Un Trou dans le Monde

Transcript par Lilith pour Buffy VS. Interdiction formelle de recopier.

PROLOGUE :
Plan dans la chambre de Fred. On voit que dehors le temps est superbe. Fred est en train de faire ses valises devant l'oeil attentif de ses parents. C'est un flashback avant que Fred ne quitte le Texas pour Los Angeles.
PERE DE FRED : Je ne vois pas pourquoi tu fais ça. Il y a des tas de bonnes écoles dans le coin.
FRED : Je sais… Et j’ai aussi une super chambre et je pourrais rencontrer un super garçon et nous pourrions nous marier et vivre dans ma super cham—
MERE DE FRED : Et bien il faudrait qu’il ne soit pas trop grand !
FRED : —et nous pourrions avoir de beaux bébés qui dormiraient dans les tiroirs.
PERE DE FRED : Je ne vois rien de mal dans tout ça.
FRED : Papa je t’aime autant que les pancakes mais par l’Enfer je me tire d’ici !
MERE DE FRED : (reproche) Surveille ta façon de parler.
PERE DE FRED : Elle peut dire ça, c’est là qu’elle va : Hell A. (ndt : jeu de mot sur LA qui est l’abréviation de Los Angeles)
FRED : C’est Los Angeles, la cité des Anges, tu te souviens?
PERE DE FRED : Et si tu rencontre un seul « Angel » (ndt : Angel signifie ange) je veux bien manger des chiens. Une bande de drogués et d’acteurs ratés voilà qui tu vas rencontrer !
FRED : Dans la classe de physique de l’UCLA?
PERE DE FRED : Tu n’en sais rien.
MERE DE FRED : Mon chéri et si tu allais à nouveau vérifier la Chevy.
PERE DE FRED : La Chevy va très bien. (va vers la porte) J’ai dormi dans un tiroir pendant trois ans. Ca ne fait pas de moi un cinglé.(il sort)
FRED : Oh, as-tu téléphoné à Bethany? C’est toujours d’accord?
MERE DE FRED : Aussi tard que tu veux. Elle a dit qu’elle laisserait une clef au cas ou.
FRED : Je suis sure d’oublier quelque chose…
MERE DE FRED : Tu n’auras qu’à appeler et on te l’apportera et on s’installera avec toi par la même occasion. Pas de problème !
FRED : Maman...
MERE DE FRED : C’est juste pour te faire peur.
FRED : Ne crains rien je vous appellerai souvent. (enlace sa mère)
MERE DE FRED : Je le sais.
FRED : (crie) Feigenbaum. (court vers une étagère près de la fenêtre; saisit une peluche en lapin) Je ne peux pas faire le voyage sans Feigenbaum.
MERE DE FRED : Il n’a pas l’air en forme…
FRED : Chut. C’est le maître du chaos, il adorera LA.—et tous mes amis acteurs drogués.
MERE DE FRED : Ne blague pas avec ça. (Inquiète) Maintenant tu dois me promettre que tu seras prudente.
FRED : Je vais étudier maman. Je vais ingurgiter tous ce qu’ils savent là bas et apprendre ce qu’ils ne savent pas. Et je serais prudente et même carrément ennuyeuse. Je le jure.
Plan dans le présent dans une sorte de grotte. Fred tient un lance-flamme et tire sur des sortes d’œufs de démons. Tout à coup une bestiole apparaît près de son visage et on voit Wesley près d’elle qui la tue.
FRED : (sourie et pose son arme) On a eu le nid.
WESLEY : Les autres sont en train de finir le nettoyage. Saleté de bestioles !
FRED : Physiologiquement elles sont assez cool. Elle se reproduisent en vomissant des cristaux qui attirent les insectes et les font muter en œufs.
WESLEY : (sarcastique) Es tu en train d’essayer de m’exciter ?
FRED : (s’approche de Wesley) Et bien c’est assez romantique. Des flammes. Un nid douillet. (Enlace Wes et l’embrasse)
Angel et Spike approchent en se disputant, Fred et Wes se séparent.
SPIKE : N’importe quoi. Ce truc allait attaquer. Il était sur ton dos, que voulais tu que je fasse?
On peut voir qu’une épée sort du corps d’Angel avec une bestiole embrochée dessus. L’épée le traverse de part en part.
ANGEL : Me dire de me retourner.
SPIKE : Au cœur de l’action, pas le temps.
ANGEL : Tu aimes me transpercer, c’est tout.
SPIKE : Je—Je suis choqué—choqué que tu dises ça. Je prefere de loin te frapper avec des armes émoussées.
ANGEL : Tu sais, si on t’a demandé de venir, c’est uniquement par pitié.
SPIKE : Sans moi tu serais de la bouffe pour bestioles, alors arrête de geindre.
FRED : (s’approche d’Angel) Angel?
ANGEL : Ah, ça va aller.
FRED : (grimace) Non, je voulais juste la bestiole. Il semble en bon état et je voudrais l’emmener au labo. J’aime avoir de nouveaux specimen.
Plan dans le labo. Knox travaille tard quand on lui livre un sarcophage de grande taille avec des diamants sur le dessus.
KNOX : Whoa, uh, c’est quoi?
DELIVERYMAN : Une livraison.
KNOX : Les reliques anciennes c’est deux étages en dessous.
DELIVERYMAN : (lit) Département de sciences. Winnifred Burkle.(prend un de ses papiers qu’il pose sur le sarcophage)
KNOX : Je dois signer...?
DELIVERYMAN : Déjà signé.(sort en fermant la porte)
KNOX : OK.

GENERIQUE

ACTE 1
Plan dans le bureau de Gunn, ce dernier chante "The Mikado" de Gilbert & Sullivan.
GUNN : (chante) Three little maids who, all unwary, Come from a ladies' seminary, Freed from its genius tutelary— (prend un papier dans l’imprimante) Three little maids from school! Three little maids— (remarque que Wesley est là et se met à chanter façon rap) ..and ya don't stop with all the ladies in the...gangsta but ... go (parle) Quoi de neuf?
WESLEY : C’est moi qui devrait te le demander tu as l’air très joyeux.
GUNN : Je le suis. (ferme un dossier) Je le suis. (s’approche de Wesley) Ecoute, je vais être franc avec toi car ça va me rendre fou.
WESLEY : Dis-moi.
GUNN : Fred et moi on est de nouveau ensembles. (Wes fixe Gunn en tentant de paraître normal) Elle était si excitée de la bagarre d’hier qu’elle ma téléphoné. On a parlé pendant des heures comme avant, (Wesley regarde vers le bas) je peux pas continuer car ta tête ve ma faire pleurer. Wes, je suis en train de me moquer de toi.
WESLEY : (secoue sa tête) Je— Oh... Non, je...
GUNN : Allez mon frère maintenant que tu es casé j’ai bien le droit de te charier. (retourne derrière son bureau)
WESLEY : (marche dans le bureau) Alors tu sais—
GUNN : C’est sur tous les pda de la compagnie. Pas de secret dans la maison des souffrances.
WESLEY : Et... c’est ok...pour toi? Fred et moi?
GUNN : L’année dernière tu ne m’aurais jamais posé la question. L’homme devient civilisé, c’est cool. Nous on a fait notre temps et je sais ce que tu ressent pour elle.
WESLEY : Merci.
GUNN : (s’assied) Et pour mettre un peu d’huile sur le feu, si tu lui fais du mal, je te tue, comme un poulet.
WESLEY : Ca semble acceptable. (S’assied en face de Gunn)
GUNN : Maintenant passons aux trucs marrants.
WESLEY : Oui avant cette blague faite à mes dépens tu avais l’air d’avoir du nouveau.
GUNN : Lindsey McDonald. (marche vers Wesley et lui tend un dossier)
WESLEY : Tu sais où il est.
GUNN : Où il était du moins. Il peut se cacher des Associés Principaux mais pas du département immobilier ni de nos très nombreuses oreilles.
WESLEY : Il vivait là...
GUNN : Sous le nom de Doyle. Vu la façon dont il a embobiné Spike et Angel, il se pourrait bien qu’il avait d’autres plans. Les associés l’ont embarqué rapidement. Je doute qu’il ait eu le temps de faire ses bagages.
WESLEY : Ca vaut le coup de vérifier. Beau boulot. Tu devrais en faire part à Angel.
GUNN : Dis le lui, je ne vais pas là dedans.
Plan dans le bureau d’Angel, le jour. Spike et lui ont une discussion assez animée.
SPIKE : Ce sont des conneries Angel ! Du début à la fin.
ANGEL : Tu n’as aucune vue d’ensemble, tu ne vois jamais rien!
SPIKE : Je parle de quelque chose de primitif. Ok? Sauvage. Brutal. L’instinct animal.
ANGEL : Et c’est ça qui gagne à tous les coups selon toi. (regarde Spike) Tu sais la race humaine a évolué, Spike! (s’éloigne de Spike)
SPIKE : (suit Angel en l’imitant) Oh, en une bande de lavettes, des branleurs nombrilistes qui ne—
ANGEL : On est plus grands. Plus classes. Plus, on a une chose appelée travail d’équipe, sans parler d’une peur superstitieuse d’agresseurs primitifs.
SPIKE : Tu veux juste arranger ça à ta sauce.
ANGEL : (hurle) Ca n’a rien à voir avec ce que je veux!
WESLEY : (avance vers la porte) Excusez moi, y a-t-il quelque chose dont nous devrions parler ensembles?
ANGEL : (embarassé) Non.
WESLEY : C’est juste que ça semblait assez sérieux.
ANGEL : C’était assez théorique. Nous...
SPIKE : (calmement) On réfléchissait juste à— (passionné) Ecoute, si un cosmonaute et un homme des cavernes combattaient, qui gagnerait? (croise ses bras et fixe Wes)
WESLEY : Ah. C’est pour ça que vous vous hurlez dessus depuis 40 minutes? (Angel baisse les yeux, Spike fixe Wes, attendant une réponse) Les astronautes ont-ils des armes?
ANGEL & SPIKE : (ensembles) Non.
Plan dans la labo de sciences. Fred étudie le sarcophage tandis que Knox travaille à côté.
KNOX : Je n’ai trouvé aucune facture. J’ai cru que vous étiez devenue folle sur Ebay.
FRED : Non. Pas d’eBay. (examine le sarcophage) J’ai arrêté depuis cet incident avec els assiettes commémoratives. Vous avez fait une analyse spectrale?
KNOX : Ouais. Ca renvoie tous les signaux ce qui ne me rassure pas.
FRED : Ne soyons pas trop pressé ce n’est certainement qu’une momie.
KNOX : Les momies peuvent faire plus de dégâts que vous ne le croyiez. Vous êtes avec Wesley maintenant ?
FRED : (mal à l’aise) Uh... Oh. OK. Ca n’a aucun rapport avec les momies...
KNOX : Non, je voulais juste que ça sorte. Et ça ne me gène nullement. Je---je sais que j’ai... que je vous ai fais des avances.
FRED : Je suis désolée.
KNOX : Non, je ne voulais pas vous mettre mal à l’aise. J’adore travailler avec vous et ça me suffit.
FRED : Vous êtes adorable.
KNOX : Vous voulez que je sois votre HazMat's sur ce coup?
FRED : Oui et découvrons d’où elle vient.
Knox sort et laisse Fred examiner le sarcophage. Elle fixe l’iris au dessus du sarcophage. Fred regarde ensuite les rubis qui le décorent et touche la pierre violette. L’iris s’ouvre d’un seul coup et de la fumée en sort. Fred tousse et vacille, Knox vient à la rescousse.
KNOX : Que s’est il passé!?
FRED : Aucune idée. Ca s’est ouvert et de l’air en est sortie. (respire profondément)
KNOX : Vous allez bien?
FRED : Uh, je crois bien. C’était bizarre. (fixe le sarcophage)
Plan sur le bureau d’Angel. Spike entre en trombe.
SPIKE : Harmony vient de me faire renoncer à un poker très prometteur dans les comptes clients, donc ça a intérêt à être bien. (se jette dans le fauteuil en face d’Angel) Oh, et au fait, en bas ils sont tous d’accord pour dire qu’un astronaute n’aurait aucune chance contre un homme des cavernes.
ANGEL : Ecoute je n’en peux plus de cette histoire. (va vers son fauteuil)
SPIKE : Tu admets ta défaite?
ANGEL : Toi et moi. Ca ne marchera jamais.
SPIKE : Est-ce que tu es en train de dire qu’on devrait emmerder d’autres personnes ?
ANGEL : Je suis en train de dire que tu dois partir.
SPIKE : Tu ne peux pas supporter la compétition, c’est ça?
ANGEL : Ca n’est— (se calme) Voici comment je vois les choses, Lindsey ta ramené et coincé ici pour que tu sois...investi dans cette histoire. Il ne t’a rendu corporel qu’une fois que tu étais attaché à ce lieu…
SPIKE : Je ne suis pas attaché. (joue avec ses doigts) C’est juste que je n’ai nulle part ailleurs où aller.
ANGEL : Et si ce n’était pas le cas? Ecoute, Wolfram & Hart a des bureaux dans toutes les grandes villes du monde, et bien plus en dehors. Je te donnerais tout le nécessaire pour aller là où tu voudras : voitures, gadgets, comptes en banque. Tu combattras le mal mais avec style. (s’assied sur son bureau) Et si c’est possible en Mongolie.
SPIKE : Un agent nomade. (met ses bras derrière sa tête, souriant) Une sorte de 007 sans le costume de tapette. Où je veux?
ANGEL : Partout.
SPIKE : (souriant) Hmm. Sauf ici.
Plan dans les couloirs de Wolfram & Hart. Fred marche avec Lorne tout en discutant.
FRED : Ca n’a pas de sens.
LORNE : Je le dis comme je le vois.
FRED : Mais les hommes des cavernes on le feu, ils vivent avec dans leurs cavernes. Les astronautes devraient avoir au moins une sorte d’arme. (aperçoit Wesley) Hé ! Regarde qui est là.
WESLEY : Je cherchais justement une excuse pour venir te voir.
FRED : (sourire) Et comment ça se présente ?
WESLEY : Vraiment bien. Tu viens d’où ?
FRED : De l’infirmerie. J’ai respiré un peu de poussière de momie et il fallait vérifier que je ne porte pas une sorte de germe.
WESLEY : (inquiet) TU vas bien?
FRED : Ils m’ont laissé partir. Libérée la momie.
WESLEY : Bien. Je voulais justement sortir avec toi demain soir et avec des bandages ça aurait été un peu spécial.
FRED : M’emmener où?
WESLEY : Ca peut être un secret?
LORNE : Oh, pitié. (se place entre les deux) Prenez vous un balcon, ok?
FRED : (à Lorne) Tu viens toujours me chercher pour déjeuner ?
LORNE : (se tourne vers elle) Je regarderais où brille le soleil. (Chante) Tu es mon rayon de soleil, mon unique rayon de soleil... (descend les escaliers)
FRED : (se tourne vers Wesley en chantant)Tu me rends heureuse—
Lorsque Fred commence à chanter, Lorne hurle de faire venir un medecin et du sang commence à sortir de Fred qui s’effondre dans les bras de Lorne venu la rattraper. Wesley se précipite tandis que le corps de Fred convulse.
WESLEY : Appelez un médecin. (hurle) Un médecin MAINTENANT!

ACTE 2
Fred est dans une chambre de l’infirmerie de Wolfram & Hart. Elle s’éveille doucement et trouve Lorne, Wesley, Gunn, Angel, Spike et Knox a son chevet.
FRED : Voilà mes hommes. Je n’avais jamais eu autant de mecs à mon chevet depuis cette histoire avec l’équipe de hockey. (pas de réaction; Fred rit) C’était une blague.
LORNE : Tu nous a fait une sacré peur, Freddles.
ANGEL : Tu as besoin de repos. Le labo est en train d’analyser ton sang.
FRED : Je suis une momie?
SPIKE : J’ai combattu de nombreuses momies et je peux t’assurer qu’aucune n’était aussi jolie que toi. Enfin presque.
FRED : Vous semblez un peu trop réconfortants. Que se passe t’il ?
GUNN : Tu es malade et ce sera pire si tu t’inquiète.
KNOX : On a passé ce sarcophage sous le scanner. S’il vous a refilé quelque chose on l’aura isolé dans quelques heures.
FRED : Vous ne savez pas ce que c’est ?
ANGEL : Pas encore.
FRED : OK.
ANGEL : On va s’en occuper, ça ne sera pas long.
FRED : Le bel homme me sauve.
ANGEL : C’est comme ça que ça marche. Au boulot. (sort, les autres suivent sauf Wesley)
FRED : (à Wes) Hmph. "au boulot'." IL est si ringard. (Wes s’assoit près d’elle et lui prend la main) Je sais que tu dois y aller l’homme aux livres.
WESLEY : Oui. Tu n’as qu’à appeler et je serais là en un battement de coeur.
FRED : En supposant que j’en ai toujours un.
WESLEY : Chut. (embrasse le front de Fred)
Angel et Spike attendent Wesley et voient Wes embrasser Fred.
ANGEL : Wes et Fred?
SPIKE : Tu ne savais pas ?
ANGEL : non.
Une fois que Wesley est sorti ils partent tous.
ANGEL : Comment elle se sent?
WESLEY : Elle est plus futée que nous tous réunis. Elle sent que c’est grave.
GUNN : Grave comment ? Qu’est ce que l’on sait ?
Ils descendent les escaliers.
KNOX : Quoique ce soit ça ne colle avec aucun des pathogènes qu’on a en archive. C’est mystique et ça ne vient pas de chez nous.
ANGEL : Et le sarcophage ?
WESLEY : Mon équipe étudie les symboles mais c’est tout nouveau pour nous.
GUNN : Angel, qu’est ce qu’il lui arrive exactement? Tu as parlé avec le médecin—
WESLEY : Ils ont quelque chose?
Angel s’arrête et les autres le fixent tous.
ANGEL : Oui, je, uh— Un agent parasite est en elle. Enfin en gros...
WESLEY : Accouche.
ANGEL : Ses organes sont en train de frire, bientôt ils se liquéfieront.
SPIKE : (regard horrifié) Non. Pas cette fille. Pas aujourd’hui.
ANGEL : Ecoutez, Wes tu vas me dire tout ce que l’on sait sur cette boite, je veux tout savoir.
KNOX : On ne peut pas l’ouvrir. Même les lasers—
WESLEY : D’où vient elle ?
KNOX : Elle est apparue comme ça, sans adresse d’envoi. Je ne connaissais pas les gars qui l’ont amenés, maintenant que j’y pense en plein milieu de la nuit…
ANGEL : C’était volontaire.
LORNE : Les Senior partners?
GUNN : Quelque chose cloche mais je vais aller dans la chambre blanche. Demander au conduit.
ANGEL : S’ils n’y sont pour rien dit leur de nous aider.
GUNN : Je ferais ce que je pourrais.
SPIKE : Et Doyle—uh, Lindsey? Ce mec aime jouer avec ses règles.
ANGEL : Je pensai faire un tour dans la rue et on a son adresse. D’après ce que l’on sait il doit être là-bas en train de se marrer. Et si on a besoin de muscles…
SPIKE : Faisons ça deux fois plus vite.
LORNE : Et avec bébé ça fait trois—dans le cas où ils aiment chanter.
ANGEL : Bien. Les gars...
WESLEY : Tu n’a pas à dire ça.
ANGEL : Je le dirais quand même. Winifred Burkle. On y va.
Ils se séparent et vaquent à leurs occupations.
Plan dans la chambre de Fred, elle a une perfusion dans le bras et son état semble s’aggraver.
Plan dans le bureau de Wesley. Ce dernier parcourt de nombreux livres quand un avocat frappe à sa porte.
EMPLOYE : Désolé de déranger mais je voulais juste savoir si l’historique du clan Holbine était ici. Je devais le recevoir par fax…
WESLEY : Ce peut attendre.
EMPLOYE : Ce clan est très important, j’ai juste besoin de— Je veux dire que toute la compagnie ne peut pas travailler sur le cas Burkle.
WESLEY : Bien sur.
Wesley sort une arme de son bureau et tire dans les genoux du type qui tombe à terre en hurlant. La secrétaire de Wesley arrive.
WESLEY : Jennifer, envoyez moi toutes les personnes qui ne travaillent pas sur le cas Burkle.
Plan dans la chambre blanche. Gunn est là, seul.
GUNN : (appelle) Bonjour? Minou, minou. Je sais qu’il y a quelqu’un qui n’est pas moi ici. Je ne bougerais pas jusqu’à— (quelqu’un le frappe) Et bien, qui l’aurait cru? Ce n’est que moi.
Le conduit prend la forme de Gunn..
FAUX GUNN : Tu n’as pas à être là.
GUNN : Je ne l’ai jamais voulu. Qu’est il arrivé au chat ?
FAUX GUNN : La forme du conduit est déterminée par celui qui la voit.
GUNN : Alors je me regarde parce que ? On va faire le jeu des miroirs ? Jouer au mime ?
Ils se tournent l’un autour de l’autre.
FAUX GUNN : Tu est en train d’échouer.
GUNN : Je ne suis pas le problème.
FAUX GUNN : Je comprends que tu crois ça.
GUNN : Vous ne pouvez pas laisser faire ç à Fred.
FAUX GUNN : C’est le moment pour moi d’être clair. (frappe Gunn) Je ne suis pas ton ami. Je ne suis pas ton larbin. Je suis ton lien avec les senior partners, et ils sont fatigués de ton insolence. Et non ils ne sont pas là pour satisfaire tes désirs.
GUNN : Je ne viens pas pour une faveur. (se relève) On peut faire un pacte.
FAUX GUNN : Les pactes se font avec le diable.
GUNN : Vous voulez quelqu’un d’autre—une vie en échange de la sienne—vous l’aurez. Prenez la mienne.
FAUX GUNN : (rires) C’est déjà fait.
Le faux Gunn frappe le vrai à nouveau..
Plan dans l’appart de Lindsey. On entend des voix.
SPIKE (O.S.) : Pas de signe de Lindsey.
ANGEL (O.S.) : Cherche des plans.
Angel entre dans la chambre à coucher.
ANGEL : Que je sois damné à nouveau.
Plan sur Eve qui est dans le lit et se rhabille un peu.
EVE : Ne me touchez pas.
ANGEL : (Angel avance suivi de Spike et Lorne) On se cache des senior partners, Eve? Combien de temps selon toi avant qu’ils ne te trouvent ?
EVE : Que voulez vous ?
ANGEL : Fred est mourante. Un sorte de parasite. Ca te dis quelque chose?
EVE : Non, je ne sais pas de quoi vous parlez.
SPIKE : (se place à côté d’Angel) Et ton petit ami, chérie ? Vous avez un plan tordu en cours? Envoie de sarcophage ?
EVE : Vous deux restez loin de moi.
ANGEL : Ecoute Eve, on fait ça vite ou alors très lentement.
SPIKE : Sarcophage. Plus ancien que tout ce que l’on connait.
EVE : Lindsey et moi n’avons rien à voir avce cette histoire. Je ne ment pas. Avez-vous entendu parlez de lui ?
SPIKE : (lève les yeux au ciel) Oh, que c’est poétique.
ANGEL : Tu ne nous dit rien que l’on veuille entendre.
EVE : Pourquoi en voudrions nous à Fred? (se lève) Pourquoi nous soucierions nous—?
LORNE : (frappe Eve) Ooh. Oh, je suis désolé. C’était un bon coup de poing. Je suis Jake LaMotta là. C’est pathétique. Oh. Encore une chose, tu vas chanter pour moi que je lise en toi. Et encore une chose : Winifred Burkle m’a dit une fois après une orgie de nourriture chinoise, et sans y être obligée, "Je crois que beaucoup de gens aimeraient être verts. Ta couleur, s’il pouvait choisir." Si j’entend la moindre note m’indiquant que tu as quelque chose à voir là dedans je te tuerais avant que les deux autres ne puissent le faire. Oh, et si c’est du Diana Warren tu es morte aussi—sauf si c’est "Rhythm of the Night."
EVE : Je vais vous aider. Je le jure. Je n’ai rien contre Fred.
ANGEL : Dis le en chanson.
EVE : (chante) Belle comme une image. Elle est comme une bague en or.
LORNE : Elle est clean.
ANGEL : Tu t’es déjà trompé avant.
LORNE : Oui et peut être est ce encore le cas mais elle semble clean. Son futur n’est pas très beau mais…
EVE : Que voulez vous dire ?
LORNE : Rien n’est écrit dans le pierre—ces derniers temps—mais d’après ton futur je ferais comme Carmen Miranda...et je mourrais.
(sourit et sort)
EVE : Attendez s’il vous plait. Allez vous dire aux Senior Partners où je suis ?
SPIKE : Bonne astuce de marchandage.
EVE : Non, ils ne peuvent pas vous aider. Si ça àa à voir avec un sarcophage ce n’est rien de leur compétenceil n’y a rien dans nos fichiers sauf dans les anciens. Les anciens fichiers.
ANGEL : Les démons originels. Avant la race humaine. Ils ont tous été envoyé hors de cette dimension.
EVE : Ceux qui étaient en vie. Mais avant ça ils ne faisaient que s’entretuer, et ils ne meurent pas comme nous. Wesley ne le sait peut être pas mais ses livres peuvent tout conjurer. Pas seulement dans nos stocks. Dites lui de chercher dans les livres anciens, les textes oubliés. Vous devez trouver le Puit Profond.
Plan dans le bureau de Wesley, il fait un compte rendu de ses recherches.
WESLEY : On l’appelle Illyria, un grand monarque et guerrier de l’Age des Démons tué par des rivaux et abandonné dans le Puits Profond.
ANGEL : Et c’est quoi ?
WESLEY : Comme une tombe, un lieu de repos pour tous les Anciens survivants.
GUNN : Celui-ci n’a pas l’air de se reposer.
WESLEY : Non. Je ne pense pas que ce soit une simple infection. La peau de Fred est...devient dure comme un coquillage. Je pense que cette chose grandit en elle en la vidant, pour prendre sa place dans le monde. Ce n’est qu’une hypothèse. Dans tous les cas elle meurt.
ANGEL : Avons-nous la moindre chance de trouver ce Puits Profond ?
WESLEY : C’est déjà fait. Il se trouve en Angleterre, dans les Cotswolds. Ce sont les coordonnées au centimètre près.
ANGEL : Lorne, demande à Harmony de préparer le jet. Nous pouvons y être en 10 heures.
KNOX : Vous pouvez y être en 4. (tous se tourne vers lui) Nous avons de très bons jets.
WESLEY : Il y aura un gardien, peut être plusieurs.
SPIKE : Qu’ils envoient une armée.
GUNN : Et comment être sur que ça changera quelque chose ?
WESLEY : Le Puits Profond est comme une prison pour les morts.Si quelque chose s’en échappe, il est écrit qu’on peut l’y ramener à la source.
ANGEL : C’est notre plan.
WESLEY : On continue à chercher, mais oui je pense que c’est ça.
LORNE : Si personne ne trouve ça trop ridicule, je vais aller prier.
WESLEY : Non, on apprécie. Le temps joue contre nous.
SPIKE : Comme tout le reste.
ANGEL : Allez. Allons sauver cette journée. (Spike sort en suivant Angel)
Plan sur Fred dans son lit. Elle se tourne car elle est mal installée et tout à coup ses yeux s’ouvrent.

ACTE 3
Plan dans la chambre de Fred. Wes entre avec un bouquin de magie mais trouve le lit de Fred vide.
Plan dans le labo de sciences. On entend des fioles se briser et on voit Fred qui tient à peine sur ses pieds.
WESLEY : Fred, tu ne peux pas faire ça.
FRED : S’il te plaît, Wesley, je suis justement la personne qui doit faire ça. ON a du manquer quelque chose. (prend sa tête dans ses mains)
WESLEY : Quoiqu’il soit en train de se passer, nous allons le stopper, je te le jure.
FRED : Je dois faire des recherches.
WESLEY : Tu dois t’allonger.
FRED : Je ne suis pas—Je ne suis pas la demoiselle en détresse. Je ne suis pas un de nos clients. Je dois m’en occuper. J’ai vécu dans une grotte pendant 5 ans dans un pays où ils abattaient mon espèce comme des bêtes. Je vais pas me laisser faire par une grippe de démon. Je vaux mieux que ça! (doucement) Mais je me demande... à quel point j’ai peur.
WESLEY : Je jure sur ma vie que nous arrêterons ça, mais tu dois retourner au lit. C’est là où tu dois te battre.
FRED : Comme si j’avais 6 ans? (tombe mais Wesley la rattrape) C’est la maison de la mort. (Wes l’aide à se relever, elle observe le livre qu’il a ramené) Ce truc peut appeler n’importe quel bouquin?
WESLEY : N’importe lequel.
FRED : Prends le. Ramène moi à la maison.
Plan sur l’appart’ de Fred. Wesley la porte jusqu’au lit et l’allonge.
Plan dans le jet, Angel et Spike ont l’air stressé.
SPIKE : C’est la première fois que je vole.
ANGEL : Je suis d »jà monté dans un helicopter. Ils ne... (regarde nerveusement par le hublot) volent pas si haut.
SPIKE : Retour chez mère patrie. Hey, après avoir sauvé Fred, nous devrions aller à West End, voir une pièce.
ANGEL : Je n’ai jamais vu « Les Misérables ».
SPIKE : Fais moi confiance, à la moitié du premier acte tu recommenceras à boire du sang humain.
ANGEL : On ne peut pas la perdre, Spike.
SPIKE : Ca n’arrivera pas.
ANGEL : J’ai déjà perdu Cordy.
Plan dans le bureau de Gunn. Il est au téléphone.
GUNN : Vous n’écoutez pas. Je sais que des guerisseurs travaillent pour vous. Je me fiche que les Anciens leur fassent peur ou les tuent. Faite leur ramener leur fesses ici où vous allez souffrir. Non, je ne parle pas de poursuites judiciaires. Je parle d’os qui craquent, et si vous pensez— (plus de son dans le téléphone)
KNOX : (arrive devant la porte) Congelons la. On la descend aux cryogéniques. Si on ne peut pas arrêter cette chose on peut la geler—la ralentir le temps de trouver un truc.
GUNN : Vous êtes certain de pouvoir faire ça?
KNOX : Faisons un test.
Plan dans la chambre de Fred. Wesley parcoure un livre tandis que Fred se réveille.
FRED : Je te ramène enfin dans ma chambre et tout ce que tu veux faire c’est lire.
WESLEY : (ferme le livre) Tu t’es assoupie. J’ai fais trop de bruit?
FRED : Pas assez. J’ai besoin de bruit pour rester ici. (respire profondément) On est aujourd’hui? Je veux dire...
WESLEY : Tu as juste dormi une heure.
FRED : C’est une heure que j’ai perdu.
WESLEY : Angel et Spike sont partis chercher de quoi te soigner et je ne voudrais pas être sur le chemin de ce qui va essayer de les en empêcher.
FRED : Et l’homme aux livres?
WESLEY : Il a fait le nécessaire. Je pense leur avoir donné les infos nécessaires.
FRED : (s’assoit, anxieuse) Feigenbaum.
WESLEY : (se lève) Quoi?
FRED : (paniquée) Je—je dois le trouver. Cu’est le Maitre d— je dois l’avoir ici.
WESLEY : Qui est Feigenbaum?
FRED : (pleure) Je ne me souviens plus.
WESLEY : (s’assoit près d’elle) Shh. Shh.
FRED : Oh, n’est ce pas terrible? En un tel moment je m’inquiète de l’affreuse tête que je dois avoir.
WESLEY : (la regarde dans les yeux) Tu es la plus belle chose que je n’ai jamais vu.
FRED : (sourire) Tu aimes toujours les filles barbouillées?
WESLEY : C’est ma malediction. (embrasse son front)
FRED : (s’appuie sur son épaule) Lis pour moi.
WESLEY : L’abrégé de Dreadhost sur les sangsues immortelles ?
FRED : Ca peut être n’importe quel livre?
WESLEY : Donne le titre.
Wesley se met à lire avec Fred à ses côtés.
WESLEY : Elle était si petite que personne ne s’attendait à voir une telle expression sur un si petit visage. Un regarde de vieillard pour une fillette de 12 ans, et Sara Crewe avait 7 ans. En fait, elle rêvait souvent à des choses étranges et elle ne pouvait se souvenir de la dernière fois où elle n’avait pas songé à des choses d’adultes et du monde dans lequel ils vivaient. Elle avait l’impression d’avoir vécu très très longtemps. (ndt : C’est un extrait de « La petite princesse)
Spike et Angel sont arrivés et marchent à travers des branches sous le clair de lune.
SPIKE : Quand est ce qu’une porte n’est plus une porte? Quand cette putain de porte n’est pas là.
ANGEL : C’est là. (regarde un très gros arbre) On parie que c’est l’entrée du Puits Profond?
SPIKE : Soit c’est ça, ou c’est Noël Land. Ca t’arrive de t’amuser?
Flash de lumière, on voit des hommes armés.
ANGEL : Dans un instant.
SPIKE : Et ils ont même des armes. Une stratégie?
ANGEL : Prends ma main.
Spike prend la main d’Angel.
SPIKE : (acquiesce) St. Petersburg.
ANGEL : J’ai cru que tu avais oublié.
Angel et Spike se tiennent la main et s’écartent. Entres eux ils tendent un fil et lorsque les démons foncent sur eux ils le lèvent et leur coupe la tête.
Angel et Spike prennent les armes des démons tués et se battent avec les suivants avec succès.
Plan dans un laboratoire. Knox regarde dans un microscope tandis que Gunn est à côté de lui.
KNOX : (s’éloigne du microscope) Merde!
GUNN : Non! Ne dites pas, "Merde." Vous m’avez fait tout ce baratin sur ce mojo à la Walt Disney, ne dites pas—
KNOX : C’est résistant au froid. Le tissu sanguin gèle, mais ils persistent comme le soleil à L.A. I—je suis désolé.
GUNN : OK, donc c’est fichu. Vous avez quoi d’autre?
KNOX : Je n’ai pas, um— Mon Dieu je n’arrive pas à penser, je suis trop nerveux. (S’assoit) Ecoutez, je ne lui ai jamais dit, mais je—je tiens à Fred plus que… Elle n’est pas comme les autres vous voyez?
GUNN : Je vois.
KNOX : Et rien ne me rendrait plus heureux que d’être le chevalier blanc de la situation et qu’elle me regarde comme... Je veux dire je ne tiens pas seulement à Fred, je le vénère quasiment.
GUNN : (fixe Knox) Vous avez dit, "le."
KNOX : Quoi?
GUNN : Pas "la." Vous avez dit, "Je le vénère."
KNOX : Oops.
Plan sur Spike et Angel qui sont en plein combat mais gagnent finalement. Angel parle au Ciel.
ANGEL : C’est déjà fini? On a à peine commencé!
Un homme apparaît et s’approche d’Angel.
DROGYN : Je dirais que c’est suffisant.
ANGEL : Drogyn.
DROGYN : Angel.
ANGEL : Tu es le gardien du Puits.
DROGYN : Depuis des décennies.
SPIKE : Et qui est le putain—
DROGYN : (fâché) Ne me pose pas de question. (relève la tête de Spike)
A la moindre question je te tue sur le champs. Ne pense pas que je sois incapable.
ANGEL : Il pourrait. Il le ferait.
SPIKE : Eh?
DROGYN : Vous êtes là pour Illyria.
ANGEL : Oui.
DROGYN : Entrez.
SPIKE : Mais comment—?
DROGYN : (fâché) Je viens juste de te dire de ne pas poser de question. (approche de l’arbre)
ANGEL : Sérieusement, il n’aime pas les questions.
SPIKE : Et merde pourquoi ça?
ANGEL : Il ne peut pas mentir.
Plan sur Gunn qui a attrapé Knox et le balance dans le labo.
GUNN : (hurle) C’est toi. Tout ça c’est à cause de toi!
KNOX : Techniquement non. J’ai juste joué mon rôle.
GUNN : Pourquoi? T’as pas pu supporter qu’elle soit avec Wesley alors tu l’as tue?
KNOX : (pousse Gunn) Non, je pensais chaque chose que j’ai dite sur elle. J’ai choisi Fred parce que je l’aime, parce qu’elle ne vaut la peine. Tu penses que j’aurais confié mon Dieu à n’importe quel connard?
GUNN : De quoi tu—
KNOX : Tout ça a été mis en route il y a des millions d’années Charles et on ne peut le stopper.
GUNN : Angel et Spike.
KNOX : Oh, ils sont sur la bonne piste mais ce n’est pas grave car Angel ne la sauvera pas.
GUNN : Tu ne connais pas Angel.
KNOX : Je n’ai pas été clair. Je ne dis pas qu’il va échouer mais qu’il va choisir de ne pas la sauver.

ACTE 4
Plan dans la chambre de Fred, elle est étendue sur son lit dans les bras de Wesley.
FRED : Tu veux bien lire encore un peu?
WESLEY : Bien sur. (commence mais Fred le distrait)
FRED : (regarde la lampe au dessus d’elle) La lumière...blesse mes yeux, mais ne l’éteint pas. Même si elle blesse mes yeux. Tout est si brillant et transparent Les hommes des cavernes gagnent. C’est évident.
Plan sur Drogyn qui guide Angel et Spike vers le Puits Profond à l’aide d’une torche.
DROGYN : Je n’aurais jamais cru que tu finirais ici, Angel.
ANGEL : J’aurais pu dire la même chose.
SPIKE : Donc vous vous connaissez. (Drogyn le fixe) C’était une affirmation. Je le savais.
DROGYN : Je vous dirais tout ce que je peux. Les Anciens était de purs démons. Ils faisaient la guerre comme on respire—sans arrêt. Les plus grands étaient inhumés car la mort n’était pas toujours leur fin. Illyria était craint et vénéré comme peu l’était. On l’a ensevelit dans les profondeurs du Puits... jusqu’à ce qu’il en sorte il y a quelques mois.
SPIKE : Quelqu’un l’a sorti de là sous votre nez et il ne vous a pas manqué jusqu’à maintenant? Ca fait de vous la merde des geôliers. (Drogyn le fixe) Encore une affirmation.
DROGYN : (à Angel) Ton ami aime parler.
ANGEL : Tellement que parfois il a raison. L’homme que j’ai connu ne se serait pas laissé voler si facilement.
DROGYN : La tombe n’a pas été volé. Elle a disparue. Je pense qu’elle y était prédestiné que c’était une parti du plan. Et au cas ou je ne l’aurais pas dit, (éteint sa torche et entre dans une autre pièce) mes responsabilités sont très nombreuses.
Spike et Spike suivent Drogyn et arrivent sur un pont. En dessous on voit plein de sarcophage comme celui de Wolfram & Hart.
SPIKE : Putain.
ANGEL : Ca descend jusqu’où?
DROGYN : Jusqu’au bout. A travers toute la Terre.
ANGEL : Alors le cercueil a disparu, téléporté et il nous est arrivé.
DROGYN : Illyria avait un grand pouvoir—si grand que des millions d’années après sa mort il a encore des gens qui le vénèrent et l’aide.
Gunn est toujours avec Knox et ils se tournent autour.
KNOX : Nous sommes peu nombreux maintenant. Je suis venu à LA car son royaume était là. Il était supposé se teleporter à la base de son pouvoir mais els continents ont dérivé. J’ai demandé de l’aide mais j’ai été bloqué par—croyez le ou pas—l’administratif. (sort un papier et le tend à Gunn)
Mais vous vous en êtes occupé. Vous avez signé le papier pour un boostage cérébral. (Gunn est dégoûté) C’est ce que j’ai dit je suis juste un maillon d’une grande machination
GUNN : Angel va la sauver.
KNOX : Ce contre quoi il se bat est plus vieux que le concept de temps. Personne ne peut le stopper. Il n’y a rien d’autre à faire qu’attendre. Attendre et songer à ce que vous voulez dire à votre—
Gunn décapite Knox.
Plan dans la chambre de Fred, elle convulse. Wesley tente de lui injecter de quoi la calmer mais la seringue ne veut pas entrer dans sa peau qui est trop dure.
FRED : (délire) Oh, Mon Dieu! J’ai péchée. J’ai pêchée et je suis punie. Je ne comprend pas ce qui ne va pas. Je n’avais jamais eu de B- avant. Uhh! Désolée. Je suis désolée. Fais que ça s’arrête!
Wesley, la regarde impuissant et pleure.
Plan sur Drogyn, Spike et Angel.
DROGYN : Elle a été libérée—l’essence du démon.
SPIKE : Et ouais elle a été libérée. Pourquoi tu crois qu’on est là? (Drogyn fixe Spike qui s’énerve et hurle des questions) Et c’est quoi ta couleur favorite? Ta chanson préférée? Qui est le gardien de but de Manchester United? Combien de doigt je lève? Tu vas me tuer? Essaie. Mais je n’ai pas le temps pour tes conneries.
DROGYN : (regarde Angel) Le pouvoir pour ramener Illyria se trouve là dedans. Il faut un champion pour voyager de là où il se trouve à l’endroit auquel il appartient.
ANGEL : Tu en as deux.
DROGYN : Mais je ne savais pas qu’il était libre. (regarde en bas) Si nous ramenons le sarcophage au Puits ça sortir Illyria de votre amie... mais il entrera dans chaque personne entre là-bas et ici. Ce sera l’équivalent mystique d’un décollage. Il s’agrippera à chaque âme sur son passage pour ne pas être piégé. Des villes entières—des centaines des milliers de gens mourront si vous la sauvez.
Spike et Angel sont consternés.
ANGEL : Non. (Avance sur le pont et regarde en bas)
SPIKE : C’est fou.
DROGYN : C’est un lieu de folie. Je vais préparer le sort à vous de voir.
Spike regarde vers l’autre rive du pont.
ANGEL : Que le monde aille se faire foutre. (suit Drogyn)
Plan sur Fred qui est plus lucide et parle avec Wesley.
FRED : Pourquoi y est on allé? Pourquoi a-t-on pensé vaincre le mal? C’est le Mal, Wesley, c’est plus grand que tout.
WESLEY : Je ne crois pas.
FRED : Uggh! (montre Wes) Je suis avec lui! (pleure) Il ne veut pas me quitter. On est trop proches.
WESLEY : Je ne te quitterais jamais.
FRED : Hmph. Oh. Hmm. C’était douloureux mais ça va mieux. Tu ne me quitteras pas?
WESLEY : Non.
FRED : Mes garçons. Je marche aux côtés de héros. Penses y.
WESLEY : (pleure) Tu en fais partie.
FRED : Superheros. Et c’est mon pouvoir : ne pas les laisser me prendre. Pas moi.
WESLEY : C’est exact.
FRED : Oui. Il est avec moi.
Plan sur Angel qui tourne en rond tandis que Spike fixe toujours les profondeurs.
ANGEL : Spike...
SPIKE : Ca va jusqu’au bout, de l’autre côté. Donc il y a certainement un type quelque part vers la Nouvelle Zelande qui se tient sur un pont et regarde vers le bas, vers nous. Tout en bas. Il y a un trou dans le monde. On aurait du le sentir.
Plan dans la chambre de Fred. Elle enlace Wesley.
FRED : Tu veux m’embrasser?
Wesley embrasse Fred avec passion.
FRED : Tu m’as aimé?
WESLEY : Je t’ai aimé dès que je t’ai connu. Non, je pense que c’était avant encore.
FRED : Je suis désolée.
WESLEY : Non, non, non.
FRED : (pleure) J’ai besoin que tu parles à mes parents. Ils doivent savoir que je n’ai pas eu peur, que c’était rapide. Que je n’avais pas peur. (convulse) Oh, mon Dieu.
WESLEY : (la saisit et la regarde dans les yeux) Tu dois te battre. Ne parle pas et bats toi. Accroches toi.
FRED : Je n’ai pas peur, je n’ai pas peur, je n’ai pas peur. Pitié, Wesley, pourquoi je dois partir?
WESLEY : (regarde le corps sans vie dans ses bras) Pitié... (la serre dans ses bras) Pitié...
Quand Wesley l’enlace les yeux de Fred deviennent bleus. Fred bouge et éjecte Wesley à l’autre bout de la pièce. A terre le corps de Fred convulse sous les yeux horrifiés de Wesley. Finalement Fred se lève, elle est possédée. Elle bouge ses doigts.
ILLYRIA (dans le corps de Fred) : Ca ira.