Un Silence de mort

Transcript par Marie pour Buffy VS. Interdiction formelle de recopier.


PROLOGUE :
A l’université, Buffy et Willow suivent un cours de Mlle Walsh.
PR WALSH : Notre propos est la communication. Je vais vous parler du langage, notion qui en fait partie. Nous parlerons de l’inspiration, non pas de l’idée mais de son essence, du moment où elle est abstraction, ensuite elle devient l’idée, elle peut s’exprimer, le cerveau la connecte au reste. Il s’agit de pensées d’expériences pour lesquelles nous n’avons pas de mots. Une démonstration. Buffy Summers, voulez–vous venir sur l’estrade ? (Buffy descend la rejoindre sur l’estrade) Le modèle type de la jeune étudiante de mon cours. Couchez–vous sur le bureau !
BUFFY : Quoi ?
PR WALSH : Faite-le, il n’y pas de quoi de s’affoler ! (Buffy s’allonge sur le bureau) Riley, voulez-vous avoir l’obligeance.
RILEY : Une démonstration, d’accord. (il s’approche de Buffy)
PR WALSH : C’est gentil mon garçon. (Riley prend Buffy dans ses bras après hésitation)
BUFFY : J’ai des frissons étranges…
RILEY : Tu vas voir, je vais t’embrasser et il va faire nuit. (il l’embrasse, la nuit se fait, la salle est vide, il n’y a plus qu’eux)
RILEY : Tu vois.
BUFFY : La fortune sourit aux audacieux, la preuve.
Elle se lève du bureau.
BUFFY : Tu entends cet air ?
Elle avance dans le couloir et entend une fillette chanter :
« Tu cris en silence
Tu pleures sans voix
Les gentlemen vont venir chez toi
Ils regarderont et ils choisiront
Ils leur en faut 7 et ils prendront le tien
Tu appelles maman, tu appelles papa
Tu crieras en mourant mais personne ne t’entend »
Riley avance vers elle et pose sa main sur son épaule. Buffy se retourne et Riley s’est transformé en Gentleman. (un démon blanc-bleu assez squelettique, les dents argentées et habillé d’un costume) Soudain elle se réveille, en cours.
PR WALSH : Je vous verrai lundi. Nous réviserons le programme. (les étudiants rangent leurs affaires)
WILLOW : C’était passionnant ce cours, hein ?!
BUFFY : Ah ! Oui.
WILLOW : Surtout les vingt dernières minutes. Une vraie révélation ! Elle nous a orientés sur tout ce qu’on devrait savoir pour l’oral. C’est un crime de rater ça !
BUFFY : J’ai pas trop ronflé ?
WILLOW : Tu as été discrète. Tu baves d’habitude !
BUFFY : Ah ouais.
WILLOW: Au fait, tu as rêvé?
BUFFY : Ouais, un rêve assez intense.
RILEY : Intense ? Ah bon ? Parce qu’au contraire tu avais l’air plutôt paisible.
BUFFY : Oui, je suppose que ça n’a pas duré plus d’une minute.
RILEY : Oui. Est-ce que vous allez voir Doug ?
BUFFY : En salle de réunions.
RILEY : Très bien. Et alors ton rêve ?
WILLOW : Une seconde. Je vous laisse, excusez-moi, j’ai une urgence. Bon, à tout à l’heure. Je vais voir les filles du groupe.
BUFFY : D’accord, au revoir !
RILEY : Au revoir ! (Ils vont d’un côté, Willow de l’autre, mais elle fait demi-tour et les écoute en cachette) Racontes-moi donc ton rêve. En tant que diplômé de psycho je suis qualifié pour faire…
BUFFY : Je ne souviens pas du tout.
RILEY : Ah oui ? Et je fais une apparition dans ton rêve ?
BUFFY : Assez brève, tu avais un petit rôle.
RILEY : Ah bon ? C’est tout ?
BUFFY : Tu avais un de rôles principaux. (Ils passent devant Willow, cachée derrière un cahier)
RILEY : Un personnage romantique ?
BUFFY : Je refuse de répondre à cette question.
Ils se retrouvent à l’extérieur.
RILEY : Tu as quelque chose de prévu ce soir ?
BUFFY : Je dois patrouiller.
RILEY : Patrouiller ?
BUFFY : Euh… des, des pétroliers !
RILEY : Ah, tu étudies les pétroliers ?
BUFFY : Hein-hein.
RILEY : Un devoir d’écologie?
BUFFY : Oui et puis d’autres matières. Et tu fais quoi toi ?
RILEY : Oh, tu sais, je corrige vos copies.
BUFFY : Ca doit être marrant.
RILEY : C’est moins drôle que les pétroliers. Ca passe le temps au moins.
BUFFY : Alors ?
RILEY : Oui. Et bien on ne se verra pas avant…
BUFFY : Oui. (Il s’apprête à l’embrasser) … Mais quelles copies.
RILEY : De quoi tu parles ?
BUFFY : Tu corriges quelles copies de psycho ? On en a qu’en fin d’année.
RILEY : C’est vrai, mais, c’est moi j’ai des copies en retard, oui, j’ai pris pas mal du retard.
BUFFY : Ah, d’accord. Bien.
RILEY : Alors...
BUFFY : On se voit en cours.
RILEY : Alors, au cours.
BUFFY : Oui. (Riley part, à elle même) Sur ce coup là j’aurais mieux fait de me taire...

GENERIQUE

ACTE 1
GILES (au téléphone) : « Tu cris en silence, tu pleures sans voix, les hommes en noir vont venir chez toi. » Oui, c’est une comptine. Enfin il me semble. Tu es sûre que ce n’est pas une chanson de ton enfance. Non, non, je dis rien. Et quoi d’autre ? Oui, je suis d’accord. Evidement. Il doit s’agir d’un rêve prophétique ou d’une prémonition ou seulement de l’éternel mystère de ton cerveau complexe. Oui, j’étudie la question et je te tiens au courant si je trouve. Oui, je t’appelle bientôt.
GILES (à Spike) : Vous connaissez le groupe des Gentlemen ?
SPIKE : Le groupe de quoi ?
GILES : Des hommes en noir. (il étudie ses notes, Spike farfouille dans la cuisine)
SPIKE : Ca me dit rien.
GILES : Vous êtes sur ?
SPIKE : Non, le paquet de Corn Flakes est vide.
GILES : C’est pas étonnant qu’on en manque puisque vous l’avez dévoré, encore.
SPIKE : Achetez en plus !
GILES : Je croyais que les vampires ne s’abreuvaient que de sang humain.
SPIKE : Oui, mais parfois j’aime aussi y mettre un peu de Corn Flakes dedans. (s’affale sur le sofa avec de quoi manger) Ca épaissit le sang.
GILES : Dans la mesure où vous venez de peindre un tableau qui m’a dégoutté de toute nourriture quelqu’elle soit, il va falloir vous ravitailler vous-même.
SPIKE : Chochotte !
Dans la cour de chez Giles, une femme prend son courrier. Alex et Anya viennent rendre visite à l’observateur.
ALEX : Je comprends pas pourquoi tu dis ça.
ANYA : Qu’est-ce que je suis censée croire ?
ALEX : Comment peux-tu dire que je profite de toi ?
ANYA : Tu te fiche complètement de ce que je pense, tu me demande même pas ce que je fais.
ALEX : Ah, dit donc, tu es vraiment devenue une nana.
ANYA : Tu vois et tu te moque de moi quand j’ai de la peine. Je compte pas pour toi, c’est tout.
ALEX : Arrête, je t’aime beaucoup.
ANYA : Et tu m’aime comment ? Tu m’aime de quelle façon ?
ALEX : J’ai… (soupire) Enfin nous deux, on se voit beaucoup. On en parlera tout à l’heure.
Ils entrent chez Giles.
ANYA: Je préfère en parler tout de suite, d’accord ?
GILES: Je n’ai pas dit d'entrer.
ALEX: Si tu ne sais pas ce que je ressens pour toi…
ANYA: Oh non, c’est drôle. C’est pas une vraie relation. C’est pas ça que j’appelle de l’amour. Ce qui compte pour toi c’est d’avoir des orgasmes ! (Spike devient tout à coup intéressé par leur discussion !)
ALEX : Je t’arrête. Tu sais ce qu’on dit sur une conversation privée à deux ? Elle devient moins privée si on parle devant les copains.
SPIKE : On est pas ses copains, continue !
GILES : Je ne préfère pas.
ANYA : C’est important.
GILES : Oui, mais pourquoi ici ?
ALEX : Ma mère m’a dit de passer vous voir.
GILES : Oui, en effet, mais je pensais à après le coucher du soleil. (Se lève de sa chaise et s’appuie sur le bureau) Je souhaite que tu accueilles Spike quelques jours.
ALEX : Quoi ?
SPIKE : Quoi ?
ANYA : Quoi ?
SPIKE : Mais il n’est pas question que j’habite chez ce type ! (se lève)
GILES : J’ai une amie qui doit venir me rendre visite et je tiens-elle tient, à me voir seul.
ANYA : Ah ! Votre amie d’orgasme !
GILES : Oui, c’est exactement l’expression qui convient !
ALEX : Il va pas se balader librement chez moi. Je veux bien qu’il vienne si seulement je l’attache. (Giles se rassied)
ANYA : Et nous alors ? Nos soirées romantiques ?
SPIKE : J’ai pas envie d’être attaché à trois mètres d’eux et de regarder…
ALEX : Je ne suis pas exhibitionniste figures toi !
ANYA : Tu préfère gâcher nos soirées ?
ALEX : Je veux pas les gâcher, je t’avais dit...
A l’université, Willow médite avec le groupe de sorcières.
FILLE 1: Nous sommes toutes réunies, nous filles de Gaïa, sœurs de la pleine lune. Nous avançons avec le soleil noir, (toutes ferment les yeux sauf Willow) le loup à nos côtés. Nous traversons ces cascades de puissances jusqu’au cœur noir de l’éternité. (ouvre les yeux) Je crois qu’on devrait vendre des pâtisseries.
FILLE 2 : Oui, sous une hutte.
FILLE 1 : C’est une bonne idée, non ! On a besoin d’argent pour notre spectacle de danse et je fais un cake à l’abricot carrément magique. (Willow semble déçue et étonnée)
FILLE 2 : Le plus important je crois c’est la gazette de planète Gaia, nous devons envoyer un message de paix et de la solidarité aux autres sœurs. Et je voudrais savoir qui a laissé l’encens se consumer sur mon Bronze de femme fertile ?
WILLOW : Bien, tout ça est drôle. C’est passionnant, c’est vrai, ces projets… mais il y a d’autres sujets qui nous touchent de près qui sont nos vrais centres d’intérêts en tant que groupe des sorcières.
FILLE 1 : Ah oui, quoi ?
WILLOW : Ben, il y a les sorts ou on peut invoquer les esprits, les incantations, la transmutation. (Tara la regarde admirative)
FILLE 2 : (moqueuse) Ah oui, comme ça on pourrait chevaucher nos petits balais dans le ciel et on ferait une jolie promenade…
FILLE 1 : Certaines pratiques ne sont pas positives pour la réputation.
TARA : Euh, je crois…
FILLE 2 : L’énergie négative d’une seule personne peut anéantir le pouvoir de tout le groupe sans vouloir te vexer. (les filles rient niaisement)
TARA : Il me semble qu’on devrait…
FILLE 2 : Oui, Tara ? Silence. On t’écoute. Tu as une suggestion à nous faire ?
TARA : Euh, non.
FILLE 2 : Bon, alors passant au thème des bacs anales… (Willow et Tara se regardent, gênées)
Dans le couloir, en fin de réunion, Buffy et Willow discutent.
BUFFY : Rien de considérable, hein ?
WILLOW : Rien que du baratin. Bla-bla, Gaïa, bla-bla, le Monde, pouvoir de la vie menstruelle, etc. On a eu suffisamment de réunions, et j’avais espéré qu’on allait entrer dans le vif du sujet mais…
BUFFY : Pas de vraies sorcières dans ton groupe.
WILLOW : Non, plutôt un ramassis de petites minettes qui s’y croient… (Buffy salue une connaissance) C’est devenu une mode. Toutes les filles qui ont un tatouage sur le bras et un collier avec une patte de lapin (elles entrent dans leur chambre) se prennent pour des sœurs des ténèbres. (Buffy referme la porte)
BUFFY : Ca m’embête que ce soit un flop. (Willow enlève son sac) C’est un domaine que tu voulais tant approfondir.
WILLOW : Je voudrais essayer mes talents sur un objet plus conséquent qu’une boîte d’allumettes. (Buffy prend des boissons dans le frigo et Willow va sur son lit) Au fait c’était comment avec Riley ? Vous aviez l’air très décontractés tout à l’heure. (Buffy va s’asseoir à côté elle)
BUFFY : On a fait que bavarder, rien d’autre. Décevant. (elles ouvrent leurs boissons)
WILLOW : Est-ce qu’il faut que je vous attache tous les deux ?
BUFFY : On a faillit mais…
WILLOW : Il faut y arriver. J’ai envie de ma dose des câlins par procuration !
BUFFY : C’est idiot quand on se rencontre je me mets à bafouiller et lui aussi il bafouille. C’est un vrai festival ! En plus, à chaque fois je mens, j’y suis forcée. Ce que je fais revient toujours sur le tapis d’une façon ou d’une autre. Je voudrais lui dire que j’ai une mission.
A l’Initiative, Riley et Forrest parlent aussi du secret de Riley.
FORREST : Bah oui, mais tu peux pas.
RILEY : Je sais que je peux pas, mais cette fois ça me gêne.
FORREST : C’est la croix de mecs comme nous, mon vieux. On a un vrai talent. Ce petit quelque chose en plus que toutes les filles nous trouvent attirant. (Riley lui passe une serviette) Elles sont folles de nous. Cela dit, d’un point de vue éthique, on est obligés de gérer nos relations sans se servir de cet avantage. (Un camion passe devant eux) D’autres en profiteraient…
RILEY : Oui mais elle, elle n’est pas comme les autres.
FORREST : Tu l’as trouve spéciale ?! C’est vrai ? Les 400 fois où tu me l’a dis j’ai pas percuté, mais là ça y est j’ai saisis : tu la trouve… spéciale.
RILEY : Tu vois, tu as naturellement tendance à trop parler. Je suis différent.
FORREST : T’as qu’à l’embrasser. (Ils entrent dans l’ascenseur)
RILEY : (à la machine de l’ascenseur) Riley Finn.
ASCENSEUR : Code vocal bon, accepté. Fermeture. (la porte de l’ascenseur se referme)
Chez Alex, celui ci attache Spike à un fauteuil.
SPIKE : Je ne vois toujours pas pourquoi tu m’attaches comme ça.
ALEX : Pour être tranquille pendant que je dors. (il éteint la lumière)
SPIKE : Ah oui, comme si j’allais te mordre.
ALEX : (rit) Je suis sûr que oui.
SPIKE : Tu te fais trop d’illusions.
ALEX : Je suis très consommable, mon pote. Je suis bien tendre et délicieux.
SPIKE : Ah oui, bien sûr, tu parles, tu es un repas du roi.
ALEX : Et tu n’es pas un roi. (silence)
SPIKE : (refaisant la voix d’Anya) Alex est-ce je compte pour toi ?
ALEX : La ferme !
SPIKE : (toujours avec la voix) Il faut qu’on discute.
ALEX : La ferme, Spike !
SPIKE : (encore avec la voix) A-alex.
ALEX : La ferme !
Chez lui, Giles, bosse encore sur les Gentlemen.
GILES : Ils en veulent 7, il leur en faut 7… (réfléchit) Il leur faut 7 quoi ?
On frappe. Giles va ouvrir. Une jeune femme noire est sur le pas de la porte.
GILES : Ah, Olivia. (il prend son sac)
OLIVIA : Bonjour, je suis navrée pour le retard. Le vol a été une horreur.
GILES : Oh ! Zut! Des turbulences ?
OLIVIA : Ils passaient un match de foot.
GILES : Oh, je suis désolé.
OLIVIA : Tu peux. (ils se rapprochent) Assez de verbiage Dr Giles... (Ils embrassent. Giles jette ses lunettes sur son bloc notes où il est marqué « Gentlemen »)
La nuit venue, plan sur un clochet en ville. A l’intérieur, un gentleman pose une boite sur une table et l’ouvre. Plan sur la ville endormie. On voit les gens qui dorment ouvrir la bouche et une fumée s’en dégage, se rendant dans la boite. Le gentleman ferme la boîte.

ACTE 2
Le lendemain matin, Buffy se réveille dans sa chambre à l’université. Willow dort toujours. Buffy prend de quoi faire sa toilette et va dans la salle de bains des filles. Elle se brosse les dents et retourne dans la chambre. Dans le couloir elle croise une fille en pleurs. Elle entre dans la chambre. Willow se réveille.
Buffy tente de dire bonjour à son amie mais aucun son ne sort de sa bouche. Idem pour Willow. On peut lire sur leurs lèvres en anglais (ces propos seront entre () dans le transcript).
(BUFFY : Bonjour)
(WILLOW : Salut)
Buffy tente de se grater la gorge et recommence.
(BUFFY : Bonjour… (elle commence à avoir peur) Bon-jour. Est-ce tu m’entends ? Tu m’entends ?)
(WILLOW : (paniquée aussi) J’arrive pas à parler. Qu’est-ce se passe ?)
Elles se rapprochent et tentent de crier, sans effet. Elles vont voir dans le couloir et y trouvent les autres étudiants appeurés.
Chez lui, Alex se réveille en sursaut et essaye de parler. Spike le regarde et fait de même. Sans effet non plus.
Alex accuse alors Spike.
(ALEX : C’est toi ! Qu’est ce que tu m’as fait !?)
Spike répond que non avec les mains. Alex se jette sur son téléphone et appelle Buffy et Willow. Buffy décroche à l’université, impossible de communiquer. Will inspecte sa bouche dans le miroir. Alex raccroche.
A Lowell House, Riley met son T-shirt et descend avec Forrest. Là aussi c’est la panique. Ils vont à l’ascenseur.
ASCENSEUR : Scanner de la rétine accepté. (ils entrent)
Forrest écrit sur un bloc notes : « Toute la ville est atteinte ».
ASCENSEUR : Code vocal refusé. Déclinez vos noms pour procédure d’identification vocale.
Riley se jette sur l’endroit où parler et souffle. Impossible de sortir un mot. Ils paniquent.
ASCENSEUR : Code vocal refusé. Le personnel non autorisé sera considéré comme hostile.
Riley ouvre une boite sur le côté de l’ascenseur et passe sa carte dedans.
ASCENSEUR : Veuillez procéder à l’identification vocale pour éviter des mesures défensives.
Sur la boite est écrit « entrez code d’urgence ». Riley tente un code.
ASCENSEUR : Code d’urgence incorrect.
Riley essaie une autre combinaison tandis que Forrest lui montre son bloc écrit « Allez, allez ! ».
ASCENSEUR : Mesures d’extermination engagés.
Un gaz jaunâtre sort d’un petit conduit, du poison. Soudain le noir se fait, la porte s’ouvre sur le Pr Walsh. Riley et Forrest sortent de l’ascenseur. Le Pr Walsh leur indique une affiche. Ils regardent et lisent « en cas d’urgence prenez l’escalier ».
A l’université, Tara entre dans le hall où les gens sont réunis, certains pleurent, d’autres écrivent… Un type fait tomber sa boisson. Tout le monde se tourne vers lui, appeurés. Il ramasse les débris tandis que Tara sort.
Dans les rues de la ville, quelqu’un klaxonne. Les façades des magasins indiquent s’ils sont ouverts ou pas. Des gens courent, un homme est assis par terre avec sa mallette. Buffy et Willow marchent en silence, observant ce triste spectacle.
On entend le bruit d’une voiture de police. Des gens prient devant un prêtre installé là. Un homme vend des ardoises : « tableaux de messages, dix dollars ». Buffy et Willow se lancent un regard disant « c’est pathétique ».
Pourtant alors qu’elles entrent chez Giles, elles ont chacune une ardoise autour du cou. Alex, Anya et Olivia regardent la télé. (on entend parler d’un tremblement de terre) Giles se lève. Elles saluent tout le monde.
Buffy voit les livres sur le bureau de Giles. Elle l’interroge sur ses recherches, il fait signe qu’il n’a rien de nouveau. Buffy enlève son ardoise du cou, Willow y écrit « Bonjour, Giles ». Giles l’embrasse tandis que Buffy prend le cahier de Giles et y relit la comptine « crie en silence, pleure sans voix » et le montre à Giles, qui comprend ce qu’elle veut dire mais n’en sait pas plus. Alex claque des doigts pour les faire venir.
TELEVISION : Nous recevons à l’instant des nouvelles stupéfiantes de Sunnydale en Californie. Toute la ville serait en quarantaine par suite d’une épidémie de - aussi étrange que ça paraisse - de laryngite aiguë. Il semblerait que tous les habitants aient perdu leurs voix. On a aucun détail sur la cause de ce phénomène ni sur les effets secondaires observés sur certains sujets. Les autorités locales ont publié une déclaration écrite - circonstances obligent - qui mettent en cause les récentes vaccinations contre la grippe. Certains septiques y voient un canular à l’échelle de la ville. Cependant Sunnydale a effectivement fermé ses écoles et toute activité économique est stoppée temporairement. (Buffy prend l’ardoise de Willow et écrit quelque chose.) Les résidents sont appelés à rester chez eux et à se reposer. Les centres de contrôle sanitaire ont décidé massivement la quarantaine de la ville. Personne ne peut y entrer ni en sortir tant que la maladie ne sera pas identifiée et que les symptômes persisteront. Nous reviendrons sur le sujet bien-sûr.
Alex montre son énervement mais comme il ne peut parler, personne ne le remarque. Buffy montre l’ardoise à Giles : « Continuez à chercher. Je vais patrouiller ce soir. » Giles demande pourquoi.
A l’initiative, le Pr Walsh répond à sa question. Elle utilise l’ordinateur, où elle écrit ce qu’elle veut dire et une voix informatique le dit aux soldats qui écoutent attentivement.
ORDINATEUR : Parce que se sera le chaos, vous maintiendrez l’ordre public habillés en civils. Une présence militaire ne ferait qu’augmenter la panique.
Riley n’est pas d’accord. Sur une ardoise il écrit « Qu’est-ce se passe ? » et la présente au Pr Walsh.
ORDINATEUR : Nous examinons le problème. Remontez. Essayez de maintenir l’ordre. Nous trouverons la solution.
Riley se retourne et lance un regard interrogateur à Forrest.
Dans les rues de Sunnydale à la tombée de la nuit, une voiture a fait exploser une bouche à incendie qui se vide sur la chaussée. Buffy marche seule. Les gens errent, deux hommes se battent. Riley s’interpose. Il pense avoir rectifié le problème quand le premier s’arme d’une barre de fer dans son dos. Buffy lui tord le poignet et l’homme lâche en montrant sa douleur. Riley n’a rien vu. Buffy s’avance vers Riley, tous deux hésitants. Après un moment, ils s’enlacent.
(RILEY : Ca va ?)
(BUFFY : Oui. Et toi ?)
(RILEY : Oui.)
Ils entendent un bruit, ils se tournent, inquiets. Riley dit qu’il doit y aller, Buffy fait de même. Ils se croisent, commencent à s’éloigner puis se retournent et s’embrassent fougueusement. Ils se fixent un moment puis partent chacun de leur côté. On entend une voiture de police au loin.
La même nuit, à 1h50. Dans une maison, la porte s’ouvre doucement. Les gentlemen en sortent et partent vers un autre foyer, ils lévitent à quelques centimètres du sol. Ils sont suivis par des démons habillés d’une camisole qui marchent comme des singes. Dans les rues, d’autres gentlemen et démons se joignent à eux.
Chez Giles, celui ci dort profondément, nu dans son lit avec Olivia couchée sur son torse. Elle se lève, met sa robe de chambre et descend. Elle entend un bruit et s’approche de la fenêtre pas rassurée. Elle tire le rideau et voit un gentlemen passer de l’autre côté de la rue. Soudain un autre passe juste devant la fenêtre. Elle sursaute, effrayée.
Ils continuent leur quête et s’attaquent à une nouvelle demeure. D’autres gentlemen vont à l’université, accompagnés de leurs démons-camisolés. Ils entrent dans les couloirs du bâtiment et passent devant la chambre de Buffy et Willow. Celles ci dorment à poing fermé. Ils continuent leur route et choisissent la chambre 118. Ils frappent, l’étudiant se lève, encore endormi et ouvre la porte. Il sursaute en voyant les gentlemen. Les démons-camisolés entrent et l’attrapent, le plaquent sur son lit. Il essaie de se débattre et crie mais en vain. Les gentlemen entrent et s’arment d’un scalpel. L’un d’eux s’en empare et se dirige vers le cœur du jeune homme.

ACTE 3
Dans leur repaire, un gentleman pose un bocal contenant le cœur du jeune homme sur la table où est posée la boite contenant les voix de la ville et 6 autres bocaux, dont 4 seulement vides. Le gentleman montre sa fierté et sa joie aux autres. Ceux ci applaudissent en souriant. L’autre fait signe qu’il ne faut pas, modeste.
A l’université, le lendemain matin, un policier empêche les étudiants d’entrer dans la chambre de l’élève assassiné. Buffy se faufile derrière lui et voit le cadavre du jeune homme. Elle est horrifiée en voyant qu’on a arraché son cœur.
Chez Giles, celui ci ramasse le journal sur le pas de la porte tout en buvant son café. Olivia est non loin, elle dessine le gentlemen qu’elle a vu la nuit précédente. Giles lit en gros titre du journal « crime atroce, la ville sous le choc. » Il reste pensif suite à cette nouvelle. Olivia lui montre son dessin. Giles le regarde puis lui montre le journal, on peut y lire « une adolescente retrouvée morte, le cœur excisé. » Il regarde à nouveau le croquis d’Olivia puis se précipite sur sa bibliothèque chercher un livre de contes de fées.
Dans un amphi à l’université, Alex fini de fermer les stores et va s’asseoir avec tout comme Buffy, Willow et Anya. Giles est sur l’estrade, il branche de rétroprojecteur, met une petite musique d’ambiance et pose un transparent sur la machine, mais à l’envers. Tout le monde lui fait signe de le retourner, il ne comprend pas tout de suite. Anya mange du pop-corn. Giles voit que le transparent est dans le mauvais sens et le retourne. On peut lire : « Qui sont les gentlemen ? ». Il change de transparent. Buffy et Willow échangent un regard. Le second transparent est un dessin d’un gentleman avec écrit à côté : « Des monstres de contes de fées ». Encore un nouveau transparent : « Que veulent-ils ? ». Willow se précipite pour lever le doigt et montre son cœur. Alex ne comprend pas : des seins ? Giles fait non de la tête, exaspéré. Il change de transparent tandis que Willow lance un regard moqueur à Alex qui signifie « idiot, tu vois ? ». Sur ce transparent son dessinés 3 cœurs avec écrit en gros « Des cœurs ! ». Suivant : « Ils arrivent dans une ville » (dessin de deux gentlemen qui se dirigent vers une ville). « Volent les voix, on ne peut pas crier » (les gentlemen volent les voix). « Ensuite » (dessin d’un gentleman) Giles soulève son index en indiquant que c’est important : on peut voir un premier dessin d’un gentleman qui excise le cœur d’un innocent. La seconde image est celle d’un gentleman triomphant le cœur dans la main, il y a beaucoup de sang. Buffy et Willow se regardent effrayées. Anya continue de s’empiffrer de pop-corn et ne semble pas très terrorisée. Alex prend son ardoise pour écrire quelque chose pendant qu’Anya continue de se goinfrer. Giles passe au transparent suivant « Ils en veulent sept, ils en ont déjà deux » (des cœurs rouges sont dessinés). Alex lève le doigt et montre son ardoise : « Comment on les tue ? ». Buffy secoue la main en voulant dire avec un pieu mais tout le monde croit à un autre signe assez ambiguë sexuellement (lol). Buffy sort son pieu et refait le geste, tous comprennent alors, puis elle le range. Giles poursuit : « Dans les contes aucune épée n’y réussit » (un gentleman poignardé de part en part est dessiné). « Mais la princesse crie et ils meurent tous » (une fille crie et les gentlemen sont couchés par terre). Willow s’affole, elle a une idée. Elle sort un CD de son sac et fait semblant de mourir, puis sourit, pensant avoir trouvé la solution. Giles la contredit avec son prochain transparent : « Seulement la voix humaine » (un gentleman danse devant un tourne disque). Willow est déçue. Buffy prend son ardoise et écrit : « Comment je retrouve ma voix ? » Mais Giles ne sait pas. Puis il met un dernier transparent : « Buffy patrouillera ce soir » (Buffy y est dessinée avec une arbalète, on dirait un dessin d’enfant). Buffy regarde le dessin puis réagit en faisant une tête dégoutée puis montre ses hanches, que Giles a fait assez larges (!). Il s’excuse et lui fait signe de faire ce qu’il dit. Il montre du doigt Alex, Anya et Will et un bouquin, expliquant qu’eux trois feront des recherches avec lui le soir même. Ils se lèvent, rangent leurs affaires. Tous vont vers les documents de Giles tandis que Buffy regarde un dessin d’un gentleman.
A l’Initiative, gros plan sur un journal dont un article sur le phénomène est entouré. Puis la caméra se dirige sur Forrest et Riley qui enfilent leurs habits militaires et prennent leurs armes. Un groupe de soldats s’en va patrouiller.
De son côté, Buffy patrouille armée d’une arbalète, comme sur le dessin. Riley, lui, fait de même avec un fusil électrisant. Il regarde autour de lui et voit le repaire des gentlemen, des ombres passent à l’intérieur. Il décide de s’y rendre.
Sur un lit est posé un annuaire de l’université sur lequel est collé un post-it avec les coordonnées de Willow. C’est la chambre de Tara. Elle le post-it, ses affaires et sort. Elle traverse le campus vide, de nuit, effrayée. Elle se presse, regarde derrière elle. Elle finit par trébucher et tombe. Elle ramasse ses affaires tandis qu’on voit deux gentlemen et leurs esclaves fous venir dans sa direction. Elle les voit enfin et s’enfuit en courant vers le bâtiment.
Buffy continue sa patrouille. Elle s’arrête et voit un gentleman passer de l’autre côté de la rue. Soudain un démon-camisolé lui saute dessus.
A l’université, Tara tente d’échapper aux gentlemen qui la suivent. Elle frappe à toutes les portes mais personne ne lui ouvre, ils ont trop peur. Les gentlemen arrivent tout près d’elle. Elle s’enfuit et part dans un autre couloir.
De son côté, Buffy se bat avec les deux fous. Elle en tue un mais l’autre s’enfuit. Elle le poursuit.
Riley entre dans le bâtiment et avance prudemment. Soudain il est aussi attaqué par un fou. Il sort un couteau de sa chassure et le tue. Un autre vient le tacler.
Tara grimpe les escaliers 4 à 4. En haut, elle frappe à la première porte, la chambre 219. On voit Willow se reveiller sur son bureau, elle s’est endormie pendant ses recherches. Elle hésite à ouvrir puis finalement va vers la porte. Mais Willow est dans la chambre 214 ! En même temps, la porte où frappait Tara s’ouvre sur un gentleman en plein travail d’arrachage de cœur. Les deux autres gentlemen et leurs fous arrivent, elle fuit. Willow ouvre à ce moment là et elles se cognent et chutent. Elles voient les gentlemen approcher en se relevant et s’enfuient par une porte derrière elles. Bien évidemment, les gentlemen les suivent !
Riley combat le fou, mais l’autre se relève, il n’est pas mort. Riley tente d’attraper son fusil électrisant quand un autre fou arrive. Buffy défonce la fenêtre et entre aussi. Elle combat le fou puis se retrouve à terre. Riley et Buffy se relèvent en même temps et se menacent chacun avec leur arme. Ils restent ébahis par cette rencontre très étrange.

ACTE 4
Mais ils n’ont pas le temps de réfléchir que les fous rattaquent. Riley électrise un démon tandis que Buffy tire une flèche sur le second. Riley vient s’occuper du 3e. Chacun de son côté, ils se battent. A un moment, Buffy voit une corde et s’y accroche, elle se balance et envoie valser le démon. Riley en reste bouche bée.
Chez Giles, celui ci prend deux tasses de café tout en lisant un livre et retourne dans sa chambre avec Olivia. Dans le couloir il cogne Spike qui vient se chercher à boire aussi. Il ouvre le frigo et prend la tasse jaune « Embrassez le bibliothécaire » qui lui est attribuée, remplie de sang. Il boit goulûment et quand on revoit son visage, il a pris sa forme vampirique. Il a du sang autour de la bouche. Il va au salon, où Anya dort sur la canapé, pose sa tasse et range un peu les bouquins qui traînent sur la table basse. Alex arrive et pose sont sac. Soudain, il voit Anya allongée sur le canapé, puis Spike se relever, le visage vampirique et du sang autour de la bouche. Ni une, ni deux, Alex pense que Spike a mordue sa petite amie ! Il se jette sur lui et le tabasse tandis que Giles et Olivia arrivent, alertés et qu’Anya se lève. Elle l’interpelle, lui montrant qu’elle va bien tandis qu’Alex continue de frapper Spike. Il s’arrête enfin, Spike pointe Anya du doigt et Alex comprend qu’il s’est fait un film ! Il se jette sur elle et l’embrasse fougueusement. Spike se relève. Alex s’excuse envers Spike puis rembrasse Anya. Giles et Olivia observent la scène. Anya regarde Alex sensuellement puis fait un rond avec ses doigts et de l’index de l’autre main fait un va et vient (j’ai besoin d’en dire plus ? MDR) : elle a envie de faire l’amour ! Elle part avec Alex tandis que Spike, Olivia et Giles restent ébahis de ce qu’ils viennent de voir.
Pendant ce temps, Willow et Tara essaient toujours d’échapper aux gentlemen. Elles descendent les escaliers et s’enferment dans la lingerie. Elles tentent de pousser un immense distributeur de boissons vers la porte pour la bloquer mais Will à trop mal au pied, elle va s’asseoir contre les machines à laver. Tara la rejoint. Will se concentre sur le distributeur et tente de le faire bouger par télékinésie, sans succès, il est juste un peu secoué. Tara la regarde un moment puis se décide à lui prendre la main. Elles se fixent puis d’un coup tournent la tête vers le distributeur qui va se coller contre la porte : impressionnant ! Elles se regardent et n’en croient pas leurs yeux qu’elles aient réussi à faire ça.
Riley et Buffy se battent toujours avec les démons-camisolés. L’un d’eux grimpe à l’étage, Buffy le suit. Riley continue de combattre un autre démon pendant ce temps. En haut, elle voit 6 cœurs dans les bocaux mais est tout de suite attaquée par des démons. Un gentleman s’approche d’elle avec un scalpel, Buffy sera le 7e cœur… Les fous la retiennent prisonnière, elle ne peut s’échapper. Soudain Riley électrise le gentleman et un fou. Buffy en profite pour se libérer. Mais le fusil de Riley n’a plus d’énergie, alors il entre dans la bagarre. Chacun combat deux démons. Un gentleman s’approche de Buffy avec le scalpel et le lui enfonce dans le dos. Un fou la retient alors qu’elle voit la boite contenant les voix sur la table, entourée des cœurs. Elle a un flash lui montrant la petite fille de son rêve avec la boite dans les mains, et elle comprend. Elle tente d’attirer l’attention de Riley sur la boite et il fonce sur la table, et fait exploser… un bocal avec un cœur ! Buffy fait une drôle de tête puis mime la boite avec ses mains. Riley comprend enfin et détruit la boite. Les voix s’en échappent et ils retrouvent la parole. Buffy est expulsée plus loin et pousse un long hurlement. Finalement, les têtes des gentlemen et des démons explosent ! Buffy et Riley se regardent, ne sachant quoi dire.
Le lendemain matin à l’université, Willow et Tara se promènent côte à côte dans le hall.
WILLOW : Tu me cherchais hier soir ?
TARA : Oui, C’était pour pouvoir faire de la magie. Pour que les gens retrouvent leurs voix. (Willow montre des sièges pour qu’elles s’assoient) Je t’avais déjà remarquée dans le groupe. (Willow s’assied) Le groupe des sorcières. En fait la différence avec les filles était énorme. (Tara s’assied aussi). Oui, (bégaye) parce que les autres ne se rendent pas compte.
WILLOW : Oui, je sais, elles font n’importe quoi.
TARA : Si elles se trouvaient nez à nez avec une vraie sorcière, elles s’enfuiraient.
WILLOW : Alors, ça fait combien de temps que tu pratiques ?
TARA : Depuis toute petite. Ca remonte à très loin dans l’enfance. C’est ma mère qui m’a tout montré. Elle avait des grands pouvoirs. Toi aussi.
WILLOW : Non, j’aimerais… mais je n’ai qu’un don bien en dessous des vrais pouvoirs. Si, c’est vrai. Presque toutes mes potions deviennent des… soupes. (elles rient) A part mes sortilèges qui tournent au vinaigre, les amis en danger, je suis pareille à tous les autres mortels.
TARA : Tu es à part… J’en suis sûre.
Chez Giles, celui ci est assis sur le canapé, Olivia est allongée, la tête sur ses genoux. Il lui caresse les cheveux et elle lui caresse le bras.
GILES : Est-ce que tu pourras dire que ton week-end… a été plus animé cette fois ?
OLIVIA : Maintenant je peux te l’avouer. Quand tu me parlais magie noire, démons de l’enfer, et sortilèges, j’étais sûre que c’était de la pure prétention.
GILES : Oh, tu avais raison, j’en ai rajouté à peine.
OLIVIA : Tout ce que tu m’as raconté était vrai au bout du compte. (Giles boit une gorgée de vin)
GILES : En fait non, la vérité c’est qu’à mon grand regret je n’ai pas été membre de Pink-Floyd (Olivia sourit) mais… pour les monstres tout est vrai.
OLIVIA : C’est effrayant !
GILES : Trop effrayant ?
OLIVIA : Je sais pas encore.
Buffy plie du linge dans sa chambre à l’université. Riley frappe à la porte, Buffy se retourne.
RILEY : Salut.
BUFFY : Salut.
Riley ferme la porte. Buffy est debout. Riley vient s’asseoir sur le lit de Willow.
RILEY : Bon… On a à parler, je crois.
Buffy s’assied sur son lit.
BUFFY : Oui, on a à parler…
Mais ils restent assis là sans rien dire (malgré le fait qu’ils aient retrouvé leurs voix), gênés.