Œufs surprises
Transcript par Sandrine pour Buffy VS. Interdiction formelle de recopier.
PROLOGUE :
Au centre commercial, Buffy et sa mère marchent ensemble avec des paquets plein les bras.
BUFFY : Allez Maman, s’il te plaît !
JOYCE : Désolée Chérie !
BUFFY : Mais est-ce que tu comprends à quel point c’est
important ?
JOYCE : C’est un déguisement. Un déguisement que tu
n’achèteras pas.
BUFFY : Mais… ça me va bien…
JOYCE : Tu ressembles à une prostituée.
BUFFY : Bon ben, plutôt débutante ?… C’est peut-être pas le
meilleur argument.
JOYCE : Tu es simplement trop jeune pour porter ça.
BUFFY : Oui, trop jeune, et pas encore assez vieille pour
m’habiller en femme.
JOYCE : C’est bien ça. Oh, c’est la fermeture et j’ai pas
encore commandé les feuillets pour l’inauguration ! Au
fait, je file chez l’imprimeur, on se retrouve pour manger.
Toi tu vas chez le couturier récupérer mon déguisement de
femme potiche. (Elle lui donne une carte)
BUFFY : De femme potiche ?
JOYCE : Oui, tiens c’est le reçu.
BUFFY : Va à la grande surface des vêtements féminins.
JOYCE : Obéis. Moque toi de ta mère plus tard.
Buffy prend un escalier roulant. Elle regarde un peu
partout et voit un couple flirter sur l’escalier d’en face.
Elle regarde toujours autour et voit que l’homme n’a pas de
reflet dans le miroir. Elle remonte l’escalier et les suit.
Elle arrive jusqu’à une salle, l’homme et la femme font du
flipper et ils sont seuls.
HOMME : Demi tour, chérie, je veux te montrer quelque chose.
FEMME : Minute, j’ai presque battu mon record !
L’homme prend sa face vampirique, s’approche de la femme,
qui est de dos et lui dégage les cheveux du cou.
HOMME : Tu sais que t’as le plus joli cou que j’ai jamais
vu ?
BUFFY : Eh ! Vous n’êtes pas franchement en train de
respecter nos accords tous les deux !
FEMME : De quoi tu te mêles ? On discute, c’est tout !
BUFFY (à l’homme) : Tu as promis de ne plus jamais
m’ennuyer, Trésor !
FEMME : Ah, d’accord, je m’en vais.
HOMME : Minute j’ai encore rien fait !
La femme se retourne et voit son visage de vampire et elle
s’en va.
HOMME : A nous deux, ma puce !
Ils tournent en rond.
HOMME : Allez viens !
Buffy commence à le frapper en lui donnant une série de
coups de poing et il atterrit sur un flipper.
HOMME : T’es une sacrée petite sauvage, j’aime bien ça !
Il se relève et donne des coups à Buffy. Elle les évite
mais il la lance sur un flipper et s’approche d’elle. Il la
tient par les épaules.
HOMME : C’est toi cette Tueuse dont on parle tellement ?
Lyle Gorch, content de te rencontrer !
Buffy lui donne un coup de pied et il arrive sur un
flipper.
BUFFY : Le plaisir est pour moi !
Il se relève, Buffy se jette sur lui mais il l’évite. Elle
sort un pieu et il part.
LYLE : On se reverra !
BUFFY : Ca c’est sûr, ouais, on se reverra.
Joyce attend Buffy sur une table pour manger et elle arrive
enfin.
BUFFY : Oh super! Un repas de fête !
JOYCE : Buffy?
BUFFY : Maman?
JOYCE : Où est ma veste ?
BUFFY : Ta v… Oh, oh zut!
JOYCE : Dis-moi tout. Un beau garçon t’a dragué ?
BUFFY : C’est ça, oui.
JOYCE : Buffy…
BUFFY : Bon, et bien je vais y aller maintenant !
JOYCE : C’est fermé, et j’en ai justement besoin demain.
BUFFY : Je suis navrée.
JOYCE : Un peu de responsabilité, c’est tout ce que je
veux. Sincèrement, mis à part les garçons, est-ce que tu
penses à autre chose ?
BUFFY : Sauver le monde des vampires ?
JOYCE : Je me demande vraiment si tu vas si bien que ça.
GENERIQUE
ACTE 1
Dans un placard du lycée, Alex et Cordélia s’embrassent.
CORDELIA : Alex ?
ALEX : Chut… Chut…
CORDELIA : C’est simplement que… on va louper tous les
cours…
Il allume la lumière et ils arrêtent de s’embrasser.
ALEX : Tu sais Cordélia, ça serait vraiment mieux pour moi
si tu parlais moins.
CORDELIA : Mais ça serait beaucoup mieux pour moi si on
éteignait.
Elle éteint et ils recommencent à s’embrasser mais Alex
rallume. Ils arrêtent de s’embrasser.
ALEX : Ca te dérange tant que ça de me voir quand nous
faisons… ce que nous sommes en train de faire ?
CORDELIA : Non, ce n’est pas ça du tout c’est simplement
que… je ne veux pas.
ALEX : Génial ! C’est épatant ! Marche arrière toute ! On
se cache même des copains !
CORDELIA : C’est comme ça, s’il te plaît.
ALEX : C’est pas vraiment ce qu’on peut appeler prendre ses
responsabilités.
CORDELIA : Attends une minute, dis-moi simplement où tu as
trouvé ces fringues et ces affreuses chaussures !
ALEX : Compris, je m’en vais, ça ne m’intéresse plus !
CORDELIA : Moi non plus, ça ne m’intéresse plus !
Ils mettent leurs mains tous les deux sur la poignée de la
porte, mais ils recommencent à s’embrasser. Cordélia éteint
la lumière.
Dans une salle de cours, le prof écrit le mot sexe au
tableau.
PROF : Bien. Sexe. Le sexe chez tout être humain suscite un
vif intérêt. Combien sommes-nous a avoir perdu des heures
productives harcelé par, par un désir sexuel fort et
accaparant ?
ALEX (levant la main) : Oui.
PROF : Non, il n’y a pas de sondage dans la question,
Monsieur Harris pas de vote.
ALEX : Ah bon…
PROF : Bien sûr, pour des jeunes tels que vous, ces désirs
sont parfois indomptables. Avec toutes ces hormones
déferlant dans votre corps et d’irrésistibles envies, c’est
souvent difficile d’avoir en tête les conséquences
résultant de tels échanges entre les sexes. Mais qui veut
parler de ces éventuels conséquence ? (Cordélia lève la
main, le prof lui fait signe de parler)
CORDELIA : Ben ça dépend si vous parlez de sexe en voiture
ou bien alors ailleurs parce que j’ai une amie, pas moi
hein, qui était dans un cabriolet tout en haut d’une
colline et elle a desserré le frein à main…
PROF : Oui, bien sûr, mais j’évoquais quelque chose de plus
naturel Mlle Chase. (Alex lève la main, le prof lui fait
signe de parler)
ALEX (regardant Cordélia) : Oui, comme ces terribles
conséquences telles que crises cardiaques ou chutes de
tension, vous voulez dire, une fille peut être super mais
si elle ignore qu’elle a mauvaise haleine, alors là perd
tous ses atouts. (Cordélia lève la main)
PROF : Mm.
CORDELIA : Ca me fait penser au baiser d’un garçon qui vous
attrape la bouche comme un aspirateur !
ALEX : Euh ! Pourquoi s’imaginer que l’on peut séduire
quelqu’un avec des propos insignifiants ?
PROF : Euh quelqu’un pense à autre chose, s’il vous plaît.
(Cordélia lève la main) Non, pas vous quelqu’un d’autre.
(Willow lève la main, il lui fait signe de parler)
WILLOW : Il y a la grossesse, c’est peut-être une bonne
raison.
PROF : Merci Mlle Rosenberg ! Il est évident que pour les
jeunes la peur de la grossesse est la première raison qui
crée des conséquences fâcheuses dans les rapports sexuels.
Bien on en avait parlé la semaine dernière, je vous
présente votre petite progéniture ! (Il soulève une
couverture au-dessus de quelque chose et on voit des œufs)
Vous allez dès aujourd’hui devenir parents ! Vous et votre
partenaire devrez partager les tâches quotidiennes c’est à
dire élever votre œuf ! Maintenant que chaque couple vienne
prendre son futur enfant.
Willow s’approche d’Alex mais il s’en va vers Cordélia,
mais elle attrape le garçon à coté d’elle
CORDELIA : Dis-moi, est-ce que tu veux un bébé ?
Alex s’approche d’une fille.
ALEX : Hé ! (Il rit) Je voulais juste m’assurer que c’était
bien un petit Alex que tu tenais là.
Elle part.
A la bibliothèque, Willow et Alex entrent avec leur œufs et
ils trouvent Buffy et Giles qui font des recherches.
WILLOW : Buffy, pourquoi tu n’es pas venue en classe ?
BUFFY : Affaire de vampires. M. Withmore a noté mon retard ?
ALEX : Je pense que le mot qui conviendrait est absence !
WILLOW : On ne t’a pas vu du tout.
BUFFY : C’est vrai.
WILLOW : Euh oui, il l’a noté (Elle lui tend un œuf) et il
m’a demandé de te donner ça.
BUFFY : Comme forme de punition c’est passablement abstrait.
WILLOW : Non c’est ton bébé !
BUFFY : De quoi, qu’est-ce que tu racontes là ?
ALEX : Ça veut dire qu’il faut avoir une sexualité
responsable, ce que personnellement je n’ai pas. Prends
soin de cet œuf, c’est ton bébé, tu le bichonnes et tu lui
donnes des principes chrétiens.
WILLOW : Mon œuf est juif !
ALEX : Chantes lui une berceuse juive !
BUFFY : Impossible. Je casse tout ce que je touche. J’avais
une poupée en porcelaine, je suis assise dessus et puis
paf ! (Elle pose l’œuf sur la table)
WILLOW : Tu vas y arriver !
ALEX : Moi la chose qui m’angoisse, c’est quand ils sauront
qu’ils sont adoptés !
BUFFY : Je laisse ce problème à mon partenaire. Au fait,
c’est qui ?
WILLOW : Mais y’avait un nombre impairs d’étudiants et tu
n’étais pas là alors…
BUFFY (horrifiée) : Mère célibataire ?!
ALEX : Seule au monde…
BUFFY : Tu sais ce que ça représente pour moi ? Je suis
condamnée à vivre comme ma mère. Et c’est carrément
déprimant ça!
ALEX : Attends voir, ça ne signifie rien, ça n’a aucun
sens, toute cette expérience d’œuf est complètement
inutile !
GILES (un livre à la main) : Ça y est ! J’ai trouvé ! Ton
petit copain a une sacrée réputation semble-il…
Il pose le livre sur une table mais Buffy enlève rapidement
l’œuf sinon il aurait été écrasé.
GILES (montrant une photo de deux hommes) : C’est Lyle
Gorch, et ça c’est son frère, Tector. Ils viennent d’Albin
et ils ont la réputation d’avoir massacré tout un village
mexicain en 1886.
BUFFY : Affectueux petits démons…
GILES : Ah non, ça, ça se passait avant qu’ils deviennent
vampires. Mais la bonne nouvelle c’est qu’ils ne font… ils
ne sont pas partie des grands penseurs de notre époque. Et
je pense que c’est tout à fait juste. Ils ont certainement
été façonnés par les mains du Diable.
ALEX : Bon alors, je propose que Buffy lui supprime, qui
est pour ? (Il lève la main et Willow aussi)
WILLOW : Ouais !
GILES : Je pense qu’il ne faut… il ne fait pas les sous-
estimer, tu auras besoin d’aide si… si… Pourquoi vous avez
des œufs ?
WILLOW : Eh, et si vous appeliez Angel pour trouver les frères
Gorch ?
GILES : Euh oui, oui, ce n’est pas une mauvaise idée,
mettez vous à plusieurs.
ALEX : C’est pas vrai ! J’imagine déjà un grand nombre de
poursuites dans ce scénario.
BUFFY : Oh, je t’en prie ! Avec Angel, il y a belle lurette
qu’on se court plus après ! Grandis un peu !
Au cimetière, Buffy et Angel s’embrassent.
BUFFY : On devrait…
ANGEL : Oui je sais…
BUFFY (Elle arrêtent de l’embrasser) : Tu sais, c’est pas
tout à fait une chasse ordinaire. Alors on devrait…
ANGEL : Oui… (Il recommence à l’embrasser) Ok. (Ils
arrêtent de s’embrasser)
BUFFY : Oui…
Ils marchent un peu.
BUFFY : Tu as vu quelque chose ?
ANGEL : Non.
BUFFY : Alors, la chasse est finie. (Ils recommencent à
s’embrasser)
ANGEL : Oui.
Les Gorch observent.
TECTOR : C’est la Tueuse ?
LYLE : Ouais.
TECTOR : C’est bien Angélus avec elle ?
LYLE : Ouais.
TECTOR : Comment ça se fait qu’elle est pas en train de
chasser ? Et lui, à continuer comme ça, il va me faire
rougir.
LYLE : Ben, j’en sais rien Tector. Pourquoi tu me poses
toutes ces questions ? Fous-moi la paix et regarde !
TECTOR : Bon, tu veux te le faire ou c’est mon tour Lyle ?
LYLE : Non, laisse tomber. Mais quand elle sera seule…
TECTOR : Quoi ? T’as peur ?
LYLE : Non, je pourrais les réduire à ma botte si je
voulais.
TECTOR : Alors t’attends quoi ?
LYLE : J’attends rien, j’ai un plan. Oublies pas que c’est
moi qui pense, Tector !
TECTOR : Ouais, c’est toi qui penses Lyle. Ça a toujours
été comme ça. Mais répètes-moi encore une fois pourquoi on
les tue pas maintenant.
Dans la chambre de Buffy, elle s’assoit sur son lit et
prend des notes.
BUFFY (à son œuf) : A nous deux petit mec ! Voyons. Le
biberon, c’est bon ! (Elle coche une case) Le rototo,
beurk ! C’est bon. (Elle coche une case) Les couches, ça
va. (Elle coche une case) En théorie, j’imagine. (Elle
range ses notes) Bon. Bonne nuit Albert !
Elle s’endort mais durant la nuit, une tentacule sort de
son œuf et va sur son visage mais elle reste endormie.
ACTE 2
Dans les égouts.
TECTOR : J’en ai marre des rats ! Et pourquoi on est pas
dans un beau palace ? Un motel ou autre chose, avec, avec
une machine à glaçons.
LYLE : On doit essayer de pas se faire remarquer jusqu’à ce
qu’on ai zigouillé cette Tueuse.
TECTOR : Et pourquoi Angélus il est devenu aussi câlin avec
elle Lyle? Et l’honneur dans tout ça ?
LYLE : Tector, je t’ai dit que tu devais pas réfléchir, ça
me fatigue !
TECTOR : J’aime pas cet endroit ! Y’a même pas une fille de
joie dans toute la ville.
LYLE : Merci pour ta reconnaissance. Dis, j’ai jamais fait
attention à toi ? Est-ce que je t’ai pas élevé ? T’as
toujours été un fardeau, j’aurais dû t’abandonner quand
Maman a fichu le camp !
TECTOR : Dis pas ça Lyle !
LYLE : Maintenant je fais gaffe.
TECTOR : Cette fille te fout la trouille ?
LYLE : Non, mais je dois vraiment pas prendre de risques.
On va d’abord la suivre durant un petit moment et on lui
fera la peau, quand elle s’y attendra pas.
TECTOR : Je pense que t’as la frousse des chasseurs.
LYLE : D’accord, je vais te donner une bonne leçon, viens,
Maman regarde de là-haut, elle va être fière !
TECTOR : Tu penses qu’elle nous regarde ?
LYLE : J’en suis sûr, viens rouquin !
Il se donne des coups de poing.
LYLE : C’est qu’il en veut le rouquin !
Dans la chambre de Buffy, la sonnerie de son réveil la
réveil et elle l’éteint.
BUFFY : Oh, déjà !
Elle se lève et regarde son œuf qui est en parfait état.
Elle descend à la cuisine. Elle prend le café de sa mère.
JOYCE : Manges au moins un morceau si tu boit mon café.
BUFFY : Non, j’ai pas très faim.
JOYCE : Et le petit, ça va ?
BUFFY : Bien.
JOYCE : Tu es sûre qu’il est bien là-dedans ?
BUFFY : Est-ce que j’ai l’air d’être une mauvaise mère ?
JOYCE : Tu t’es levée du pied gauche ce matin ?
BUFFY : Oh non ! C’est seulement un peu de fatigue.
JOYCE (lui touche le front) : Tu n’as pas de fièvre ?
BUFFY : Non, non, c’est pas ça. Je manque de sommeil.
JOYCE : Dis-moi, ton œuf a eu une insomnie ?
BUFFY : Ne te moques pas de moi ! C’est dur d’être parent.
JOYCE : Mmm, tu payes rien pour attendre !
A la bibliothèque, Giles range des livres dans les étagères
et il voit Alex, Buffy et Willow.
GILES : Oh ! Je peux savoir ce que vous faites là ? Y’a pas
classe aujourd’hui ?
WILLOW : Le cours a été annulé.
ALEX : M. Withmore est absent. Il a trouvé personne pour
couver ses œufs.
GILES : Bon alors quelqu’un pour m’aider ?
BUFFY & WILLOW : Non !
Elles s’assoient dans l’escalier.
ALEX : Moi !
GILES : Et la nuit dernière ? Comment ça s’est passé Buffy ?
BUFFY : Je n’ai pas chassé.
GILES : Comment ça ? Tu n’y est pas allée ou ça c’est pas
bien passé ?
BUFFY : Pas de gibier.
ALEX : Il semblerait que Buffy ait décidé de s’adresser à
nous avec un minimum de vocabulaire. Toi, Angel, baisers,
gros câlinous !
BUFFY (calme) : La, ferme.
GILES : Oh oui en effet, toi et Willow semblez un peu
éteintes. Tout va vraiment bien ?
WILLOW : Mal digéré peut-être.
ALEX : Ou bien les soucis de la maternité. Notez à quel
point la vie de cet œuf vous tracasse. Moi, en fait, j’ai…
j’ai choisi une solution beaucoup plus simple. (Il commence
à jongler avec son œuf)
WILLOW : Alex, fais dont attention !
ALEX : C’est bien ce que je disais, n’accordons pas trop
d’importance à ce qui est inutile. Un enfant copie tout, y
compris ce qui mène au royaume des névroses. (Il fait
tomber l’œuf)
Buffy, Willow et Giles: Oh!!
L’œuf ne se brise pas.
WILLOW : Il s’est pas brisé, pourquoi il ne s’est pas
brisé ?
ALEX : Oh… Euh, c’est un nouveau secret du papa
attentionné. Un peu d’eau bouillante et à peu près 8
minutes.
WILLOW : Tu as cuit ton œuf ?
ALEX : Oui, je sais, ça semble cruel, mais parfois il faut
être cruel pour être un bon papa. Si tu veux parier, ce
petit Alex est un dur à cuire.
GILES : Techniquement, c’est un peu de la triche, non ?
ALEX : Non ! C’est un raccourci. Comme quand on fait une
course.
BUFFY : Mais ça aussi c’est tricher.
WILLOW : Tu devrais te sentir mal à l’aise.
GILES : Je suppose qu’il y a une sorte de machiavélisme
ingénieux dans ton comportement.
ALEX : Vous n’avez pas le droit de dire ça ! Ah, si vous
pouvez !
Cordélia fait son entrer.
CORDELIA : Alors vous trois, toujours ensemble ici alors
qu’il se passe des choses importantes à Sunnydale.
ALEX : Qu’est-ce qu’il y a Cordélia, tu as perdu ta jolie
barrette préférée.
CORDELIA : M. Withmore n’est pas là.
BUFFY : Euh, oui, ça on le sait déjà.
CORDELIA : Il a disparu. On peut présumer qu’il est mort !
GILES : Et qui est-ce qui présume ?
CORDELIA : Ben, moi !
GILES (sceptique) : Laissons passer quelques heures et on
verra ce qu’on peut faire pour lui.
CORDELIA : Mais il faut bien le chercher, n’est-ce pas
Alex ?
ALEX : Ça attendra.
CORDELIA : Il est peut-être coincé dans un placard quelque
part, donc on va vérifier chaque placard et voir… s’il est
dedans.
ALEX : T’as raison ! C’est peut-être un placard ! On y va !
(À Buffy et Willow) Vous cherchez d’autres indices, on se
retrouve ici !
BUFFY : Ouais, c’est ça, compte sur nous !
Ils partent.
WILLOW : Ils ont l’air bizarres, t’as vu comme ils sont
bizarres tous les deux ?
BUFFY : Ouais, très bizarres. Je devrais plaider coupable
si je ne cherche pas M. Withmore ?
GILES : Je préfère que tu gardes ta force pour tuer les
frères Gorch.
BUFFY : Je serais en forme ce soir. Je vais nettoyer le
cimetière.
GILES : Oui, seulement fais attention, tu m’as l’air
toujours fatiguée.
BUFFY : Vous en faites pas !
WILLOW : Et Angel sera certainement là ?
BUFFY : Il fait ce qu’il peut.
Au cimetière, Buffy et Angel s’embrassent encore !!!
BUFFY (Elle arrête de l’embrasser) : Même si j’ai horreur
de te dire ça, nous avons le devoir d’aller tuer ces types.
ANGEL : Il est tard. Tu devrais rentrer.
BUFFY : Et les frères Gorch ?
ANGEL : Je m’en charge.
BUFFY : Tu es sûr ? Tu ferais ça ?
ANGEL : J’ai pas besoin de me lever tôt demain.
BUFFY : C’est vrai. Mais moi, je dois quand même aller
bichonner mon œuf.
ANGEL : Faire quoi ?
BUFFY : Bichonner mon œuf, tu sais cette sorte de parenté
qu’on nous impose en cours ? Cela dit, un jour, j’aimerais
bien avoir de vrais enfants. Peut-être bientôt, dans
quelques temps, quand on me donnera une vie, mais pour
l’instant, c’est un peu compliqué d’en avoir…
ANGEL : Je voudrais savoir… je ne sais… je ne sais pas si
je pourrais.
BUFFY : Oh ne t’inquiète pas, je suppose qu’il y a plein de
choses qu’un vampire ne peut pas faire comme par, par
exemple, bosser pour une compagnie de téléphone ou être
volontaire à la Croix-Rouge ou… avoir des petits vampires.
ANGEL : Tu ne penses jamais à l’avenir ?
BUFFY : Non.
ANGEL : Jamais ?
BUFFY : Non.
ANGEL : Ça t’est égal ce qui va se passer dans un an, ou
bien dans 5 ans ?
BUFFY : Angel quand je regarde le futur, tout ce que je
vois c’est toi… C’est toi que je veux.
ANGEL : Je te veux aussi.
Ils recommence a s’embrassent.
Au lycée, dans la nuit, un gardien vérifie les portes et il
descend à la chaufferie.
GARDIEN : Hé ho ! Est-ce qu’il y a quelqu’un ?
Il trouve un trou dans le mur et commence à le regarder
après y avoir entendu un bruit. Mr Withmore surgit et
pousse le gardien de nuit dans le trou.
Dans la chambre de Buffy, elle y rentre par la fenêtre.
Elle s’approche de son œuf et remarque qu’il bouge. Une
bebette sort de l’œuf et se jette sur le visage de Buffy et
se cache dans la chambre. Buffy la cherche et la retrouve.
Elle lui plante une paire de ciseaux dans le corps. Buffy
prend le téléphone et appelle Willow.
BUFFY : Allez décroche !
WILLOW : Allô?
BUFFY : Willow ça va?
WILLOW : Qu’est-ce qu’il se passe ?
BUFFY : Ton œuf, est-ce qu’il fait des choses ?
WILLOW : Fait quoi ?
BUFFY : Casses-le, grouilles-toi, écrases-le avec quelque
chose de lourd.
WILLOW : Buffy, qu’est-ce que… ?
BUFFY : Mon œuf, il vient de se plaquer sur moi, la chose a
jailli et cette affreuse petite bestiole rampante m’a
attaqué !
WILLOW : Est-ce que tu vas bien ?
BUFFY : Oui, ça va, mais ton œuf ?!
WILLOW : Il est tout à fait normal, il est dans le frigo.
C’est peut-être un piège, un truc que les Gorch ont
fabriqué que pour toi.
BUFFY : Oui, peut-être, oui, oh, je suis désolée, j’aurais
pas dû te réveiller. Retournes te coucher.
WILLOW : T’es sûre ?
BUFFY : Oui, oui, oui, ça va, je vais bien.
WILLOW : D’accord, alors à demain.
Elles raccrochent, on voit l’œuf de Willow ouvert et elle
semble hypnotisée.
ACTE 3
Dans la chambre de Buffy, Joyce y entre.
Joyce : Qu’est-ce qui se passe ici ? Buffy avec qui tu
parles de… Tu es déjà habillée ? Où exactement penses-tu
aller à une heure pareille de la nuit ?
BUFFY : Nulle part !
JOYCE : A qui tu téléphonais ?
BUFFY : A Willow. Elle avait pas la grande forme hier aussi
non plus alors je voulais juste savoir si elle allait mieux.
Joyce : Vous n’avez donc rien de mieux à faire que ça,
mademoiselle ?
BUFFY : Un cauchemar par exemple ?
JOYCE : Oh, non, c’est maintenant le vrai cauchemar, et
dont tu vas te souvenir jusqu’à la fin de ta vie.
Le lendemain matin Joyce dépose Buffy devant le lycée.
JOYCE : Ce qui veut dire, aucune réunion après les cours,
pas de bronzage, rien du tout, jusqu’à ce que tu me dises
tout ! C’est bien compris ?
BUFFY : Oui, mais je sais…
JOYCE : Non. Les cours finissent à 2H30, je veux te voir en
salle d’étude à 2H33. Tu travailles, et puis je passe te
prendre là à 5H30. C’est bien compris ?
BUFFY : Oui.
JOYCE : Bon. Passe une bonne journée.
Buffy descend de la voiture et va vers Cordélia.
BUFFY (parlant de son sac nounours) : Il est mignon ton
nounours. Dis-moi est-ce que…
CORDELIA : Quoi ? Mon nounours ? Mais ça fait des années
que mon père me l’a offert, tout à coup c’est devenu la
super tendance et c’est complètement à la mode, je voulais
plus le porter, puis j’ai pense : « C’est grâce à moi si
l’ensemble du pays craque, pourquoi j’aurais honte ? ».
BUFFY : D’accord, es monologue, dis-moi, comment va ton
œuf ?
CORDELIA : Mon œuf ?
BUFFY : Oui, ton œuf, celui que M.Withmore t’a donné.
CORDELIA : Il est dans mon ours.
BUFFY : Dans ton ours ? Ton œuf n’a rien fait d’étrange ou
de bizarre ?
CORDELIA : Tu dis n’importe quoi, c’est un œuf Buffy, il
n’a pas d’émotions. (voyant une de ses amies et partant )
Shanice, c’est tes vrais cheveux ?
Willow tape sur l’épaule de Buffy et elle se retourne.
WILLOW : Hey !
Alex marche en mangeant une barre de chocolat et il
s’assoit sur un banc.
ALEX : Mmm, caoutchouteux… (Il jette la barre et sort l’œuf
de son sac) Désolé Junior, mais un homme doit manger.
WILLOW (à Buffy) : Dis-moi, est-ce qu’il y a eu d’autres
éclosions la nuit dernière ?
BUFFY : Non. Tu avais certainement raison. C’est un piège
que les vampires m’ont tendu. (Cordélia les rejoint) Et
tous les autres œufs sont parfaitement normaux.
WILLOW : T’as amené la chose qui t’a attaqué ?
BUFFY : Oui. Giles veut la voir. Il est en pleine période
de recherche.
WILLOW : D’accord, tu n’as qu’à l’amener en salle de
science, je vais chercher Giles, et on pourra l’analyser.
BUFFY : Génial ! J’ai toujours pensé qu’une journée sans
dissection c’est comme un jour sans soleil.
On voit le bas du dos de Willow et la bête y est accrochée.
Alex met son œuf dans sa bouche et voit qu’il y a eu bébé
de la bête dedans. Il le lâche en criant.
Au labo de science, Alex, Buffy et Cordélia regardent la
bête morte.
ALEX : Je n’ai qu’une chose à dire : « Ghiiiiaaa » !!
BUFFY : Un peu de « Ghiiiaaaa » et un frisson de «
Iiiiiaaaaa ».
CORDELIA : Qu’est-ce que c’est ?
ALEX : On ne sait pas du tout Cordélia, c’est pour ça qu’on
est là. Capiche ?
CORDELIA : Capiche ? Ca se voit que t’as jamais quitté ton
placard !
Willow arrive.
BUFFY : Où est Giles, ça l’intéresserait de voir ça ?
WILLOW : On va commencer sans lui, il viendra dès que
possible.
ALEX : C’est d’accord. On y va Buffy, tu dissèques ce
machin là.
BUFFY : Moi pourquoi je devrais le disséquer ?
ALEX : Parce que tu es la Tueuse.
BUFFY : Je l’ai tué, et mon boulot est déjà fait.
ALEX : Non, non, non, moi j’ai failli en manger une, de ces
choses, je crains d’avoir ma dose d’horreur pour un moment !
WILLOW : Assez.
Elle commence à le disséquer.
ALEX : On sait pas ce qu’on cherche, on sait même pas d’où
elle provient.
BUFFY : Tournes-la, on a pas vu son tatouage.
ALEX : On peut imaginer ce qui est arrivé à M. Withmore.
CORDELIA : Quand il a vu ça, il a dû avoir une attaque.
BUFFY : Est-ce que tu pourrais trouver un meilleur
scénario ?
L’œuf de Cordélia transperce son sac.
WILLOW : Peut-être que M. Withmore n’a pas été blessé. Peut-
être que cette petite bête s’est servie de lui pour
retourner vers la mère bézoard.
ALEX : Ouais peut-être ! Qu’est-ce que tu racontes ?
BUFFY : Qu’est-ce que c’est bezo… (Cordélia la frappe avec
un bout de métal)
ALEX : Cordélia mais… (Willow l’assomme)
Dans un couloir du lycée, Willow, Cordélia et plusieurs
autres personnes
déposent
Dans un placard. Ils vont chercher une pioche ou une pelle
et ils vont tous dans le trou de la chaufferie que le
gardien a trouvé.
A la bibliothèque, Joyce y rentre pour trouver Buffy.
JOYCE : Buffy ? Y’a quelqu’un ?
GILES : Bonjour !
JOYCE : Ah, M. Giles, je suis venue chercher Buffy, elle
était censée m’attendre ici.
GILES : Oh, je ne l’ai pas vu, je voulais aussi lui parler
d’un sujet d’histoire ancienne.
JOYCE : Alors ça c’est vraiment le comble !
GILES : Ca ne veut pas dire que…
JOYCE : Ca n’est jamais sa faute, mais elle s’arrange
toujours pour faire ce qu’elle veut ! Vous avez des enfants
M. Giles ? (Chuchotant) Oh pardon, on doit chuchoter ?
GILES : Non. Euh… non, je n’ai pas d’enfants. Bien que,
parfois je crois en avoir en travaillant ici.
JOYCE : Ils sont tellement un… je voudrais pas dire un
fardeau mais… en fait j’ai bien envie de dire fardeau.
GILES : Mais… dites-le.
JOYCE : Ils sont tellement irresponsables !
GILES : Oui, parfois.
JOYCE (regardant un livre) : Démon Apolis, index,
progéniture de l’enfer ?!
GILES (fermant le livre) : C’est mon passe-temps, mais ça
n’a rien à voir avec Buffy, je vous assure. Euh… vous dites
que Buffy aurait dû être ici tout l’après-midi ?
JOYCE : Mais oui ! C’est pas ça ?
GILES : Oh, je ne sens rien. (Faisant comme si il entendait
un bruit) Qu’est-ce que c’est ? (Joyce lui tourne le dos)
JOYCE : C’est peut-être le gardien.
Il sort une bête d’un tiroir et la met dans le dos de
Joyce, qui crie.
ACTE 4
Un peu plus tard, ils marchent ensemble
dans les couloirs.
Dans un placard, Buffy allume la lumière et Alex est couché
par terre.
BUFFY : Eh ! (Lui donne des petites tapes) Alex ! Eh ! Ca
va ?
Il se réveille.
ALEX : L’autre jour Cordélia m’a amené ici, c’était bien
mieux.
BUFFY : Quoi ?
ALEX : Euh, cherche pas, délire verbal dû au traumatisme.
BUFFY : Ah. Qu’est-ce qui s’est passé ? (Elle se touche la
tête) Tu vois là, j’ai comme une grosse bosse.
ALEX (Ils se touche le tête) Et moi j’ai une vraie patate,
ici. Qu’est-ce qu’il se passe ? Cordélia, Willow…
BUFFY : C’est à cause des œufs, j’en suis sûre. (Elle
essaie d’ouvrir la porte mais elle est fermée)
ALEX : Elles sont possédées ?
BUFFY : J’en sais rien mais en tout cas elles ne veulent
pas de nous.
ALEX : Pourquoi elles nous ont pas tué ? Et pourquoi elles
nous ont enfermé ici ? (Il voit deux œufs) Oh, j’ai
compris, on est dans le poulailler.
Buffy écrase les deux œufs et défonce la porte et Alex la
suit.
ALEX : Merci !
A la bibliothèque, Buffy et Alex entrent en coup de vent.
BUFFY : Giles !
ALEX : Giles ! Il a dû s’en aller.
BUFFY : Ouais, il se paye du bon temps au lieu de faire ses
recherches !
ALEX : Qu’est-ce qu’on fait ?
BUFFY : Il faut d’abord qu’on sache qui on doit combattre.
ALEX : Ouais Willow a parlé de… un nom là, c’était quoi ?
BUFFY : Un Bozo ! Euh… non, pas un Bozo.
ALEX : Un Bézoar !
BUFFY : Ouais ! C’est ça ! Bon, et maintenant, on fait des
recherches.
ALEX : Dans quoi ?
BUFFY : Dans un livre ! (Elle prend un livre) Giles a dit
qu’il avait trouvé quelque chose et il a trouve quelque
chose…
ALEX (Il marche sur une coquille d’œuf) : Et quelque chose
l’a trouvé.
A la chaufferie, tout le monde hypnotisé un trou pour
déterrer quelque chose. Certaines personnes creusent et
trouve des œufs, d’autre les lave et les range. Il y a
quelque chose de rose qui gigote dans le trou.
A la bibliothèque, Buffy lit un livre.
BUFFY : Parasite préhistorique, la mère hiberne sous terre
et pond des œufs, les rejetons s’agrippent sur un organisme
d’accueil, prenant le contrôle de ses fonctions motrices
grâce à leurs neurones de contact.
ALEX : Neurones de contact ? C’est un truc à te faire fuir !
BUFFY : Tous obéissent aux ordres de la maman Bézoard, ce
qui entraîne la question…
ALEX : Qu’est-ce que maman veut ?
Un cri vint du couloir. Jonathan se débat d’un bébé Bézoard
mais le bébé se colle dans son dos. Alex et Buffy arrivent.
BUFFY : Tu as un problème ?
JONATHAN : Ca va. J’ai glissé.
Il commence à marcher.
BUFFY : J’ai entendu maman appeler…
ALEX : Mmm…
Ils le suivent.
A la chaufferie, Jonathan y rentre, suivie de Buffy et Alex.
ALEX : Faut vraiment entrer là ?
BUFFY : Il vaudrait mieux pas.
Buffy entre.
ALEX : Attention…
En entrant, il tombe par terre. Ils les regardent creuser.
ALEX : Qu’est-ce qu’ils sont en train de déterrer ?
BUFFY (voyant la bibitte rose) : La vache ! On ne peut pas
les laisser faire.
ALEX : Je m’en occupe. Tu peux… faire diversion ?
BUFFY : Oui, mais j’ai besoin d’une arme et pas la plus
petite...
ALEX : Oui…
Elle fait demi-tour et Alex s’approche et attrapant une
caisse d’œufs, en se comportant comme les autres. Il suit
Cordélia dans un tunnel plus loin.
Pendant ce temps, Buffy cherche une arme convenable et elle
trouve une pioche mais les frères Gorch arrivent derrière
elle.
LYLE : Je t’avais pourtant prévenu.
TECTOR : Elle est si mignonne et si fragile, tu crois qu’on
la tient Lyle ?
BUFFY : Les gars, c’est vraiment pas le moment, je vous
assure.
LYLE : Oh si, c’est le moment.
Elle leur donne des coups de pioche mais ils répliquent.
Elle la lâche et donne un coup de pied à Tector.
LYLE : Eh toi, touches pas à mon petit frère !
Ils se jettent sur elle et ils luttent mais tombe dans le
trou.
LYLE : C’est l’enfer ici !
BUFFY : Maman ?
WILLOW : Tuez-les !
Tout le monde se bat contre Buffy qui leur donne des coups
et Lyle se bat aussi.
LYLE : Bon sang, c’est quoi tout ce cirque ?
BUFFY : Trop long à te raconter !
Alex suit Cordélia et il y a un homme avec Cordélia mais
ALex l’assomme. Cordélia essaie de le frapper mais il
l’évite.
ALEX : Cordélia, je te ferais pas de mal ! Je te le
promets ! (Elle le frappe) Ah !!! Pas sur ma bosse !
Il la frappe avec un coup de poing et elle perd
connaissance.
Tector entre dans le trou.
TECTOR : Alors ça baigne ? Qu’est-ce que c’est que ça ? (La
mère ouvre l’œil et il se baisse pour regarder) Elle me
fait de l’œil la petite ! (Elle sort un tentacule,
l’attrape et l’avale)
LYLE : Tector ! Mon rouquin ! Tout ça, c’est à cause de
toi !
BUFFY : Ah ouais ?
Lyle lance Buffy par terre et sa mère lui donne un coup de
pioche qu’elle évite. La mère bézoard la prend par les
pieds avec ses tentacules et Buffy a juste le temps de
prendre la pioche. On entend des bruits de lutte à
l’intérieur de la mère et elle finit par fermer l’œil. Les
bébés tombent du dos des gens présent, qui s’évanouissent.
Lyle s’approche doucement du trou lorsque Buffy lance la
pioche et remonte du trou et elle est pleine de liquide
noir.
LYLE (effrayé) : Là, c’est bon, on se verra plus !
Il s’en va en courant.
Devant le lycée, tout le monde sort un peu perdu.
GILES (à une femme) : Oui, oui, c’était une fuite de gaz,
tout est fini ! On va respirer du bon air ! Et euh… bonne
nuit tout le monde, ça ira mieux, des fuites de gaz, ça
peut arriver… Alex, qu’est-ce que c’était en fait ?
ALEX : Restez-en à la fuite de gaz, je vous le dirai demain.
Giles s’en va et Alex rejoint Willow et Cordélia.
ALEX : Alors, ça va, les filles ?
WILLOW : Je t’ai vraiment cogné ?
ALEX : Ouais assommé !
CORDELIA : Et moi aussi ?
ALEX : Ouais, tu m’as fait une grosse bosse !
CORDELIA : C’est bien ! Non, je voulais pas dire ça dans ce
sens-là, mais comme ça au moins t’auras un souvenir de moi.
Alex rejoint Buffy.
BUFFY : Comment elle va ?
ALEX : Elle est un peu perturbée, mais ça va s’arranger.
Il l’amène voir sa mère.
JOYCE : Oh !
BUFFY : Tu vas bien ?
JOYCE : Buffy, j’étais inquiète, j’avais peur qu’il ne te
soit arrivé quelque chose ! Il y a eu une fuite de gaz !
BUFFY : Ouais, j’ai entendu, j’étais en gym !
JOYCE : Je ne t’ai pas vu à la bibliothèque !
BUFFY : Euh oui, ben, j’allais y aller…
JOYCE : Il était parfaitement clair que tu devais rester
m’attendre jusqu’à ce que je vienne !
BUFFY : D’un autre côté, il y a eu cette fuite de gaz alors…
JOYCE : Non, non, non, non, je ne veux pas du tout envie
d’entendre tes explications ! Ma grande, il est temps de
prendre tes responsabilités une bonne fois pour toutes !
C’est compris ?
BUFFY : Je vais être punie ?
JOYCE : Tu es déjà punie !
BUFFY : Ah oui !
Jusqu’à ce que je te le dise, tu resteras dans ta chambre
et tu ne la quitteras pas un seul moment, exception faite
pour les cours et la douche ! Est-ce que c’est clair ?
BUFFY : Très clair. Je resterais dans ma chambre.
JOYCE : Tu seras damnée si tu ne le fais pas !
Dans la chambre de Buffy, elle embrasse Angel qui est de
l’autre coté de la fenêtre et il arrête de l’embrasser.
ANGEL : Tu es sûre que tu ne vas pas avoir d’ennuis ?
BUFFY : Non, j’aurais au moins gagné ça… Du reste, je ne
fais que lui obéir.
JOYCE (du rez-de-chaussée) : Buffy, tu vas te coucher !
BUFFY : Dans une minute !
Et elle continue d’embrasser Angel.