Le Retour de Faith

Transcript par Karen pour Buffy VS. Interdiction formelle de recopier.

PRECEDEMMENT DANS "ANGEL" :
Gros plan sur la Bête, elle met le feu au corps des gens qu’elle vient de tuer, ils sont disposés selon le signe de la mort.
CORDELIA (VO) : Le déluge de feu (des météores tombent du ciel) et même la disparition du soleil (le soleil laisse la place à une tache noire entourée d’un halo de lumière) ne sont que les premières étapes d’un plan plus important.
WESLEY : Il nous faut Angélus (on voit le shaman qui enlève l’âme d’Angel)
GUNN (VO) : Prendre l’âme d’Angel, la mettre dans un bocal. J’espère qu’on sait ce qu’on fait.
Wesley range l’âme d’Angel dans le coffre de son bureau.
CORDELIA : Angélus, il est dangereux.
ANGEL : Qu’est-ce qui est le pire d’après toi : me voler mon fils comme tu l’as fait ou baiser avec lui comme Cordelia ? (gros plan sur Cordelia, elle semble mal à l’aise). Ça ne s’arrête pas là, le pire reste encore à venir. La Bête à un maître.
On change de décor, ce doit être une grotte, il fait sombre. Gros plan sur la Bête qui tient une arme dans ses mains.
LA BETE : Je vous offre cet humble présent forgé avec mes misérables os.
Retour à l’Hypérion, on est dans le bureau de Wesley.
FRED : L’âme d’Angel, elle a disparue.
Gros plan sur Wesley, il est surpris et sur le coffre derrière lui qui est vide.
GUNN (VO) : Et comme par hasard, elle se pointe ce jour-là
On voit Lilah entrer par la porte de l’hôtel.
CORDELIA : Je peux le ramener (gros plan sur Cordelia, elle a les yeux blancs et on a un flash-back du sort qui n’a pas marché). Je sais comment rendre son âme à Angel.
Ils sont tous au sous-sol
ANGEL : Ça a marché
WESLEY : Chante devant Lorne ! Pour nous prouver que c’est bien toi.
Angel chante mais il est loin d’être sûr de lui.
LORNE : (très enthousiaste) Oui, c’est bien Angel.
CORDELIA : Tu n’es pas Angélus (elle déverrouille la porte)
Angel sort, se transforme en vampire.
ANGEL : Tu es sûre de ça ?
Retour dans le Hall de l’Hôtel.
Wesley (il tient un énorme pieu) : Notre seul avantage est qu’Angélus puisse croire que nous voulons le capturer. Nous sommes tous d’accord sur le fait que ce n’est plus une option.
Fred, Gunn, Connor et Wesley sont en ville et sont à la recherche d’Angel. Il y a plein de feu partout et il fait très sombre.
CONNOR : La piste s’arrête là.
FRED : Il a fait demi-tour.
Retour à l’Hypérion, dans le Hall. Cordelia lance une flèche pour blesser Angel, il l’esquive mais l’attrape et la relance à Cordelia qui la reçoit en pleine jambe.
Dans un couloir de l’hôtel, Lilah court, elle est effrayée. Angel la suit. D’un seul coup, un bras l’agrippe et l’attire. C’est Cordelia.
LILAH : (soulagée) Il va nous tuer.
CORDELIA : je sais (elle lui plante le poignard fait des os de la Bête dans le cou, Lilah s’effondre). Pourquoi crois-tu que je l’ai libéré.

PROLOGUE
On est toujours dans le couloir de l’hôtel, Angel s’approche et voit Lilah qui gît sur le sol, il est pas content.
ANGEL : Mmm, c’est même plus drôle.
On entend la voix de Wesley.
WESLEY : Lilah
Gunn et Wes sont de retour de leur recherche en ville. Mais il tombe sur Angel qui est en train de boire le sang de Lilah.
ANGEL : Faut pas se fier aux apparences. Je vous assure les gars (Gunn lui lance une hache à la figure, il l’esquive). Un peu trop poule de luxe, tu ne trouve pas Wesley ? (en même temps, il lâche Lilah). A bientôt.
Il se met à courir, il saute sur le rebord de la fenêtre et disparaît.
Gros plan sur Wes, il a l’air triste, puis on voit les marques au cou de Lilah.
Retour dans le hall de l’hôtel, Fred, Lorne est Connor sont autour de Cordelia qui a toujours une flèche dans la jambe. Ils sont installés sur un canapé.
CORDELIA : (Connor lui enlève la flèche, elle souffre) Ah.
GUNN : Ça va ?
On voit Gunn qui descend les escaliers et s’approche.
CONNOR : Elle a perdu beaucoup de sang.
CORDELIA : Où est Angélus ?
GUNN : Envolé. Il a tué Lilah.
Tout le monde semble triste.
Connor monte les escaliers décidé.
Gros plan sur Cordelia, elle a un sourire en coin.
CORDELIA : Ça y est.

GENERIQUE

ACTE 1
De retour dans le couloir de l’Hypérion, la caméra défile, on voit d’abord Lorne puis Fred. Ensuite, on a un plan sur Wesley et Gunn qui sont en train de recouvrir quelque chose avec du plastique. C’est le corps de Lilah.
Puis, la caméra s’intéresse à Connor qui est resté un petit peu en arrière. Il se trouve vers le rebord de la fenêtre. Il s’énerve et tape la main sur la fenêtre. Il se retourne et s’approche des autres.
CONNOR : Qu’est-ce qu’on attend ? Pourquoi on lui court pas après ?
WESLEY : C’est inutile. Il va revenir.
FRED : Qu’est-ce que tu en sais ?
CORDELIA : C’est contre nous qu’il va se déchaîner. Les amis proches d’Angel.
CONNOR : Alors tuons-le avant qu’il en est encore l’occasion.
WESLEY : Se lancer à sa poursuite est justement l’erreur que nous venons de commettre. Lui permettant ainsi de …(gros plan sur le corps de Lilah, en même temps on entend Cordelia gémir, elle s’assoie, elle souffre). Dorénavant, on reste groupé !
FRED : On fait quoi si Angélus compte revenir ici. Je me vois mal l’attendre les bras croisés. Il faut qu’on se prépare. Qu’on mette des planches sur les fenêtres. Qu’on sécurise l’hôtel. Vous ne croyez pas ?
GUNN : Ça ne servirait à rien. S’il a décidé d’entrer, on l’en empêchera pas.
LORNE : Et si on lui faisait le coup du Sanctuaire comme chez Caritas. Vous vous rappelez le sortilège qui empêche les démons de faire usage de la violence. Ça ne l’empêchera pas de nous rendre une petite visite mais ça devrait réduire le carnage au minimum.
GUNN : C’est compliqué à faire, non ?
LORNE : Je peux passer un coup de fil aux Furies, elles m’offriront peut-être une assistance téléphonique.
CONNOR (il commence à s’énerver de nouveau) : De la magie, encore ? Vous vous reposez beaucoup trop sur ce genre d’idioties.
WESLEY : Nous utilisons les outils dont nous disposons.
CONNOR (en colère) : Ouais, sauf que ça ne marche jamais vraiment comme ça le devrait. C’est pour ça qu’on en est là, non ? Ce pourquoi il est dans la nature.
FRED : Cordelia, ça n’a pas marché. Le rituel magique qui devait nous ramener Angel. On a fait quelque chose de travers ?
CORDELIA (elle hausse les épaules) : J’en sais rien.
GUNN (un peu sèchement) : Et toi Lorne ? Qu’est-ce que tu as fichu ? Tu nous as juré que c’était Angel. Comment t’as pu te tromper comme ça ?
CORDELIA (pour adoucir l’atmosphère) : Ne lui met pas tout sur le dos. C’est moi qui l’ai laissé partir (Lorne essaie de la faire déculpabiliser en lui tapotant dans le dos). C’est ma faute !
FRED : C’est la faute de personne.
GUNN : Je vais vous dire de qui c’est la faute : aux puissances à la noix qui nous balancent des messages codés carrément foireux.
Il y a une réelle tension qui va être dissipé par Connor.
CONNOR : Il faut s’occuper d’elle.
WESLEY (surpris) : Quoi ?
CONNOR : Il l’a mordu. Il y a forcément un risque.
Wesley réalise ce qu’il aura à faire.
GUNN : Qu’il l’ait transformé en vampire. Non, il a pas eu le temps qu’il fallait.
CONNOR (sèchement) : Tu n’en sais rien.
GUNN : Je te dis que je le sais.
WESLEY : Non, il a raison (arrache une hache du mur). On ne peut pas prendre de risque. Je vais faire le nécessaire.
On est dans un bar rempli de vampires qui boivent le sang de leurs victimes. Gros plan sur deux d’entre eux qui jouent au billard. Angel rentre, il est très remarqué. Il parle à l’oreille d’un autre vampire qui lui montre quelque chose du doigt.
VAMPIRE 1 : Hé, hé. Ce n’est pas ?
VAMPIRE 2 : Si
ANGELUS (s’adressant à tout le monde) : Et oui, mes chers frères et sœurs, la rumeur disait vrai. Angel a quitté le navire et c’est Angélus qui est à la barre.
TOUS (ils applaudissent) : Ouais !
ANGELUS : Merci, je ne suis pas différent d’un autre cela dit j’enfile la peau de mes victimes une seule jambe à la fois.
Une vampire saute sur Angel, elle le drague.
VAMPIRETTE : Angélus tu te souviens de moi ?
Angélus (qui commence à devenir impatient) : Pas vraiment !
VAMPIRETTE (un peu déçue, mais elle essaie de le relancer) : Oh allez, un petit village de Toscane, 1845 ou 46… (enthousiaste) Rosaria, tu te souviens ?
ANGELUS : Rosaria (essaie de se souvenir sans vraiment essayer), je ne vois pas.
VAMPIRETTE : Mais si. On a fait le voyage avec quelques copines, histoire de profiter de la nuit éternelle et on se fait une école maternelle tout à l’heure. Tu veux te joindre à nous ? (pendant ce temps, il s’impatiente vraiment et prend une queue de billard, la casse en deux derrière son dos) te taper un cocktail …(il le lui a planté dans le cœur, elle est réduite en poussière).
Il s’avance vers sa cible, pose la queue de billard sur une table en chemin et dit :
ANGELUS : C’est Angélus mania, ici. (s’approche près du comptoir) Je cherche la Bête (il s’adresse à un démon à la peau flasque et qui a des cornes sur la tête). On m’a dit que tu pouvais m’indiquer où il traîne ses cornes ?
DEMON : Oh (il est manifestement impressionné ce qui agace Angélus). Angélus en personne qui me parle. D’habitude, les vampires ça m’impressionne pas trop, mais là c’est un tel honneur. Dites, vous ne pourrez pas me signer un autographe pour ma fille la petite dernière, elle s’appelle Ashley. C’est une super…(Angélus lui a planté un couteau dans la main ce qui la stoppé net)
ANGELUS (réellement en colère) : Une autre fois peut-être. Où est la Bête ?
DEMON (il a du mal à parler) : Je sais pas. Je vous jure.
A nouveau, il y a un gros plan sur les deux vampires de tout à l’heure. Le vampire numéro deux est assis sur une table de billard, son copain est debout à côté de lui.
VAMPIRE 2 : Moi, je l’ai vu la Bête, deux ou trois fois. L’immeuble qui est à côté du pont.
ANGELUS : Montre-moi. (il s’en va).
Retour dans le sous-sol de l’hôtel. Wesley se tient debout près du corps de Lilah toujours emballé dans du plastique. Il lui retire, prend sa hache. Il lui recoiffe une mèche de cheveu et en le faisant lui passe la main devant le visage. Une fois la main passée, Lilah ouvre les yeux.
LILAH : Quel air lugubre ! C’est ce que tu voulais pourtant, non ? C’est vrai, au fond de toi, tu voulais que je disparaisse du paysage. Totalement , définitivement. Avoue que c’est réussit. Ta vie est plus noble maintenant, plus propre.
WESLEY : Je ne voulais pas ça.
LILAH : Dis-moi où est le problème, Wesley ? (elle s’assoie) c’est vrai que ça te minai d’être avec moi. (elle est assise maintenant) Ou bien peut-être ce qui te minait c’était l’idée d’aimer être avec moi (sourie et se met debout). La sémantique (fait le tour de la table). De toute façon, on savait tous les deux que, tôt ou tard, ça se finirait mal. Au moins pour l’un des deux (elle est désormais derrière lui, elle lui met la main sur l’épaule. Il se retourne. Elle met ses mains sur son cou et le caresse). Alors, efface-moi cette ride qui barre ton front (elle descend ses mains le long des bras de Wesley). Tu es libre, maintenant. Enfin débarrassé de la honte secrète de notre relation.
WESLEY : Ce n’est pas une relation, tu le sais bien. (il baisse la tête)
LILAH : Tu as un sur toi un billet de banque signé qui prouve le contraire. Tu connaissais mes sentiments…
WESLEY (accélère le rythme) : Tu n’avais pas de sentiments
LILAH : Tu es le seul que j’ai jamais…
WESLEY (la coupe de nouveau, submergé par ses sentiments) : tu ne m’aimais pas (se retourne vers son corps, il se calme). Tu ne pouvais pas.
Lilah (qui avait disparu quand il s’était tourné vers le corps, réapparaît derrière lui) : Nous n’en auront jamais le cœur net.
Changement de décor, une espèce d’entrepôt, les deux vampires du bar et Angélus marchent.
VAMPIRE 2 : Oui je suis sûr que c’est là, (et beaucoup moins certain de lui) c’est là hein ?
VAMPIRE 1 (qui n’a pas envie de se faire décapiter à la place de son copain) : C’est toi qui l’a vu la Bête pas moi.
ANGELUS : Quelle direction elle a prise ?
VAMPIRE 2 : Je ne me souviens plus, moi.
ANGELUS (qui prend le vampire 2 par le cou) : Alors fait un petit effort.
VAMPIRE 2 : J’ai pas trop regardé. J’ai essayé d’éviter le mammouth, si tu vois ce que je veux dire ?
ANGELUS (qui le tient très près de son visage) : Ecoute-moi bien, j’ai pas de temps à perdre (il le relâche et s’avance un peu comme s’il avait senti quelque chose puis il s’éloigne des deux vampires).
VAMPIRE 2 (soulagé mais en même temps loin de l’être) : Hé, tu veux qu’on vienne avec toi ? (Angélus ne lui répond pas). D’accord, on reste ici, on bouge pas (il gesticule en disant cela ce qui montre qu’il est loin d’être tranquille même si Angélus est parti). Tu lui as foutu les nerfs.
VAMPIRE 1 (qui n’a trop rien dit depuis le début est étonné) : Moi ?
VAMPIRE 2 : Ouais.
Retour dans le Hall de l’Hypérion. Lorne parle au téléphone, il est derrière le comptoir. Gunn et Fred s’approchent de lui, ils ont les mains pleines de boîtes d’épices.
LORNE : Mmm, ouais, d’accord (une petite pause). Mmm, un peu moins vite les filles, une seule à la fois. Oui je note. Violence maîtrisée. Mmm et après ? (en même temps, il note ce que lui disent les Furies)
FRED : C’est tout ce qu’on a pu trouver.
LORNE (qui a mis sa main sur le téléphone) : D’après elles, il faut de la sanguinaire.
GUNN : De la sanguinaire ? On a vidé toute l’étagère à épices. De la sanguinaire, on n’a pas ça en stock.
LORNE (qui reparle au téléphone) : Pas de sanguinaire. Non, on peut remplacer par autre chose ? Et bien nous avons du paprika (prend un tube puis le repose et fait pareil pour toutes les autres épices), du gingembre, trois épices, clous de girofles (s’arrête). Des clous de girofles ? ça irait ? (gros plan sur Connor qui désapprouve la magie et fait les cent pas). Ben formidable, dès que les fleuristes de L.A auront réouvert leurs portes, je vous ferait livrer un méga giga bouquet. Arrivederchi. (il rit).
CORDELIA (avec le sourire aux lèvres) : Ça y est, on a notre système de sécurité maison ?
LORNE (tout excité) : Tu l’as dit mon bouffi. Il nous suffit de parsemer le Hall de clous de girofle puis d’allumer quelques bougies, de réciter 3 ou 4 phrases bien choisies pour que…
CONNOR (qui coupe la phrase de Lorne) : Alors, allez-y, faites-le (il fait toujours les cent pas). Plus vite on en aura fini avec la magie, plus vite on pourra retrouver Angélus et le tuer.
FRED : Wesley a dit qu’on devait pas essayer de le retrouver.
CONNOR : J’en ai rien à cirer de ce que dit Wesley, c’est pas mon patron. Et d’abord, qu’est-ce qu’il fabrique, il lui faut combien de temps pour couper la tête de Lilah ?
GUNN : Patron ou pas. Il a raison sur le fait qu’on doit rester ensemble en attendant de savoir ce que l’on fait.
CONNOR : Je sais ce que j’ai à faire. Angélus me l’a dit. Si jamais ça tourne mal, je le tue.
LORNE (sarcastique) : Oh parce que tu écoutes ce qu’il te dit maintenant ???
FRED (qui essaie de faire baisser la tension) : N’oublie pas un petit détail, que je sache l’âme d’Angel existe toujours quelque part. On a peut-être une chance de pouvoir la ramener.
CONNOR (qui ne s’est toujours pas calmé) : Combien de morts faudra pour que vous fassiez une croix sur ce plan ?
CORDELIA (entre en scène, elle sait qu’elle est la seule qui peut calmer Connor) : Et à ton avis Connor, combien de morts il y aura si Angel n’est pas là pour les sauver.
Connor semble convaincu mais qu’à moitié.
CONNOR : De toute façon, il est trop tard. J’ai vu son vrai visage. Il a goutté au sang, alors c’est terminé. Il doit être détruit. Et je suis le destructeur. (il s’éloigne)
CORDELIA (elle se lève) : Non, non, reste ici, c’est trop dangereux, Connor. Ne fais pas ça, reviens ! (elle s’évanouie, ils accourent tous vers elle)
FRED : Cordelia ? Sur le canapé !
CORDELIA : Qu’est-ce qui s’est passé ?
FRED : Tu t’es évanouie.
GUNN : On va la porter sur son lit.
CONNOR (se dévoue) : Je vais le faire (il passe le bras autour de son cou)
GUNN : On pourra rien faire pour le stopper.
LORNE : Angélus ?
GUNN : Connor. C’est clair qu’à la première occasion, il tuera Angélus.
LORNE : Oui ou plutôt, il mourra en essayant. L’ennui, c’est qu’il est indomptable ce garçon.
GUNN : Oui mais qui pourrait le mater ?
Dans le centre pénitentiaire pour femme de Stocklon, Californie.
GARDIEN : 430019. Promenade.
La porte s’ouvre. Gros plan sur Faith, le visage fermé.

ACTE 2
Certaines femmes font du basket, d’autres parlent, on voit même qu’il y a un peu de trafic. Faith fait de la muscu. Gros plan sur une autre détenue qui s’approche très vite de Faith, elle cache sa main sous son blouson, elle semble tenir quelque chose dans cette main. C’est un couteau.
Elle va pour attaquer Faith mais celle-ci a anticipé et s’est retournée afin de lui lancer un coup de pied. Elle est encore suspendue à la barre. Elle fait un saut périlleux et atterrie par-terre.
FAITH : OK, tu as toute mon attention. Qu’est-ce que tu veux, Deb ? Tu devrais réfléchir à deux fois.
Elles se battent.
DEB : J’ai rien contre toi. Je veux juste mon fric. (à ce moment là, Faith prend une altère et lui en met un coup dans le nez)
FAITH : Pour te faire refaire le pif ?
Un agent intervient.
AGENT : C’est bon. C’est fini. Dispersez-vous !
FAITH (qui lève les mains en l’air) : Hé hé ! Légitime défense. C’est elle qui m’a attaquée
AGENT : Ouais, ouais. C’est bon, j’ai vu. Emmenez-là à l’infirmerie.
FAITH (étonnée) : Vous avez tout vu ?
AGENT : On s’attendait pas vraiment à ça. C’est vrai, faut quand même être dingue pour oser s’en prendre à toi.
Gros plan sur le couteau.
Retour dans le sous-sol de l’Hôtel. Lilah gît toujours sur la table et Wesley la regarde.
LILAH : Je sais ce qui se passe dans ta tête, la raison pour laquelle tu hésites tellement à le faire, pourquoi tu mets aussi longtemps à … tu sais couic (fait le geste en même temps). L’horrible vérité, tu n’as pas pu me sauver et voilà où on en est.
WESLEY : Je t’ai sauvé de la Bête, pour ce que ça a servi.
LILAH : Ce n’est pas ça dont je te parle et tu le sais très bien. Tu n’as pas réussi à me sauver de moi-même.
WESLEY : C’est ce que tu penses ?
LILAH : Moi, chéri, je ne suis même pas là. Je suis qu’une hallucination toute droite sortie de ta jolie petite tête. Alors, à l’évidence, c’est ce que toi tu pensais. Car, même au plus fort de ta crise d’identité, au fond de ta prétendue noirceur (elle se place derrière lui). Il y a toujours cette petite partie de toi qui t’a empêché de basculer totalement du côté du mal en m’aidant à trouver la rédemption (elle lui parle à l’oreille, leurs joues se touchent).
WESLEY (surpris) : La rédemption ?
LILAH (se relève) : L’influence d’Angel, je suppose ? Cette volonté de ne pas renoncer à qui que ce soit, qu’il soit ou qu’elle soit tombé(e) aussi bas. Dommage, trop tard pour moi (il s’approche du corps). Allez, finissons-en, ce corps ne va pas se décapiter tout seul.
WESLEY (lève sa hache) : Je suis désolé Lilah.
LILAH : Désolé, nous n’avons pas ce mot dans notre vocabulaire, Wesley. Les gens comme toi et moi…(rabaisse sa hache et décapite Lilah, puis soupire.
Dans un entrepôt, Angélus siffle et rit. Il trouve un poignard.
ANGELUS : Oh ! C’est comme ça que tu traites un vieil ami en tuant la fille que je pourchassais et en m’attirant ici avec l’odeur laissée par son sang sur ton poignard.
LA BETE : (apparaît) Nous n’avons jamais été amis, Angélus.
ANGELUS : Je sais, mais te traiter de gros bouquetin à moitié demeuré était un peu trop facile. Allons mon grand, tu ne vas pas faire la tête, je plaisante. Ça fait quoi, deux cent et quelques années et tu as toujours une dent contre moi ?
LA BETE : Il est vrai que je rêve de te broyer le crane mais je ne t’ai jamais fait venir pour ça. Ce ne sont pas mes instructions ?
ANGELUS (étonné) : Tes instructions ?
LA BETE : Mon Maître à requis ta présence.
ANGELUS (de nouveau surpris) : Ton Maître ? (désigne le poignard qu’il a trouvé) Joli boulot, tu as bricolé ça tout seul pour le grand chef ? (approche sa main du poignard)
LA BETE (s’énerve) : N’y touche pas !
ANGELUS (il rit) : Excuse-moi, je vois que tu y as mis beaucoup de toi-même. Donc, le noyautage d’Angel Investigation, le nuage de feu, la disparition du soleil…
LA BETE (le coupe) : Celle de ton âme. tout a été orchestré par mon Maître pour ramener et conserver Angélus.
ANGELUS (qui n’aime pas être utilisé) : Bravo ! Superbe plan ! Incroyablement machiavélique. Quand est-ce que je serais enfin présenté au général artisan de ma libération ?
LA BETE : En temps utiles. Pour l’heure, c’est de moi que tu recevras les ordres.
ANGELUS (la tournure des choses ne lui plait pas) : Attends, j’ai une meilleure idée, non pas d’ordres de toi. Tu diras à ton patron que j’apprécie cette délicate attention mais que je ne prends pas la liste des courses d’un vulgaire messager (en même temps il se rapproche de la Bête).
LA BETE (s’énerve aussi) : Je vais t’apprendre le respect.
ANGELUS : Ecoute, tu as peut-être possédé tout ces crétins de chez Angel & Co, mais moi je n’aime pas être utilisé et j’aime pas non plus qu’on me laisse dans le noir (se rend compte de ce qui vient de dire et trouve ça stupide pour un vampire). Au sens figuré, en tout cas. Si ton Maître est moitié si intelligent qu’il le croit, il saura que je ne reçois pas d’ordres d’un laquais (voit que la Bête n’est pas contente de sa réaction et en rajoute). Quoi tu n’aimes pas laquais, tu préfères peut-être sous-fifre ou lèche-botte, oui lèche-botte, c’est pas mal ? (fais une pause) Oui ça y est j’ai trouvé : larbin. Oui, tu n’es qu’un larbin sans cervelle et sans réflexe (tente de l’attaquer), voilà… Je crois que tu ferais mieux de jeter l’éponge et d’aller au lit (saute en l’air et se retrouve sur une poutre). Le jour où ton Maître sera enfin décidé à sortir de tes jupes, il n’aura qu’à me faire signe (il s’en va).
CORDELIA (s’avance) : Bravo ! (elle est en colère) Tu t’en es sorti brillamment.
LA BETE : Il n’est pas digne de confiance.
CORDELIA (le tape de colère) : Et toi ? A la première provocation, tu te jettes sur lui (elle tourne autour de lui). Je n’ai pas dépensé autant de temps et d’énergie pour que tu viennes tout gâcher avec tes petites jalousies mesquines. Tu sais qu’Angélus est essentiel dans mon plan.
LA BETE : Toutes mes excuses, mon Maître.
CORDELIA : Il faut être patient, il viendra de lui-même quand il verra qu’est-ce que j’ai à lui offrir et dans le cas contraire tu pourras lui arracher la tête et le découper en morceaux. Allez, fais un câlin à maman (elle l’embrasse).
De retour dans le Hall de l’Hypérion. Lorne se trouve vers le comptoir, il allume des bougies.
LORNE : Violence maîtrisée, démons désarmés, puisse ce sortilège assurer protection et sécurité à tous les mortels ici présent pour faire de ce lieu un sanctuaire. Maintenant.
GUNN (pas sûr que ça a marché) : Ca y est là ?
LORNE (pas sûr de lui non plus) : Et bien si on a bien suivi la recette, c’est du gâteau enfin du gâteau à la sauce non violente.
FRED : Tu es sûr, Lorne ? Là tout de suite, je ne sens rien de différent.
CONNOR (toujours sceptique) : Normal, comme à chaque fois que vous faites appel à la magie, ça n’a pas marché. Ça ne marche jamais. Y a pas moyen de vous faire rentrer ça dans le crane. A votre place, j’aurais… (Lorne en a marre des remarques de Connor et essaie de le frapper mais il est repousser par le sort qui a marché)
LORNE : Et bien ! Tu vois, il y a des fois où ça marche. (se sent mal) Ca marche même un peu trop bien, je trouve.
WESLEY : Le sortilège fonctionne ?
LORNE : Comme un charme. C’est le cas de le dire.
WESLEY : Bon, ça va nous faciliter la tâche.
GUNN (étonné) : Quoi ? Quelle tâche ?
WESLEY : Où est Cordelia ?
FRED : Elle se repose en haut au calme, elle est pas encore remise.
GUNN (qui commence à s’impatienter) : Nous faciliter quelle tâche ?
WESLEY : On va ramener Angélus ici vivant.
CONNOR : Pas question !
GUNN : Je croyais que le capturer n’était plus une option ?
WESLEY : J’ai changé d’avis.
CONNOR (n’est pas d’accord) : Il faut l’abattre.
WESLEY : Imaginons qu’on l’abatte effectivement. Il restera une Bête qu’on sait pas comment tuer et on sait que cette Bête a un Maître mais on ne sait pas qui sait. On est pris sans un maëlstrom dont on ne sortira pas sans notre champion. Nous allons sauver Angel et je sais qui va nous aider à le faire.
Retour au pénitencier. Faith arrive, un agent lui ouvre la porte. Elle est surprise de voir Wesley. Elle s’assoie et prend le téléphone.
FAITH : On m’a dit que mon nouveau avocat était venu pour me voir. T’es mon avocat, maintenant ?
WESLEY : Bonjour Faith. Comment vas-tu ?
FAITH : Toujours en vie. J’aurais jamais cru vivre assez longtemps pour te voir au parloir.
WESLEY : Il y a des changements.
FAITH : Je sais pas ce qui est arrivé au juste mais en tout cas ça te réussi.
WESLEY : Tu sais ce qui se passe à L.A ?
FAITH : Ouais, j’ai vu les infos, la nuit éternelle, le déluge de feu. Vous ne devez pas chômer ces temps-ci ?
WESLEY : Et encore, tu ne sais rien.
FAITH : Mais tu es justement venu pour me mettre au parfum, pourquoi ?
WESLEY : On a besoin de toi.
FAITH : Wesley, je ne voudrais pas te causer une grosse déception mais je suis pas vraiment disponible, là tout de suite. Reviens dans quelques décennies quand ma libération sera possible.
WESLEY : Il faut que tu saches que…
FAITH (le coupe) : Que c’est Armagedon une fois encore, j’ai saisi. Ils vous manqueraient plus que moi là-dedans et de toute façon Angel va jouer les héros et sauver le monde comme toujours.
WESLEY : Angel n’est plus là. Angélus a pris sa place.
FAITH (elle se rend compte de la situation) : Eloigne-toi de la vitre !
Wesley se lève et s’écarte, sa chaise tombe.
Faith prend un peu d’élan et saute à travers la vitre puis à peine tombée elle se lève pour se battre contre les gardiens. Elle se bat un peu puis attire Wesley à travers la fenêtre. Ils tombent sur une voiture mais se relève sans trop de mal.
FAITH : Ça va ?
WESLEY : Ça va on ne peut mieux.

ACTE 3
Dans la voiture. Wesley conduit pendant que Faith est à l’arrière en train de se changer.
FAITH : Un fils ? Angel a un fils ?
WESLEY : Connor.
FAITH : Un fils adolescent né l’an dernier.
WESLEY : Je te l’ai dit, il a grandit dans une autre dimension.
FAITH : Et aussi que Cordelia avait passé l’été dernier dans la peau d’un être…
WESLEY (fini sa phrase) : D’un être supérieur.
FAITH : Hein, hein (elle passe à l’avant de la voiture). C’est quoi ce délire. Qu’est-ce que vous fabriquez ?
WESLEY : Disons qu’on mène une vie assez compliquée.
FAITH : Faire revenir Angélus pour éliminer le démon qui nous a fichu dans le noir, c’est assez…
WESLEY (il l’interrompt) : La Bête (se rend compte qu’elle ne voit pas à quoi il fait référence). Le démon qui nous a fichu dans le noir, c’est la Bête.
FAITH (qui n’a pas l’air tranquille) : En attendant, appuies sur le champignon.
WESLEY : Je ne pense pas que la police nous a pris en chasse. Avec tout ce qui se passe, ils ont probablement d’autres chats à fouetter.
FAITH : J’ai pas l’intention de le tuer (Wesley la regarde). Angélus. Je ne sais pas ce que tu espères exactement mais Angel est la seule personne qui est toujours crue en moi. Pas question que je le laisse tomber.
WESLEY : Je sais. C’est ça que j’espérais (il arrête la voiture). Je me demande juste si tu seras capable de le faire ?
FAITH (vexée) : Capable ?
WESLEY : Tu n’as pas idée de ce qui t’attends. Les vampires, les démons sont partout, tout le temps. Tu es peut-être un peu rouillée ?
FAITH (s’énerve un peu) : Ouais, peut-être !
WESLEY : Peut-être faudrait-il en avoir le cœur net ?
FAITH : Qu’est-ce que tu veux au juste d…
Un vampire l’empoigne et la fait sortir de la voiture par la vitre. Ils se battent. Un vampire tente d’attaquer Wesley mais il ouvre la porte et l’assomme. Il sort de la voiture.
WESLEY : C’est elle que vous voulez.
VAMPIRE : Tueuse ! (il s’enfuit)
Wesley lance un pieu à Faith. Elle tue les deux vampires.
WESLEY : Juste un petit coup de main sur la fin. C’est revenu facilement ?
FAITH : C’est comme se taper un mec, ça ne s’oublie pas.
Retour à l’Hôtel. Connor s’entraîne à l’épée à l’étage. Gunn tient un arc et Lorne est toujours assis et a l’air mal en point.
LORNE : Relax, les enfants. Le sortilège fonctionne. J’ai toujours une légère migraine pour le prouver.
GUNN : C’est bien possible. Mais si Angélus se pointe, je préfère être prêt.
Wesley et Faith rentrent par la porte de l’Hôtel.
WESLEY : Nous sommes prêts maintenant.
LORNE : Oh !
FAITH (impressionnée) : Dites-donc vous vous emmerdez pas.
WESLEY : Les amis voici Faith, la tueuse de vampires.
FRED (enthousiaste) : Salut, moi c’est…
FAITH (la coupe) : Fred. Wes m’a parlé de tout le monde : la maigrichonne ça pouvait être que toi.
FRED (vexée) : Oh !
CORDELIA (elle est en haut des marches) : Faith ? Mais qu’est-ce qu’elle fiche ici celle-là?
FAITH : Moi aussi, je suis contente de te revoir.
WESLEY : Elle vient nous donner un coup de main.
CORDELIA (elle descend les escaliers) : Ah, génial ! C’est super, mais attendez, elle a pas été condamnée pour meurtre et envoyée dans un centre pénitentiaire pour genre 350 siècles ?
FAITH (essaie de détendre l’atmosphère) : Perpette avec 25 ans incompressibles pour ton info.
CORDELIA : Alors, tu fais reprendre du service à une dangereuse psychopathe pour tuer Angélus.
FAITH : Cordelia, je sais que tu as toutes les raisons de m’en vouloir et aucune de me faire confiance mais on pas trop le temps là. Alors, si on remettait cette discussion à plus tard, Ok ? (Cordelia se calme). Bon, alors allons-y ! C’est pas gagné. Il va falloir rien laissé au hasard. (montre Gunn du doigt) Gunn, c’est ça ?
GUNN : Ouais.
FAITH (le drague un peu) : J’adore ton nom. (se reprend). Paraît que tu sais te battre.
GUNN : Je me débrouille.
FAITH : Ok, super ! T’es avec moi, Wes et le gamin.
CONNOR (pas content) : Il a un nom le gamin !
FAITH : Connor. (regarde à nouveau Gunn) Tu prendras le fusil tranquillisant. Je veux que tu te tiennes prêt à tirer si jamais je suis en difficultés (Gunn fait oui de la tête). Au cas où vous auriez d’autres idées en tête, je tiens à préciser que c’est une mission de sauvetage et pas d’élimination, d’accord ?
CONNOR (toujours contre ce plan) : Non, je ne suis pas d’accord. Tu croix que tu peux débarquer ici et donner des ordres à tout le monde ? Pour qui tu te prends ? Si tu imagines que je vais lui laisser la vie sauve, je peux te dire…
FAITH (le coupe et comme un chef) : Ecoute-moi bien Junior, quand j’aurais besoin d’un cleps je te sifflerais. S’il faut en finir avec Angélus, c’est moi qui m’en chargerais, pas toi (insiste). (Connor est impressionné) Sinon tu as d’autres critiques à formuler ? Bien ! Montrez-moi les armes ! (ils vont voir les armes)
Gros plan sur Connor, il est sous le charme de Faith, il sourit. Puis gros plan sur Cordelia qui est loin d’apprécier.
Dans une rue de L.A, une jeune femme court. Elle est apeurée par ce qui la suit, ce sont des vampires. Angélus l’intercepte et joue le rôle du protecteur.
JEUNE FEMME : Ah ! (elle est surprise quand il l’attrape). Aidez-moi ?
ANGELUS : Ça va aller, je vous tiens.
JEUNE FEMME : Je ne sais pas comment vous remercier.
Elle est rassurée, ils commencent de s’éloigner en marchant.
ANGELUS (qui se morphe en vampire) : Moi, je sais. Criez pour moi !
Il est presque en train de la mordre mais il entend les vampires qui pourchassaient la jeune femme.
VAMPIRE : La Tueuse ? T’es sûr ?
AUTRE VAMPIRE : On vient de me le dire. Elle est à L.A.
Angélus est surpris, il laisse partir la jeune femme.
Il est dans une cabine téléphonique, il compose un numéro.
ANGELUS : Salut Dawn ! Ouais, ouais, c’est moi ! Ta sœur est là ? (il semble déçu de la réponse) C’est l’autre.
Dans une ruelle, Connor, Gunn, Faith et Wesley cherchent Angélus.
CONNOR : Alors, les fameuses Tueuses, j’es ai souvent entendu parlé. Comment ça se fait que ce sont toujours des filles ?
FAITH : J’en sais rien. Plus douées sans doute.
CONNOR : Tu m’as jamais vu à l’œuvre.
FAITH : Et j’en ai aucune envie.
Ils s’approchent d’un grillage.
CONNOR : Il est venu ici. Il y est peut-être encore.
Connor fait un trou dans le grillage et ils passent tous à travers puis se remettent à marcher mais plus doucement.
FAITH : Restez aux aguets ! Regardez autour de vous et ne faîtes rien avant que je vous…
Elle a pas le temps de finir sa phrase parce qu’un vampire attaque Connor qui le tue en le décapitant. Faith est en colère.
FAITH (elle lui saute dessus) : T’es sourd ? Qu’est-ce que je viens de dire ?
CONNOR : Il m’a attaqué.
FAITH : T’as cru que c’était Angélus. Si t’écoutes pas, c’est pas la peine. Je veux plus de lui ici. Ramenez-le à l’Hôtel.
GUNN : Facile à dire. Il a une sacré habitude d’en faire qu’à sa tête.
FAITH : Avec moi, il va obéir.
CONNOR (qui veut rester et commence à marcher) : C’est ça, ouais.
Ils se battent.
FAITH : Ouais, ok, t’es un super héros (elle le retient et le plaque contre le mur, Connor s’énerve et essaie de répliquer mais elle lui colle son arc sous la gorge). T’es un meurtrier ? J’en suis une moi. Et si ça se résume à choisir entre Angélus et toi, tu ne m’as rien montré qui me donne envie de décider en ta faveur.
Il s’en va, il est pas content.
GUNN : Elle me plaît bien, moi. (il s’en va avec Connor)
FAITH : Allons-y.
Ils sont dans un entrepôt. Ils marchent très doucement.
WESLEY : Tu sais où on va ?
FAITH : Pas vraiment.
WESLEY : Comment tu espères trouver Angélus sans Connor ?
FAITH : Par la vieille méthode. Je me suis passée de lui avant, on trouvera bien quelque chose. Des cadavres. Des indices révélateurs (là, elle voit le panneau de bienvenue d’Angélus). Pourquoi pas une fibre de moquette.
WESLEY (qui se retourne et voit aussi le panneau) : Il ne faut pas compter sur l’élément de surprise. Il va falloir se séparer pour le prendre en tenaille.
FAITH (elle court déjà, elle est presque sur le toit) : Tu prends le bas. Je prends le haut.
Un vampire attaque Wesley alors que celui-ci regarde Faith partir. Ce sont les deux vampires du bar et ceux qui ont conduit Angélus à la Bête.
VAMPIRE 2 : Toi, tu ne manque pas d’air. T’espionnes mon pote Angélus ? Viens ma jolie !
Faith est sous le toit de l’entrepôt sur une poutre. Elle observe puis saute.
ANGELUS : Salut Faith. Ça fait plaisir de te revoir. Tu es plus ravissante que jamais (elle sourit). Oh ! Mais, c’est vrai, on ne s’est jamais vraiment rencontré, en fait.
FAITH : Alors, qu’est-ce que t’attends pour m’embrasser ?
ANGELUS : Non, non, toi qui viens à moi (elle descend un genre d’escaliers). Oui, tu chauffes. Tu chauffes. Tu brûles. Tu es chaude comme la braise (Angélus apparaît). Mais ça, c’est pas vraiment nouveau. (parle à la Bête) Chéri, on a une invitée pour le dîner ! (Faith se retourne et voit la Bête, elle est pas rassurée, Angelus rit) A table.

ACTE 4
LA BETE (qui est loin d’être ravie) : Qu’est-ce que c’est que ça, Angélus ?
ANGELUS : Ça c’est une Tueuse. Dis bonjour à la gentille Bête, Faith.
LA BETE : Tu oses amener une Tueuse, ici ?
ANGELUS : Hé, je te signale que l’air de rien je te rend service. Elle est venue te flanquer ta raclée et saboter les plans de ton Maître. La question est : que vas-tu faire grand malin ? (il s’approche de Faith) Que vas-tu faire ?
La bagarre commence. Faith lance une flèche sur la Bête. Elle ricoche. Elle lui donne un coup de pied.
ANGELUS : Une partie à trois, normalement ça devrait te plaire ?
La Bête tient Faith par le cou, elle touche plus terre. Elle a du mal à respirer.
FAITH : J’adore.
Elle met un coup de coude à Angélus. Elle est maintenant entre Angélus et la Bête et regarde les deux.
FAITH : Qu’est-ce que vous attendez ?
ANGELUS : Ouh là ! Méfies-toi, elle est déchaînée.
Là, Faith s’attaque à la Bête qui l’envoie valdinguer dans un genre de boîte en bois.
ANGELUS : Ça va picoter demain (la Bête sort Faith des débris et le combat reprend. Elle fait un saut périlleux arrière et donne un coup de pied à la Bête. Celle-ci riposte et envoie Faith valser. Angélus sourit.)
Retour à la bagarre de Wesley et des deux vampires devant l’entrepôt. Wesley a l’air de maîtriser la situation.
Retour à Faith, Angélus et la Bête. Faith est en mauvaise posture.
ANGELUS : Allez Faith, tu n’essaies même pas. Allez, relèves-toi. (elle se relève, ils se battent) Ouh, ouh, les enfants, il va falloir vous séparer (elle essaie de se relever, elle est à quatre pattes).
LA BETE : Alors, tu n’es que ça. Je croyais que la Tueuse était douée d’une force colossale. Je ne vois rien de tel, ici. Mon Maître a des pouvoirs qui dépassent toutes les limites des pouvoirs que tu ne peux imaginer (elle souffre). Tu es faible, tu n’es rien, tu n’as même pas réussi à me vaincre.
ANGELUS : Ça c’est la pure vérité. Non mais, tu l’as vu ce lascar. Le sel truc qui pourra faire du mal à cet espèce de gros tas 100% granit, c’est lui-même ou éventuellement, j’en sais rien, un petit morceau de lui-même.
Angélus plante le poignard de la Bête dans le dos de celle-ci. La Bête ne peut pas à l’enlever, elle souffre. Angélus rit, il est fier de lui. Pendant ce temps-là, la Bête devient orange et une sorte de lumière l’éclaire de l’intérieur.
ANGELUS : Je le savais, je le savais
Un rayon lumineux s’élève en direction du soleil. A l’extérieur, Wesley voit le faisceau aller jusqu’au soleil qui réapparaît ensuite. Les deux vampires s’enflamment et tombent en poussière.
ANGELUS (n’est plus fier de lui maintenant, le soleil a réapparu) : Ah, saloperie, ne me dit pas que tuer la Bête ramène vraiment le soleil. Je croyais que c’était encore un délire d’Angel (il se relève). Bon qu’est ce que tu vas faire ? (Faith se relève à l’aide de chaînes). Moi, je dis qu’il faut prendre le mauvais avec le bon. De toute façon, je voulais simplement qu’il te ramollisse un peu. J’aime ma viande tendre à souhait. (elle lui lance les chaînes mais il les évite). Joli, je m’esquive et c’est raté (mais Angélus n’est pas la cible de Faith car les chaînes brise la baie vitrée derrière lui et il se retrouve en plein soleil. Il va se cacher mais maintenant il ne peut plus attaquer Faith qui est au soleil). Et bien, bravo, c’est bien joué. Non, franchement, je crois que nous allons devoir prendre un autre rendez-vous pour ton éviscération. Juste toi et moi cette fois-ci. A plus tard.
Angélus s’en va. Faith est toujours à terre.
De retour à l’Hyperion. Fred et Lorne sont dehors heureux en train d’admirer le soleil. Gunn apparaît.
GUNN (heureux aussi) : Regardez ça, il est revenu le soleil.
LORNE : Et oui, ding dong la Bête est morte.
Connor apparaît dans le champ de vision.
FRED : J’ai jamais vu quelque chose de si magnifique de toute ma vie (réalise que Faith et Wesley ne sont pas avec eux). Où sont les autres ?
LORNE : Et oui. Ecoutons le récit de nos héros. Comment avez-vous terrassé le monstre ?
GUNN (hausse les épaules) : Oh c’est pas nous. Pas Connor, ni moi en tout cas.
CONNOR : Ca peut être qu’elle, Faith. La Bête a dû l’attaquer, elle l’a abattu forcément. Où est Cordelia ? Elle est au courant ?
FRED : En haut, dans sa chambre.
Connor court à l’intérieur.
LORNE : Et alors pour Angélus ?
GUNN : Si cette fille a réussi à avoir la Bête, je te parie qu’elle nous le ramène ligoter comme un saucisson pour l’heure du goûter. (il tape dans ses mains)
Dans la chambre de Cordelia. Elle regarde par la fenêtre et est loin d’être ravie par le retour du soleil. On entend quelqu’un courir dans le couloir, c’est Connor qui arrive. Il est heureux.
CONNOR : C’est incroyable !
CORDELIA (qui a du mal à cacher sa déception) : C’est merveilleux !
CONNOR (enthousiaste) : Elle a réussi, Faith. Elle est stupéfiante.
CORDELIA : Connor.
CONNOR : C’est vrai, j’imaginais pas qu’une Tueuse pouvait…
CORDELIA (le coupe) : Un faible pour les Tueuses. Tu es bien son fils (elle sourit puis plus sérieuse). Connor, il y a quelque chose que tu dois… Je sais pas comment (se reprend). Si, je sais comment. (elle s’approche de lui et le fait asseoir sur son lit)
CONNOR : Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ?
CORDELIA : Nous allons avoir un bébé (Connor est surpris par la nouvelle. Elle décache son ventre qui est déjà bien rond). Touches-le !
CONNOR : Mais c’est impossible. Comment je…
CORDELIA : Tout ce que je sais, c’est qu’il y a une vie à l’intérieur de moi, que c’est notre enfant. Nous sommes liés maintenant (ils s’embrassent). Toi et moi, pour toujours (ils s’embrassent à nouveau et s’allongent sur le lit).