Intolérance

Transcript par Sandra pour Buffy VS. Interdiction formelle de recopier.


PROLOGUE :
Image de Buffy qui fait sa ronde. Elle entend un bruit et sort un pieu de son manteau, prête à frapper. Il s'agit en fin de compte de sa mère.
JOYCE : C'est un vampire ?
BUFFY : Maman ... Qu'est-ce que tu fais ici ?
Elle lui montre un sac en papier.
JOYCE : C'est un petit encas. Je suis venue car j'ai très envie de savoir en quoi consiste ton... ton travail de Tueuse.
BUFFY : Euh, oui, mais c'est un travail qui s'exécute à l'abris des regards.
JOYCE : Mais ça fait tellement partie de tavie que j'avais envie de savoir. Et aussi peur-être de partager ça avec toi.
BUFFY : Ca va te paraître très monotone (elle baisse la voix) Paf...Pouf...Et plus rien.
Quelque chose dans les buissons, a attirer son attention. Un vampire en surgit et se précipite sur elle. Commence alors la bataille qui se passe sous les encouragements de Joyce.
JOYCE : Vas-y chérie! Tue-le!
Buffy se retrouve à terre au cour de la bataille, sans son pieu.
JOYCE : Attention Buffy ! Il revient !
Elle remarque que le visage du vampire lui est familier.
JOYCE : Ah mon Dieu.Monsieur Andersen, le caissier de la banque.
La bataille continue, mais le vampire réussit à prendre la fuite.
JOYCE : Attention, il s'en va.
BUFFY : Reste là !
Elle part à la poursuite du mort-vivant.
Joyce retée seule se dirige vers le parc à jeux. Là elle ramasse avec un sourire une voiturette, mais son visage change d'expression lorsqu'elle aperçoit au loin quelque chose qui attire son attention, et vers lequel elle se rend.
Image de Buffy qui réduit le vampire en poussière.
Image de Joyce, choquée par ce qu'elle voit.
JOYCE : Oh, mon Dieu.
On voit enfin la raison de ce choc. Deux enfants morts, très jeunes, dont l'un d'entre eux, un garçon, a un symbole de sorcellerie inscrit dans la main.

GENERIQUE

ACTE 1
Image de voitures de polices, et en fond le bruit des sirènes. Des officiers prennent les corps en photo et relèvent les indices.Buffy répond aux questions de l'un d'entre eux.
BUFFY : Je peux partir ?
POLICIER : Oui, allez-y.
Elle se dirige vers sa mère.
POLICIER : Les photos sont terminées, on va pouvoir les enlever.
Buffy arrive auprès de Joyce.
BUFFY : Je crois qu'on va pouvoir y aller maintenant.
JOYCE : Tu te rends compte ? Des enfants. Et si jeunes.
BUFFY : Oui, j'ai vu.
JOYCE : Qui a pu faire une chose pareille ? Je...
BUFFY : Je suis désolée que ce soit toi qui les ai trouvés. Je te promets que tout va rentrer dans l'ordre.
JOYCE : Comment ?
BUFFY : Parce que je vais trouver l'ordure qui a fait ça.
JOYCE : J'espères. N'empêche que... les enfants sont morts.
Buffy la prend dans ses bras: Je sais. Je suis désolée. Mais je vais faire tout ce que je peux, je te le promets. Essaie de te calmer maman.
Image de la bibliothèque.
BUFFY : Vous voulez que je me calme ? Alors ça c'est un comble !
GILES : Ce serait mieux.
BUFFY : Des enfants Giles. Ils étaient très jeune. C'était..c'était terrible de les voir comme ça. Ma mère... en était bouleversée.
GILES : Je voudrais t'aider, je ne te disputes pas.
BUFFY : Je sais.
GILES : Mais est-ce qu'on sait comment ?..C'est l'oeuvre d'un vampire ?
BUFFY : Non. Il n'y avait pas de marques. Attendez... J'oubliais. Bien sûr qu'il y a une marque, une sorte de symbole.
Elle prend un papier au hasard sur la table que Giles lui arrache immédiatement des mains.
GILES : Attention...Encyclique papale du XII° .(Il lui tend un bloc-notes) Là-dessus.
BUFFY : Elles étaient dans leur mains. Les flics ne voulaient pas qu'on les remarques, mais moi j'ai regardé.
Elle dessine, puis lui tend son oeuvre.
BUFFY : Voilà.
Image d'un triangle traversé d'un demi-cercle inversé, dont les bouts sont recourbés dans le sens opposé.
BUFFY : Trouvez-moi l'individu qui utilise ce symbole et je m'en charge.
GILES : Umh.
BUFFY : Umh quoi ? Giles ?!
GILES : Oh! Désolé! Je me demandais s'il fallait rechercher un individu. L'utilisation d'une marque sacrée sur leurs mains suggère un rituel occulte. La lithargie sacrificielle d'un groupe.
BUFFY : Un groupe d'être humain ? Une personne humaine a pu faire ça ?
GILES : Oui, j'en ai peur.
BUFFY : Umh d'accord. Alors pendant que vous faîtes vos recherches sur ce symbole, est-ce que vous pouvez me trouver une dérogation pour que j'ai le droit de tuer des êtres humains?
GILES : Buffy! Je sais qu'il s'agit d'un crime atroce et qui t'a particulièrement touché, mais... Je me demande si tu ne fais pas de tout ça...Oui, une affaire personnelle à cause de ta mère. Je me trompes?
BUFFY : oui c'est une affaire personnelle. Giles trouvez moi qui a fait ça. S'il-vous-plait.
Image de la cantine. Alex et Oz sont en train de se servir.
ALEX : Salut!
OZ : Salut.
ALEX : Dis donc, tu prends des burritos ?
OZ : Oui, je prends des burritos.
ALEX : Eh ben, t'as pas peur.
Ils se dirigent vers le self.Willow et Amy les rejoignent à leur table.
WILLOW : Salut Oz!
OZ : Salut.
WILLOW : Alex.
AMY : Bonjour.
OZ : Salut Amy.
AMY : Ca va ?
ALEX : Amy, ta coupe de cheveux est super !
OZ (à Willow) : Où t'étais ? Je t'ai pas vu ce matin ?
ALEX (précipitemment) : Pas avec moi! Non! C'est sûr, ça... ça se saurait. Non.
Oz le regarde, Willow est gênée et Alex aussi.
OZ : La semaine prochaine c'est l'anniversaire de Buffy.
ALEX : Oh, oui, bien. J'ai réfléchis à ce qu'on pourrait lui offrir.
WILLOW (en lui faisant les gros yeux) : Chut !
ALEX : Qu'est-ce que t'as ? C'est un sujet de conversation !
Willow à Buffy qui vient d'apparaître derrière Alex: Coucou Buffy.
ALEX : Buffy! Comment ça va ? (il lui tend une chaise)
BUFFY : Vous n'êtes pas au courant ?
ALEX : De quoi ?
BUFFY : Eh bien du meurtre. Deux petits enfants ont étés tués.
WILLOW : Non.
BUFFY : Ils avaient 7 ou 8 ans environ. Ma mère les a trouvés pendant que je patrouillais hier soir.
AMY : Mon Dieu
OZ : Des enfants.
ALEX : Pourquoi ta mère était là ?
BUFFY : Pas de chance. De toutes les nuits elle a choisit cette nuit pour me faire une visite surprise.
WILLOW : Alors ça ! Ta mère prend le temps de t'accompagner quand tu patrouilles ? ...Je vous demande pardon, c'est un peu hors sujet, non ?
BUFFY : Non. Ce qu'il y a , c'est qu'elle est complétement bouleversée.
Joyce apparaît derrière elle: Qui est bouleversée ?
Buffy se lève: Euh, tout le monde. Tu sais à propos de ce qui c'est passé.
JOYCE : Ah oui, c'est horrible. J'en ai fait des cauchemars toute la nuit.
WILLOW : Bonjour Madame Summers.
JOYCE : Ah oui bonjour.
ALEX : Bonjour.
AMY : Bonjour madame.
JOYCE : Buffy, tu as questionnée monsieur Giles pour savoir ce qu'il en pense ?
BUFFY : Oui. Il ...a dit qu'il s'agissait peut-être d'un rituel occulte, mais il cherche encore. Et pendant ce temps là...on va renforcer les patrouilles et redoubler de vigilance.
JOYCE : Occulte ? De la sorcellerie ?
Willow ne peut s'empêcher de tousser, et Amy se tourne un peu mal à l'aise.
WILLOW : Désolée, j'ai avalée de travers. Désolée.
JOYCE : Oh, je sais que c'est une chose qui vous laisse très cool. Buffy m'a dit que tu t'y intéresses.
WILLOW : Oui, absolument. C'est vrai je pratique. Je suis amateur.
JOYCE : Mais la personne qui a fait ça n'est pas cool. La personne qui a fait ça ne peut être qu'un monstre.
BUFFY : Ecoute maman  Je.. Excusez-nous, je reviens tout de suite.
JOYCE : Au revoir à bientôt.
Elles s'éloignent toutes les deux.
ALEX : C'est la poisse.La mère de Buffy commencait à peine à accepter le boulot de sa fille. Et maintenant, elle va doublement paniquée.
WILLOW : Une chance pour moi que ma mère ne soit pas interressée par mes activités extra-scolaires.
Amy approuve du regard. Willow semble réagir sur quelque chose.
WILLOW : Ni par mes activités scolaires d'ailleurs.
Plan de Buffy et de sa mère.
JOYCE : Tes amis vont t'aider à trouver le coupable ?
BUFFY : Bien sûr maman... Je crois que c'est vraiment pas le moment pour en parler.
JOYCE : Ca t'ennuie qu'on te voit discuter avec ta mère ? Je ne t'ai pas embrassée.
BUFFY : Non! C'est que... ici on est au lycée et nous parlons de choses privées. Et mélanger les deux me perturbe un peu.
JOYCE : Désolée. Je n'arrête pas de me demander qui aurait pu faire ça. Je dois vous aider.
BUFFY : Mais Giles fait des recherches dans les bouquins.
JOYCE : J'ai appelé le plus de gens que je connais et ja les ai mis au courant de ce qui est arrivé. Et ils sont aussi bouleversés que moi.
BUFFY : Tu as joint tous les gens que tu connais ?
JOYCE : Oui. Ils ont joins leurs amis. Et on a décidé de s'organiser en comité, dés ce soir à la mairie. Le maire a dit qu'il pourrait être là. On est déterminés à agir.
BUFFY : Umh, c'est génial. Mais...il faut que je te dise... Chaque fois qu'on a du mener ce genre d'enquête, on a du évité de mettre au courant beaucoup de gens pour une question de...sécurité.
JOYCE : Oh, tu as raison. Tu sais, je ne suis pas sûre qu'il aura énormément de monde.
Image d'une salle remplie de personnes brandissant des pancartes et des bougies.Buffy et Willow traversent la foule.
BUFFY : C'est génial, peut-être qu'on devrait patrouiller tous ensemble.
WILLOW : Au moins ta mère a fait un effort. La mienne est sûrement... Oh! J'y crois pas! Elle est là ! Elle nous a vu! Elle avance vers nous! Maman!
SHEILA : Willow! Je ne m'attendais vraiment pas à te trouver ici. Bonjour Bunny.
BUFFY : Bonjour.
WILLOW : Maman, qu'est-ce que tu fais ici ?
SHEILA : J'ai appris par la presse ce qui s'était passé et comme ce soir ton père n'est pas là... Mais tu as coupé tes cheveux !Oh, ça te changes !
WILLOW : Oui, c'est... Ca m'a pris comme ça en Juillet.
SHEILA : Très joli. Bonsoir Joyce.
JOYCE : Sheila, je suis contente que vous soyez là.
GILES : Oh, vous voilà. J'ai eu du mal à vous retrouver dans cette foule. Oh! Madame...euh euh...Joyce. Que de gens réunis, c'est impressionnant.
JOYCE : Oh, j'ai été très secondée, mais je vous remercie. Ca représente beaucoup de temps.
GILES : Ouuuoui.Oui et le temps, c'est...c'est concluant.
SHEILA : Vous savez qu'il y a une rumeur qui court monsieur Giles ?
GILES : Une rumeur...comment ça? A propos de nous? Enfin euh...
SHEILA : On parle de sorcières. Des gens pensent que des sorcières seraient responsables de ce crime horrible.
GILES : Oh, oh oui. Etrange.
WILLOW (avec un petit rire mal à l'aise) : Aaah oui, étrange des sorcières...(Elle fait une drôle de mimique avec sa bouche) Bruuu.
SHEILA : Je vous assure que ce n'est pas aussi étrange que ça. Récemment j'ai co-écrit un papier sur la poussée du mysticisme sur les adolescents, et j'ai été choquée de voir les statistiques.
Bruit d'un micro. Le maire est sur scène.
SHEILA : Oh, la réunion commence.
MAIRE : Umh umh. Bonsoir tout le monde.
JOYCE : Il s'inquiète beaucoup tu vas voir.
MAIRE : Tout d'abord, je dois vous remercier de vous être rassemblés pour protester contre ce crime. Votre présence ici prouve que Sunnydale est une communauté vivante. Bien sûr, nous avons tous eu notre lot de malheur, mais notre ville reste tranquille et elle est peuplée d'honnêtes gens. Cependant, je crois que chcun de nous ne pourra respirer en paix que si cet horrible meurtre est élucidé. C'est pourquoi, je vous propose en signe de notre engagement à tous, de reprendre à notre compte ces quelques mots: Plus jamais ça! Et maintenant, je cède la paroleà celle qui nous à tous rendu ici ce soir: Joyce Summers.
JOYCE : Merci. Monsieur le maire, vous vous trompez. Notre ville n'est pas tranquille. Combien d'entre nous on eu à subir la perte d'un être cher, battu à mrot, ou écorché vif, ou qui a simplement disparu. Et combien d'entre nous ont eu le courage de dénoncer cette horreur. je...je voulais vous demander de faire une minute de silence, mais, le silence est notre maladie et elle est dangereuse. Depuis trop longtemps notre ville est la proie de forces surnaturelles et maléfiques. Cette ville n'est plus la nôtre, elle appartient aux monstres, aux sorcières et aux Tueuses.
Buffy et Giles sont stupéfaits.
JOYCE : Voilà, pourquoi je crois qu'il est temps pour nous de reprendre de force. Alors commencons par retrouver les assassins de ces enfants et de les faire payer.
Applaudissement de la foule, qui semble totalement d'accord.
Image d'un ville qui s'endort.
Image d'un autel magique, sur lequel on distingue dans le noir, des bougies, et un crâne. On voit un garçon, maquillé et portant une tunique noire et qui attend. Amy prend dans ses mains le crâne et le tend à Willow qui le remplit avec une potion . Le plan s'éloigne et on voit alors au centre de l'autel, le signe marqué en gros, identique à celui du garçon.

ACTE 2
Le même jeune homme au style gothique qui se reflète dans la glace de son casier. Un footballeur le lui claque violemment. Il est entouré de toute une bande.
MICKAEL : Attention.
FOOTBALLER : désolé, j'ai fait couler ton rimel ? Tu vas peut-être me jetter un sort ?
Amy qui vient d'arriver: C'est quoi ton problème ?
Le footballeur l'écrase contre son casier.
FOOTBALLER : Tout le monde sait que tu t'amuses à ces trucs vaudou. On est au courant pour les mômes. Les mecs comme toi, il faudrait leur donné une leçon.
Une foule s'est amassée, mais personne n'intervient pour le défendre sauf Amy.
AMY : et qu'est-ce que tu fais aux filles comme moi ?
FOOTBALLER : Regarde-moi dans les yeux, tu vas comprendre.
Buffy apparaît derrière elle. Le footballeur change d'attitude et repose Mickael.
FOOTBALLER : Y a pas de problème. Allez on y va .
Buffy le suit des yeux, d'un regard méchant.
BUFFY : Ca va toi ?
AMY : Merci Buffy.
Giles sort d'une salle, une voit dans le dos de Buffy l'interpelle.
CORDELIA : Tu es parfaite petite Tueuse. C'est touchant, tu prends soin d'eux.
BUFFY : Je ne pense pas que ça ira plus loin.
CORDELIA : Et moi, j'en doute. Ce sont les sorciers qui ont tués, tout le monde le sait. et Amy est une sorcière, et Mickaelse trouv être un appenti-sorcier avec en plus une gueule de dégénéré.
BUFFY : Cordélia.
CORDELIA : Arrête de fréquenter ces minables ! Tout ça sent mauvais. Ca se passe toujours comme ça qu'en on fréquente des nuls. tu peux me croire, je connais.
Elle s'en va, puis se retourne: C'est une expérience personnelle à force de vous fréquenter.
BUFFY : Reçu cinq sur cinq. Mais ce ne sont pas les sorciers qui ont fait ça.
GILES : En fait, j'ai un doute là-dessus. mes recherches m'ont menées jusqu'à une assemblée européenne de sorcières.
BUFFY : Vous avez trouvé le sens du symbole ?
GILES : J'approche du but oui. Mais, il faut seulement que je recherche un indice dans un livre que Willow a emprunter. Tu peux me le trouver.
Elle se rend au foyer.
ALEX : Buffy !
BUFFY : T'aurais pas vu Willow?
ALEX : Es-'ce que vous allez finir par comprendre que c'est fini. Tu t'imagines que parce qu'elle est là, je dois être au courant systématiquement de ce qu'elle fait.
BUFFY : Ce sont ses livres ?
ALEX : Oui elle est aux toilettes.... D'accord. Je t'ai dit où était, mais ça ne change rien au fait que j'ai à me plaindre de vous. J'en ai marre de vos jugements, de vos insinuations. Ecoute, la présemption d'innocence ça fait partie des droits de l'homme.
BUFFY : T'es pas innocent! Tu t'es offert une aventure et tu dois en payer le prix.
ALEX : Justement, parlons de l'avenir. Vous attendez tous que je provoque la bagarre. Surtout Oz. T'as remarqué comment il me cherche ? Tu sais, ses silences lourds de sens. Et son regard d'acier.
BUFFY : Parce que d'habitude c'est un grand bavard ?
ALEX : Non, mais il a changé. C'est beaucoup plus explicite qu'un long discours. Il m'en dit des tonnes rien qu'avec ces yeux.
Buffy fouille dans les affaires de Willow, à la recherche du livre de Giles.On aperçoit une feuille avec le signe dessus. Buffy l'observe lorsque Willow arrive.
WILLOW : Oh, Buffy qu'est-ce que tu cherches ? Tu veux m'emprunter quelque chose ?
Buffy lui montre la feuille: Qu'est-ce que c'est ?
WILLOW : Un truc. Rien qu'un truc ( elle lui reprend). Toi aussi t'en fais des trucs.
BUFFY : C'est un symbole de sorcellerie?
WILLOW : D'accord oui. C'est ça.
BUFFY : Willow !
WILLOW : Quoi ?
BUFFY : Les enfants avaient cette marque sur leur main !
Un bruit les interrompt.
POLICIER : S'il vous plaît. Reculez! Reculez! Laissez vos casiers libres d'accés.
Tous se dirige d'où proviennent les bruits, pour voir ce qui se passe. Il s'agit d'une descente de police, qui retire tous ce qui a attrait à la sorcellerie.
POLICIER : Donnez-moi ces livres s'il vous plaît.
Une femme entraîne un jeune homme à sa suite:
FEMME : Venez avec moi. J'ai quelque questions à vous poser.
Alex et la bande, et toute une foule de lycéens observent la scène.
ALEX : C'est pas vrai on dirait une descente de Nazis et j'ai des Playboys dans mon casier.
Amy aussi est présent. Plan sur Snyder.
SNYDER : C'est un jour mémorable pour tous les directeurs de lycée. Pas de jérémiades sur les droits des étudiants. Juste une longue rangée de casiers et des hommes avec des clés.
OZ (à Willow) : Ils ont embarqués trois copains.
BUFFY : Qu'est-ce qu'ils cherchent ?
AMY : Des trucs de magie.
WILLOW : Quoi?
AMY : Ils ont pris mon matériel. Il faut que j'aille au bureau de Snyder.
WILLOW : Oh mon Dieu.
POLICIER 1 (à Amy) : Mademoiselle veuillez me suivre.
POLICIER 2 : Eloignez-vous des casiers s'il vous plaît.
WILLOW (à Buffy) : J'ai plein de trucs de magies dans mon casier! Herbes aux poules, racines de mandragore...
ALEX : Pour les ...pour les Playboys. Peut-être qu'on pourrait s'arranger.
CORDELIA : Eh vous là-bas. Vous n'avez pas le droit de toucher à ça avec vos mains sales ( Un policier est obligé de la contenir) C'est une bombe de laque qui m'a coûtée 45 $! C'est de l'importation!
WILLOW : Ils ouvrent mon casier ! Buffy je n'ai rien fait de mal, j'te jures. Tu...tu sais le symbole est innofensif, je l'ai utilisé pour ton anniversaire, avec Amy est Mickael. Maintenant il ne marchera plus parce que t'es au courant... Alors, bon anniversaire. Je t'en prie, il faut que tu me fasses confiance.
Snyder arrive avec des sachets dans les mains qu'il exibe devant Willow.
SNYDER : Mlle Rosenberg. Dans mon bureau.
Elle le suit effrayée, accompagnée de Oz. Avant qu'elle ne parte, Buffy lui prend le livre de magie des mains et s'éclipse avec.
La bibliothèque. Des policiers remplissent des cartons avec des livres de magie.
BUFFY : Giles.
GILES : Ils me confisquent mes livres.
BUFFY : Mais on en a besoin !
GILES : Je ne t'ai pas attendu pour le dire aux "gentils" policiers.
BUFFY : Ecoutez. Il y a quelque chose qui nous échappe dans ce symbole. Willow s'en est servie pour me faire un talisman. Il est sans danger. Le tout est de savoir comment il a pu être utilisé pour un sacrifice rituel.
GILES : Je n'en sais rien... En temps normal j'aurais élargis mes recherches.
BUFFY : Uuh! A l'aide de quoi d'un dictionnaire et du Livre de la Jungle ?
GILES : C'est intolérable! C'est Snyder qui est à la tête de tous ça. Je ne me laisserai pas faire par ce minus !
Celui-ci entre dans la bibliothèque.
SNYDER : J'adore entendre les plaintes déchirantes d'un bibliothécaire dés le matin.
GILES : Sortez-d'ici ! Et emmenez vos...vos hommes de mains avec vous.
SNYDER : Oh mais, virulent. Je suppose que je devrais vous entendre jusqu'au bout.
Il prélève un des livres qu'emporte les policiers.
SNYDER : Crimes de sang et sacrifices. Sûrement des livres qui ont leur place dans une bibliothèque branchée. Certainement pas dans un lycée.
GILES : Je ne m'arrêterai pas là !
SNYDER : Non vous ne faîtes que commencer. Vous voulez la guerre ? Je vous en prie, faîtes-la. Si vous vous attaquez à moi, vous en répondrez davant MOO.
BUFFY : Qu'est-ce que c'est que MOO ? Il faut avoir fait des études supérieures pour vous comprendre ?
SNYDER : Les Mères Opposées à l'Occulte. Une puissante organisation.
BUFFY : Je peux savoir qui est le fondateur de ce mouvement ?
SNYDER : Je dirai plutôt "la" fondatrice. A mon avis, vous l'appelez maman.
Il sort un sourire mesquin sur les lèvres.
Image de la maison de Willow. Elle rentre chez elle, sa mère l'attend en examinant les affaires de sorcellerie de sa fille.
SHEILA : Ah, viens t'assoir chérie.
Celle-ci s'exécute et s'installe en face de sa mère.
WILLOW : Je vois que monsieur Snyder t'a parlé.
SHEILA : Oui,il est très inquiet pour toi.
WILLOW : Maman. je sais que les apparences sont contre moi...
SHEILA (l'interrompant) : Tu n'as rien à m'expliquer chérie. tous ça n'a rien d'une surprise.
WILLOW : Pourquoi ça ?
SHEILA : Oh, parce que l'attirance que les jeunes de ton âge peuvent avoir pour les expériences ésotériques est classique. C'est de cette façon que les adolescents répondent à la pression inévitable de l'âge adulte.
WILLOW : Ah, c'est ça que ça veut dire ?
SHEILA : Bien sûr. tu t'en doutes, j'aurais préféré que tu sois attirée par quelque chose de plus valable "intellectuellement".
WILLOW : Maman! Je ne ressemble pas aux autres. Je suis Willow, c'est tout.
SHEILA : Oh, Chérie.(elle l'a rejoint sur l'autre canapé) je comprends tout ça.
WILLOW : Non, je t'assures. maman, tu sais, peut-être que ça va être difficile à accepter, mais j'arrive à faire des trucs.Rien de méchant, ni de dangereux, mais je sais jetter des sorts.
SHEILA : tu t'imagines des choses. Et c'est ce qui m'inquiète le plus. Tu vis dans un rêve.
WILLOW : Maman, comment peux-tu savoir ce que je sais faire ? C'est vrai la dernière fois qu'on a eu une conversation de plus de trois minutes, c'était sur les préjugés raciaux et politiques dans une émission de télévision.
SHEILA : oui avec cette fille insuportable qui parlait plus fort que tout le monde...
WILLOW : Maman! Tu n'écoutes pas ce que je te dis!
SHEILA : Et tu crois que c'est la bonne manière de s'y prendre ? Ecoute, j'ai consultée quelques uns de mes collègues et ils pensent que tu manques de discipline. Alors voilà, interdiction de sortie.
WILLOW : C'est pas vrai. C'est la première fois que je fais quelque chose que tu n'aime pas et je suis interdite de sortie ! Tu sais que je pourrais très bien me mettre en colère, les ados c'est très nerveux !
SHEILA : Je t'en prie arrête. Ecoute moi.
WILLOW : Non, toi écoute moi. Je sens que...je me rebelle. Je suis en rébellion.
SHEILA : Willow, chérie. Inutile d'en faire autant pour prouver la singularité.
WILLOW : Mais maman, je t'assures que je suis une sorcière ! Je sais faire flotter un crayon dans les airs, et je sais aussi commander aus quatre éléments. En fait deux, mais bientôt quatre. Et aussi, je...je sors avec un musicien.
SHEILA : Oh Willow.
WILLOW : J'adore le démon Belzébuth. J'exécute ses ordres. Est-ce que tu as vu des chêvres par ici ? Non parce que je les ai toutes sacrifiées.
SHEILA : Willow ! Je ne veux plus en entendre davantage.
WILLOW : Notre maître à tous c'est Satan !
SHEILA : Willow ça suffit.
WILLOW : Prince des Ténébres, je t'en conjures, viens et donne moi ton pouvoir maléfique.
SHEILA : Ca suffit. Tu dépasses les bornes maintenant. Tu vas aller dans ta chambre et y rester jusqu'à ce que je te dise d'en sortir. Tout ça va changer et pour commencer, il est hors de question que tu continues à fréquenter tes amis. Il est évident que cette obsession ne peut venir que d'eux. Je t'interdis de parler à Bunny Summers dorénavant.
Plan du salon des Summers, envahie de pancartes disant "Never Again" et représentant les enfants morts.
JOYCE : Dorénavant je t'interdis de voir Willow. J'en ai parler avec sa mère. J'ignorais à quel point elle était passionnée par les forces occultes.
BUFFY : C'est toi qui as organisé le raid au lycée aujourd'hui ?
JOYCE : Ils n'ont ouvert que quelques casiers.
BUFFY : Tu crois ça ?! Tu aurais du les voir. C'est l'atteinte à la propriété. Et ils ont emportés tous les livres de GIles.
JOYCE : Ne t'inquiète pas, il les récupérera ! MOO veut juste éliminer tous matériel de magie. Tous le reste sera rendu à monsieur Giles.
BUFFY : Si on veut être utile, il faut lui rendre ses bouquins maintenant!
JOYCE : Ces livres n'ont pas leur place dans une bibliothèque publique. Et surtout maintenant.Non. N'importe lequel d'entre vous peut en retirer des idées contre nature. Tu peux comprendre que tout cela me terrifie tout de même ?
BUFFY : Maman, ces gens n'ont réussit qu'à te faire peur. Je sais bien que tu essaies de m'aider, mais il faut que tu me laisse manoeuvrer toute seule. C'est mon travail!
JOYCE : Pour quels réussite ? D'accord tu fais ton travail de Tueuse, un vampire apparaît et toi tu l'anéantit et c'est génial. Mais est-ce que Sunnydale s'en trouve mieux ? Est-ce qu'on est débarassé des vampires ?
BUFFY : Est-ce que tu essaies de me faire douter ?
JOYCE : Ce n'est pas ta faute. Vous n'avez aucun plan. Vous ne faîtes que réagir aux évènements, et donc c'est innéficace.
BUFFY : Bon, d'accord. Peut-être que je n'ai aucun plan et que c'est une erreur impardonnable!
JOYCE : Buffy.
BUFFY : Peut-être que la prochaine fois que le monde sera attiré vers les enfers, je ne pourrais pas le sauver! Parce que les indices dont j'aurais besoin seront dans des lbouquins qui sont interdis.
JOYCE : Je suis désolée. Je n'avais pas l'intention de te rabaisser.
BUFFY : Mais c'est ce que tu as fait. Ca va. Je vais te laisser. Je vais aller ce soir patrouiller pour la gloire de voir si je réagis devant les vampires. Si c'est d'accord avec MOO bien sûr.
Sa mère ne dis rien, Buffy s'en va puis revient.
BUFFY : Et puis ce nom est ridicule maman.
Elle part pour de bon.
JOYCE : J'essayer juste de bien faire.
On voit alors les deux jeuns enfants morts assis à la table.
GARCON : Tu essayes.
FILLE : Y a plein de gens méchants dehors.
GARCON : On peut pas dormir.
FILLE : Il faudra les tuer...
GARCON : Comme ils nous ont tués.
Joyce hoche la tête en signe d'accord.

ACTE 3
Image du parc où un autel en mémoire des enfants a été hérigé.Buffy est là, Angel la rejoint.
ANGEL : Bonsoir.
Ils se serrent l'un contre l'autre afin de se réconforter.
BUFFY : Comment ça va ?
ANGEL : Ca va. J'ai l'impression d'aller mieux que toi. J'ai appris pour les enfants. Les gens en parlent. Ils m'en ont même parlés à moi.
BUFFY : C'est étrange. Il y a beaucoup de morts ici à Sunnydale. Je n'ai jamais rien vu de pareil.
Ils s'éloignent, et s'assoient non loin de là sur un banc.
ANGEL : Ce qu'ils ont fait aux enfants...C'est insupportable.
BUFFY : Oui. Et le caissier de la banque est devenu vampire.
Elle soupire.
BUFFY : Ma mère...c'est effrayant ce qu'elle m'a dit sur mon travail de Tueuse. aucune réussite. Tu t'es trompée Buffy.
ANGEL : Elle a tort.
BUFFY : Ah oui ? Est-ce que Sunnydale va mieux depuis que je suis arrivéé ici ? C'est vrai que...je me bats de mon mieux....Mais, la réussite n'est pas là. Les forces du mal réaparraissent encore plus cruelles. J'ai l'impression d'arrêter l'hémorragie en pressant mon doigt très fort sur la carotte..
ANGEL :...tide.(elle le regarde sans comprendre)Le mot c'est carrotide.
BUFFY : Oh. Carrotide. Ah oui t'as raison, c'est plus clair maintenant.
ANGEL : Je continue à essayer de comprendre. Il y a encore plein de choses qui m'échappent. Ce que je sais, c'est qu'il ne faut pas abandonner. C'est toi qui me l'a appris.
BUFFY : Mais on ne gagnera...
ANGEL : Peut-être jamais.
BUFFY : Tu crois vraiment ?
ANGEL : Ouais. On ne gagnera jamais. Mais...ça n'empêche pas. On se bat parce qu'il y a des choses qui en valent la peine. Ces enfants...Leurs parents.
Buffy réalise soudainement quelque chose.
BUFFY : Leurs parents.
ANGEL : Tu penses que ce n'est pas suffisant ?
BUFFY : Non.Non c'est..c'est..le contraire.
Bibliothèque, la nuit. Bruit d'un ordinateur.
GILES : "Mauvaise saisie"? Mais qui te permets d'affirmer une chose pareille, espèce de machine débile. J'ai dis débile, et je le maintiens!
Alex et Oz entrent.
ALEX : Heureusement que c'est pas à moi que vous parlez. Je serais terrorisé.
OZ : On sait où sont vos bouquins.
ALEX : Arrêter de vous exciter là-dessus. Y a mieux à faire. Vos livres sont sous clés à la mairie ( il jette un coup d'oeil à l'écran). Causerie et échange de vue entre Observateurs. Oh! Giles! Oh? Et puis Oz et moi on...
Buffy déboule dans la pièce.
BUFFY : Qu'est-ce qu'on sait sur ces enfants ?
GILES : Quoi ?
BUFFY : Des faits. Des détails.
ALEX : Ben, on les a retrouvés dans le jardin.
BUFFY : Non! Où vont-ils à l'école ? Qui sont leurs parents ? Comment ils s'appellent ?
Tous se regarde.
BUFFY : On sait tout de la manière dont ils sont morts, et on ignore comment ils s'appellent ?
ALEX : Bien sûr qu'on le sait. Je l'ai sur le bout de la langue.
OZ : J'm'en souviens jamais..jamais.
BUFFY : alors si personne ne sait qui sont ces gens, vous pouvez me dire d'où viennent ces photos ?
GILES : J'étais persuadé que l'un d'entre vous avez des détails. C'est étrange.
BUFFY : Il faut trouver des informations.
GILES : Que quelqu'un prenne ma place, je suis allergique à cette machine.
ALEX : Parce que vous l'injurier!
OZ : je veux bien essayer, mais Willow est la seule à connaître le site.
BUFFY : Génial, elle ne peut même pas téléphoner. Interdiction de MOO.
OZ : Je vais la joindre autrement.
Image de Willow qui s'ennuit allongée sur son lit et jouant avec son ours en peluche. Bruit d'arrivée d'un e-mail. elle allume son ordinateur portable.
OZ : Ca y est elle est connectée. Si quelqu'un ces enfants, elle basculera les informations jusqu'à nous.
Image de Willow qui pianote.
Image de la bande entourant l'écran.
Giles qui lit sur l'écran ce qui s'affiche : Deux enfants retrouvés morts. Des marques mystérieuses. Oh non, ça va pas. Ils ont été retrouvés près d'Omaha en 1949.
ALEX : Vous avez raison. C'est pas les nôtres.
Une photo s'affiche sur l'écran, il s'agit des deux enfants qui portent des tenues à l'ancienne.
BUFFY : Attendez.
Image de Willow: Oui ce sont...
Image du groupe, Buffy:...les mêmes enfants.
GILES : Il y aurait 50 ans.
Oz qui continue à lire ce qui s'affiche: 1899, Deux enfants. Une communauté de L'Utah déchirée par le doute.
GILES : Des centaines d'années. Comment c'est pas possible  ?
OZ : Et nulle part on ne trouve leurs noms.
BUFFY : On ne les a jamais vu vivants, juste morts. C'est bizarre.
OZ : Regardez, il y a encore beaucoup d'articles. Tous les 50 ans, idem.
GILES : Même chose depuis 1649. Je peux ?
Oz et lui échangent leur place.
GILES : Rédigé par un ecclésiastique de la Forêt Noire et...il aurait retrouvé les corps de ces enfants tout seuls, Greta Strauss âgée de 6 ans, et Hans Strauss. 9 ans.
ALEX : Ces deux là avez des noms c'est nouveau.
Chambre de Williow. Sa mère entre.
SHEILA : Willow. Je croyez pourtant avoir était suffisamment claire. Tu te moques de moi ?
WILLOW : Maman !
Elle lui éteins l'ordinateur.
SHEILA : Tu vas essayer de me prouver le contraire, mais je sais très bien ce que tu fais. Je t'interdis de communiquer avec ton assemblée...de sorciers ou je ne sais quoi.
WILLOW : Sorcière. Parce que maintenant, je ne vis plus dans un rêve. Tu changes d'avis ?
SHEILA : Tout ça s'était avant que j'ai une conversation approfondie avec madame Summers et ses associés. Il semblerait que j'ai manqué d'un peu de discernement.
WILLOW : Alors? Tu me crois maintenant ?
SHEILA : Oui ma chérie, je te crois. Maintenant tout ce que je peux faire c'est de te laisser partir avec amour.
WILLOW : Me laisser aprtit ? Qu'est-ce que tu veux dire ?
Sa mère sort en l'enfermant.
WILLOW : Maman...mais?
Bibliothèque.
GILES : attendez, je pense à une chose. Umh...il y a une théorie assez originale, soutenue par certains amateurs de folklore, qui dit que les contes régionaux...sont souvent inspirés par...des faits qui se sont avérés exact.
BUFFY : Ce serait valable pour tous les pays ?
OZ : Les conts de fées sont vrais ?
BUFFY : Hans et Greta.. Hansel et Gretel ?
ALEX : Attend, Hansel et Gretel ?Les miettes de pains, le four, la maison de pain d'épice ?
GILES : Bien sûr ! Voilà l'explication !
BUFFY : oui, tout commence à se mettre en place. Il faut au plus vite faire circuler l'information.
GILES : Le pouvoir des démons grandit car ils incitent la plupart des gens à la haine et à la persécution. Pas par une destruction directe, mais en les regardant s'exterminer. Ils utilisent nos peurs ancestrales et...et transforment des gens sans histoire, en un groupe d'auto-défense très dur.
BUFFY : Hansel et Gretel on criés partout qu'il y avait une méchante vieille sorcière.
GILES : Et elle et beaucoup d'autre sûrement ont été persécutées par des gens bien pensant. C'est arrivé souvent dans l'histoire. C'est arrivé à Salem. Ce n'est pas surprenant.
ALEX : Attendez! Je suis pas encore convaincu que vos contes de fées soient des choses qui existent vraiment.
OZ : Alors qu'est-ce qu'on fait ?
ALEX : Je sais pas pour toi, mais moi je vais aller (en prenant l'accent rural) au march et je vais vendre mes vieaux. je pensais pourtant avoir était drôle.
BUFFY : Giles. Il faut avertir maman. Si elle sait ça, elle le dira aux autres.
Mickael entre blessé dans la bibliothèque.
BUFFY : Qu'est-ce qui se passe ?
MICKAEL : J'ai été attaqué.
ALEX : Ca c'est pas drôle.
MICKAEL : Je sais.
BUFFY : Par qui Mickael ?
MICKAEL : Par mon père, par ses amis. Ils viennent nous arrêter chez nous, c'est dingue. Je crois qu'ils vont organiser des procés à la Mairie !
BUFFY : C'est pas vrai.
MICKAEL : Ils ont pris Amy.
BUFFY : Mickael, reste ici. Cache toi. Giles on va voir maman.
MICKAEL : Oui d'accord.
OZ : Willow.
Il se précipite dehors suivi d'Alex.
MICKAEL : Il faut qu'elle se barre très vite de chez elle !
GILES : Cache toi dans mon bureau.
Willow est allongée sur son lit. Sa porte s'ouvre elle se précipite vers elle.
WILLOW : Maman! Faut qu'on parle.
Sa mère entre suivi de tout un groupe.
SHEILA : Il est temps d'y aller. Met ton manteau, il fait froid.
WILLOW : Où ça, où est-ce qu'on va ?
SHEILA : Espèce de sorcière, tu te dépèches !
Willow tente alors de s'enfermer dans sa chambre en bloquant la porte.
Salon des Summers. Joyce est en réunion.
JOYCE : Vous avez averti les familles de Sycomore Street ?
FEMME : Oui c'est fait.
JOYCE : Bien.
Buffy et Giles entrent.
JOYCE : Buffy ? Monsieur Giles ? Qu'est-ce qui se passe ?
BUFFY : maman, il faut qu'on parle. Maintenant.
JOYCE : Bien sûr chérie. Vous continuez sans moi ?
BUFFY : Non, il faut qu'on te parle en particulier. Ecoute c'est plus compliqué que ce...
Joyce l'endort brusquement avec un mouchoir de chloroforme, tandis que Giles est assomé.
JOYCE : Vous aviez raison. Ca a été facile.
FILLE : Je te l'avais dit.
GARCON : C'tait même facile.
FILLE : Mais j'ai très peur des méchantes dames.
GARCON : Il faut les arrêter. Tu dois tous faire pour qu'elles s'en aillent. Pour toujours.
Buffy qui était auparavant seulement assoupie, s'endort pour de bon.

ACTE 4
Maison de Willow, Alex et Oz sont dans le salon.
OZ (crie) : Willow !
Ils se précipitent dans le champs de bataille qu'est devenu sa chambre.
Mairie. Un véritable foule est présente, certaines personnes portent des torches.
SHEILA : Tiens toi tranquille. Sois gentille.
WILLOW : Non!
Elle, Amy et Buffy sont attachées à des pieux, sur un bûcher, composé d'une montagne de livres. Buffy est toujours inconsciente.
WILLOW : pourquoi est-ce que tu me fais ça maman ? Mais répond!
SHEILA : C'est le feu qui va te purifier.
AMY : Buffy! Réveille-toi!
WILLOW : C'est de la folie, je t'en prie maman !
AMY : Buffy! Buffy!
Giles est allongé sur le tapis des Summers. Cordélia tente de le réanimer en lui mettant des claques.
CORDELIA : Réveillez vous!
Giles se réveille et stoppe le geste de Cordélia avant que sa main n'atteigne une fois de plus sa joue.
GILES : Cordélia ?<
CORDELIA : Vous auriez pu vous réveiller plus vite! J'ai mal aux mains.
GILES : Oh(touche son crâne). J'ai mal. mais pourquoi es-tu là ?
CORDELIA : Parce que plus rien ne tourne rond Giles. D'abord la descente de la Police. Ensuite ma mère qui me confisque tous les vêtements noirs que j'avais et... et aussi l'encens. J'ai couru jusqu'ici pour dire à Buffy d'arrêter cette folie et je vous ai retrouvé dans les pommes! Dites donc. Ca fait combien de fois que ça vous arrive de vous faire assomer? La prochaine fois on finira par vous retrouver dans le coma.
GILES : Me retrouver dans le ...? Oh non, voyons. Oh, il faut sauver Buffy de Hansel et Gretel.
CORDELIA : Ecoutez, que ce soit bien clair. Votre cerveau était déjà endommagé bien avant que je vous gifle.
Alex et Oz entre en furie dans la mairie, mais la salle de conférence est gardée par des molosses.
MEC : Qu'est-ce que vous voulez ?
ALEX : C'est ici qu'on s'amuse ? On aimerait aussi en être. Y a pas de raison de garder tous pour vous, on aimerait bien entrer.
OZ : On voulait juste vous dire que vous êtes des tarés.
Les gars leur courent après en criant.
MEC : Allez-y les gars, attrapez les!
Image de Willow et Buffy toujours attachées. Buffy se réveille enfin.
WILLOW : Buffy!
JOYCE : Ca y est tu es réveillée chérie ?
BUFFY : Maman, c'est pas ça que tu veux !
JOYCE : Mes désirs n'ont jamais été éxaucés. Je voulais une fille normale et heureuse, et je n'ai eu qu'une Tueuse.
SHEILA : La torche.
JOYCE : Merci. je vous remercie. C'était difficile et vous avez été formidable.
SHEILA : Oh, vous aussi Joyce.
JOYCE : On reste en contact, on déjeune ensemble un de ces jours ?
SHEILA : Oh oui, j'en serais ravie.
Joyce met le feu au bûcher.
AMY : C'est une plaisanterie!
BUFFY : Maman, pas ça !
Le feu s'étend.
AMY : Très bien. Vous voulez brûler une sorcière ? Je vais vous en donner une, sorcière.
Elle commence ses incantations, et des lumières commencent à papilloner autours d'elle. ses yeux deviennent noirs et elle est saisise de tremblements.
AMY : Je t'en conjures Hécate, exerce ta volonté.
Buffy pas du tout rassuré: Oooohh.
AMY : Avant que l'indiscible ne se produise.
Dans une gerbe de lumière, elle disparait, ne laissant que tas de vêtements. La foule crie effrayée, lorsqu'un rat la traverse.
BUFFY : elle aurait pu penser à nous.
WILLOW : Vous avez vu ce qu'on sait faire ? Avancez d'un seul pas et je vous ferai voir ma puissance.
BUFFY : En attendant qu'est-ce que tu vas faire ? Faire flotter des crayons au dessus-d'eux ?
WILLOW : Attention à mon pouvoir
BUFFY : attention ou vous serez transformé en vermine! Certain seront transformés en poisson! Oui, vous là derrière, c'est à vous que je parle.
HOMME : partons! partons! Elles sont dangereuses.
Le garçon et la fille réaparraissent.
GARCON : Mais tu nous avait promis.
FILLE : Tu dois tuer les méchantes filles.
Dans la voiture de Giles.
CORDELIA : Je ne peux pas croire que vous ayez tous ces trucs chez vous. Ca sent vraiment très mauvais.
GILES : maintenant, ajoute une petite pincée d'acont. oui les petites feuilles que tu as là. Ecrase la racine de Satirion.
Il commence à incanter: Lüften sie den...non c'est pas ça ! Shumer. Shumer.
CORDELIA : Qu'est-ce que vous êtes en train de marmonner ?
GILES : J'essaie de retrouver une incantation. C'est en allemand, mais sans mes livres...c'est...
CORDELIA : Qu'est-ce que ça veut dire ?
GILES : Je demande de soulever un voile. Ca devrait redonner aux démons l'apparence qu'ils avaient avant et... ça pourrait annuler leur influence. Rajoute un peu de crapaud dans la mixture.
CORDELIA : Ca ? Ca ressemble pas à un crapaud .
GILES : Oh, quoi que. Ce sont des testicules.
CORDELIA : Je vous déteste.
Mairie. Alex et Oz cherchent toujours une issue, ils entendent les cris de Willow.
OZ : Il faut arriver à rentere.
WILLOW : Au secours! Au secours!
OZ : Willow ?
ALEX : On dirait que ça vient de là-haut.
On aperçoit une bouche d'aération près du plafond.
ALEX : juste au-dessus.
Oz monte sur un banc pour atteindre la bouche, il défonce la grille de protection, puis s'introduit à l'intérieur. Alex le suit.
Image du bûcher qui brûle de plis en plus.
FILLE : Elles nous ont tués !
GARCON : Il faut les brûler.
BUFFY : maman! Ce sont des morts-vivants qui parlent. Réveille-toi!
JOYCE : Je suis désolée Buffy.
BUFFY : Mais regarde-moi. tu m'aimes...Tu n'arriveras jamais à vivre avec ça sur la conscience.
JOYCE : Tu l'as mérité. Tu as joué avec des forces surnaturelles. Je serais une mère irresponsable si je ne te punissais pas.
BUFFY : Oh. Oh.
Giles et Cordélia entrent dans la mairie. Giles prend une épingle à cheveux sur la tête de la jeune fille, afin de crocheter la serrure.
CORDELIA : Aïe! Arrêtez, vous me faîtes mal ! Giles, alors là, je trouve que vous y allez un peu fort. Vous vous conduisez comme un jeune délinquant.
GILES : Oh chut!
Le feu brûle toujours, et il est sur le point de s'attaquer aux jeunes filles.
WILLOW : Buffy! C'est très chaud, je supporte pas.
BUFFY : Je te demande pardon. Sans moi, rien de tous ça ne serait arrivé.
Giles et Cordélia entrent discrêtement dans la salle. Buffy les voit.
BUFFY : C'est certain.
GILES (à Cordélia) : La lance à incendie, vite!
Cordélia se fait remarqué par la foule en cassant la vitrine dans laquelle se trouve l'extincteur.
JOYCE : Il faut les arrêter.
Giles incantent en Allemand. Cordélia met leurs assaillants à terre avec le jet de l'extincteur.
CORDELIA : Vous aimez ça hein ? Alors tant mieux.
WILLOW : Buffy, je brûle ça y est !
BUFFY : Cordélia! Vite ! Etein le feu !
CORDELIA : Ah, oui.
Elle éteint le feu en l'aspergeant.
Oz et Alex avancent dans le conduit.
Image de la salle. Giles incantent alors que les enfants se dirigent vers lui. Il leur jette la potion.
Ils se rassemblent alors pour former un seul et immense démon. La foule réalise enfin et crie.
CORDELIA : Ah oui. Alors si c'est ça...je préférais deux petits démons à un seul gros.
Joyce et Sheila sont effrayées. La foule s'enfuit.
JOYCE : Oh mon Dieu.
DEMON : Protège nous. tue les mauvaises filles.
Buffy qui est toujours attachée à son pieu: Tu sais quoi ? T'a pas un physique très convaincant.
Il se précipite vers elle, mais s'empale sur le mât que Buffy a juste eu le temps de renverser.
BUFFY : Est-ce que je l'ai eu ? Eh, est-ce que je l'ai eu ?
On voit alors une image de Buffy et du démon avec le bout de bois dans le cou.
Oz et Alex s'écrasent au sol: C'est nous!
OZ : Les filles, on est venus pour vous sauver.
Image de la maison de Willow.
Dans la chambre de Willow, Buffy et celle-ci font de la magie.
BUFFY : Ca ennuit pas ta mère qu'on fasse ça dans sa maison ?
WILLOW : Elle n'en sait rien.
BUFFY : Débordée de travail ?
WILLOW : Si on peut dire. Tu sais ma mère a une mémoire sélective formidable, comme la tienne.
BUFFY : Elle a tout oublié ?
WILLOW : Oh, non! Elle se souvient parfaitement avoir entendu que je sortais avec un musicien. Oz est  invité à dîner la semaine prochaine. Donc ça veut dire qu'elle y a porté un intérêt.
BUFFY : Umh, OK on essaie encore.
WILLOW : allons-y. Cette fois, j'espères que je ne me suis pas trompée dans les herbes.
BUFFY : On y va ? Prête ?
Elle enflamme une sorte de pierre rouge.
WILLOW : Diana Hécate! Ecoute-moi! Je te conjure de partir! Déesse des créatures grandes et petites, je t'en conjure, retire toi !
Il ne se passe rien, on voit Amy toujours en rat. Buffy la regarde.
BUFFY : Ben, on va lui acheter une petite cage avec une petite roue ?