Le Fiancé

Transcript par Sandrine pour Buffy VS. Interdiction formelle de recopier.


PROLOGUE :
Dans la rue de chez Buffy, Alex et Willow marchent en parlant et elle les suit, distraite.
ALEX (un peu énervé) : Tu ne sais pas de quoi tu parles !
WILLOW : Enfin, c’est évident que c’était lui le chef !
ALEX : C’était une marionnette, elle se servait de lui.
WILLOW : Excuse-moi, mais ce n’était pas le genre de bonhomme à se laisser manipuler.
ALEX : Si c’était là son génie, il ne s’est jamais aperçu que c’était elle qui décidait de tout ! Buffy ?
BUFFY : Hein ?
ALEX : Qui détient le vrai pouvoir ? Le général ou le soldat ?
BUFFY : C’est qui, ceux-là ?
ALEX : Le général ou le soldat ? C’est agréable de voir à quel point tu t’intéresses à ce que je dis.
BUFFY : Excuse-moi ! J’étais en train de….
WILLOW : … de réfléchir ?
BUFFY : Euh, non, de réfléchir, non, j’avais la tête ailleurs, dans les nuages…. J’adore quand tout est tranquille ici.
ALEX : Maintenant que Spike et Drusilla sont hors d’état de nuire, on se la coule douce, la vie est belle et je… je croise les doigts au fond de mes poches en disant ça.
BUFFY : Oui et ben, vas-y, croise-les fort !
WILLOW : Est-ce qu’on est vraiment sûrs qu’il n’y a plus aucun assassin de l’Ordre de Taraka en route pour Sunnydale ?
BUFFY : D’après Angel, il n’y a plus de contrat sur ma tête.
ALEX : Comment il va Angel ? Je te jure que ça m’intéresse !
BUFFY : Il va mieux.
WILLOW : Et ça te plaît de jouer les infirmières ?
BUFFY : Oh oui !
ALEX : Ouais, c’est mieux que de jouer les hôtesses en mini- jupe.
BUFFY : Alex !
Alex se met à rire. Devant la porte de Buffy, elle sort ses clés met remarque que la porte est déjà déverrouiller.
BUFFY : Attendez-moi là une minute.
Elle rentre et entend des objets tomber par terre.
JOYCE : Non !
Elle coure vers la cuisine et voix un homme embrasser sa mère.
BUFFY : Maman ! Oh.. m… m… Je suis désolée… J’avais entendu…
JOYCE : C’est moi, j’ai cassé un verre. Tu rentres de bonne heure.
HOMME : Salut !
BUFFY (suspecte) : Salut.
JOYCE : Oh, c’est ma fille, Buffy.
HOMME : Ah.
JOYCE : Buffy, voici Ted.

GENERIQUE

ACTE 1
Un peu plus tard, Ted prépare des pizzas avec Alex et Willow. Buffy et sa mère sont sur la terrasse.
TED : Maintenant on met au four ! Et surtout, il ne faut pas lésiner sur le fromage.
BUFFY : En fait, toutes ces soirées où tu restais tard à la galerie ce n’était pas que pour dénicher des œuvres d’art ?
JOYCE : C’est vrai, j’attendais le bon moment pour te le présenter. Crois-moi, c’est un homme bien.
BUFFY (jette un regard à Ted) : Tu l’as connu comment ?
JOYCE : Il vend des programmes informatiques. Il est venu modifier le système à la galerie, je gagne un temps très appréciable.
BUFFY : Le temps de voir des inconnus. Et de les embrasser dans ma cuisine.
JOYCE : Tu n’étais pas censée nous voir.
WILLOW (à Ted) : Je suis ravie ; j’ai un nouveau disque dur de 9 gigas.
TED : Oh ! mais ce n’est pas suffisant, sans le DMA correspondant, c’est comme si tu mettais un moteur de Ferrari sur une 2 chevaux.
WILLOW : J’ai pas les moyens d’en acheter un plus puissant.
TED : Bon attend une seconde, j’ai des démos gratuites, je ne vois pas pourquoi je ferais payer quelque chose qui ne me coûte rien à une amie de Buffy.
WILLOW : Oh ! Oui oui oui !
TED : Quoi ?
ALEX : C’est rien, c’est le cri que pousse l’intello quand elle contente. Je voulais vous dire que depuis l’invention de la pizza, personne n’en a fait d’aussi succulentes, c’est quoi votre secret ?
TED : Et bien quand elle sort du four, on la fait frire avec des herbes et de l’huile d’olive, mais il ne faut utiliser qu’une poêle en fonte !
Buffy et Joyce entrent dans la maison.
TED : Condition sine qua none de la réussite !
ALEX : Vous n’avez jamais pensé à les vendre, c’est tellement délicieux, ça vous rapporterait une fortune !
Ted sourit et s’approche de Buffy.
TED : Tu as faim ?
BUFFY : Non merci.
TED : Buffy, je suis désolé de ce qui s’est passé, j’aurais voulu qu’on fasse connaissance, autrement, j’aurais voulu que tout soit… parfait. Je suis très attaché à ta maman, je crois que c’est important que tu le saches. ( montrant une photo de Buffy et Joyce sur le frigo ) Toi, tu es la personne qui compte le plus dans sa vie alors tu comptes beaucoup pour moi aussi.
JOYCE : Buffy, je voudrais tant que ça te rende heureuse.
TED : Rectification, nous voudrions vraiment que ça te rende heureuse.
BUFFY : Oh, mais je le suis !
JOYCE : C’est vrai ?
BUFFY ( sourire forcé ) : Ouais !
Au parc, Buffy se bat contre un vampire et s’acharne sur son cas. Giles la regarde intriqué.
GILES : Euh… Buffy, il est peut-être temps de… Non… il est vraiment temps de conclure, je crois…
Il s’assoit et Buffy tue le vampire.
BUFFY : Y’en a d’autres ?
GILES : Et bien, ce n’est pas à souhaiter pour eux.
BUFFY : Quoi, tuer les vampires, c’est mon boulot.
GILES : C’est vrai… mais je ne t’ai jamais vu leur flanquer une telle raclée avant de les tuer. Tu te sens bien ?
BUFFY : Oui, très bien.
Elle s’assoit à ses côtés.
BUFFY : J’ai tué un vampire ici mercredi dernier, qu’est-ce qu’ils fricotent dans ce parc ?
GILES : Et bien… ils traînent, je crois qu’ils ne savent pas où aller sans leur chef. Avec un peu de chance, il est mort, alors ils se retrouvent dans les endroits qu’ils connaissent le mieux.
BUFFY : Les vampires sont répugnants.
GILES : Oui, c’est pour ça que nous les tuons.
BUFFY : Ca me rend dingue. Vous avez une famille qui vit très heureuse, là, les vampires débarquent, détruisent tout, tuent tout le monde, envahissent la cuisine et se mettent aux fourneaux pour préparer de ridicules minis- pizzas, et puis les imbéciles s’extasient…
GILES : Buffy ! Je pense que… je pense que certains détails m’échappent. Y’aurait-il quelque chose dont tu voudrais me parler ?
BUFFY : Non, y’a rien. Ce soir vous croyez que j’ai encore une chance d’en voir ? Je peux attendre…
Au lycée, Alex, Willow et Buffy marchent ensemble.
BUFFY : Si tu dis encore un mot, c’est toi que je transforme en mini-pizza !
ALEX : Est-ce que tu as pris la peine de l’écouter ? Non ! Moi je l’étais ! Et je peux dire que ces mini-pizzas ont vraiment changé ma vie ! Ted est le super chef des chefs !
BUFFY : D’accord, c’est un bon cuisinier, mais ça ne veut pas dire que c’est quelqu’un de bien.
ALEX : Si, bien sur !
WILLOW : Il a l’air gentil.
BUFFY : Peut-être, mais je ne le connais pas. Pour l’instant tout ce que je vois c’est un homme qui apparemment a un boulot, qui semble gentil et poli et que ma mère aime beaucoup.
ALEX : Quelle sorte de monstre est-ce là !
BUFFY : Moi je te dis qu’il est trop propre, trop gentil, trop souriant ce clown !
WILLOW : Ah, qu’est-ce qu’il rit le clown !! Je sais, ça ne fait rire que moi.
ALEX : Buffy, arrête de faire l’autruche, nous sautons à pied joints dans les méandres du docteur Freud.
Alex prend des bonbons de la distributrice.
WILLOW : Il a peut-être raison. La séparation qui t’angoisse, l’image de la mère qui fiche le camp, rejet de l’image paternelle…
BUFFY : Ce type n’est pas mon père !
ALEX : Oh, mais t’es jalouse !
BUFFY : Non mais c’est pas vrai !
ALEX (montrant du doigt Buffy en riant) : La demoiselle, elle est jalouse, la demoiselle elle est jalouse !
WILLOW : Alex !
ALEX : Quoi ! Freud aurait dit exactement la même chose ! Sans la jolie chorégraphie…
BUFFY : D’accord, je l’admets, ça me rend dingue ! Voir ma mère se frotter à un inconnu dans la cuisine c’est déstabilisant ! Je suis bonne pour la psy. Et quand même j’ai des antennes, je suis sûre que quelque chose ne tourne pas rond chez ce « Ted » !
ALEX (voyant Ted arriver dans le dos de Buffy) : Ted !
BUFFY : Bien sûr, de qui tu crois que je parles ?
ALEX : Ted ! Ted qui est là !
Elle se retourne, surprise.
TED : Salut les mômes !
BUFFY : Qu’est-ce que vous faites ici ?
TED : Je re-programmai l’ordinateur du bureau d’orientation et j’ai pensé à ma jolie petite Willow ( il lui donne le composant informatique qu’elle voulait )
WILLOW : Oh, c’est trop gentil, merci !
TED : Oh c’est rien. Buffy est-ce que tu aimes le mini- golf ?
ALEX : Bien sûr qu’elle aime !
TED : Voilà, ta mère et moi on a pensé que samedi si tu était libre… enfin vous trois, évidemment, ça vous ferait peut-être plaisir de faire quelques swings sur le green avec deux vieux croûtons.
BUFFY : Euh…
TED : Bien sûr, j’apporte le pique-nique !
ALEX : Avec des mini-pizzas ?
TED : Avec des cookies !
BUFFY : Vous savez, on aurait adoré venir avec vous mais euh… malheureusement on a certaines « activités » le samedi ! ( elle regarde Willow )
WILLOW : Oui, des activités certaines ! ( elle regarde Alex)
ALEX : Eh, cette fois on va changer le programme, j’en ai marre de ces activités ! On viendra !
TED : Génial !
Buffy fait un sourire forcé.
Dans la salle de classe de Jenny, Giles y rentre et elle est en train de ranger des papier.
GILES : Ca va Jenny ?
JENNY : Rupert, bonjour…
GILES : J’ai reçu votre commande, vos livres sont à la bibliothèque. Voulez-vous que je vous les apporte ?
JENNY : Non, c’est inutile, les enfants passeront les prendre.
GILES : D’accord, bon…
Il commence à s’en aller.
JENNY : C’est tout ce que vous avez trouvé comme excuse pour venir me voir ?
GILES (se retourne) : Oui, je n’ai aucune imagination. Je voulais savoir si ça allait.
JENNY : Ca va plutôt bien en ce moment. J’ai cru mourir pendant 3 semaines et puis… on se fait à tout. (il sourit) Je vais encore quelques cauchemars.
GILES : Oui, c’est normal, vous avez besoin de temps.
JENNY (froide) : Et peut-être que vous me laissiez respirer ! Je trouve vos intentions très touchantes mais ça devient stressant de vous avoir toujours dans les pattes avec vos yeux de merlan frit à me demander comment je vais ! Je fini par me rendre malade de ne pas aller mieux. Vous me donnez l’impression d’avoir un poids sur les épaules.
GILES : Je suis désolé pour les yeux de merlan frit mais c’est tout à fait involontaire… Je me fais un peu de…
JENNY : De souci ? Ca se voit.
GILES : Je ne vous dérangerait plus.
Il part et Jenny soupire.
Chez Angel, Buffy lui fait un bandage à la main.
BUFFY (énervée) : Maman est intarissable, est-ce que Ted aimera cette robe ? Ted adore cue film ! Ted m’apprend l’informatique ! Oh mon Dieu, ce qu’il est drôle ce Ted ! Et moi je lui dit : « C’est vrai, il me fait pleurer de rire ! » et elle me dit que je suis sarcastique, mais c’est vrai que je l’étais, et j’en ai marre qu’elle parle de lui tout le temps !
ANGEL : Oui d’ailleurs, tu pourrais parler d’autre chose…
BUFFY : Faut pas m’en vouloir. Tout est si compliqué dans ma vie, j’avais pas besoin de ce type.
ANGEL : Toi non, mais peut-être que ta mère oui.
BUFFY : Le vieux sage va encore me donner une leçon !
Angel rit.
ANGEL : La solitude, c’est très difficile à vivre.
BUFFY : Je suis d’accord. Ma mère a besoin d’un homme dans sa vie, bon mais pourquoi Ted ?
ANGEL : Tu penses à quelqu’un d’autre ? Il existe celui qui te conviendrait ?
BUFFY : Mais oui, mon père. Je sais bien que ça n’arrivera jamais. Tu gagnes, Angel, je vais lui donner sa chance… M’éclater au mini-golf, je vais répondre en révérence, je serais sans hargne et sans reproche. Il faut aussi que je l’aime ?
ANGEL : Embrasse-moi…
BUFFY : Enfin quelque chose que j’aime faire !
Et ils s’embrassent
Au mini-golf, Buffy, Willow, Alex, Joyce et Ted arrivent sur un parcours.
ALEX : Ah, nous y voilà, le fameux coucou suisse, il a l’air redoutable, mais je ne suis pas homme à me laisser abattre !
JOYCE (à Ted) : Ton pique-nique était délicieux, tu sais que c’est très rare un homme qui fait la cuisine ?
Il pose sa balle et la frappe.
TED : Ouais, je sais que tu en cherchais un depuis longtemps! Alors Buffy, il doit y avoir une foule de garçons qui font la queue autour du pâté de maison pour sortir avec toi ?
BUFFY : C’est vite dit…
WILLOW : Oh si c’est vrai a mais elle n’a d’yeux que pour… (Buffy lui donne un coup de coude) ses études ! La pauvre, elle est trop plongée dans ses bouquins, on a du mal à lui faire lever le nez !
TED : Je suis ravi de l’entendre ! Je pense que dans ce cas tes notes s’amélioreront bientôt !
BUFFY : Mes notes ? ( elle s’approche de Joyce ) Dis, comment il connaît mes notes ?
JOYCE : Je lui en ai parlé. Il veut tout savoir à ton sujet, il se sent concerné, c’est une bonne chose ! Oh, joli coup Ted !
Buffy pose sa balle et s’apprête à la frapper.
TED : Garde tes yeux sur la balle, attention à tes coudes ! (elle tape dans la balle qui atterrit derrière le décor) Oh pas de chance jeune fille !
JOYCE : Oh, c’est pas grave, on le compte pas !
TED : Mais pourquoi ça ?
JOYCE : Oh, c’est jamais que du mini-golf !
TED : C’est vrai mais les règles sont les règles ! Et ce que nous lui apprenons maintenant fera d’elle ce qu’elle sera plus tard, quand nous ne serons plus là. Que ce soit à l’école, ou avec son petit-ami ! Loin de moi l’idée de me mêler de vos affaires ça ne regarde que toi et ta mère, ce que je veux dire la loi est la loi !
JOYCE : Il n’a pas tort.
BUFFY : Très bien, je vais chercher ma balle de l’autre côté.
Buffy va chercher sa balle, mais elle la met dans le trou.
Elle leur crie :
BUFFY (qui crie) : Et qu’est-ce que vous en dites ? Dans le trou en deux coups !
Ted a tout vu, il était a coté d’elle.
TED : Pardon, tu as triché !
BUFFY : C’est vrai, et alors ? Comptez-moi une pénalité !
TED (menaçant) : Ce n’est pas ce qui importe ici, jeune fille ! La loi est la loi ! Une faute est une faute ! Ce n’est pourtant pas une nouveauté !
BUFFY : Mais qu’est-ce qu’il y a ? On s’amuse !
TED : Oui c’est ça, on s’amuse ! Toi tu fais peut-être ce que tu veux, moi je ne fonctionne pas comme ça et je suis ici pour te le dire ! (elle remarque qu’il se tape sur la jambe) Ce n’est pas un simple jeu, c’est la règle ! Tout compte, et je ne tolèrerai pas qu’on fasse n’importe quoi dans ma maison !
BUFFY : Et bien je suis ravie de ne pas vivre sous votre toit.
TED : Tu veux que je te démolisse ta jolie petite gueule ?! (se retourne, à Joyce, Alex et Willow) Qui veut du dessert, j’ai fait des cookies au chocolat !
ALEX : Moi !
WILLOW : Oh des cookies !
TED : Et oui ! J’ai l’impression d’en avoir trop fait ! Vous allez devoir en ramener chez vous !
JOYCE : Mm… Buffy, il faut que tu en goûtes, il sont délicieux !
ALEX : Oh il on un goût délicieux !
Buffy reste bouche bée.

ACTE 2
Chez Buffy, Joyce chante en préparant le petit déjeuner et
Buffy arrive.
JOYCE : Bonjour ma jolie douce !
BUFFY : Salut.
JOYCE : J’ai du jus de fruit et de magnifiques brioches, regarde comme ça sent bon ! (Buffy en prend une) C’est Ted qui les a fait ! (Buffy la repose)
JOYCE : Quoi ?
BUFFY : Je voudrais manger quelque chose que Ted n’a pas fait !
JOYCE : Qu’est-ce que c’est que cette attitude ?
BUFFY : Écoute maman, je sais que tu le trouves génial…
JOYCE : Il avait organisé cette sortie pour te faire plaisir et tu lui a pas dit deux mots de toute la journée samedi. Je te demande pas de l’aimer comme moi je l’aime ( Buffy lève la tête) j’te demande de lui montrer un minimum de respect.
BUFFY : C’est vrai tu l’aimes ?
JOYCE : J’en sais rien. C’est sorti comme ça. Mais je crois oui, on peut pas dire que les hommes campent devant ma porte, c’est difficile quand tu es…
BUFFY : … quand tu es mère célibataire !
JOYCE : Chérie, jamais je ne m’engagerais avec un homme qui n’a aucune affection pour toi, mais lui en a, et je te trouve très injuste avec lui.
BUFFY : Il m’a menacé.
JOYCE : Quoi ?
BUFFY : Il m’a menacé, il a dit qu’il allait démolir ma jolie petite gueule !
JOYCE : Oh, chérie, tu inventes ! Ted m’a raconté ce qui s’est passé, il t’a vu en train tricher.
BUFFY : Oui, j’ai triché, je mérite mille fois la prison d’accord mais lui c’est un fou, un malade !
JOYCE : Ecoutes, il n’a rien dit de tout ça devant les autres !
BUFFY : Non, et je ne crois pas que ce soit…
JOYCE (la coupant) : Et c’était très délicat de sa part ! Ted ne t’en veux pas, il pense que le temps arrange bien des choses. En parlant de ça, il prépare le dîner ce soir, alors je te veux à la maison à 6 heures précises !
Buffy part.
JOYCE (elle mange) : Mm, c’est délicieux !
Au lycée, Buffy, Alex et Willow discutent.
WILLOW : Comment ça enquêter sur lui ?
BUFFY : Oui, faire des recherches, découvrir ses secrets, ce qui est dans sa vie…
ALEX : Tu ne trouves pas que tu exagères ?
BUFFY : Et tu ne trouves pas que ça me regarde ?
WILLOW : On dirait presque que tu souhaites trouver chez lui quelque chose de tordu !
BUFFY : Ce mec a pété les plombs à cause d’une partie de mini-golf !
ALEX : Bon, il était un petit peu sur les nerfs, il a pas commis de tentative d’assassinat ! Ne me jette pas cet œil noir, je suis de ton côté ! Même si ça te plaît pas, il y a des choses dans la vie que tu dois accepter !
BUFFY : Oui mais Ted n’en fait pas partie.
Cordélia passe.
ALEX : Eh Cordélia, jolie ta jupe !
CORDELIA : Ah très drôle…
ALEX : Qu’est-ce qui est drôle ?
CORDELIA : Qu’est-ce que tu as dit ?
ALEX : Jolie ta jupe ?
CORDELIA : Il devient urgent que tu apprennes à te taire, Alex !
ALEX (à Buffy et Willow) : Excusez-moi une seconde !
Alex va voir Cordélia.
WILLOW (à Buffy) : Qu’est-ce qu’ils ont tous les deux ?
CORDELIA : Je peux savoir ce qui te prends ?!
ALEX : C’était un compliment !
CORDELIA : Devant tes amies, mais ils vont se douter enfin !
ALEX : Se douter de quoi ?
CORDELIA : S’il te plaît, c’est traumatisant pour moi rien que de le dire !
ALEX : Qu’on s’est embrassés ?
CORDELIA : Ahhhh…
ALEX : Écoutes, je ne vais pas leur dire. Ils ne sauront rien du tout. Ni tes amis, ni mes amis… Tu viendrais avec moi deux secondes, dans le placard à balais ?
CORDELIA : Alors ça, c’est hallucinant, tu ne penses qu’à ça ? Bon d’accord !
BUFFY : Il n’est pas normal, je le sens. Ted a un gros problème avec moi, il agit comme si j’étais une gêne pour lui, et ma mère est totalement transformée depuis qu’il est là !
WILLOW : C’est sans doute le bonheur !
BUFFY : Elle a l’air hypnotisée. Tu veux m’aider ?
WILLOW : Tu sais que je le ferais, qu’est-ce que tu veux que je cherche ?
BUFFY : On y va doucement. Tu peux savoir où il travaille ?
Willow dit oui de la tête.
Dans un bureau d’informatique, Buffy observe Ted qui parle au téléphone.
TED : Oui, il est très performant, aucun PC ne devrait fonctionner sans. Non, madame Lanster, ce n’est pas un produit bon marché, je ne vous le cache pas, c’est une très lourde dépense, c’est vrai. Cela dit vous éviterez tout désagrément ultérieur. Bien sûr, si vous préférez un produit moins onéreux, je vous recommande… Croyez moi, vous n’allez pas le regretter ! Merci beaucoup, au revoir !
Il se lève et va inscrire sa vente sur le tableau des ventes. Il en a plus d’une vingtaine à lui tout seul, alors que les autres n’en n’ont que quatre ou cinq.
TED : Je vais déjeuner !
Il sort. Un homme vient parler à Buffy.
HOMME : Vous êtes nouvelle ?
BUFFY : Oh…
HOMME : Je m’appelle Neil.
BUFFY : Euh… Linda.. Belinda ! Je fais l’intérim aujourd’hui. (parlant de Ted) Waow, ce type est un vendeur exceptionnel ! J’imagine que c’est l’homme à battre !
NEIL : Personne ne bat la machine. C’est une sorte de génie. Il sait tout sur les ordinateurs, il ne perd jamais un client. Je vous semble amer, je le suis.
BUFFY : Mais il a peut-être une vie privée atroce, il a sûrement des ex-femmes et une famille à entretenir ?
NEIL : Non, il est fiancé, je suis épaté qu’il se laisse encombrer par un femme. Dieu merci, il part d’ici après son mariage !
BUFFY : Le mariage ?
NEIL : Oui, il se marie dans deux mois. Croyez-moi, je compte les jours ! Oh, oh, voilà le super boss, je retourne à la mine.
Buffy va au bureau de Ted, elle prend une photo de Joyce et la déplie. Elle est sur la partie caché de la photo.
Au souper chez Buffy, Ted et Joyce font la prière.
TED : Nous te remercions Seigneur pour ce repas que nous allons prendre, nous te demandons de bénir cette maison et d’aider ceux qui y vivent à être plus productifs, plus respectueux, et plus honnêtes. Amen.
JOYCE : Amen.
TED : C’était encore une bonne journée de travail ! Comment c’était à l’école aujourd’hui Buffy, as-tu appris quelque chose ?
BUFFY : Oui, j’ai appris.
TED : Bravo ! (parlant de la nourriture) Alors Joyce, qu’est-ce que tu en dis ?
JOYCE : J’en dis que chaque femme devrait avoir la chance de connaître un homme comme toi. C’est fantastique ! (à Buffy) Comment tu trouves ?
BUFFY : Très joli.
TED : Jeune fille, il faut te nourrir, c’est joli à regarder, mais c’est fait surtout pour être mangé.
Silence.
JOYCE : Chérie ?
BUFFY : Est-ce que vous êtes fiancés ?
JOYCE : Oh mon Dieu, non, en voilà une drôle d’idée !
TED : Attends, laisse-moi régler ça. Buffy, ta mère et moi voulons laisser mûrir la profondeur de notre attachement.
Et si tout va comme je le souhaites, peut-être que bientôt nous parlerons mariage et que nous aurons la joie de nous unir. Dis-nous ce que tu penses de ça ?
Buffy garde le silence.
TED : C’est normal d’avoir des sentiments Buffy, et c’est normal de les exprimer.
BUFFY : Si vous faites ça, je me suiciderai.
JOYCE : Buffy !
TED : Non, non, laisses faire, je lui ai demandé d’être honnête. Ma chérie, il faut que tu te fasses une raison parce que quoi qu’il arrive, je ne m’en irai pas.
BUFFY : Et moi, est-ce que je peux m’en aller ?
JOYCE : Tu vas tout de suite dans ta chambre et je t’interdis d’en sortir !
Buffy se lève et s’en va.
JOYCE : Ted, je… je suis vraiment très gêner, je ne comprend pas ce qu’elle a.
TED : Joyce, je n’aurais pas été nommé vendeur de l’année si j’étais homme à me laisser impressionner par un ou deux refus, je l’apprivoiserai.
Au parc, Buffy est assise sur une balançoire, pieu a la main.
BUFFY : Vampires ! Ici les vampires !
Elle se lève et s’en va.
Dans la chambre de Buffy, elle y rentre et tombe face a face avec Ted.
BUFFY : Qu’est-ce que vous faites là ?
TED : Ta mère t’as dit de rester dans ta chambre. Je ne crois pas l’avoir entendu te donner la permission de sauter par la fenêtre et d’aller te promener en pleine nuit.
BUFFY : D’abord vous n’avez rien a faire dans ma chambre et ensuite (elle voit son journal, une croix, de l’eau bénite et d’autre chose sortis de son tiroir) vous avez fouillé dans mes affaires !
TED : Oui c’est vrai.
BUFFY : Ses objets m’appartiennent ! De quel droit osez- vous ?
TED : Ce qui vaut dans un sens vaut dans l’autre. Tu es bien allée fouiner à mon travail, toi ! (lisant son journal) Qu’est-ce que c’est que cette histoire de Tueuse de vampire ? Racontes !
BUFFY : Ca ne vous regarde pas.
TED : Oh que si, jeune fille. Chacun de tes faits et gestes me regardent à partir de maintenant.
BUFFY : Je crois que vous feriez bien de sortir d’ici ou je vais…
TED : Ou tu vas quoi ? Dis-le, tu vas me tuer ? Je ne suis pas un rêve ! Je ne suis pas un de tes monstres pouilleux et diaboliques que tu inventes dans ce journal ! Les psychiatres les enferme, les malades comme toi ! Tu es délirante ! A partir d’aujourd’hui, tu feras ce que je te dirais, quand je te le dirais ou je donnes ce torchon à ta mère ! Et tu passeras les meilleures années de ta vie bouclée dans un asile de dingue ! Nous voulons être heureux, ta mère et moi ! Tiens toi tranquille ou je te le ferais regretter ! Bonne nuit !
Il part mais Buffy le retient.
BUFFY : C’est à moi ! Vous ne sortirez pas d’ici sans me l’avoir rendu !
TED : Tu vas lâcher mon bras !
BUFFY : Non !
Il la frappe au visage.
BUFFY : C’est pas trop tôt, j’espérais que vous feriez ça !
Elle lui donne un coup de poing. Il lui en donne un. Elle se relève et lui donne plusieurs coups et Joyce arrive.
JOYCE : Buffy, non, arrête, je t’en prie !
Buffy continue de frapper Ted dans le couloir. Il tombe dans l’escalier. Joyce se précipite à ces coté.
JOYCE : Ted ! Ted ! Ted ! (elle prend son pouls) Tu l’as tué, il est mort !
Buffy reste bouche bée.

ACTE 3
La police sort le corps de Ted. Buffy est assise sur le perron, encore sous le choc.
Un homme s’approche de Joyce, debout dans le jardin, et lui montre sa carte.
POLICIER : Madame, je suis le détective Stein. Je suis désolée mais je dois vous poser quelques questions. Quelles étaient vos relations avec la victime ?
JOYCE : On était, on était ensemble.
STEIN : Dites-moi ce qui est arrivé.
JOYCE : C’est un accident. Il est tombé dans l’escalier.
STEIN : Je vois. Il a glissé ? Vous savez comment il est tombé ?
BUFFY : Je l’ai frappé… Je l’ai frappé…
Au commissariat de police, Joyce y est assise mais Buffy est interroger dans une autre salle.
BUFFY : Il était dans ma chambre. Et là, on… s’est disputés.
STEIN : A propos de quoi ?
BUFFY : Il…
STEIN : C’était la 1ère fois que vous aviez une dispute ?
BUFFY : Non. Il m’avait déjà menacé, il m’avait dit qu’il voulait me frapper.
STEIN : Il vous l’a dit ce soir ?
BUFFY : Non. Il m’avait volé mon journal, et j’ai essayé de lui reprendre et… et il m’a frappé.
STEIN : Où ça ?
Buffy montre un endroit sur son visage mais elle n’a pas d’ecchymose.
STEIN : Non, il n’a pas dû y aller trop fort.
BUFFY : J’ai jamais de traces…
STEIN : On vous a déjà frappé avant ?
BUFFY : Oui.
STEIN : Mais Ted ne vous jamais touché ?
BUFFY : Je vous ai dit qu’il m’avait…
STEIN (la coupant) : Avant ce soir, Ted ne vous a jamais touché ?
BUFFY : Qu’est-ce que vous voulez ? Je vous ai dit comment ça s’était passé, vous croyez que je l’ai fait exprès ?
STEIN : Non, non, je vous crois son poids l’a entraîné, il est tombé, il a pas pu se rattraper.
Un instant plus tard, Stein va retrouver Joyce.
JOYCE (à Stein) : Vous allez l’arrêter ?
STEIN : Il n’a pas question d’arrêter votre fille pour l’instant. Elle dit que M. Buchanan l’a frappé et si c’est le cas… enfin bref, nous devrons approfondir tout ça. Vous pouvez la ramener chez vous. Toutes les deux, essayez de vous reposer.
Joyce et Buffy rentrent en voiture et elles gardent le silence.
Au lycée, Buffy remarque que tout le monde la regarde bizarre, mais Willow et Alex arrivent.
ALEX : Buffy ! Comment tu vas ?
WILLOW : T’aurais pas dû venir !
BUFFY : Je peux pas rester chez moi. Maman fait comme si j’existais pas.
WILLOW : Qu’est-ce qui s’est passé ? Peut-être que t’as pas envie d’en parler…
BUFFY : On s’est disputés et j’ai perdu mon sang-froid. Je ne me suis pas contrôlée.
WILLOW : Il est tombé, c’est dans le journal.
BUFFY : Oui il est tombé. Mais je l’ai aidé…
ALEX : Qu’est-ce qu’il était ?
BUFFY : Quoi ?
ALEX : Qu’est-ce que c’était, un démon, un scarabée géant, un prince de l’enfer testant des secrets de nouvelles cuisines, parce que c’était un monstre ou un truc dans le genre ? ( Buffy baisse les yeux ) C’est pas vrai… c’était…
WILLOW : C’est lui qui a commencé, tu as été obligée de te défendre.
BUFFY : Ouais. Devant les juges, ce genre de défense conviendrait à un enfant de 6 ans.
ALEX : Les juges ? Attends, ils veulent t’envoyer au tribunal ?
BUFFY : Je… j’en sais rien. On verra ouais ! Il était humain… Et j’ai tué un humain…
WILLOW : Faut pas dire ça !
BUFFY : Pourquoi ? Tous les autres le disent… Et c’est la vérité.
ALEX : C’était un accident.
BUFFY : Je suis la Tueuse. Je n’avais pas le droit de le frapper comme ça.
ALEX : Buffy, je ne sais pas ce qui s’est passé hier soir. Mais je te connais toi. Tu ne ferais de mal à personne sans avoir une bonne raison de le faire, et tu devais en avoir une.
BUFFY : Ouais, j’en avais une… Il sortait avec ma mère.
Buffy ( se levant après un grand silence ) : Il faut que j’y aille !
Elle marche dans les couloirs et rencontre Giles.
GILES : Buffy ! Tu vas bien ? (silence) Oh, c’est une question stupide, excuses-moi, mais… mais si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis là.
BUFFY (parlant des policiers) : Qu’est-ce qu’ils font ici ?
GILES : Oh, ne t’inquiètes pas, ils ont juste posé quelques questions sur enfin… sur ta conduite et… j’ai dû montrer ton dossier. Je… Je…
Elle part.
A la bibliothèque Willow fait des recherche sur l’ordinateur.
ALEX : Bon sang ça me tue ! Ce bâtard, c’était pas Blanche Neige, j’en suis sûr ! Si seulement j’avais pu le choper ! Enfin, la semaine dernière…
CORDELIA : Je croyais que tu le trouvais génial ce type ?
ALEX : a m’arrive d’aimer des gens assez lamentables. De toute façon j’ai une totale confiance en Buffy, elle n’aurait jamais tué un homme innocent ! Je suis sûr qu’il était pourri.
WILLOW : Il faudrait qu’on arrive à le prouver. Alex, tu peux me prêter ton stylo ?
ALEX (cherchant dans son sac) : Si Buffy va en prison à cause de ce clown, je pète un plomb ! Il faut que tu trouves Willow, une condamnation pour violences domestiques, affaires criminelles. Oh, des cookies !
CORDELIA : Ca me dépasse, Buffy c’est la Tueuse, elle devrait avoir…
ALEX : Quoi, un permis de tuer ?
CORDELIA : Pas pour s’amuser bien sûr mais pour des gens comme elle ou Superman, on devrait pouvoir faire d’autres lois !
WILLOW : Si on était dans une société fasciste, oui.
CORDELIA : Très bien, pourquoi on en a pas une comme ça ?
WILLOW : Buffy ne doit pas aller en prison, c’est injuste.
GILES (préparant un sac avec des armes) : Quelque soit la décision de la justice à son égard, ça ne peut pas être pire que ce qu’elle se fait subir à elle-même. Elle a pris une vie humaine, et la culpabilité est un fardeau très lourd à porter et qui vous poursuit longtemps.
CORDELIA : Vous en savez quelque chose, ce n’est pas vous qui avez permis de ressusciter un démon autrefois ?
GILES : Euh… oui… je propose qu’on en parle un autre jour.
ALEX (mangeant un cookie) : Giles, c’est vous qui prenez la relève ?
GILES : Et bien… Buffy n’étant pas en mesure de patrouiller, il est normal que je prennes sa place, quelqu’un doit le faire.
WILLOW : Giles, vous ne devriez pas sortir sans Buffy, c’est trop risqué.
GILES : Oh ! Tant que Buffy n’aura pas retrouvé son équilibre, je me débrouillerais tout seul.
CORDELIA : Je peux vous aider ?
GILES : Non, Buffy a plus besoin de votre aide que moi. Continuez votre enquête. Essayez de découvrir le plus de choses possibles sur ce… ce Buchanan.
WILLOW : Soyez prudent.
GILES : Oui je le serais.
WILLOW : Ted a un casier judiciaire entièrement vierge, ce type est aussi innocent que l’agneau qui vient de naître !
ALEX (mangeant encore un cookie) : T’angoisse pas mon ange ! Ca va aller !
WILLOW : Qu’est-ce que tu as dit ?
ALEX (lui caressant la tête) : Ouais, t’angoisse pas, je te dis ! Ma petite poule ! C’est cool la vie !
CORDELIA : C’est pas toi qui allait péter les plombs ?
ALEX : S’angoisser ne résout jamais aucun problème.
Elle lui enlève le cookie des mains et le regarde.
A la maison de Buffy, Joyce range des choses et Buffy arrive.
BUFFY : Je peux t’aider ?
JOYCE : J’ai fini… Ca fait des mois que j’aurais dû ranger tout ce fouillis… Tu as fait tes devoirs ?
BUFFY (pleurant) : Je voulais pas le tuer…
JOYCE : J’ai pas envie qu’on en parle.
BUFFY : Maman, s’il te plaît, je veux que tu saches…
JOYCE : Non ! Non, je te dis, s’il te plaît Buffy. Retourne dans ta chambre.
Buffy s’en va.
Dans un labo du lycée, Willow regarde au microscope les cookies
WILLOW : Voilà !
ALEX : Qu’est-ce que tu vois ?
WILLOW : Et bien apparemment, ce n’est pas l’amour, l’ingrédient secret.
ALEX : Ce serait quoi ?
WILLOW : Je ne suis pas catégorique mais je crois que c’est de la Dématorine. C’est une sorte de tranquillisant. Ca te rend malléable et docile. Je dirais que ça une certaine ressemblance avec l’ecstasy.
ALEX : La voilà la preuve, c’est la preuve que Ted était un véritable escroc. Buffy est innocente, Willow je t’aime, tu es fantastique, la force est avec toi ! Peut-être que c’est l’effet cookie, mais je t’adore !
CORDELIA (entrant) : Tadam ! Mes recherches ont fini par payer ! Dossiers personnels, certificats de mariage, et une adresse !
ALEX : Et ben on y va, remettons notre Tueuse d’aplomb avant que les choses tournent au vinaigre !
Ils partent.
Au parc, Giles patrouille et il entend un bruit derrière lui. Il montre une croix mais c’est Jenny.
JENNY : Je provoque toujours la même réaction chez les hommes.
GILES : Jenny ! ( baissant sa croix ) Qu’est-ce que vous faites ici ?
JENNY : J’ai vu votre voiture, je voulais vous faire mes excuses.
GILES : Croyez-vous que… que ce soit le moment…
JENNY : Je sais ! Je sais ! Laissez-moi parler, Giles. Ah ! Mmm… j’ai été trop… dure l’autre jour, je suis désolée, c’est vrai, vous devez vous sentir très mal de m’avoir mise en danger l’autre fois.
GILES (voyant un vampire derrière elle) : Imaginez comment je me sens… maintenant.
Elle se retourne et voit le vampire.
Dans la chambre de Buffy, elle entend un bruit.
BUFFY : Maman ? Quand, c’est trop, c’est trop !
Elle se dirige vers la fenêtre mais n’arrive pas à l’ouvrir.
BUFFY : Elle a cloué la fenêtre. Cette fois, ça y est, j’ai fait le tour des catastrophes.
Ted apparaît derrière elle.
TED : Pas encore, chérie.

ACTE 4
BUFFY : Vous étiez mort.
TED : C’est vrai, jeune fille, tu m’as tué. Avons-nous un commentaire à faire ? Sommes-nous désolée ?
BUFFY : Vous êtes quoi ?
TED : Un vendeur et le meilleur. C’est ce dont tu auras dû te rappeler. Que tu le mettes dehors, que 10 fois tu le repousses, (il la prend par le cou et la lance à l’autre bout de la chambre) un bon vendeur, jamais ne lâche prise !
Au parc, le vampire se jette sur Jenny mais elle l’évite.
Il tombe sur Giles, il est en dessous et Giles tien sa croix.
GILES : Dans mon sac !
Elle sort une arbalète pendant que Giles se débarrasse du vampire et se bat avec lui. Jenny essaie de viser mais ils n’arrêtent pas de bouger.
Dans la chambre de Buffy, elle lui donne un cou de pied mais il la prend par le cou et la colle au mur.
TED : J’ai dû faire le mort quelques temps, pour que tu me fiches la paix ! Tu aurais dû voir la tête de l’interne quand je me suis levé de la table. C’était hilarant. Allez, fini la rigolade.
Il met son autre main sur son cou.
Au parc, le vampire et Giles se battent toujours.
JENNY (tirant) : Allez, on dit bonne nuit.
Mais la flèche atterrit dans le dos de Giles.
JENNY : Ah ! Oh non ! Oh non !
VAMPIRE : Ah ah ah ah ! Joli tir, chérie !
Giles arrache la flèche de son dos et le plante dans le cœur du vampire.
Dans la chambre de Buffy, elle réussit a attraper une lime à ongle et le plante dans le bras de son agresseur et on peut y voir des circuits
TED : Tu n’as pas respecté les règles, mam’selle. Tu sais pourtant… (change de mentalité) Quelle journée, je me sens comme si j’avais à nouveau 10 ans ! … (et encore) … que j’ai horreur qu’on me désobéisse !
Joyce continue à ranger des affaires en bas et Ted donne un bon cou de pied a la tête de Buffy qui reste par terre.
TED : Faut pas t’inquiéter pour moi et ta mère. Nous allons être très heureux !
Il descend.
Chez Ted, Alex, Willow et Cordélia arrivent. Alex regarde a l’intérieur avec une lampe de poche et casse une fenêtre pour pouvoir entrer.
WILLOW : Attention.
Ils y entrent et c’est en désordre.
ALEX : Voilà, on y est.
CORDELIA : Je vais voir derrière.
ALEX : Cherche les cookies ! (Willow le regarde) Pour avoir des preuves !
WILLOW : Jusqu’ici j’ai compté 4 certificats de mariage.
ALEX : Et des papiers de divorce ?
WILLOW : Non, aucun.
ALEX : Alors, ou ce type était polygame ou…
WILLOW (le coupant) : Waow ! Waow ! Waow ! 1957 ! Il s’est marié très jeune ! Voir même à la maternelle !
CORDELIA : Y’a rien d’intéressant derrière. J’arrive pas à croire qu’il ait pu travailler ici encore moins y vivre.
ALEX : Ca ne ressemble pas à Ted, ici. C’était un maniaque de l’ordre.
CORDELIA : Oui regardez ce tapis, ça colle pas avec le reste du décor.
Alex soulève le tapis et trouve une trappe.
Chez Buffy, Joyce range toujours ses affaires, entend du bruit.
JOYCE (sans se retourner) : Buffy, je suis désolée. Je sais que tu ne voulais pas (elle se retourne et voit Ted). Ah !
TED : Joyce !
JOYCE : Ted ! Tu es vivant… mais… mais tu étais…
TED : Je vais bien. Je vais bien.
JOYCE : C’est fou, enfin, tu étais mort !
TED : Ils ont dit que je suis resté mort pendant 6 minutes. Si ça avait duré plus longtemps, le cerveau aurait été endommagé.
JOYCE : Pourquoi il ne nous ont rien dit ?
TED : Personne ne le savait, j’ai été mis à la morgue. Je suis resté inconscient sans doute plus d’une journée. C’est un interne qui m’a trouvé, c’est un miracle Joyce, un miracle.
JOYCE (prenant Ted dans ses bras) : Oh Ted !
TED : Je sais…
JOYCE : Oh mon Dieu Buffy. Ted, je te jure, elle ne voulait pas te faire de mal, tu dois me croire.
TED : Ne te fais pas de souci pour Buffy. Ne te fais aucun souci pour rien, chérie je suis là.
Chez Ted, Alex ouvre la trappe et un escalier descend, ils y descendent. Alex ouvre la lumière et un disque en vinyle ce met a jouer.
CORDELIA : On est chez lui. Intérieur années 50… Psychopathe.
Ils commencent à fouiller.
ALEX (s’approchant du placard) : Qu’est-ce que tu caches dans ton placard ?
Il ouvre, regarde, prend peur et referme la porte.
ALEX : On s’en va !
CORDELIA : Il faut qu’on trouve des preuves !
ALEX : On les a !
WILLOW : Qu’est-ce qu’il y a là-dedans ?
ALEX : Ses 4 premières femmes.
Ils remontent en courrant.
Dans la cuisine de Buffy.
TED : Tu sais ce qui m’a ramené Joyce, c’est toi. Je ne pouvais rentrer dans la lumière, je devais revenir pour toi, pour te donner le bonheur d’une vraie famille.
JOYCE : Tu devrais t’asseoir.
TED : Oh mais ça va, ça va bien.
JOYCE : Ted, je crois que je devrais parler à Buffy. Avant qu’elle te voie. Je suis sûre que…
TED (brusque) : Pourquoi tu t’occupes de Buffy ?! Pourquoi tu ne t’occupes pas de ce pauvre Teddy ?! Il a failli mourir !!!
JOYCE : Eh bien… je… je suis désolée. Je suis désorientée.
TED (radoucit) : Je sais toujours ce qu’il faut faire. Je vais tout arranger. Ensuite… (fait un rapide mouvement de tête avec un bruit de circuits) Tu veux du jus de viande avec ça ? (fait un rapide mouvement de tête avec un bruit de circuits) … nous irons là où jamais personne ne nous dérangera.
JOYCE : Ted, je crois que tu ferais bien de te reposer quelques heures.
TED (brusque) : Et toi je pense que tu ferais bien d’arrêter de me dire ce que je dois faire. Je ne peux recevoir aucun ordre d’une femme, le programme ne l’envisage pas !
Au parc, Giles est par terre et il a mal a cause de la flèche
JENNY : Oh non, pardon, quelle idiote !
GILES : Je crois que ça va !
JENNY : Vous devez souffrir !
GILES : Non, non, ça va, ce n’est pas entré profondément, c’est l’avantage de porter du tweed, c’est plus résistant que le synthétique.
JENNY : Euh… attendez-je vous amène à l’hôpital. Venez !
GILES : Oui… (elle l’aide à se relever) Ah ! Ah !
JENNY : Oui oui attention !
GILES : Allons-y doucement.
JENNY : Bien sur !
Ils marchent et Jenny le soutient pour pas qu’il tombe.
Elle se met à rire.
GILES : Qu’est-ce qui vous fait rire ?
JENNY : Quelle nuit, hein ?
GILES : Oui !
JENNY : Vous utilisez des ruses de sioux pour attendrir les filles (Giles sourit et se met à crier de douleur) Oui, oui, l’hôpital…
GILES : Oui !
Dans la chambre de Buffy, elle reprend doucement conscience et se lève. En bas, Joyce emmène Ted a la cuisine.
JOYCE : Je vais te servir un verre. On va célébrer ça !
TED : Nous devons nous dépêcher de prendre la route.
JOYCE : Prendre la route ?
TED : Tu vas adorer, j’en suis sûr. J’en décoré notre nid selon tes désirs. J’y ai passé du temps. (fait un rapide mouvement de tête) … de me dire ce que je dois faire ! ( fait un rapide mouvement de tête) La maison est très jolie.
JOYCE (gênée) : Oh, alors je prépare mes bagages…
TED : J’ai toujours tes vêtements. Ils sont à ta taille, ils sont toujours à ta taille. Tu as essayé de me quitter une fois, et je t’ai ramené. Être mari et femme, c’est pour toujours ! (bruit de circuit) Pour toujours !
Buffy défonce la porte de sa chambre mais Ted et Joyce ont entendu.
TED : En route.
JOYCE (lui enlevant sa main de son épaule) : Ted, s’il te plaît !
Il la pousse sur le mur, le choc la fait s’évanouir.
TED : Tu es fatiguée. Je vais te porter.
Il commence à la porter mais entend Buffy faire du bruit.
Il la cherche.
TED : Buffy amènes-toi ! Je ne tolèrerai pas qu’on fasse n’importe quoi dans ma maison !
BUFFY : Oncle Teddy ?
Il se tourne vers elle. Elle lui donne un coup de poêle sur la tête.
BUFFY : Ici, c’est ma maison !
Ted se relève te on peut voir des circuits sur la moitié de sa tête.
TED : Buffy, ça te dirai qu’on fasse une petite partie de cartes ?
Buffy lui donne un autre coup de poêle. Il s’écroule sur le sol et meurt pour de bon.
Le lendemain, dans la journée, Joyce et Buffy sont assises sur la terrasse et elles mangent.
JOYCE : Si on se louait un film ce soir ?
BUFFY : Ouais, pourquoi pas ?
JOYCE : Mais pas un film d’horreur. Ni un film d’amour. Un film sans hommes !
BUFFY : Je crois qu’on va se farcir Thelma et Louise encore une fois !
JOYCE : Génial. Je suis angoissée à l’idée que Ted pourrait revenir. Je pense surtout à ce que la police a découvert chez lui. C’est atroce, horrible.
BUFFY : Faut pas t’angoisser, il est pas prêt de revenir.
JOYCE : J’aimerais en être sûr.
BUFFY : Crois-moi, il est dans les poubelles. (Joyce la regarde) Les oubliettes !
Au lycée, Buffy, Willow, Cordélia et Alex marchent ensemble
ALEX : Bon, je suis Ted, éternel minable, je suis en train de mourir et ma femme me laisse tomber. Alors je me fabrique un super Ted. Super Ted la ramène et la retient en otage dans son bunker d’amour, jusqu’à ce qu’elle trépasse. Et là, notre super Ted la ramène encore, et encore. Et ça, ça, ça aurait pu durer à l’infini, jusqu’à la fin de temps.
WILLOW : Le plus triste de l’histoire c’est que la vrai Ted devait être un génie. Son travail était extraordinaire, son robot était à l’avant-garde…
BUFFY (le coupant) : Willow, dis-moi, t’en aurais pas gardé des morceaux.
WILLOW : Non, enfin si, mais des petits.
BUFFY : Oh Willow… C’est une horreur, on devait tout jeter !
WILLOW : Je voulais juste étudier quelques trucs.
CORDELIA : L’art et la manière de construire un tueur en série.
ALEX : C’est si dur d’en louer un de nos jours !
CORDELIA : On pourrait pas changer de sujet ?
BUFFY : Absolument, je veux tout oublier et reprendre ma vie là où je l’avais laissé. (elle commence à entrer dans la bibliothèque et pousse un cri de surprise) Ok, c’est bon, je m’en vais ! (elle part avec Willow) Est-ce qu’il faut que je sonne le clairon a chaque fois que j’entre dans une pièce.
Cordélia et Alex regardent par la fenêtre, rient et ils partent. On peut voir Giles et Jenny s’embrasser.