BRIAN : J’ai vu les types que tu fréquentes. Tu ne t’éclates même pas avec eux. Allez, on va essayer encore une fois. Tu veux bien ma chérie ? Toi et moi ?
JEUNE FEMME (elle voudrait bien mais) : Impossible. C’est trop bizarre.
BRIAN : Allez ? Tu me manques.
JEUNE FEMME : J’hésite… J’ai peut-être été un peu impulsive.
Ils s’embrassent.
WESLEY (qui pense aux intérêts d’Angel Investigation) : Vous payez par chèque ou par carte ?
Retour dans le nid de vampires. Sam Ryan est en train de barricader la porte alors qu’Angel est en retrait.
SAM RYAN : Vous plaisantez, n’est-ce pas ?
ANGEL : Désolé, mais si vous ne payez pas, je ne me battrais pas.
SAM RYAN : Je ne peux pas les retenir tout seul.
ANGEL : Oui, je vois ça.
SAM RYAN : Ils vont entrer.
ANGEL (se lève) : D’accord. Je vous aiderai à la barricader, mais c’est tout (il s’approche de la porte. ils sont tous les deux dos à la porte.)
SAM RYAN : Je suis désolé de vous avoir menti.
ANGEL : Vous avez fait ce qu’il fallait. Vos intentions étaient honorables.
SAM RYAN : Merci.
ANGEL : On m’a déjà dit ça.
SAM RYAN : Donc, vous pouvez comprendre.
ANGEL : Le travail d’un héros n’est pas fait que de B.A. et happy ends. Il s’en passe des choses en coulisses, les gens n’y pensent pas.
SAM RYAN (il soupire) : Je crois qu’on a un gros soucis.
ANGEL : On va peut-être pouvoir s’arranger. Votre voiture ?
SAM RYAN : Saisie par la banque.
ANGEL : Une maison ?
SAM RYAN : Je loue.
ANGEL : Et votre ligne de crédits ?
SAM RYAN : J’ai tout dépensé pour chasser ces vampires.
ANGEL : Je ne sais que dire. Je ne travaille pas à crédit. Ça créerait un précédent.
Retour à la Marina. Fred semble avoir résolu le problème car ça forme un espèce de cône qui s’illumine. Les trois démons Nahdrahs sont toujours derrière elle, ils se parlent.
FRED (qui pense qu’ils la remercient) : Mais ce n’est rien (ils l’agrippent et l’emmènent avec eux). On va aller arroser ça ? Quelqu’un aurait vu mon ami aux cornes. Il ne se sentait pas bien. Je me fais un peu de soucis pour lui…(elle rentre dans la pièce entourée du rideau bleu. Lorne est attaché et par-terre. Elle voit également le Prince des Nahdrahs). Et maintenant pour moi.
LORNE : Oui, je sais. On est dans une situation un peu épineuse.
Ils emmènent Fred vers une chaise et ils l’attachent.
FRED : Bon dieu. Je ne vais pas devoir l’épouser, si ?
LORNE : En fait non. Et on devait s’estimer heureux pour ça.
FRED (qui commence à paniquer) : Qu’est-ce qu’ils vont faire ?
LORNE : La tête ou les têtes du Prince s’usent régulièrement et ils ...
FRED : Coupent la tête de quelqu’un pour la lui offrir ? (elle hurle ) Lorne, au secours ! au secours !
Cordélia siffle et tout le monde se retourne pour voir qui c’est.
CORDELIA : Hé, j’ai un mot à dire.
LORNE : Vous allez vous faire botter les fesses (Cordélia rit nerveusement, elle est très mal à l’aise). Désolé, je laisse la parole à celle qui est libre.
CORDELIA : Traduis, il y a eu un terrible malentendu. Vous êtes des hommes d’honneur, et je sais qu’on peut faire l’échange dans les règles de la bienséance.
Lorne traduit.
CORDELIA : Nous vous rendons votre présent, vous nous rendez Fred. Je regrette mais nous avons besoin de sa tête.
FRED : Bien attachée à son corps.
CORDELIA : Bien évidemment. (à Lorne) Dis-le-leur !
LORNE : Je leur ai dit ce qu’ils avaient à faire et les conséquences d’un refus.
CORDELIA (de plus en plus mal à l’aise car elle sait qu’elle est toute seule) : Nous ne sommes pas en mesure de les menacer.
LORNE (qui n’a toujours pas compris) : Mais si Angel, Wes et Gunn peuvent s’en occuper. Où ils sont ? (il tend le cou pour essayer de les voir).
CORDELIA : En train de gagner de l’argent.
LORNE (qui se rend compte de sa bourde) : Leur dire qu’ils étaient cernés par des guerriers, c’était donc un peu exagéré.
CORDELIA (qui se force désormais à sourire) : Juste assez pour nous faire massacrer.

ACTE 4
Retour au nid de vampires. Angel arrête de barricader la porte et s’en va casser une vitre.
SAM RYAN : Et la barricade à titre gracieux, alors ?
ANGEL : La porte va céder. On va partir d’ici. Partons d’ici.
SAM RYAN : Non partez-vous.
ANGEL (étonné) : Quoi ?
SAM RYAN : Je ne pars pas. Je ne peux pas.
ANGEL : Vous pourrez maîtriser quatre vampires ?
SAM RYAN : Peut-être pas. Mais ils ont tué Jack. Si je fuis, je fuirai le reste de ma vie.
ANGEL (étonné) : Ce n’est pas ce que Jack souhaiterait.
SAM RYAN : Je crois que Jack aimerait être avec moi, mais c’est impossible.
ANGEL (très en colère) : On accepte un boulot de bonne foi, on s’attend à être rémunéré (il prend un pieu, ouvre la porte et tue les vampires). On offre le meilleur service dont on est capable, un service de qualité. Mais il y a des frais : le loyer, trois lignes de téléphone, la pub. Ça s’ajoute. Prenez-ça !
SAM RYAN : Merci. Je ne sais pas comment… Je vous suis redevable. Vous êtes un vrai héros (mais Angel est déjà en train de partir).
ANGEL : Peu importe. Allo ? Allo ? Allo ?
SAM RYAN : Je crois que c’est votre messagerie.
ANGEL (en colère) : Bordel !
De retour à la Marina. Les Nahdrahs sont toujours en train de se demander où sont les guerriers annoncés et se préparent à l’attaque. Cordélia tient toujours Connor dans ses bras, elle n’est pas rassurée.
CORDELIA : Ils ont des organes génitaux.
FRED (un peu surprise par la question et en colère car c’est elle qui va se faire couper la tête) : C’est vraiment le moment ?
CORDELIA (sérieuse) : Aidez-moi un peu.
LORNE : Je crois. Je n’en ai jamais connu un intimement.
Cordélia s’avance vers un démon et le tape dans les ******** un bruit de métal résonne et elle est projetée en arrière par la douleur. Elle passe de l’autre côté du rideau puis elle revient avec Gunn et Wes prêts pour la bagarre. Lorne essaie de se détacher. Toutefois les démons n’ont pas oublié Fred et un d’entre eux essaie de lui couper la tête.
FRED (elle hurle) : Au secours ! Au secours !
CORDELIA (elle crie) : Au secours ! Aidez-la !
GUNN ET WES : Fred !
Gunn lance une hache qui tue un démon et Wes lancent la valise pleine d’argent qui scalpe le Prince. Gros plan sur les démons puis sur la tête coupée. Les démons baissent la tête, ils semblent tristes puis se parlent entre eux.
GUNN : Quand on coupe la tête du serpent…
WESLEY : On met tous les autres serpents en rogne.
Les démons les attaquent mais à cet instant Angel passe par la vitre et entre dans la bagarre.
La bagarre est finie, ils ont gagné. Wes et Gunn détachent Fred.
ANGEL : J’aurais dû t’écouter.
CORDELIA (elle donne le bébé à Angel) : Oui.
ANGEL : J’aurais pas dû vous laisser seuls.
CORDELIA : C’est sûr.
FRED (contente) : Quelle chance de garder son calme quand d’autres vont perdre la tête ! Je vous embrasserais pour ça (ils la prennent aux mots mais elle ne fait rien).
LORNE (qui tousse pour attirer l’attention sur lui) : Je suis toujours ligoté. Mes mains sont toutes roses.
ANGEL : Je peux dire quelque chose ? (il regarde l’argent). L’argent c’est important mais ce n’est pas tout. Je me suis emballé. Je n’ai jamais eu quelqu’un qui dépendait entièrement de moi. Mais ce n’est pas une excuse (il regarde toujours l’argent). Où est-ce que j’en étais ?
CORDELIA : L’argent c’est pas tout.
ANGEL : Non, ça ne l’est pas. Ce qui est important, c’est la famille (gros plan sur Fred, Wes, Gunn et Lorne) et la mission.
CORDELIA : Ils ont essayé de couper la tête de Fred. On a bien mérité cet argent.
ANGEL (tout excité) : Prend le bébé !
Gunn, Wes, Lorne et Angel se précipitent vers l’argent et le ramassent.
GUNN : De l’argent de poche. Super !
Dans la chambre d’Angel. Cordy et Angel sont sur le lit. Cordélia donne le biberon à Connor.
Ils ont l’air fatigué.
CORDELIA : Je dis un bateau.
ANGEL : Non c’est l’argent pour les études.
CORDELIA : Oui, l’argent pour les études. Et pour payer nos factures. Et pour acheter un bateau.
ANGEL : Je n’achèterai pas de bateau.
CORDELIA : Mais c’est super !
ANGEL : C’est cher. Et quand est-ce que j’aurais le temps d’en profiter.
CORDELIA : On fera des virées au clair de lune (déçue), d’accord. Les études, payer les factures et louer un chalet à Aspen.
ANGEL : Un chalet ?
CORDELIA : Il faut bien qu’on s’amuse un peu.
ANGEL : Un chalet, ça me plaît.
CORDELIA : C’est sûr. De la neige, des arbres. Et le spectacle Angel et Cordélia sur glace.
ANGEL : Et le spectacle Angel et Cordélia sur glace.