Transcript par Karen pour Buffy VS. Interdiction formelle de recopier.
PROLOGUE :
Dans le bureau du Colonel. Sur un écran, on voit un officiel. Ils parlent tous les deux.
M. WARD : Les hommes?
COLONEL MC NAMARA : Ils sont exceptionnels monsieur. Le nombre d’ennemis capturés est en augmentation. Ils ont un bon esprit d’équipe. Mais leur problème, c’est leur moral. La mort du PR Walsh, l’évasion du prototype, la surveillance des détenus devient difficile. Nous avons été obligés d’augmenter leur nombre par cellule.
M. WARD : C’est un problème.
COLONEL MC NAMARA : Qui n’est pas de mon ressort. Je ne fais que garder le fort en attendant que vous preniez une décision.
M. WARD : Cet incident avec Finn me paraît mal venu.
COLONEL MC NAMARA : Il a fait de mauvaises rencontres. A vrai dire, je crois que l’Agent Finn ne sera jamais le soldat que vous espériez. Il pense beaucoup trop.
M. WARD : Quoi qu’il en soit il faut le retrouver. Le gouvernement a investit beaucoup en lui.
COLONEL MC NAMARA (le coupe) : Ne vous inquiétez pas, on le retrouvera. A mon avis, il ne doit pas être bien loin de la fille.
M. WARD : Oui (il met ses lunettes et lit un papier). Buffy Summers, nos banques de données n’ont pas grands choses sur elle.
COLONEL MC NAMARA : C’est rien qu’une fille.
Dans le repère d’Adam.
SPIKE : Elle est beaucoup plus que ça. La tueuse est dangereuse.
ADAM : Oui, ça peut rendre la chose intéressante.
SPIKE (exaspéré) : Non, tu n’y es pas du tout, mon vieux. Tout ce qui se passera, c’est qu’elle va te tuer. Cette petite bonne femme a le don de déjouer les plans de n’importe quel malfrat qui voudrait s’implanter dans cette ville. Je vais te dire une chose quand qui nous savons arrivera, la Tueuse se mêlera certainement de nos affaires. Faut que tu t’y attendes.
ADAM (loin d’être inquiété) : Je m’en réjouie d’avance.
GENERIQUE
ACTE 1
Toujours dans le repaire d’Adam. Spike est assis sur un canapé. Il s’allume une cigarette.
ADAM : Deux Tueuses?
SPIKE : Ouais, c’est ça.
ADAM : Et vous les avez tuées toutes les deux ?
SPIKE (se vante un peu) : Ouais, elles ont pas fait long feu.
ADAM : Et celle-là vous fait peur?
SPIKE (choqué) : Et pas de ça avec moi. Je ne suis pas un froussard. Je jauge mes ennemis.
ADAM (se moque un peu) : Ah oui. Alors pourquoi est-elle encore en vie ?
SPIKE : Parce que… J’ai joué de malchance avec elle. Et par-dessus le marché, j’ai toujours cette puce dans la tête.
ADAM : Oui, tous vos circuits de comportement sont changés. Je sais ce que vous ressentez.
SPIKE (un peu en colère) : Ah ! Ça m’étonnerait.
ADAM : Vous vous sentez sans force, piégé, comme un animal brûlant d’un désir féroce d’être cruel mais sans pouvoir y arriver, avec un seul espoir comme une flamme qui s’efforce de brûler dans un endroit sans oxygène, que cette force bestiale ne puisse être étouffée, qu’elle parvienne enfin à être libre et qu’elle répande la terreur (Spike est fasciné par ce que vient de dire Adam). Je libèrerai la sauvagerie qui est en vous. Faites-moi confiance.
SPIKE : Ouah ! Là je dois dire, l’avis d’un démon, d’habitude je m’en fiche mais là tu as visé juste. On dirait le PR Freud qui se serait fait la tête de Frankenstein. (se reprend) C’est vrai que tu as causé comme le PR Freud.
ADAM : Je vous ferai redevenir celui que vous étiez. Quand j’aurais eu la Tueuse et je l’aurais quand je le déciderais.
SPIKE : Ça c’est très facile à dire. Elle est très maligne et ses petits copains.
ADAM (étonné) : Ses copains ?
SPIKE : Ouais. Ça c’est ce que tu appelles dans ton jargon une inconnue. La Tueuse n’agit pas seule. Tu veux te battre en tête-à-tête avec elle, tu as devant toi toute la petite bande.
ADAM : Vous n’avez qu’à vous débarrasser d’eux.
SPIKE : Ça c’est un plan. Si elle travaille en solo, elle n’aura aucune chance de nous gêner quand le grand chambardement commencera (il rit). Et en plus, ça lui fera beaucoup de peine et ça, je ne serai pas fâché. Ouais, je m’en occupe.
ADAM : Mais vous n’avez pas la possibilité de vous battre. Qu’est-ce que vous allez faire pour les mettre hors-circuit.
SPIKE : Oh, pas grand chose. Ils s’en chargeront tout seul.
Buffy revient de LA. Sa chambre est vide. Elle se tient la tête. Elle s’allonge. Le voyage l’a épuisée.
Au lycée en ruine.
RILEY : Tu sais quand elle revient ?
ALEX : Notre star de LA. Aucune idée. Mais elle viendra ici en premier. Hé ! Qui c’est ton pote ? Tu n’auras pas à attendre que tes affaires civiles soient lavées pour enlever ton déguisement. Essaye ça ! (lui tend un pantalon) Tu te sentiras un autre homme.
RILEY : Celui qui porte ça doit avoir un nez rouge et une perruque qui tourne.
Alex se sent insulter et fait la grimace car ce sont ses affaires. Riley se rend compte de sa bourde.
RILEY : Pardon, c’est le fait d’être enfermé.
ALEX : Ouais, ouais. Faut avoir un moral en béton pour vivre ici.
RILEY : Ouais, il y a de quoi faire des cauchemars. Dès que Buffy reviendra, je me sentirai mieux.
ALEX : Ben moi aussi, mon vieux.
RILEY : Je suppose que toi non plus tu n’es pas un fan d’Angel.
ALEX : Oh, c’est pas que je hais ce type. Ce que je hais c’est son côté monstrueux.
RILEY : Ouais, je comprends bien : c’est la malédiction qu’on lui a jetée que tu hais, pas l’homme.
ALEX (prudent) : Qu’est-ce que Buffy t’as raconté ?
RILEY : Sur Angel ? Elle a tout dit, bien plus que je ne l’aurais voulu. Elle l’a aimé. C’est devenu un monstre. Il a tué des gens. Elle a sauvé son âme. Il l’a quitté. Une malédiction plutôt curieuse.
ALEX : Un seul moment de bonheur.
RILEY (étonné) : Qu’est-ce que tu dis ?
ALEX : C’est ça qui le déclenche. Angel est très correct s’il est maussade ou triste ou qu’il a pas le moral mais si tu lui donnes rien qu’une seconde de pure, de vrai plaisir.
RILEY (qui n’a pas encore compris) : C’est ça qui le fait démarrer.
ALEX : Il serait capable de tuer ses amis quand il est sous influence (Riley soupire). Et tu sais ce qui rend Angel le plus heureux, je te mets sur la voie, c’est pas la crème brûlée.
RILEY (a enfin compris) : Buffy (Alex hausse les épaules). Faire l’amour avec Buffy.
ALEX (se rend compte que Buffy avait omis ce point-là) : Je crois, en fait, qu’elle n’a pas dû donner suite.
RILEY : Si c’est arrivé. Ça explique beaucoup de chose qui n’avaient pas trouvé d’explications.
ALEX : Hé vieux ! Tout ça c’est de l’histoire ancienne, crois-moi !
RILEY : Elle est repartie à LA pour s’en repayer un tour.
ALEX : Tu fais complètement erreur. Elle a dû vouloir qu’entre eux la situation soit claire. Elle est probablement déjà revenue.
RILEY : Peut-être (il baisse la tête).
ALEX : Tu te sentiras beaucoup mieux quand tu la reverras.
RILEY (relève la tête) : J’ose y croire (la rebaisse).
Chez Giles, il joue de la guitare et chante.
If I leave here tomorrow.
Would you still remember me?
Where I must be travelling on now,
There’s too many places I got to see
If I stay here with you girl.
Things, just couldn’t be the same
Cos’ I’m as free as a bird now
(il sursaute, il pousse un petit cri MDR)
C’est Spike qui a fait peur à Giles, il est dans le salon et se dirige vers le frigidaire.
SPIKE : Vous savez pour quelqu’un qui se vante d’être un protecteur émérite, vous devriez commencer par protéger votre porte d’entrée.
GILES : Qu’est-ce que tu veux? (le suit dans la cuisine).
SPIKE : Ah, il m’en restait un (il prend une poche de sang puis referme le frigo). Buffy est par là ?
GILES : Pourquoi?
SPIKE (met la poche dans le micro-onde) : Je dois parler à la maîtresse de maison. S’il vous plaît, transmettez-lui un message, pouvez-vous ? Dîtes-lui que je pourrais avoir quelque chose qu’elle pourrait vouloir.
GILES (il s’énerve) : Et qu’est-ce que tu pourrais avoir qu’elle pourrait vouloir?
SPIKE : Des infos d’une grande importance. Pas de potin, pas de commérage, rien que du top niveau.
GILES : Dis pour voir!
SPIKE : Ah, c’est inutile de jouer à ça. Vous me voyez débarquer chez vous et dire j’ai un secret frappez-moi jusqu’à ce que je parle. J’ai repéré où se trouvent les fichiers de l’opération que l’Initiative a cachée.
GILES (intrigué) : Des fichiers?
SPIKE : Ouais (il sort le sang du micro-onde et l’ouvre avec ses dents). Le planning des missions, messages, schémas : tout le linge sale du PR Walsh, dans lequel il doit y avoir sûrement quelques détails croustillants sur…
GILES : Sur Adam.
SPIKE : Dire que quelqu’un aurait pu risquer sa vie ou … (hésite) Oui, la perdre pour mettre la main sur ses fichiers. Ça mérite bien une récompense.
GILES : Ah, à ce stade de la discussion, on pourrait penser, si on était cynique, que ton offre arrive à l’instant où on en a le plus besoin.
SPIKE : Mais personne ne dira une chose pareille. Ce que je fais c’est un marché et cette fois les prix seront à la hausse.
GILES : Qu’est-ce que tu veux?
SPIKE : Oh. Un an de réserve de sang. Garantie de protection. Une jolie somme d’argent et le plus important la garantie de ne pas disparaître de cette terre.
GILES : D’accord.
SPIKE : Avec un petit signe de tête et un sourire. Non désolé, c’est pas très sérieux. Je fais affaire avec la Tueuse.
GILES : Je lui dirais.
SPIKE (moqueur) : Ah ! Vous allez le lui dire. C’est commode de dire ça. Pourquoi est-ce qu’elle vous écouterait ?
GILES : Parce que.
SPIKE : Vous êtes très convaincant.
GILES : Je suis son protecteur.
SPIKE : Vous avez tendance à mettre un voile sur votre passé. Déjà qu’elle obéissait à peine quand vous étiez chargé de la conseiller. J’ai vu la manière dont elle vous traitait.
GILES (indigné) : Oui et comment ?
SPIKE : Vous n’étiez qu’un bibliothécaire en fin de carrière. Mais bon, perdons pas de temps, j’ai ce qu’elle veut, elle peut me donner ce que je demande. Faîtes passer l’info, elle saura où me trouver.
GILES (loin d’être sincère) : Merci de la visite!
Dans la chambre de Tara. Willow est sur le lit et joue avec un chaton.
WILLOW : Et là je me suis dit : « très bien, c’est ce qu’elle a fait de mieux jusqu’ici ». Et ensuite, elle a fait quelque chose de génial : elle est remontée jusqu’en haut de l’échelle.
TARA : Est-ce que tu l’as déjà vu bailler?
WILLOW : Oui, j’ai cru que j’allais mourir. Oh ! Je t’adore Miss Kitty Fantastico (fait des bisous au chaton) !
TARA : Faut qu’on lui trouve un nom.
WILLOW : C’est très cool qu’elle soit à nous (Tara est surprise par le « nous », Willow remarque et interprète mal). A toi, qu’elle soit à toi. C’est cool.
TARA : Elle peut être à nous deux si tu veux. Allez la récré c’est fini, si on faisait un peu de psychologie.
WILLOW : Oh, j’ai décroché depuis l’histoire du PR Walsh mais peut-être qu’on pourrait s’amuser à jouer un drame. J’ai le sens dramatique. (au chat) Faut pas que tu avales autant de lait, tu n’es qu’un chaton à problème.
TARA (moqueuse) : Quelle tragédienne!
WILLOW : J’ai encore rien décidé de l’endroit où je vais m’installer. T’as vu quelque chose. Il paraît qu’il existe en dehors du campus des endroits très cool pour des gens qui ont envie de changer.
TARA : Ah je croyais que toi et Buffy avaient décidé de continuer.
WILLOW (nostalgique) : On en n’a pas encore parlé et je croyais qu’on pouvait être copine de chambre jusqu’à la fin de nos études jusqu’à un âge très avancé discutant comme des folles de nos histoires, en oubliant de prendre nos pilules…
TARA : Mais?
WILLOW : Mais, j’en sais rien. Il y a un courrant qui passé plus entre nous. Elle est très prise avec Riley et je m’absente assez souvent (elle fait une pause). Je crois qu’il faut que j’aille la voir.
On frappe à la porte de la chambre de Buffy et Willow. Buffy va ouvrir la porte. C’est Riley.
BUFFY : C’est toi ?
RILEY : Ouais, j’en avais assez de rester à attendre. Alors ?
BUFFY (le regarde, il porte le pantalon d’Alex) : T’es engagé dans un cirque ?
RILEY : Alex fait laver mes vêtements. Il m’a donné les siens (il rentre). A l’évidence, il m’en veut de quelque chose mais je ne sais pas de quoi. C’est sûr que je serais plus discret avec un uniforme.
BUFFY (elle ferme la porte) : C’est sans danger pour toi d’être ici ?
RILEY (croise les bras) : Tu vas me le dire.
BUFFY : Je croyais qu’en fait l’armée te poursuivait nuit et jour sans relâche.
RILEY (fait non de la tête) : Ça ira (il sort quelque chose de sa poche). Ça m’a prit du temps mais je suis arrivé à me connecter sur une autre fréquence et là je suis impossible à localiser.
BUFFY : C’est très ingénieux.
RILEY (ironique) : Pourquoi m’ont-ils viré ?
Buffy semble mal à l’aise. Riley le remarque.
RILEY : Toi ça va ?
BUFFY : Oui. Il y a que … Angel a été insupportable.
RILEY : Comment ?
BUFFY (essaie d’éviter le sujet) : Oh. Ça n’a aucun intérêt.
RILEY : Pour moi, ça en a.
BUFFY (esquive encore) : Il a juste été un peu agaçant.
RILEY : Tu ne veux pas en parler ?
BUFFY : Il y a d’autres choses à faire qu’à en dire du mal. Maintenant, j’ai l’intention de sortir et de patrouiller pour retrouver Adam. On en discutera plus tard si tu veux.
RILEY (pas satisfait de la réponse) : Oui, ça t’embête, c’est ça ? D’accord de toute façon, j’ai du mal à croire à ce genre de chose.
BUFFY : Ça n’a pas d’importance.
RILEY : Je vais m’en aller. Tu viens de faire un long voyage, tu dois te reposer (il se dirige vers la porte).
BUFFY : Ça t’empêche pas de rester.
RILEY : Non, ça va. Et il faut que j’aille recharger mes batteries sinon ils finiront par me retrouver.
BUFFY : D’accord (il s’en va).
Dans la crypte de Spike. Alex et Anya rentrent avec une corbeille de linge.
ALEX : Voilà. T’aurais pu faire attention de ne pas te salir quand tu t’es introduit là-bas. Je ne suis pas un service de blanchisserie.
ANYA (qui boit quelque chose à la paille) : Ah si presque. Il l’a fait pour Riley (ils se regardent, Alex est pas content de la remarque).
SPIKE (qui est en train de regarder son linge, il tourne le dos à Alex et Anya) : Que vois-je ? (il trouve un flingue). Alors ça c’est génial (il sort le flingue de la corbeille). Je dois dire que c’est un cadeau qui me plaît beaucoup (il se retourne, il pointe l’arme en direction d’Alex et Anya). Voilà qui va changer l’équilibre des forces (il a la migraine, il souffre). Ah ! Oh ! Non. Mais c’est pas vrai, bon sang !
ANYA : Ça veut dire que cette puce que t’as dans la tête t’empêche de t’en servir. Ça c’est humiliant.
ALEX : De toute façon, il marche pas. C’est pas un vrai.
Spike se retourne. Il est en colère.
ANYA : Il ne peut même pas viser avec un faux.
ALEX : Tu pourrais te faire engager comme starter.
SPIKE : Il ne marche pas ? Il faut que je puisse me défendre. Je prends un grand risque ici tu le sais.
ALEX : Alors là, j’en ai rien à faire, vraiment rien.
SPIKE : C’est ce que tu dis. On verra ça quand tu seras au camp d’entraînement (Alex et Anya sont étonnés). Tu vois, j’espère que tu auras à faire à un de ces sergents droits et honnêtes qui gueulent sur leurs recrues pour les empêcher de se faire tirer une balle perdue. Excellent comme ambiance.
ALEX : Tu crois ça. Parce que tu crois vraiment que je vais aller là-bas ?
SPIKE : Quoi ? T’as changé d’avis ? Tu veux plus y aller ?
ANYA (le tape) : Tu veux t’engager dans l’armée ?
ALEX (qui apparemment a mal) : D’accord. (regarde Anya) Un : aie ! (se tourne vers Spike) Deux : d’où tiens-tu cette idée ? (se retourne vers Anya) Trois : re-aie ! Alors là, il est pas question que je fasse l’armée.
ANYA : Bien ! (soulagée) J’ai bien fait de m’en mêler parce que sinon.
ALEX : J’ai jamais… (à Spike) Qui t’as dis ça ?
SPIKE : Euh ! Certaines de tes copines. Elles parlaient de tout ce que tu sais faire ou pas faire c’est pareil. Elles ont beaucoup ri. Pour elles, tu allais t’engager. Dis, il y aurait pas quelque chose de plus gros dans votre catalogue de jouets ?
ALEX : Ce que je sais faire? C’est pas croyable. Alors comme ça, je ne suis qu’un pauvre nul. Seulement voilà, il y a plein de choses que je sais faire. Je peux donner des coups de main sur (il hésite)… plein de trucs. J’ai des talents et de l’imagination. Je suis très … (à Anya) Ben, dis quelque chose !
ANYA : Il se défend très bien.
SPIKE (ironique) : C’est terrifiant ! Tu es certain que tu les as bien envoyés au nettoyage ?
ALEX : Ils sont bien comme les autres ! Tout ça c’est à cause de l’Université. Au fait, vous savez ce que c’est ? C’est comme le lycée sauf que les élèves ne vont pas en classe (Spike et Anya le regardent, il se reprend). Oui c’est vrai au lycée je n’y allais pas souvent. Ce que je veux dire c’est que je n’y suis pas parce que je dois gagner ma vie et ça les fait hurler de rire. Alex s’est fait virer du Starbucks, Alex s’est fait virer du téléphone rose.
ANYA : Ils te méprisent.
ALEX : Ils te haïssent.
ANYA : Mais moi, il ne me méprise pas.
SPIKE : Hé, je plaisantais en fait. C’est inutile de s’énerver là-dessus.
ALEX (en colère) : Dis dont, on t’as parlé à toi.
SPIKE : Non, à vos ordres !
Dans les bois, Buffy marche. Elle est armée d’un fusil et se dirige vers une grotte. Elle est surprise par Forrest qui pointe son arme sur elle. Elle se retourne.
FORREST : Ne tire pas !
BUFFY : Donnez-moi une raison de ne pas le faire.
FORREST : Vous tuez des humains?
BUFFY : Pas encore. Vous assommez un bon coup me suffira.
FORREST : Je pourrais avoir du renfort dans deux minutes. Voilà le plan : vous allez de votre côté et je vais du mien.
BUFFY (elle se retourne et se dirige vers l’entrée de la grotte. Forrest la suit. Elle se retourne) : Je dois inspecter cette caverne.
FORREST : Ce sont également mes ordres.
BUFFY : Tout seul ?
FORREST : On est pas nombreux. Alors oui. La famille est dispersée.
BUFFY (moqueuse) : La famille ? De quelle famille es-tu ? Les Corléones ?
Ils entrent
FORREST : Avant ton arrivée, elles n’existaient pas.
BUFFY : Quoi ? Il y avait pas de filles au club ?
FORREST : Tu penses être la première que Riley est jamais eu (il continue d’avancer). Pour qui tu te prends, espèce de poids plume ? (il se retourne pour lui faire face, ils sont quand même loin l’un de l’autre) Mais t’es la première qui l’a amené à trahir. Riley avait une carrière, un futur avant de te rencontrer. Alors oui, j’ai un problème. C’est toi.
BUFFY : Un futur ? Un futur pour faire quoi ? Expériences bizarres, tortures, meurtres ? A mon avis, tuer un homme c’est pas un problème pour toi (elle s’approche de lui).
FORREST (la provoque): De moins en moins (ils sont très proches maintenant). Pourquoi tu te tires pas d’ici avant…
BUFFY (elle rentre dans son jeu) : Touche-moi et tu verras la force qu’une Tueuse peut avoir.
FORREST : Je crois qu’il est temps de me la montrer.
ADAM : Oui (surpris, ils regardent dans la direction de la voix). Ça me paraît très intéressant.
Gros plan sur Adam.
ACTE 2
Ils se jettent sur Adam. Forrest veut intervenir mais Buffy le repousse.
BUFFY : Va-t’en!
Elle recommence de se battre avec Adam mais il l’envoie valser et sort son bras Polgara.
FORREST (il intervient) : Je te laisserai pas faire (il pointe son arme sur Adam et l’électricité semble le recharger).
ADAM : Merci.
Forrest se rue sur Adam mais il se fait tuer par le bras Polgara d’Adam.
BUFFY (se précipite sur Adam mais il lui envoie Forrest, elle le retourne) : Oh, mon dieu !
Adam prend l’arme de Forrest et la pointe sur Buffy qui se reçoit une décharge. Elle est projetée en arrière. Elle s’enfuie dans les bois mais elle trébuche et tombe sur une pierre. Elle est inconsciente.
Spike arrive chez Giles. Il est devant la porte, il éteint sa cigarette prend une grande inspiration puis fait semblant d’être essoufflé et pressé en rentrant.
SPIKE : Je suis arrivé à les semer.
Chez Giles, il y a Tara et Willow. Cette dernière est entrain de pianoter sur son ordinateur et Tara regarde ce qu’elle fait. Giles, quant à lui, il boit au comptoir de la cuisine.
WILLOW : T’as trouvé les disquettes?
SPIKE : Ouais. J’ai pris ce qu’il y avait. Il doit bien y avoir quelque chose d’utile dessus.
WILLOW (les prend et va vers l’ordinateur) : J’espère.
TARA : Qu’est-ce que tu cherches ?
WILLOW : Tout ce qui peut concerner Adam.
GILES : Aucun problème de circulation ?
SPIKE : Non. (se reprend) Enfin, il y en a deux qui voulaient me rattraper mais je me suis débrouillé.
GILES (qui continue de boire, ironique) : Tu leur as demandé de s’éclipser gentiment ?
SPIKE : Et bien oui. Je serai payé quand ?
GILES : Quand Willow aura prouvé que ce que tu as apporté est utile.
Tara est juste derrière Willow et lui caresse les cheveux. Spike le remarque et comprend ce qui se passe entre elles. Il se dirige vers Giles et tente de détruire la confiance de ce dernier en lui-même et son utilité au sein du groupe.
SPIKE : J’aurais dû m’adresser directement à la Tueuse. Je vous mets dans le coup. Vous prétendez être encore son protecteur et maintenant on attend le feu vert de la petite rousse pour me payer.
GILES : On attend de savoir ce qu’il y a sur la disquette.
TARA (l’ordi fait un bip) : On dirait n’importe quoi.
WILLOW : Langage crypté.
GILES : Oh merveilleux !
SPIKE (s’approche de Will) : Tu peux déchiffrer ?
WILLOW (loin d’être convaincue): Décoder un code militaire sur mon portable : facile ! Je ne vois pas pourquoi je n’y arriverais pas.
SPIKE : Ah ! Tu n’es pas à l’évidence surdouée dans ce genre de choses.
Willow et Tara sont surprises par la remarque de Spike.
SPIKE (impatient) : Quand je vais pouvoir être payé ?
WILLOW (vexée) : Je suis une surdouée.
TARA : C’est une surdouée.
WILLOW (elle doute) : Si jamais surdouée il y a. J’ai besoin d’un peu de temps.
SPIKE (s’attaque à Willow maintenant) : Non. Tu n’es plus surdouée. Je me suis laissé dire que tu n’aimais plus l’informatique comme avant depuis le nouveau truc (il regarde Tara).
WILLOW : Qu’est-ce que tu dis ?
SPIKE : Votre truc entre vous. Ça vous regarde.
WILLOW : Dis-moi qui parle de ça ?
SPIKE (impatient): Faudrait s’y remettre. J’ai des intérêts en jeu.
WILLOW (curieuse): Qu’est-ce qui se dit ?
SPIKE : Rien. Des bêtises. C’est une phase. Ça leur passera.
WILLOW : Quoi ? Qui a dit ça ? C’est Buffy (elle regarde Tara) ? Tu sais ce qu’elle veut dire par là ?
SPIKE : Non. Elle vous a défendu au contraire car Alex dit que vous faîtes ça pour être branchées.
WILLOW (surprise) : Branchées ?
SPIKE : Ouais. Puis ils ont dit une chose du genre : une personne qui veut être sorcière c’est son affaire.
WILLOW : Je savais que Buffy était pas claire.
TARA : Tu devrais lui parler parce que je suis sûre…
SPIKE (qui la coupe) : Oh ! Il y a du boulot qu’attend. Ne vous écartez pas du sujet. Vous avez encore vos monstres à combattre.
Dans l’Initiative, les démons sont fous, ils se jettent sur les vitres électrifiées. Le Colonel et un lieutenant regardent la scène en même temps qu’ils discutent.
LIEUTENANT : Il n’y a plus de cellules de libre depuis trois jours, monsieur. S’ils continuent à arriver à ce rythme, on va plus savoir où les mettre.
COLONEL MC NAMARA : Ce sont des animaux, lieutenant. On va les entasser, aucun problème. Ensuite, on les entassera ailleurs.
LIEUTENANT : Ils recommencent à être agressifs. Ils se battent entre eux.
COLONEL MC NAMARA : Alors ça ! Si vous saviez comme je m’en fiche !
Ils sont arrivés dans une salle remplie d’ordinateur : une salle de contrôle.
COMMANDO : Envoyez des renforts ! Alerte rouge !
AGENT : Où est-ce qu’on va les mettre alors ? Il en arrive plein paraît-il. Il y a quelque chose sur l’écran ?
Le Colonel se place derrière un agent qui est entrain d’écouter l’appel de détresse.
AGENT : Ça a l’air sérieux, t’as pas vu ? Ils sont attaqués de partout.
COMMANDO : Je répète : nous sommes attaqués, c’est un SOS.
Dans les ruines du lycée. Riley prend sa radio, il écoute le message de détresse.
COMMANDO : Nous demandons des renforts de toute urgence. Nous sommes dans l’allée derrière l’école… Mais qu’est-ce qui se passe ? Au secours ! Ils sont là, ils nous attaquent. Au secours !
On entend à travers la radio que des coups sont échangés. Riley se lève.
Au plan suivant on le voit courir dans une allée. Il est stoppé par un soldat qu’il voit valser. Il éclaire avec sa lampe torche ce qui en est la cause : c’est Angel.
ACTE 3
ANGEL : Riley Finn.
RILEY : On se connaît ?
ANGEL : Nous avons une amie commune.
RILEY : Angel !
ANGEL : Le comité d’accueil, c’est votre idée?
RILEY : D’après ce qu’on m’a dit, vous étiez devenu pacifique. Mais d’après ce que je vois, vous avez perdu votre âme une fois de plus, c’est ça ?
ANGEL (en colère, il s’avance) : Ne me pousse pas à bout.
RILEY : Qu’est-ce qui a bien pu, selon toi, se passer avec Buffy pour que tu aies perdu ton âme ?
ANGEL : Ça c’est entre elle et moi.
Angel veut partir mais Riley sort sa matraque et se met en travers de son chemin.
RILEY : Où est-ce que tu vas comme ça ?
ANGEL : Voir une ancienne petite amie.
La tension monte.
RILEY : Et tu crois que je vais vraiment te laisser passer.
ANGEL : Ne me parle pas sur ce ton!
RILEY : Je te parle comme je veux.
Ils se battent. Riley n’a pas l’avantage mais il sort son arme et envoie un rayon électrique à Angel ce qui l’assomme un peu. Il se transforme en vampire. Ils se battent à nouveau et Angel envoie valser Riley. Ils sont stoppés par la venue d’un véhicule de l’Initiative. Angel s’enfuit par le toit. Riley se lève avec plus de mal et s’enfuie aussi.
Buffy rentre dans sa chambre. Elle enlève sa veste et regarde sa blessure à la tête dans un miroir. Quelqu’un frappe à la porte, elle va ouvrir.
BUFFY : Angel ?
ANGEL : Salut. Est-ce que je peux entrer ?
BUFFY (un peu perdue) : Je t’en prie
ANGEL : Tu n’as pas l’air très enthousiaste.
BUFFY (se reprend) : Oh ! Je t’en prie.
Il entre.
BUFFY : Tu es blessé ?
ANGEL : Toi aussi.
BUFFY : Je vivrai. Tu es venu me dire qui t’as fait atterrir dans une meule de foin.
ANGEL : Non pas vraiment. Ça c’est franchement pas important.
BUFFY : Je vois ce que c’est. Tu as trouvé quelque chose de blessant à me dire et tu voulais pas me le dire au téléphone et quand tu t’es aperçu que j’étais blessé au visage…
ANGEL : Buffy, arrête je t’en prie. Je n’ai pas beaucoup de temps.
BUFFY : Qu’est-ce qu’il y a ?
Riley ouvre la porte en trombe, il la referme et pointe son arme sur Angel.
RILEY (en colère) : Je t’avais dit de ne pas t’approcher d’elle !
BUFFY (réalise qu’ils se sont battus) : Mais dites-moi que c’est pas vrai. C’est pour ça que t’es venu ?
ANGEL : Non, ça c’est un accident.
BUFFY : Mettre sa voiture dans un arbre, ça c’est un accident. Mettre son poing dans la figure de quelqu’un, c’est volontaire. Alors maintenant, tu t’expliques.
ANGEL (à Riley) : Pose d’abord ton arme.
RILEY : C’est pratiquement tout ce qui me reste. Alors je ne suis pas décidé. (à Buffy) Il a retrouvé ses anciens réflexes Buffy, il a attaqué quatre de mes hommes.
BUFFY : Il en est incapable. (à Angel) Dis-le-lui !
ANGEL (à Riley) : Je peux te frapper.
RILEY : Ouais, vas-y essaye.
ANGEL : Tu me cherches, tu sais pas ce qui t’attend.
RILEY: Je peux encore appuyer sur la gâchette.
ANGEL (à Buffy) : Et tu couches avec ce mec ?
Riley le frappe et Angel réplique jusqu’à ce que Buffy s’interpose en les envoyant valdinguer tous les deux.
BUFFY : Ça va arrêtez ! J’ai dit arrêtez, ça suffit. Que je vous vois vous conduire comme deux gamins en pleine puberté et je vous promets que je vous envoie tous les deux à l’hôpital. Et personne ne pense que j’exagère.
ANGEL : C’est lui qui a commencé.
BUFFY (en colère) : Mmm!
Elle s’approche de Riley.
BUFFY : Riley
RILEY: Désolé. Je voulais m’assurer que tu ne risquais rien.
BUFFY : Je dois parler à Angel une minute.
RILEY : Quoi ?
BUFFY : Riley, je t’en prie.
RILEY : Je ne quitterais pas cette pièce, hors de question !
Buffy fait signe à Angel de sortir avec elle. Il se lève et passe à côté de Riley en souriant. Riley comme promis ne bouge pas.
RILEY : Je ne bougerais pas d’un poil. (MDR)
Dans le couloir.
BUFFY (en colère) : Ok, je suis venue te voir pour te venir en aide et tu me traites comme si j’étais ton ex.
ANGEL : C’est la réalité.
BUFFY : La ferme. Ecoutes-moi bien, c’est toi qui m’as foutu à la porte de LA, ensuite tu reviens ici et tu te permets de tabasser mon petit-ami. Je voudrais vraiment que tu me dises pour quelle raison tu as osé faire ça.
ANGEL : Je voulais arranger les choses.
Ils rient.
ANGEL : Oui, oui je sais ce n’est pas ce que j’ai réussi de mieux.
BUFFY (s’appuie sur le mur) : Ça c’est sûr.
ANGEL : Tu sais, je ne pouvais pas vivre comme ça. J’étais venu pour m’excuser. La façon dont je t’ai parlé, j’avais pas le droit.
BUFFY : Et Riley ?
ANGEL : Des soldats m’ont sauté dessus et lui est arrivé au milieu. Il pouvait difficilement m’accorder le bénéfice du doute.
BUFFY : Tu aurais dû te mettre à sa place.
ANGEL : Ouais.
BUFFY : Ecoute, tu n’avais pas entièrement tort à LA. Nous n’appartenons plus au même monde dorénavant. Je n’ai aucun droit de débarquer dans le tien et d’apporter des jugements.
ANGEL : Je regrette quand même.
BUFFY : Merci.
ANGEL : Et la prochaine fois, je m’excuserais par téléphone.
Elle rit.
ANGEL : L’atmosphère paraît tendue ici.
BUFFY : Ouais, elle l’est.
ANGEL : Je peux t’aider ?
BUFFY : Honnêtement, je crois que le mieux que tu puisses faire c’est de…
ANGEL : D’accord.
BUFFY : Je suis heureuse que tu sois venu.
Il s’en va.
ANGEL (se retourne) : Oh ! Et Riley.
BUFFY : Oui.
ANGEL : Je ne l’aime pas.
BUFFY : Merci.
Elle rentre dans la chambre et y retrouve Riley.
Dans le repère d’Adam. Il tape sur son ordinateur et la partie métallique de sa tête est ouverte et un fil y est branché. Spike rentre dans le repère, il termine une bière et écrase sa canette.
SPIKE : Me voilà (il jette sa canette). C’était marrant.
ADAM: Vous avez réussi ?
SPIKE : En fait, c’était plus facile que je ne le pensais.
ADAM : Vous êtes sûr ?
SPIKE : Alors là, ma main à couper. Vive le facteur Yoko ! (il allume une cigarette) Vous ne connaissez pas les Beatles ?
ADAM : Bien sûr que si. (referme sa tête et se lève) J’ai leur compile en sauvegarde.
SPIKE : Alors là chapeau. Je vous explique : leur groupe a eu un pouvoir formidable, ils ont régné sur le monde pour ainsi dire quand ils se sont séparés, on a accusé Yoko. Mais le fait est que le groupe s’est séparé de lui-même et que Yoko n’y était pour rien. C’est ce qui s’est passé avec les mômes. Ils ont quitté le lycée. Ils se séparent, ainsi va le monde.
ADAM : Alors, vous avez séparé la Tueuse de ses amis? Je vous félicite.
SPIKE : Bien maintenant que les petits amis sont calmés, on pourrait parler tous les deux. Le temps du grand plan est venu : c’est-à-dire enlever la puce de mon cerveau. Tu as eu tout ce que tu demandais.
ADAM : Non, il me manque une chose.
ACTE 4
Dans la chambre de Buffy.
BUFFY : Ça t’a fait du mal?
RILEY : J’en sais rien. On verra plus tard.
BUFFY : Riley, il faut que je te dise quelque chose.
RILEY : Je m’en doute.
BUFFY : Peut-être que tu veux t’asseoir.
RILEY : Non merci.
BUFFY : Riley.
RILEY : Attend, moi d’abord. Buffy, je croyais qu’on était très proche l’un de l’autre, je crois qu’on l’a été. Je ne sais pas grand chose d’Angel, ni où tu en es avec lui mais ce que je veux te dire c’est que si tu dois me briser le cœur fais-le vite !
BUFFY : Quoi ? Tu crois qu’avec Angel ?
RILEY : C’est oui ?
BUFFY : Non, bien sûr que non. Comment tu peux imaginer ça ?
RILEY : Je sais pas. Alex m’a dit…
BUFFY : Alex ? Mais de quoi il se mêle encore cet imbécile ?
RILEY : Non, c’est pas de sa faute. Je l’ai poussé. Il m’a expliqué comment Angel devenait mauvais, ce qui le déclenche.
BUFFY (mal à l’aise) : Oh !
RILEY : Et voilà, après ça je suis devenu complètement fou. Je sais dans un sens j’aurais dû croire en nous mais d’un autre quelque chose peut se passer entre des ex. C’est quand j’ai su qu’il était mauvais.
BUFFY : Il… ne l’est pas.
RILEY : Sérieusement ? C’est … un bon jour ? Bon et bien, tu vois même s’il est dans un bon jour, il reste le roi de la castagne et de l’embrouille et les filles adorent ça.
BUFFY : Riley, stop !
RILEY : Tu vois je suis fou.
BUFFY (essaie de le calmer) : Riley, t’ai-je jamais donné une raison de ne pas te sentir en confiance ?
RILEY : Non.
BUFFY : Alors, pourquoi t’es dans cet état ?
RILEY : Parce que je suis fou de toi et que je ne me raisonne pas.
BUFFY : Ça j’aime mieux.
Ils s’enlacent.
BUFFY : Riley ? J’ai encore une chose à te dire. Ça va être difficile.
RILEY : Vas-y.
BUFFY : Forrest est mort, je suis désolé.
Riley se prend la tête dans les mains.
BUFFY : Il y a eu une bagarre et Adam l’a tué. Moi, j’ai réussi à fuir. Je sais que tout ce que je pourrais dire n’adoucira pas ta peine mais on retrouvera cette chose et on la détruira.
RILEY : Il faut que j’y aille.
BUFFY : Tu en es sûr ?
RILEY : Il faut que j’y aille.
Chez Giles. Willow est toujours derrière son ordi et Tara se tient derrière elle. Buffy supervise. Alex et Anya sont sur les canapés dans le salon. Giles boit toujours dans la cuisine.
WILLOW : J’arrive pas à décoder.
TARA : Willow a beaucoup travaillé dessus.
BUFFY : Bien, dans combien de temps penses-tu y arriver ?
WILLOW (le plan de Spike a fonctionné, elle n’a plus confiance en elle) : Des heures, des jours peut-être bien. Si quelqu’un veut dire des mois, c’est pas moi qui oserais le contredire.
GILES (toujours entrain de boire) : C’est aussi difficile que le latin, sauf que là c’est pas certain que l’Eglise approuverait.
BUFFY (impatiente) : On peut pas attendre éternellement. Cette disquette n’a pas de valeur si tu ne la décodes pas très vite.
ANYA : Dis donc, on a bossé dur pour en arriver jusqu’à là. Alex s’est occupé du linge.
GILES (bourré) : L’Eglise approuve.
BUFFY : Désolé, mais là il y a urgence. Adam était dans cette caverne et sans doute qu’il y était pour une raison précise. Donc, je pourrais y retourner et le filer si besoin est.
WILLOW (qui se lève de son ordi et s’approche de Buffy) : C’est ça et puis peut-être que t’auras de la chance, qu’il sera là pour t’accueillir et en profiter pour t’arracher un bras. Buffy, il ne faut pas que tu ailles seule.
GILES : Tu me demandes plus mon avis. Il va te botter les fesses.
BUFFY (indignée) : Giles ?
GILES : Et bien c’est ce que je pense. (il rit) Vraiment désolé.
ALEX (se lève) : Bon elle ira pas seule. Giles les armes s’il vous plaît ?
BUFFY : Tu viens pas Alex, c’est dangereux.
ALEX : C’est ça, toi et Willow vous prenez la meilleure part et je reste planqué à l’abri à jouer aux dominos avec ce cher Oncle Alfred.
GILES : Ah non, je ne suis pas l’Oncle Alfred, il travaille, lui.
BUFFY : Willow ne viendra pas non plus.
WILLOW : Ah génial, et après quand tu vas te retrouver Miss Sans-Bras, on va tous se dire : ouais c’est chouette qu’on ait pas été là pour aider notre copine.
ALEX (se joint à Willow) : Oui mais on peut l’aider autrement. Tu veux des treillis de combat et bien tu auras des treillis de combat.
BUFFY : Vous savez que vous ne m’aidez pas.
WILLOW : Ouah, on arrive à ce qu’elle voulait, on est pas mauvais à ce jeu-là, Alex.
ALEX : Je suis même tellement bon qu’elle pourrait m’envoyer à l’armée pour aider les soldats.
BUFFY : A l’armée ?
ALEX : Tu savais pas que j’étais au courant ? Vous deux vous arrêtez pas de parler de moi.
BUFFY (en se moquant) : Nous deux, on parle de toi ? Mais dis donc tu oublie que tu es allé raconter à Riley jusqu’au moindre détail de ma vie avec Angel.
WILLOW : Attends une minute ! Pourquoi tu dis nous deux. C’est vous deux qui êtes deux à être deux, je suis la troisième.
ALEX : Hein, hein ! Mais peut-être que ça va changer quand je serais au camp Fort Dix.
GILES (rit) : Fort Dix ?
BUFFY : Vous êtes ivre ?
GILES (rit) : Oui, j’en ai bien peur.
BUFFY : Bon ben maintenant stop ! Ceci est stupide.
ALEX : Stupide ? Ah ! Finalement, tu as le courage de me le dire en face.
BUFFY : Je n’ai pas dit que tu étais stupide. Alors, arrête d’être idiot et écoutez-moi tous les deux. J’ai besoin de vous, j’ai besoin de vous deux tous le temps. Mais… pas cette fois-ci. Adam est dangereux.
WILLOW : Attends, quand as-tu besoin de moi vraiment ?
BUFFY : Toi, tu es douée en informatique… enfin d’habitude (Willow semble blessée). Et aussi pour tes trucs de sorcières.
WILLOW : Mes trucs de sorcières ? J’aimerais savoir ce que tu veux dire par mes trucs de sorcières ?
BUFFY : Mais enfin qu’est-ce qui se passe ? Ça devient fou.
GILES : Mais non pas du tout. Tout ça me paraît très clair et je ne veux pas en louper une seule miette (va pour s’asseoir mais loupe la chaise et tombe par-terre, MDR).
Dans la salle de bain.
TARA : Tu crois que ça va durer comme ça longtemps?
ANYA : Difficile à dire.
TARA (regarde autour d’elle) : Joli cet endroit.
ANYA : Ouais très joli.
Retour au salon.
ALEX : Et si je m’engage dans l’armée, ce sera génial. Vous savez pourquoi ? Parce qu’ils pourront me donner un job que même le meilleur des saint-Bernards refuserait de faire.
Giles se déshabille et se dirige vers les escaliers.
GILES : Moi, j’ai mon compte, je vais au lit (il est toujours bourré).
WILLOW : Ah, je suis sûre que tu réussiras très bien à l’armée mais le cordon ombilical entre toi et Anya, il va pouvoir s’étirer tant que ça.
ALEX : Je le savais, tu détestes Anya.
WILLOW : Ecoute, je ne suis pas la seule à porter des jugements, ici. Je suis moins catégorique que toi et Buffy.
BUFFY : Tu oses me dire ça. Je ne peux pas être plus large d’esprit en ce qui concerne les choix que vous avez faits. Plus, ça aurait été de la lâcheté de ma part.
ALEX : Oh, quelle prétentieuse ! Pour qui elle se prend ? Parce que tu es mieux que nous, il faut que tu te crois supérieure.
BUFFY : Mais arrêtez à la fin ! Qu’est-ce qu’il vous prend aujourd’hui ?
WILLOW : Ce n’est pas d’aujourd’hui, Buffy. Les choses se passent mal depuis longtemps, tu ne l’avais pas vu ça ?
BUFFY : Qu’est-ce que tu veux dire par mal ?
WILLOW : Tu ne trouves pas qu’on s’entend plus très bien depuis Tara. Je vois bien que tu as du mal à accepter que Tara puisse être ma petite amie. (Buffy est surprise de voir que Willow pense cela)
ALEX (qui n’a pas réalisé ce que Willow vient de dire) : Non, non, ça date de bien avant ça : quand vous êtes allés à l’Université et que vous m’avez oublié, je suis resté tout seul dans ma cave … (il réalise). Tara est ta petite amie ?
GILES (qui est dans sa chambre mais qui entend tout) : Ça c’est la meilleure !
BUFFY (énervée) : Assez ! Tout ce que je sais c’est que vous voulez m’aider, faire partie de l’équipe.
WILLOW : J’en sais rien.
ALEX : Ça c’est pas sûr.
BUFFY : Non, vous avez dit que vous vouliez venir, alors très bien allons-y tous ensemble ! On va entrer dans cette caverne avec vous deux qui êtes contre moi. Hé, hé, dîtes-donc, c’est peut-être la solution pour tuer Adam.
WILLOW : Buffy?
BUFFY : C’est ça votre aide. C’est ça votre équipe. Alors répondez-moi ? Comment envisagez-vous de pouvoir m’aider ?
Willow et Alex font la grimace
BUFFY (dure) : Bien je crois que je commence à comprendre pourquoi aucune ancienne prophétie ne mentionne la Tueuse élue et ses amis (elle se dirige vers la porte). Si j’ai besoin d’aide, je demanderais à quelqu’un sur qui je puisse compter (elle prend son manteau et s’en va).
Dans le repère d’Adam, quelqu’un entre.
ADAM : Ça fait longtemps que je t’attends.
Gros plan sur Riley.
RILEY : Et bien me voilà.
A SUIVRE...