Réminiscence
Transcript par Sandrine pour Buffy VS. Interdiction formelle de recopier.
PROLOGUE :
La nuit dans le cimetière, Buffy monte par-dessus un mur,
saute par terre et semble fatiguer. Elle marche, sort un
pieu, entend un bruit derrière une crypte et s’y précipite.
Elle se trouve nez à nez avec Alex, Willow et Cordélia. Eux
aussi brandissent des pieux.
BUFFY : T’es pas un vampire ? Vous non plus ?
WILLOW : Bonsoir !
ALEX : La vache, Buffy, toute ma vie vient de défiler en
accéléré ! C’est fou tout ce que j’ai vécu !
BUFFY : Qu’est-ce que vous faites ici ?
WILLOW : Qu’est-ce que tu fais ici ?!
BUFFY : Je fais mon travail !
WILLOW : Mais, tu devrais être au lit !
BUFFY : Non, je me sens bien… Je me sens un peu… enfin,
comme dans un manège, tout tourne autour de moi… Ah,
j’adore ça…
Cordélia : La moitié du lycée est couchée avec la grippe,
c’est un mauvais virus. Et tu sais, t’as pas l’air
brillante !
BUFFY : Ca me touche. Merci. Mais il faut que je continue.
WILLOW : Arrête, tu peux te reposer un soir ! Ca va pas te
tuer !
BUFFY : Non, mais ça pourrait tuer quelqu’un d’autre !
ALEX : Tu veux dire Angel pourrait tuer ? Ecoute Buffy, ce
n’est pas le moment de provoquer Angel pour savoir qui est
le meilleur au combat, il a toutes ses forces, et toi tu es
la moitié de toi-même !
BUFFY : La moitié de mes forces me suffit ! Et tant que je
suis là, Angel ne tuera personne d’autre !
ANGEL (il arrive) : Oh, s’il te plaît, une seule petite
victime encore !
Il se jette sur Cordélia, la met par terre et Buffy
l’attrape.
ANGEL : Tu n’es pas en forme mon ange !
BUFFY (elle le fait tomber) : Ca fait du bien !
ANGEL (après avoir évité pas mal de coups) : Tu sais, c’est
beaucoup moins amusant quand tu es malade, tu me déçois !
Trop facile, elle ne veut pas jouer !
Il la met par terre et reste sur elle.
ANGEL (se penche pour la mordre) : Ca ne s’arrange pas pour
votre héroïne !
Les autres mettent un sac sur sa tête. Il s’en débarrasse
mais ils brandissent des croix.
ALEX : Tires-toi, suceur de sang !
ANGEL : Il ne faut pas se perdre de vue les amis !
Il part et Buffy se relève.
ALEX : Buffy, ça va ?
BUFFY (elle est faible et se tient la tête) : Je vous avait
dit de partir… je…. ah…
Elle s’évanouit et les autres se précipitent vers elle.
ALEX : Buffy!
WILLOW : Buffy!
GENERIQUE
ACTE 1
A l’hôpital, Willow, Cordélia et Alex, qui tient Buffy dans
ses bras, évanouie, arrive en courant.
ALEX : Les urgences !
WILLOW : On a besoin d’aide, vite !
MEDECIN : Qu’est-ce qui s’est passé ?
ALEX : Elle est tombée !
CORDELIA : Elle s’est évanouie !
ALEX : La grippe ! Elle s’est évanouie, elle est tombée,
elle est malade, faites quelque chose !
MEDECIN : On s’en occupe, allongez-la !
Il couche Buffy sur une civière.
MEDECIN (il fait avancer la civière et examine Buffy, le
reste du groupe suit) : Malade inconsciente… Pupilles
dilatées et sans réaction…
CORDELIA : Qu’est-ce que ça veut dire ?!
WILLOW : Oh, est-ce que c’est grave ?!
MEDECIN : Veuillez nous laisser de la place !
WILLOW : Qu’est-ce qu’elle a ?
MEDECIN : Elle est inconsciente, possibilité de fracture.
MEDECIN FEMME : Mettez-la en trauma, premier niveau.
Ils suivent un autre couloir.
MEDECIN FEMME : Vous n’êtes pas autorisé à nous suivre !
ALEX : On veut rester avec elle !
MEDECIN FEMME : Vous ne devez pas rentrer là !
Les médecins emmènent Buffy.
WILLOW : J’appelle Giles pour lui dire ce qui se passe. (À
Cordélia) Appelle sa mère mais ne lui dit pas ce qu’il y a,
fais la venir !
Alex regarde Buffy partir.
Dans la salle d’attente, tout le monde y est, inquiet.
Joyce arrive.
JOYCE : Où est-elle ?
GILES : Et bien, elle est toujours aux urgences.
JOYCE : Je veux la voir !
CORDELIA : On a pas le droit d’entrer !
MEDECIN FEMME (elle arrive) : Mme Summers, je suis le
docteur Wilkinson.
JOYCE : Est-ce que Buffy va bien ?
DR WILKINSON : On a réussi à stabiliser.
JOYCE : Comment va-elle ?
DR WILKINSON : Elle ne risque plus rien.
JOYCE : Merci.
ALEX : Bien ! Bien ! C’est bien…
DR WILKINSON : Nous allons la garder quelques jours, il lui
faut du calme et du repos.
Dans un couloir de l’hôpital, les médecins la déplace en
civière et le groupe marche a ses cotés.
JOYCE : Buffy ! Ma chérie !
ALEX : Salut Buffy ! On est tous là !
BUFFY (à demi-consciente) : Salut ! Vous êtes là ! Vous
êtes tous là ! Est-ce qu’on me ramène chez moi ? (Elle
essaie de se lever, mais Dr. Wilkinson s’y oppose)
DR WILKINSON : Non, pas tout de suite, il faut que tu te
reposes !
BUFFY : Me reposer chez moi ! Me reposer dans mon lit ! Je
préfère dans mon lit !
DR WILKINSON : Elle est encore un peu choquée.
BUFFY : Chut ! Hôpital silence ! Pas de chanson !
DR WILKINSON : Elle se sentira mieux après quelques jours
avec nous.
BUFFY (elle essaie de se lever) : Non, laissez-moi, je veux
rentrer ! Non, laissez-moi partir ! (Il faut trois
infirmières pour la retenir) Arrêtez !
DR WILKINSON : Tenez la bien !
BUFFY : Giles, les vampires ! Je dois tuer les vampires !
DR WILKINSON (elle lui injecte des tranquillisants) : Ca va
l’aider à se détendre.
BUFFY : Aïe, non ! (Elle se calme)
ALEX : C’est peut-être la fièvre !
WILLOW : C’est pour ça qu’elle délire !
BUFFY : Ils sont dehors !
GILES : Oui, oui, on va attraper ces… ces vampires. Il vaut
peut-être mieux qu’on s’en aille.
JOYCE : Calme toi.
BUFFY : Je veux aller à la maison.
JOYCE : Tu vas rentrer bientôt. Je te le promets.
BUFFY : S’il te plaît, ne me laisse pas ici !
JOYCE : Je te le promets !
Tout le groupe la regarde partir.
ALEX : On a pas l’habitude de la voir comme ça. Je ne l’ai
jamais vu effrayée à ce point.
JOYCE : Oui, elle a horreur de l’hôpital. Depuis qu’elle
est tout petite.
WILLOW : Qu’est-ce qui s’est passé ?
JOYCE : Quand elle avait 8 ans, sa cousine Célia est morte
à l’hôpital. Buffy était seule, elle est morte dans ses
bras.
CORDELIA : La pauvre.
JOYCE : Elles étaient très proches.
WILLOW : Elle n’avait que 8 ans ?
Joyce regarde Buffy, par le fenêtre, couchée dans sa
chambre d’hôpital.
JOYCE : On dirait qu’elle s’est endormie. Je vais appeler
son père.
GILES : Il… me semble avoir vu un téléphone.
Ils s’en vont tous les deux.
JOYCE : Merci d’être venu. C’est très réconfortant de voir
comment vous vous occupez d’elle… ainsi que ses amis.
GILES : Euh… oui, nous, nous l’aimons beaucoup. Le
téléphone…
JOYCE : Euh pardon… c’est peut-être un peu déplacé mais je
voulais que vous sachiez que je suis désolée pour ce
professeur, Mlle Calendar. Buffy m’a dit que vous étiez
amis.
GILES : Euh, oui, oui, en effet… Merci.
JOYCE : Buffy a été très choquée par sa mort. C’est depuis
qu’elle… elle n’est jamais malade.
GILES : Elle guérira bientôt. Oui, bientôt.
JOYCE : Pardonnez-moi, je m’embrouille, je suis nerveuse
mais si je peux… enfin si vous avez besoin de quoi que ce
soit.
GILES : Je vous remercie. Merci.
Il part.
Un peu plus loin.
ALEX : Tu crois qu’elle sera bien soignée ?
CORDELIA : Je ne sais pas. Lisette s’est fait refaire le
nez ici, elle a demandé à ressembler à Claudia Scheffer, et
on lui a plutôt fait un nez… un nez en pomme de terre.
ALEX : Cordélia
WILLOW : Buffy n’est pas là pour de la chirurgie esthétique.
CORDELIA : Non, mais temps qu’elle est là, elle pourrait en
profiter pour se faire enlever ce truc la qu’elle a sur la
figure. Vous savez ce truc ?
WILLOW : Vous croyez qu’Angel va attaquer Buffy ici ?
ALEX : C’est un lieu public l’hôpital.
WILLOW : T’as raison.
CORDELIA : Ne me dites pas que vous n’aviez pas remarqué ce
truc ?
Dans la chambre de Buffy, il est 2H27 et Buffy dort, un peu
agitée. Elle se réveille et voit un petit garçon. Ils se
regardent et le garçon s’en va. Derrière lui, un espèce de
monsieur pas normal, passe, regarde Buffy et continu à
marcher. Buffy se lève et se promène dans les couloirs.
Elle se voit dans son enfance, se promenant dans les
couloir, pas sur d’elle et elle regarde les instruments des
docteur. Buffy se réveille et le réveil indique 2H27. Elle
regarde le couloir, se lève et va se promener dans les
couloirs. Quelques médecins s’occupent des malades. Buffy
arrive devant une chambre et un drap recouvre un corps qui
est amené sur une civière.
MEDECIN : C’est atroce quand ils sont si jeunes…
Buffy les regarde partir et s’approche de la chambre.
DR WILKINSON : Tout ce que je demande, c’est de diminuer
le dosage, jusqu’à ce qu’on ait des résultats.
MEDECIN : Nous n’avons pas le temps, je croyais avoir été
clair.
DR WILKINSON : Mais dans le déroulement du traitement…
MEDECIN : Le traitement n’agit pas sur eux ! Leur état
empire !
DR WILKINSON : En laissant leur température monter…
MEDECIN : Dr Wilkinson, j’ai l’autorisation de leurs
parents !
DR WILKINSON : Leurs parents sont désespérés, ils ne
cherchent pas à comprendre !
MEDECIN : Si vous avez un problème avec ma méthode, partez !
DR WILKINSON : Justement !
Buffy se retourne et voit un petit garçon et une petite
fille.
GARCON : Il arrive pendant la nuit. Les adultes le voient
pas. Il a enlevé Tina, il reviendra pour nous chercher.
BUFFY : Qui ?
GARCON : L’ogre !
ACTE 2
Dans le couloir de l’hôpital, Alex est assis et Angel
arrive en sifflant avec des fleurs. Alex se lève et lui
barre le chemin.
ALEX : Les visites sont terminées !
ANGEL : Je pensais pourtant faire partie de la famille.
ALEX : C’est ça… Tu n’as qu’à venir demain, dans la
journée ! Oh, ah non, c’est vrai, pour toi, c’est difficile.
ANGEL : Si j’ai décidé d’aller voir Buffy dans sa chambre,
est-ce que tu crois qu’un microbe dans ton genre pourrait
m’en empêcher ?
ALEX : Moi, peut-être pas… ni même les types de la
sécurité… ni les flics non plus… ni les vigiles… mais je
serais quand même curieux de te voir essayer. On parie ?
ANGEL : Pauvre chevalier servant… (Alex baisse la tête) Tu
l’aimes toujours… T’as du mal à supporter que je l’aie eu
avant toi…
ALEX : Tu vas crever… Et moi, je serais près d’elle.
ANGEL (il lui donne les fleurs) : Embrasses-la pour moi…
(Il part)
Flash-back, Célia est sous des coussins.
CELIA : A l’aide ! A l’aide ! Une avalanche ! Au secours !
Je suis coincée ! Une avalanche ! A l’aide !
PETITE BUFFY (elle est habillée en super-héros) : Buffy la
Force à la rescousse !
CELIA : Au secours ! Je suis là ! A l’aide ! Au secours !
(Buffy enlève les coussins) Tu m’as sauvé la vie, merci
Buffy la Force ! (Elles s’enlacent)
PETITE BUFFY : Tu n’as rien à craindre !
Autre flash-back, à l’hôpital, la petite Buffy avance dans
un couloir et arrive près du lit de Célia qui dort.
A l’hôpital, Buffy se réveille.
DR WILKINSON : Bonjour !
BUFFY : Oh… j’ai bien dormi.
DR WILKINSON : Comment vous sentez-vous ? On dirait que
vous avez moins de fièvre.
BUFFY : Ah bon ? Ah ben merci pour tout vraiment ! Je file
et je vous rappelle.
DR WILKINSON : Pas si vite ! Mm mm…
BUFFY : C’est un « mmm mmm » ou plutôt un « mm mm » ?
DR WILKINSON : Il n’y a plus d’hématome… Ca fait mal ?
BUFFY : Non !
DR WILKINSON : Bizarre…
BUFFY : Alors je peux m’en aller ?
DR WILKINSON : Non, non, non, je veux m’assurer qu’il n’y
ait plus du tout de fièvre, c’est un sale virus, il est
tenace. Peut-être moins tenace que vous…
BUFFY : Est-ce que c’est le même virus qu’ont les enfants ?
Le docteur baisse la tête et tout le groupe frappent à la
porte et entrent.
GILES : On peut entrer ?
DR WILKINSON : Je vous en prie, empêchez notre malade de se
sauver. (À Buffy) Repos… (Elle part)
ALEX (il tient des ballons) : Des fleurs pour madame !
BUFFY : Elles ressemblent un peu à des ballons tes fleurs.
ALEX : Oui, mais quand on les met dans l’eau, ça pousse.
WILLOW : Pour ne pas prendre de retard !
BUFFY : Des devoirs ?
WILLOW : C’est ma façon de dire, bon rétablissement !
BUFFY : Avec des chocolats, ça aurait été plus clair !
WILLOW : J’ai fait tes devoirs à ta place, tu es sûre que
tu veux du chocolat ?
BUFFY : Le chocolat, c’est du poison pour moi.
Willow se tourne vers Cordélia.
CORDELIA : Je ne savais pas qu’on était censé apporter un
cadeau. Je ne connais pas les habitudes, les coutumes.
GILES : Oui, c’est une tradition parmi les… les humains.
(Buffy sourit et pose un paquet sur le lit) C’est pour toi.
Alors, tu as bien dormi ? Bonne nuit ?
BUFFY : Non, pas vraiment, quelques évènements pour vous…
(Une infirmière arrive) J’ai envie de prendre l’air…
A l’extérieur, Buffy est en fauteuil roulant qui est poussé
par les autres.
BUFFY : Elle est assez confortable cette chaise !
WILLOW : Tu veux que je roule plus vite ?... C’était une
blague !
Giles : Tu nous parlais de… d’évènements…
BUFFY : Évènement oui, il y a une petite fille qui est
morte cette nuit.
WILLOW : Comment ?
BUFFY : La grippe.
ALEX : La grippe n’est pas un événement incompréhensible en
soi.
BUFFY : Je sais mais, il y a ce Dr. Becker, il a l’air de
soigner la grippe avec des traitements expérimentaux. Je ne
suis sûre de rien mais il a l’air assez bizarre. Et
ensuite, j’ai rencontré le petit Ryan, quelque chose lui a
fait peur.
GILES : Quelle chose ?
BUFFY : La Mort, un ogre.
CORDELIA : Rien que ça ?
WILLOW : La Mort, mais celle avec un grand M ?
GILES : Buffy, les enfants font des cauchemars.
BUFFY :Oui, mais j’ai vu quelque chose moi aussi. Je ne
suis pas sûre de ce que c’était, j’étais sonnée mais…
CORDELIA : Mais c‘est la Mort que tu as vu ?
WILLOW : Elle avait un sablier ?
ALEX : Surtout, si elle te dit de l’accompagner, surtout
n’y va pas, sauf si elle a oublié sa fourche chez elle !
BUFFY : Vous ne me prenez pas au sérieux…. Mais j’ai vu
quelqu’un d’horrible.
CORDELIA : Moi, je pense que ta peur et ta haine des
hôpitaux à cause de la mort de ta cousine font que tu t’es
créée un monstre à combattre, et comme ça tu sauverais une
vie et tu arrêterais du culpabiliser !
GILES : Cordélia, as-tu déjà entendu parler du tact ?
CORDELIA : Le tact, ça permet de ne pas dire la vérité…. Je
me tais…
WILLOW : Ta maman nous a raconté pour ta cousine.
BUFFY : Ca n’a rien à voir avec elle. Ce petit garçon,
Ryan, a vraiment vu quelque chose, quelqu’un de réel. Aussi
longtemps qu’on me gardera ici, je chercherais ce que c’est.
ALEX : Le moment ne serait-il pas venu de te dire « Est-ce
qu’on peut t’aider ? » ?
Dans une salle de l’hôpital, Alex et Cordélia y rentrent.
CORDELIA (énervée) : T’as eu une bonne idée de lui proposer
de l’aider !
ALEX : Cordélia, arrête, c’est du gâteau, il suffit de
trouver de quoi est morte cette petite Tina ! Et dans 5
minutes, on est dehors !
CORDELIA : C’est toujours comme ça quand on a pitié des
gens malades.
Alex commence à fouiller un casier.
CORDELIA : Ils profitent de la situation !
ALEX : Buffy a failli mourir pour te sauver !
CORDELIA : T’es pas obligé de me rappeler les mauvais
souvenirs !
ALEX : Toi, là-bas ! Moi ici !
CORDELIA : D’accord !
Ils partent chacun de leur côté et un garde arrive près de
Cordélia, elle sursaute.
GARDE : Qu’est-ce que vous faites là ?
A la bibliothèque, Giles et Willow y rentrent.
WILLOW : Par quoi on commence ?
GILES : Je ne sais pas, il faudrait fouiller dans les… les
registres de l’hôpital, voir s’il y a des incidents
bizarres.
WILLOW : Je n’ai pas l’impression que vous soyez très
convaincu. Je me trompe ?
GILES : Non, tu n’as pas tort. Cordélia brille par un
manque total de sensibilité mais il se peut que pour une
fois… la mort et la maladie sont les seules choses, enfin
probablement les seules que Buffy ne peut pas combattre. Ca
serait assez logique qu’elle s’invente un ennemi à abattre.
Surtout maintenant, après, après ce qui est arrivé à Jenny.
WILLOW : C’est vrai. Mais dans la logique, il y a vraiment
des évènements bizarres, c’est enfants ont peut-être
vraiment vu un monstre.
GILES : Oui, un monstre invisible pour les adultes. Non, ça
ne me dit rien. A moins que…
WILLOW : A moins que ?
GILES : Les âmes pures des petits enfants peuvent percevoir
les adultes tels qu’ils sont. Nous, notre moi profond…
Notre face cachée…
WILLOW : Donc les adultes peuvent craindre un adulte
responsable… comme un vieux docteur !
GILES : Le Dr. Becker, par exemple !
WILLOW : Celui-là même !
Dans la salle de l’hôpital, Cordélia parle avec le garde.
GARDE : Vous savez, la plupart des gens pensent qu’on est
dans la sécurité parce qu’on a pas réussi l’examen pour
être dans la police. C’est pas mon cas ! C’est ma carrière !
CORDELIA : Les stéréotypes, c’est dingue et lourd !
GARDE : Bon, c’est vrai que j’ai passé l’examen des
pompiers, et que j’ai pas réussi.
CORDELIA : C’est pas grave… Je préfère les hommes de la
sécurité finalement, ils sont plus sexy. Les pompiers,
eux,sont pleins de suie.
GARDE : Pour nous, toute l’action consiste en fait à
comprendre et à maîtriser ce qui se passe.
CORDELIA : Mmm… Ça donne des frissons. Vous avez peur
quelques fois ? (Elle se rapproche de plus en plus de lui
et le caresse)
GARDE : Les faibles seuls ont peur. C’est ma devise. Celle-
là ou Carpe… Diem. Je sais pas encore.
CORDELIA : J’imagine que vous vivez des tragédies. Par
exemple cette petite fille…
GARDE : Ah, la petite patiente du docteur Becker… Ah le
docteur Becker est formidable, il comprend vraiment bien ce
qui se passe avec les enfants.
Alex essaie de trouver un chemin pour partir.
CORDELIA : C’est à dire ?
GARDE : Mais parfois ils meurent.
Alex fait un bruit.
GARDE : Qui est là ?
CORDELIA : C’est drôle, je n’ai rien entendu ! Vous avez
vraiment le… le plus joli… nez que j’ai jamais vu ! (Il se
tourne vers elle, Alex s’en va et elle lui caresse le nez)
Vous devez emballer…
GARDE : Oui…
Dans le couloir, Alex Attend et Cordélia arrive.
ALEX : Eh ben, ça y est, t’en as eu marre de le tripoter !
CORDELIA : Jaloux ?
ALEX : De ce charlot Rambo ? Non, je ne crois pas ! (Il lui
donne le dossier) Ca, tu l’apporte à Giles, vas-y !
CORDELIA : Et pourquoi pas toi ?
ALEX : Je dois rester ici !
CORDELIA : Oh, oui, c’est vrai, tu dois protéger Buffy !
Elle n’est pas très séduisante, pour l’instant !
ALEX : Cordélia, il faut bien qu’on la surveille de près.
CORDELIA : Je vois ce que tu veux dire par « de près » !
ALEX : Tant mieux parce que moi, je ne vois pas !
CORDELIA : Mais si tu vois bien ! « La surveiller de près »
est un euphémisme pour « regarder son pétard » ! Tu vois,
tu vois !
ALEX : Oui… je vois. Hey !
CORDELIA : Moi aussi j’ai vu !
ALEX : Jalouse…
CORDELIA : Égalité ! Surveille mes arrières !
Il se retourne et la « surveille de près ».
Dans un autre couloir, puis entre dans la chambre du petit
Ryan qui dessine.
BUFFY : Salut. Tu te souviens de moi ?
RYAN : Tu dois pas venir ici…
BUFFY : Mais pourquoi ?
RYAN : Je suis contagieux…
BUFFY (elle assoit) : Non, j’ai la même maladie que toi. Tu
ne me crois pas parce que je suis une adulte ? Je suis pas
une adulte, pas vraiment…
Elle regarde son dessin, qui ressemble beaucoup à la
créature qu’elle a vu la nuit dernière.
RYAN : Il va venir cette nuit.
BUFFY : Ryan, écoutes-moi. Je ne laisserais personne te
faire du mal. A aucun de vous. Les adultes ne vous croient
pas, mais moi si. Comme toi, je sais qu’il y a des
monstres. Mais il y aussi des héros qui vous défendent
contre les monstres. Et ce héros, c’est moi.
RYAN : Contre la mort, tu peux rien faire.
A la bibliothèque, Giles regarde Willow qui fait des
recherches sur l’ordinateur et elle trouve des infos sur le
docteur Becker.
GILES : Oui, le docteur Becker a un casier judiciaire.
WILLOW : Suspendu pour expérience sans autorisation, vice
de procédure, malversation… On dirait bien qu’elle a mis le
doigt dessus.
GILES : Le fait est que Buffy avait vu juste. Le docteur
Becker n’a pas l’air très clair.
WILLOW : C’est peut-être la mort identifiée.
GILES : Je voudrais bien savoir ce qu’il fait à ces enfants.
Dans un couloir de l’hôpital, on voit une ombre qui se
promène.
Dans le bureau du Dr Becker, il est assis à son bureau.
DR BECKER : Voyons voir ce que je pourrais faire avec ça ?
Mais oui, bien sûr !
Ils se lève, ouvre le frigo, prend une éprouvette et marque
quelque chose sur l’étiquette. Il est en train de calculer
quelque chose. Il referme le frigo, prend un livre, et
finit son calcul.
DR BECKER : Oui !
Dans le couloir, Alex est assis en essayant de ne pas
dormir et Cordélia arrive, dépose des beignes et une
boisson, s’assoit sur une chaise et feuillette un magazine.
Alex la regarde et commence à manger.
Dans un autre couloir, le Docteur Becker marche et Buffy le
suit. Il entre dans la chambre des enfants et injecte un
liquide dans la perfusion de l’un d’eux. Il entend un bruit
et il se retourne mais ne voit rien. Il se fait frapper par
quelque chose et les enfants se cachent sous les
couvertures. Le docteur se fait griffer jusqu’à la mort.
Buffy arrive et voit le docteur se faire traîner par terre.
Elle essaie de la sauver mais se fait frapper par
l’invisible.
ACTE 3
Le lendemain dans la chambre de Buffy, Giles, Alex Willow
et Cordélia y rentrent.
GILES : Euh… il semblerait que tu soies sur une piste.
BUFFY : Oui, je crois…
GILES : La petite fille, Tina, il est clair qu’elle est
morte de cette fièvre. C’est simple, hélas, mais sur son
dossier, on note une amélioration de son état et soudain,
il aurait rechuté, sans aucune raison
WILLOW : Alors, on a fouillé le dossier Becker. On n’a pas
retrouvé le modèle du bon citoyen !
BUFFY : Ce n’est pas Becker, il était clair.
CORDELIA : Clair ? Pourquoi tu dis ça ?
ALEX : Pourquoi était ?
BUFFY : Parce qu’il est mort. Il a été tué par cette
horreur, et sauvagement. (Elle donne à Giles le dessin de
Ryan)
WILLOW : Tu l’as vu ?
BUFFY : Non, c’est une horreur invisible. J’ai vu Becker se
faire déchiqueter, ensuite, c’est moi qu’on a cogné. Ce
monstre est réel, je peux m’attaquer à lui.
GILES (il regarde le dessin) : Mmm… Euh… c’est ton œuvre ?
BUFFY : Non. Celle d’un enfant.
GILES : Ah… mmm, mais ce n’est pas facile à identifier.
C’est invisible pour nous mais… les enfants le voient.
Cordélia : Pourtant, tu as dit toi-même que tu avais vu
quelque chose !
BUFFY : Oui, mais j’étais plutôt délirante. Et puis,
pourquoi est-ce que je l’aurais vu l’autre fois et pas
cette nuit ?
Joyce entre.
JOYCE : Bonjour ! (Silence) Oh, je ne vous dérange pas ? On
dirait que vous complotez.
Cordélia (elle sourit) : Non, on est pas comme ça !
JOYCE : Chérie, je viens de voir le médecin, et j’ai le
droit de te ramener.
BUFFY : Non ! Il faut que je reste.
JOYCE : Je croyais que tu préférais…
BUFFY : Oui, mais je sens de nouveau les mêmes symptômes !
WILLOW : Elle n’a pas l’air bien.
BUFFY : Parce que je ne suis pas bien ! Je me sens chaude !
(Joyce lui met la main sur le front)
ALEX : La chaleur, ça, c’est mauvais signe !
JOYCE : Tu es sûre ?
BUFFY : Ca vaut mieux. Juste un jour, ou deux.
JOYCE : D’accord, si tu veux, je vais le dire au médecin.
(Elle part)
ALEX : Quels sont les ordres ?
BUFFY : Giles, essayez d’établir un portrait robot, que je
sache contre qui je me bats.
GILES : Je vais essayer.
BUFFY : Je vais aller dans le bureau de Becker, voir s’il
n’y a pas post-it : « Ce monstre veut ma mort, pourquoi ? ».
ALEX : Ca, c’est un bon plan !
BUFFY : Si je trouve des indices, je n’y comprendrai rien
alors Willow…
WILLOW : Oh, oui, bien sûr, je suis bonne en médecine, Alex
et moi, on aimait bien jouer au docteur.
ALEX : Ah, ah, ah, ah, non c’est pas du tout ça, elle avait
des bouquins de médecine et elle jouait à faire des
diagnostics et j’ai jamais osé lui dire qu’on ne jouait pas
de cette façon là.
WILLOW : Ah bon? Pourquoi ? Tu jouais comment au docteur ?
BUFFY : Je n’y ai jamais joué…
CORDELIA : Hum…
GILES : Bien que ça soit passionnant je…
BUFFY : Oui, c’est vrai, filez.
GILES : On t’appelle dès qu’on sait quelque chose.
BUFFY : Le plus vite possible !
Alex, Cordélia et Giles partent.
Dans le couloir.
GILES : Bon, je fonce à la bibliothèque ! C’est là que je
suis le mieux…
ALEX : Je reprends le poste de sentinelle. Angel ne viendra
pas avant le coucher du soleil, mais je pourrais peut-être
rencontrer le tueur.
CORDELIA : Il est invisible !
ALEX : Oui, mais si j’aperçois une pipe qui se balade toute
seule ! Je le démasque !
GILES : En tout cas, restez en alerte !
ALEX : Le plus urgent, c’est de trouver qui c’est !
Cordélia, va aider Giles !
GILES : Et pourquoi est-ce que je devrais… ? Oh, oui, c’est
vrai, j’ai bien besoin d’une assistante.
CORDELIA : Et moi, d’une leçon de tact !
Giles passe devant et part.
GILES : Pardon.
CORDELIA (à Alex) : Fais attention.
Elle s’en va et Alex s’assoit.
Le soir, dans le couloir, Ryan entrouvre la porte de la
chambre et regarde dans le couloir. Il y a un garde qui
fait sa ronde. Il referme la porte.
Dans le bureau du Dr. Becker, Willow et Buffy y entre et se
mettent a fouiller.
WILLOW : Ca me fait drôle de fouiller ses affaires. Oh… il
a pas fini son café. Il le finira jamais.
BUFFY : Ouais, jamais. Lui non plus, je n’ai pas été
capable de le sauver. Dommage qu’Angel ne m’ait pas envoyé
à l’hôpital plus tôt. Ca me fait bizarre de m’entendre dire
ça.
WILLOW : Viens voir, je crois que j’ai une piste !
BUFFY : Mmm, déjà !
WILLOW : Regardes, c’est assez logique. Le docteur Becker
essayait d’inoculer aux enfants un savant dosage du virus
qu’ils avaient déjà contracté. (Buffy la regarde,
intriguer) Pour faire monter la température à tel point que
la fièvre tombe.
BUFFY : Et ça pouvait marcher ?
WILLOW : Selon ses études, ça marchait déjà. Ce qui prouve
qu’il était vraiment de bonne foi.
BUFFY : Jusqu’à ce qu’on l’on empêche….
A la bibliothèque, Giles et Cordélia cherchent dans des
livres.
CORDELIA (elle regarde une photo de démon) : Beurk ! Qu’est-
ce qu’il fait celui-là ?
GILES : Quoi donc ?
CORDELIA : Qu’est-ce qu’il fait ?
GILES : Oh, il dépouille un homme de ses organes vitaux
pour renouveler la mutation de ses cellules.
CORDELIA : Waow ! Et celui là, qu’est-ce qu’il fait ?
GILES : Mmm, il distorse sa bouche pour engouffrer sa
victime en lui broyant la tête.
CORDELIA : Ah… Oh, et celui-là, qu’est-ce qu’il fait ?
GILES : Il pose sans arrêt des questions à quelqu’un qui
est en plein boulot si bien que le travail n’avance pas !
CORDELIA : Mon Dieu, il y a des démons partout !
Giles se lève.
GILES : Je doute que nous soyons sur la bonne piste.
Puisque ce méchant n’est visible que pour quelques
individus, comment pourrait-il y avoir une image de lui ?
CORDELIA (elle ferme le livre) : En tout cas, pas là-dedans.
Ils s’arrêtent tous les deux de parler et voient
l’illustration du démon décrit par Buffy sur la couverture
du livre.
Un peu plus tard, Cordélia parle au téléphone avec Buffy
dans sa chambre.
CORDELIA : On l’appelle le Kinderstod.
BUFFY : Qui est-ce ?
CORDELIA : C’est moi ! On a trouvé le monstre.
BUFFY : Où est Giles ?
CORDELIA : Il continue ses recherches.
BUFFY : Bon, tu peux me le passer ?
CORDELIA : Je suis en train de te dire que j’ai trouvé
alors écoutes !
BUFFY : Ouais, vas-y.
CORDELIA : C’est de l’allemand, ça veut dire en gros l’ogre
tueur. Le bouquin dit qu’il se nourrit en aspirant la vie
des enfants. Eurk ! Quoi qu’il en soit, leur mort ressemble
à une mort naturelle.
BUFFY : C’est lui qui a tué Tina.
CORDELIA : Ouais, c’est ce que je pense. Si tu veux mon
avis, les enfants pour lui représentent une sorte de rayon
fruits et légumes.
BUFFY : Et Becker en les soignant, l’empêchait de faire son
marché.
CORDELIA : C’est ça ! Privé de dessert !
Giles arrive.
GILES : J’ai des images sur sa façon de procéder, passes-la
moi !
Elle prend le livre et regarde.
CORDELIA : Beurk! Euh… ah! Si tu voyais ces images, la façon
dont il s’y prend ! Eurk ! (À Giles) Ah, comment pouvez-
vous me mettre ça sous les yeux ? (Elle lui donne le
téléphone et part)
GILES : Buffy ? Tu es là ?
BUFFY : J’attendais encore un « Beurk ! »
GILES : Mmm, l’ogre tueur procède la manière suivante, il
immobilise sa proie, et s’assieds au-dessus d’elle et lui
enfonce des vrilles dans les yeux pour lui aspirer sa vie.
Ca doit être une mort terrifiante. (Silence) Buffy, tu es
là ?
Flash-back, la petite Buffy entre dans la chambre d’hôpital
de sa cousine.
PETITE BUFFY : Célia ?
Célia se met à crier et ne peut pas bouger.
PETITE BUFFY (paniquée) : Qu’est-ce qui t’arrives ? Qu’est-
ce que je peux faire Célia ? A l’aide ! A l’aide ! Vite !
Quelqu’un ! Au secours ! Arrête Célia !
Célia continue de crier, luttant contre quelque chose au-
dessus d’elle.
Dans la chambre d’hôpital de Buffy.
GILES : Buffy ? Qu’est-ce que tu as ?
Buffy tient le téléphone et Willow le prend.
WILLOW : Merci.
Elle raccroche.
BUFFY : Il a tué Célia !
WILLOW : Ta cousine ?
BUFFY : Il faut le retrouver Willow, ou bien il va tuer
d’autres enfants.
WILLOW : Tu vas y arriver ! On va y arriver !
BUFFY : Mais comment ? Je ne peux pas le reconnaître !
WILLOW : Tu l’as vu une fois !
BUFFY : Oui, si c’était lui ! J’ai très bien pu rêver, me
tromper, comment savoir, j’étais fiévreuse ! (Elle réalise
quelque chose)
Dans le bureau du Dr Becker, Buffy ouvre le frigo.
WILLOW : Buffy, réfléchis encore !
BUFFY : J’arrête pas, j’arrête pas de réfléchir !
WILLOW : C’est de la folie !
BUFFY : La fièvre, c’est ça qui permet de le voir ! C’est
pour ça que Célia l’a vu, et le petit Ryan aussi ! C’est la
seule façon ! (Elle prend un flacon)
WILLOW : Mais si ta température atteint 42 ou 43, tu
pourras pas te battre !
BUFFY : Je te le dirais plus tard ! (Elle porte le flacon à
sa bouche)
WILLOW : Buffy !!
BUFFY : Arrêtes, ma décision est prise !
WILLOW : Tu ne peux pas l’avaler comme ça pur, tu vas
t’écrouler dans la seconde !
BUFFY : Ah… Ils devraient marquer ça sur le tube.
WILLOW (elle prend de l’eau dans le frigo) : Il faut
absolument le diluer !
BUFFY : D’accord, mais c’est parce que tu insistes. (Willow
le verse dans l’eau) Dépêches-toi ! (Willow lui tend)
Allez, à ma santé.
Dans le couloir, Willow et Buffy marchent et Buffy a froid
et tient à peine debout.
BUFFY : Je suis pas sûre que c’était une bonne idée…
WILLOW : Tiens le coup ! Ca va marcher !
BUFFY : T’as raison ! Ca marche…
Buffy regarde par la fenêtre de la chambre des enfants.
BUFFY : Ils sont plus là. Les enfants…
ACTE 4
Dans le sous-sol, les enfants courent pour échapper à
l’ogre.
Dans le couloir.
WILLOW : Qu’est-ce qui a pu se passer ?
BUFFY : J’en sais rien. Peut-être qu’il est trop tard, peut-
être qu’ils sont partis, peut-être que je… je sais pas… je
suis brûlante. Willow…
WILLOW : Quoi ?
BUFFY : Je crois qu’il est ici.
Buffy le voit apparaître. Il regarde les lits des enfants
et voit qu’ils n’y sont plus. Son regard croise celui de
Buffy et il ri pour aller au sous-sol.
BUFFY (elle essaie de défoncer la porte) : Il faut y
aller ! Il faut le coincer ! Il faut l’attraper !
DR WILKINSON (elle arrive) : Buffy ?
BUFFY : Dans une seconde !
DR WILKINSON : Qu’est-ce qu’il y a ?
WILLOW : Euh… elle se trouve mal de nouveau.
DR WILKINSON (elle attrape Buffy) : Vous ne devez pas être
debout !
BUFFY : Non, non, ça va !
DR WILKINSON (elle l’emmène) : Non, non, vous venez avec
moi !
BUFFY : Non !! (Elle la pousse, attrape Willow et s’enfuit)
WILLOW : Excuser-la ! !
Le Docteur se relève et décroche un téléphone.
DR WILKINSON : La sécurité ? Dépêchez-vous, à l’étage des
enfants, faites vite !
Elle se lance à la poursuite de Willow et de Buffy.
Plus loin, Buffy et Willow tombent sur deux gardes.
GARDE : Stop ! Arrêtez-vous ! On va se parler gentiment !
(Buffy regarde Willow)
WILLOW (elle se met à se secouer de partout) : Au secours,
des grenouilles ! Oh non, des grenouilles, attrapez les,
elles me sautent dessus ! (Les gardes vont vers elle, Buffy
en profite pour partir) Partez ! Partez les grenouilles !
Oh, j’aime pas ces bêtes !
DR WILKINSON (elle arrive) : Mais non, c’est pas elle,
c’est l’autre !
WILLOW (arrête de se secouer) : Dans la mare, les
grenouilles !
Buffy, à bout de souffle, tombe sur Alex dans le couloir.
ALEX : Buffy, ça va, est-ce que Angel… ?
BUFFY : Non ! A la cave ! Rapidement !
Dans le sous-sol, Kinderstod cherche les enfants qui sont
en train de se cacher.
ENFANT : J’ai froid…
UN AUTRE (il lui donne sa veste) : Il pourra pas nous
trouver…
Il se fait attraper et les enfants crie.
Dans les escaliers, Alex aide Buffy a descendre.
ALEX : Tu sais comment le combattre ?
BUFFY : Il se pourrait que je sois violente…
ALEX : Sans blague !
Au sous-sol, Kinderstod met l’enfant par terre et Buffy et
Alex arrivent. L’enfant reste au sol et Kinderstod s’assoie
sur lui. Des vrilles sortent de ses yeux et se met au
dessus de ceux de l’enfant. Buffy donne un coup sur la tête
de Kinderstod et les vrilles reviennent dans sa tête.
BUFFY : Tu me dégoûtes !
Elle le frappe et Alex prend les enfants.
ALEX : Vite, venez vite, suivez-moi, vite, vite !
Le combat continue entre Buffy et Kinderstod. Alex, une
fois qu’il a fait sortir les enfants, regarde Buffy se
battre, mais comme il ne voit pas le méchant, elle semble
donner des coups dans le vide. Le monstre réussit à mettre
Buffy par terre et s’assoit au-dessus d’elle. Alors que les
vrilles commencent a sortit de ses yeux, elle lui brise la
nuque. Elle le pousse sur le côté, elle se relève et reste
à le regarder. Alex arrive.
ALEX : Tu te sens bien ?
BUFFY : Ouais, je crois. Ca va mieux, la fièvre est tombée.
Elle tombe dans les bras d’Alex, ils continuent à marcher
et Buffy s’appuie sur lui.
ALEX : Il est mort, hein ? J’ai entendu un craquement.
BUFFY : Oui c’était son cou.
ALEX : Tu vas pas t’évanouir tout de suite ?
Dans la chambre de Buffy, à la maison, sa mère entre avec
une assiette et un verre.
JOYCE : Et voilà chérie, pain, beurre, confiture, sans la
croûte. Comme tu l’aimes !
Elle s’assoit sur le lit et pose l’assiette et le verre sur
la table.
BUFFY : Et le jus ?
JOYCE : Moitié orange et pamplemousse.
BUFFY (elle sourit) : Tu me connais !
JOYCE : Tout pour te faire plaisir ! (Elle se lève)
BUFFY : Oh, maman, je le voulais plus grillé le pain !
JOYCE : Oh, pardon!
BUFFY : Et encore plus de confiture !
JOYCE (elle reprend l’assiette) : Totalement dévouée au
bien-être de ma fille.
WILLOW (elle lui tend son verre) : Oh, pendant que vous y
êtes… c’est que, c’est vraiment très bon.
JOYCE (elle prend le verre) : Bien sûr !
WILLOW : Merci !
ALEX : Oh, oh, et un autre paquet de chips !
JOYCE : Ah, tu as mangé le dernier !
ALEX : Ah non, il en reste un, derrière les raisins.
JOYCE : Je m’en occupe. (Elle part)
ALEX : Ta maman, elle veut pas partager ses chips, elle est
pingre !
JOYCE (elle revient et donne lui une lettre) : Oh, Buffy,
tiens, c’est arrivé ce matin.
BUFFY : Une lettre de Ryan.
WILLOW : Le petit garçon de l’hôpital ?
Buffy déplie la lettre et c’est un dessin d’une fille
blonde au-dessus du corps d’un monstre ensanglanté.
JOYCE : Oh, il t’envoie un dessin, c’est… joli !