La Faille

Transcript par Karen pour Buffy VS. Interdiction formelle de recopier.


GILES (voix off) : Spike, William le Sanglant. Son surnom lui vient des rivets de chemins de fer - spike en anglais – avec lesquels il torturait ses victimes. Il a affronté deux Tueuses au cours du siècle dernier et il les a tuées toutes les deux.
Flash-back de la bataille entre Spike et Buffy lors de l’épisode de la saison 2 « Kendra 2 ». puis quand il se fait attraper par l’Initiative : épisode « Cœur de loup-garou » de la saison 4.
SPIKE : Je ne peux plus mordre personne. Je ne peux plus me battre. Le gouvernement m’a implanté une puce dans la tête.
Flash-back de l’épisode « Quand Spike s’en mêle » de la saison 5 quand il croit qu’il n’a plus sa puce dans la tête et qu’il essaie de mordre Buffy. La puce le fait souffrir.
SPIKE : Elle est partout, elle me hante (on le voit embrasser Buffy en rêve : flash-back de la fin de l’épisode « Quand Spike s’en mêle »). Je t’aime Buffy, je t’aime tellement (il se réveille en sursaut). Oh non !
BUFFY : Je dois en savoir plus sur l’endroit d’où je viens, sur les autres Tueuses. Oui, peut-être qu’en contrôlant cette chose, je serais plus forte, je serais meilleure.

PROLOGUE
Au cimetière, Buffy se bat avec un vampire punk.
BUFFY : Je sais que ça ne me regarde pas mais juste par curiosité, tu puais autant de ton vivant ou c’est une réaction post-mortem parce que si c’est le cas j’ai rien dit. Mais je te signale quand même qu’on a fait de gros progrès en maîtrise d’hygiène corporelle depuis que tu es devenu vampire.
Elle fait un saut périlleux pour s’approcher de lui et lui planter un pieu dans le cœur mais il lui prend la main et lui enfonce le pieu dans le ventre. Elle souffre.

GENERIQUE

ACTE 1
Dans la chambre de Buffy. Elle est assise sur son lit tandis que Riley lui fait un pansement.
BUFFY : J’en reviens pas de m’être évanouie. Tu dois me trouver minable ?
RILEY : Ah, oui, j’aimerais bien voir une fille capable de jouer au tennis avec une blessure pareille.
BUFFY : Je croyais que t’avais dit que c’était pas grave.
RILEY : Non, j’ai dit que j’avais vu pire, il y a une différence.
BUFFY : Mais ma rate n’a pas finie en brochette, c’est déjà ça.
Le pansement est fini, elle se rhabille.
RILEY : Tu devrais quand même voir un vrai médecin.
BUFFY : Il me mettra dans un vrai hôpital, ce qui ficherait à ma vraie mère une vraie trouille bleue. Rassure-toi, je guéris très vite : c’est l’avantage d’être une Tueuse (elle lui caresse les cheveux). Et le petit copain capable de soigner mes blessures de guerre : ça, c’est un bonus personnel.
RILEY : Parle-moi de tes adversaires. Ces gars-là ils étaient de quelle famille ? (il range un peu les affaires qu’il a utilisé pour faire le pansement de Buffy)
BUFFY (gênée) : Famille des vampires.
RILEY : Combien ?
BUFFY : (encore plus gênée) : Un seul.
RILEY (surpris) : Ah ! Alors, qu’est-ce que c’était ? Une sorte de super vampire ?
BUFFY : Non, c’était le modèle classique et je me suis fait battre.
RILEY : Ça c’est déjà produit ?
BUFFY : Je n’ai jamais été aussi en forme de toute ma vie. Et si tu veux savoir comment ça s’est passé…
Dawn entre dans la chambre de Buffy en trombe.
DAWN : Désolé d’interrompre vos « sexpériences », je voulais juste vous prévenir que…(Riley essaie de cacher les pansements et désinfectants) maman arrive.
JOYCE : Bonjour Riley.
RILEY : Bonjour madame Summers, vous allez bien ?
JOYCE : Oui, je me sens une âme de bout en train. Je vise la médaille de la mère la plus joyeuse.
RILEY : Tant mieux.
JOYCE : Buffy, quand tu auras une minute, j’aimerais qu’on fasse la liste des courses pour la semaine prochaine.
BUFFY : C’est d’accord.
JOYCE (qui a remarqué les affaires posées devant Riley et Buffy) : Tu as quelque chose à désinfecter ?
Buffy sait pas quoi répondre et est mal à l’aise.
DAWN (qui cours au secours de sa sœur et prend le désinfectant) : Euh ! C’est moi qui l’ait. Une expérience de vernis à ongles qui a avorté avant même de commencer.
JOYCE : Mais il en faut plus que ça pour t’arrêter.
Joyce part et referme la porte derrière elle.
DAWN (heureuse d’avoir été utile) : Si j’ai bien compris, je viens de t’éviter de passer à la moulinette. Tu peux le dire, qui c’est la meilleure ? (Dawn attend avec impatience les compliments de sa sœur).
BUFFY : Tu es la meilleure… des petites sœurs exaspérantes.
Dawn, déçue, fait la grimace.
BUFFY : Si je te montres un truc, tu promets de ne pas le dire ?
DAWN (Dawn fait une croix sur son cœur, se met à genoux devant sa sœur qui lève son haut pour lui montrer le pansement) : Trop cool.
Buffy et Riley fixe Dawn.
DAWN (se reprend) : Euh, je veux dire : c’est atroce.
BUFFY : Alors pas un mot surtout. C’est d’accord ? Tu pourras m’aider dans la maison ?
DAWN : Tu exagère, je te sauve la mise et en plus je dois faire tes corvées.
BUFFY : Dawn.
DAWN : C’est d’accord. Je te couvrirais, t’es contente ? T’as de la chance qu’on soit pas en été (Buffy lui caresse les cheveux).
RILEY : D’accord. Dawn va faire tes corvées et je patrouillerais ce soir.
BUFFY (pas d’accord avec cette idée) : Toi tout seul ?
RILEY : Je ferais vite.
BUFFY (gênée) : Ça t’ennuierait beaucoup d’y aller avec les copains ?
RILEY (soupire) : Si tu insistes, j’irais patrouiller avec eux cette nuit.
DAWN (enthousiaste) : Et moi, j’irais patrouiller quand ?
BUFFY (sèche) : Quand les poules auront des dents.
Dawn refait la grimace.
Dans le cimitière, Riley avance, il est penché pour ne pas se faire voir. Il fait des signes pour les autres (Alex, Anya et Willow) qui le suivent en mangeant des chips. Ils ne comprennent pas les gestes de Riley qui semble vouloir tirer une alarme de train. Ils sont loin d’être discrets.
ALEX : C’était quoi ce geste avec la main? Vous avez vu ? (à Willow) Tu crois que ça veut dire quelque chose ?
WILLOW : C’est un code. Je crois que ça veut dire tchou-tchou.
ANYA : Ça veut sûrement dire : suivez-moi !(sur ce Alex et Willow avance mais Anya les retient) Ou alors ne bougez pas !
WILLOW : Faudrait lui demander.
Riley est toujours entrain de regarder ce qui se passe en avant et se trouve derrière une pierre tombale.
WILLOW : Alex.
ALEX (crie) : Hé Riley ! (Riley est surpris et sursaute). Ça veut dire quoi (fait le geste), exactement ?
RILEY : Que tu parles trop fort. Si les vampires ne nous ont pas repérés, on a beaucoup de chance.
Ils s’avancent.
ALEX (à Willow) : Grâce à toi, il est en fureur et sarcastique.
WILLOW : Je t’avais dit de lui demander, pas d’hurler comme un malade.
Ils sont maintenant à hauteur de Riley.
ANYA : C’est de leur faute.
RILEY : Ecoutez, en se séparant, on couvrira plus de terrain. Voilà ce qu’on fait : je prends les cimetières et vous le Bronze.
ANYA : Pourquoi ? On n’est pas assez discret ?
ALEX : On s’excuse.
WILLOW : Désolé.
ALEX : On sera silencieux, c’est promis.
RILEY : Très bien, mais vous arrêtez les chips et vous couvrez mes arrières.
WILLOW (en prend une dernière poignée) : D’accord.
ALEX : Tu sais à quoi il ressemble : à un chat, un gros chat de la jungle. Pourquoi je ne suis pas comme ça. Il est trop cool.
WILLOW (la bouche pleine) : Toi aussi, t’es cool.
Au Magic Box. Il y a plein de livres partout. Giles boit du thé.
GILES : En voilà une autre. Une tueuse au début du XVIIIème siècle.
BUFFY : Oui avec un peu de chance, on en saura plus qu’avec la précédente.
GILES : Qu’est-ce que ça dit ? (il pointe les livres qu’elle regarde)
BUFFY : Comme pour les autres : la tueuse est élue blabla, grand protecteur blabla, bagarre effrayante blabla, oups ! elle se fait tuer. Et pas un seul détail.
GILES : Des détails? Il est écrit ici que cette tueuse forgeait ses armes elle-même.
BUFFY : Elle devait être sexy avec son enclume. Mais rien, aucun détail sur le dernier combat de la Tueuse. Qu’est-ce qui fait qu’il était spécial ce combat ? Pourquoi elle l’a perdu ?
GILES : Hier soir, tu n’as pas perdu, Buffy. Tu as …
BUFFY : Vu la mort de très près. Oui hier, je me suis plantée. Je m’entraîne plus dur que d’habitude mais j’ai failli… Et, il y a absolument rien dans tout ces bouquins qui m’explique pourquoi. C’est vrai, écoutez, je suis consciente que sur notre panoplie de tueuse, il y a une date d’expiration mais j’aimerais que la mienne ne vienne pas avant longtemps, je suis encore jeune. Si seulement je trouvais une description de ce qui a perdu les autres Tueuses, ça pourrait peut-être m’aider à comprendre mes erreurs et ne pas les reproduire.
GILES : Oui mais… Le problème c’est que le combat final on a … Enfin, je ne sais pas très bien comment exprimer ça. On a enfin… La Tueuse est…
BUFFY (qui sent sa gêne) : Ça va aller, vous pouvez dire le mot, Giles.
GILES : Oui, morte et de ce fait, ça ne valait plus la peine.
BUFFY : Pourquoi les observateurs n’en parle pas dans leur journal, il y a plus que des pages blanches.
GILES : J’imagine que s’ils étaient comme moi, ils ont trouvé le sujet beaucoup trop…
BUFFY : Trop inconvenant. Génial, vous les observateurs ce que vous pouvez être puritains quand même.
GILES : Ou pénible, aussi. Tu peux le dire. Mais tu as raison, le rapport des derniers combats, nous serait utile, malheureusement, il n’y a plus personne pour en parler.
Buffy semble avoir une idée.
GILES : Quoi ?
Dans la crypte de Spike. Buffy l’attaque par derrière et le plaque sur le mur. Il s’attend à souffrir et se plaint avant de ressentir la douleur mais en fait, il ne sent rien.
SPIKE : Oh ! Non, en fait je n’ai rien senti. Tu es sûre que tu te sens bien, tu me fais mal d’habitude.
BUFFY (elle le retourne, il sourit) : Ne joue pas à ce jeu-là, Spike.
SPIKE : Qu’est-ce que tu veux ?
BUFFY : Les Tueuses, tu en as eu deux ?
SPIKE (surpris par la question, il devient plus sérieux) : En effet.
BUFFY : Alors, montre-moi comment !

ACTE 2
Au Bronze, Buffy et Spike sont assis à une table.
SPIKE : Ah ! Certaines bières américaines ne méritent pas le nom de bières. Heureusement, celle-ci est très bonne.
BUFFY (sérieuse) : Petite mise au point : on est pas là pour une étude comparative sur la bière. Parle-moi des Tueuses : une en Chine pendant la révolte des Boxers, l’autre à New York. Leur point commun : leur meurtrier : toi (elle sort de l’argent, il essaie de l’attraper, elle le remet dans sa poche). Tu racontes tout et tu auras l’argent.
SPIKE : D’accord. Tu veux savoir comment j’ai tué les Tueuses et tu veux le savoir vite. Alors écoute, on s’est battu, j’ai gagné, fin de l’histoire, maintenant tu payes.
BUFFY : Ah non ! C’est pas ce que je voulais.
SPIKE : Tu voulais que je te montre, une description coup par coup que tu puisses mémoriser, pffft ! Ce n’est pas une question de technique. D’ailleurs, puisque j’ai accepté ta proposition, on va le faire à ma manière. Cuisses.
BUFFY (surprise) : De quoi ?
SPIKE : Des cuisses de poulet bien épicées. Tu vas m’en commander, je commence à avoir un petit creux.
BUFFY (elle soupire et se retourne pour commander) : S’il vous plaît (elle se fait mal en se retournant et se tient sa blessure).
SPIKE : J’en étais sûr. La petite Buffy a failli finir en plat du jour.
BUFFY : Inutile de te réjouir, je vais bien.
SPIKE : Sans blague. Tu viens évoquer les morts dans un coin sombre avec quelqu’un que tu méprise parce que tu vas bien.
BUFFY : Dis-moi seulement ce que je veux savoir.
SPIKE : Est-ce que tu es sourde. Je t’ai dit que je ne parlerais pas l’estomac vide.
BUFFY : Tu es un vrai emmerdeur ou tu t’entraine ?
SPIKE : Que veux-tu que je te dise mon cœur. J’ai toujours été mauvais.
Flash-back Londres 1880. William est à une réception, il écrit un poème.
WILLIAM : Lumineux ? Oh non, non, non, tu es radieuse… oui c’est mieux.
SERVEUR : Hors d’œuvres, monsieur ?
WILLIAM : Oh, un instant. Voyez-vous je suis en panne d’inspiration. Connaissez-vous un autre mot que sublime. Sublime est un mot absolument magnifique mais il n’y en a aucun autre qui rime avec lui.
Le serveur sourit et s’en va.
Cécile descend, elle discute avec des gens.
WILLIAM : Cécile. (écrit et il se lève)
UNE FEMME : Tout ce que je me contente de dire c’est que c’est pour le moins mystérieux. La police ne devrait négliger aucune piste.
UN HOMME : Ah, William, faîtes-nous part de votre opinion : à qui imputez-vous la vague de disparition qui déferle sur notre ville : animaux ou voleur ?
WILLIAM : C’est d’une telle barbarie que je préfère ne pas y penser du tout, à quoi sert la police sinon ? (il regarde Cécile) Personnellement, j’emploie mon énergie à essayer de créer de la beauté.
HOMME : Parfait (lui pend un papier). Et bien régalez-nous William.
FEMME : Oui, sauvez-nous d’un sujet si assommant
WILLIAM : Faîtes attention (essaie de reprendre le papier). L’encre n’est pas encore sèche. Je vous en pris, c’est une œuvre inachevée (il essaie de nouveau).
HOMME : Ne soyez pas timide ! (il lit le poème)
« Mon cœur débordant de tendres bouffées ardentes inspirées par votre beauté …aveuglante… »
HOMME : Aveuglante ? (ils se moquent)
William reprend le papier et s’en va.
UN AUTRE HOMME : Quand on songe que c’est l’une de ses meilleures compositions. (William écoute ce qu’ils disent à son sujet)
FEMME : Le saviez-vous, on l’appelle William le sanglant parce que sa poésie fait saigner les oreilles ?
HOMME : Ça lui va parfaitement. Je préfèrerais qu’on m’enfonce des rivets de chemins de fer dans les oreilles plutôt que d’entendre ces horreurs.
Dans un salon, Cécile est assise, elle est seule.
WILLIAM : Cécile?
CECILE (surprise) : Veuillez-vous retirez.
WILLIAM : Non. (il s’assied) Ils sont d’un tel vulgaire. Différents de vous et moi.
CECILE : Vous et moi ? Je vais vous poser une question très personnelle et je souhaiterais une réponse sincère, vous saisissez ? Vos poèmes… ils ne… ce n’est pas de moi qu’il s’agit ?
WILLIAM : Ils expriment mes sentiments.
CECILE : Oui mais est-ce de moi qu’ils parlent ?
WILLIAM (prend une profonde inspiration) : Uniquement de vous.
CECILE (un peu dégoûté) : Ah seigneur !
WILLIAM : Oui je sais, tout cela est soudain mais si… si vous n’aimez pas ma poésie ne retenez pas les mots seulement les sentiments. Je vous aime Cécile.
CECILE : Laissez-moi, je vous en prie.
WILLIAM : Je suis un piètre poète mais un homme bon. Tout ce que je demande c’est que vous puissiez me voir.
CECILE : Mais je vous vois. C’est ça le problème. Vous ne m’êtes rien William (se lève). Vous êtes indigne de moi (elle s’en va).
William reste assis et se met à pleurer.
On le retrouve dans une allée, il pleure toujours et déchire le papier sur lequel il écrivait plus tôt dans la soirée. Il ne regarde pas où il marche et bouscule quelqu’un ce qui fait tomber les morceaux de papiers.
WILLIAM : Vous ne pouvez pas regarder où vous aller.
Ils continuent à avancer et lui aussi.
On le retrouve assis dans une allée.
DRUSILLA : Je m’interroge quelle épouvantable catastrophe s’est abattue telle une foudre tombée du ciel pour mettre ce fragrant étranger en larmes.
WILLIAM : C’est rien. Je veux être seul.
DRUSILLA : Ah, je vois un prince entouré de brutes stupides incapables de voir sa force, son éclat, sa lumière (elle se met à danser). Ce brûlant petit poisson qui tourne autour de votre tête.
WILLIAM (se lève, il a peur) : Je crois qu’on est déjà trop près. J’ai entendu parler des pickpockets de Londres. Je ne vous laisserais pas prendre ma bourse.
DRUSILLA : Peu m’importe votre bourse. Votre vraie richesse est ici (pose la main sur le cœur de William) et là (sur sa tête) dans l’esprit et … l’imagination. Vous connaissez des mondes que les autres seraient incapables d’imaginer.
WILLIAM (touché) : C’est exact. Euh, je veux dire, non je veux dire Mère m’attends pour dîner.
DRUSILLA : Je sais ce que vous voulez, quelque chose de brillant et d’éclatant. Quelque chose d’aveuglant.
WILLIAM : Aveuglant?
DRUSILLA : Vous le désirez.
WILLIAM : Oui je le désire. C’est tout ce que je désire.
Dru se transforme en vampires et le mord
Au cimetière, Riley, Alex, Willow et Anya recherchent le vampire qui a planté Buffy. On le voit arriver.
RILEY : Regardez !
ALEX : T’as vu quelqu’un ?
RILEY : C’est lui.
Le vampire s’approche d’une crypte
RILEY : Suivons-le !
Il s’approche mais les autres restent en arrière. On entend ce que disent les vampires
VAMPIRE : Salut les gars ! (ils rient)
VAMPIRE 1 : Allez passez-moi la bouteille !
VAMPIRE 2 : Non, lâche-ça !
VAMPIRE 3 : Tu veux pas partager et bien on va te la prendre.
VAMPIRE 2 : Non, rendez la moi !
Ils rient.
Riley retourne vers les autres.
ALEX : Je crois qu’ils s’amusent bien.
RILEY : On rentre pas en force. Il y en a trop. On reviendra à l’aube, ils dormiront et on sera mieux armé. De toute façon, on peut aussi bien les tuer dans la journée.
De retour au Bronze. Spike joue au billard.
SPIKE : La 9 dans le coin.
BUFFY : Bon, t’es monté d’un cran dans les prédateurs et alors?
SPIKE : Oh, hé ! je t’en prie. T’en parle comme si c’était une aventure sans importance. Devenir un vampire c’est une expérience très profonde et puissante. J’ai senti une force immense m’envahir : se faire tuer alors qu’on se sent vivre pour la première fois. J’ai été libéré, je n’avais plus à suivre de règles idiotes. J’ai décidé de suivre mes propres règles et pour faire régner ma loi (il s’allume une cigarette avec une allumette qu’il craque sur la table de billard), j’avais besoin d’une bande.
Flash-back Yorshire 1880. Angélus est là derrière lui, à gauche il y a Drusilla et à droite Darla.
ANGELUS : Je crois que mon grand âge ne commence à me causer des trous de mémoire. Rappelle-moi William, pourquoi on te tue pas ? (Angélus tient Spike par la gorge)
SPIKE : Ike (il a du mal à parler).
ANGELUS : Tu disais? (le lâche et le frappe)
SPIKE : C’est Spike, mon nom. Tu ferais bien de ne pas l’oublier mon vieux (il s’éloigne d’eux).
ANGELUS : Je ne suis pas ton vieux. D’où tu tiens ce langage.
DARLA : On a failli pas se sortir de Londres vivant à cause de toi. Où que nous allions c’est la même histoire. Et maintenant ?
ANGELUS : Mes femmes et moi sont contraints de nous cacher dans une mine désaffectée et cela parce que William le Sanglant aime attirer l’attention. Tu nous donne mauvaise réputation.
SPIKE : Oh, je suis navré d’avoir souillé votre nom. Nous sommes des vampires.
ANGELUS : Raison de plus pour montrer un peu de finesse.
SPIKE : Foutaises. Ça c’est bon pour les dandis en fanfreluches quant à moi je me bats tous les jours.
ANGELUS (s’approche de Spike) : Et à chacune de tes bagarres nous sommes pourchassés.
DARLA (excitée) : Je crois que nos hommes vont se battre.
DRUSILLA : Le grand vertueux s’apprête à faire un pique-nique (elle frappe dans ses mains), mais ce n’est pas son anniversaire.
DARLA : Bonne remarque.
SPIKE : Tu sais quoi, quand on me donne la chasse, ce que j’aime le plus c’est de me faire prendre.
ANGELUS : Bravo ! C’est une brillante stratégie, astucieux.
SPIKE (s’énerve) : Ne me touche pas ! (il rit) C’est quand la dernière fois que tu t’es laissé aller que tu t’es retrouvé cerné le dos au mur avec seulement tes crocs contre leurs poings. N’en as-tu pas assez des combats que tu es sûr de remporter.
ANGELUS : Non. Une bonne tuerie, une vraie tuerie doit être artistique parce que sans cela nous serions que des animaux.
SPIKE : Pauvre fiotte ! (ils se battent)
Angélus le plaque sur une table et est prêt à le planter. Dru et Darla sont ravies et Spike rit.
SPIKE : Là, tu te laisse aller. (il rit de nouveau)
ANGELUS : Tu ne peux pas continuer ainsi (il relâche sa prise). Si je ne te corrige pas c’est peut-être une foule déchaînée qui s’en chargera (une pause), ou la Tueuse.
SPIKE (il se rassied) : C’est quoi une Tueuse ?
Au Bronze, Spike joue toujours au billard.
SPIKE : A partir de là c’est devenu une obsession. Pour les autres vampires, la Tueuse était l’objet de frayeur, elle leur donnait des sueurs froides. Moi, je me suis jamais caché, je la cherchais. Si on veut rigoler un peu, il y a que la mort et la gloire, le reste ça vaut que dalle. J’étais jeune.
BUFFY : Dis-moi comment tu l’as tuée?
SPIKE : Puisque tu me le demandes. (se dirige vers elle, il est dans son dos, il l’attrape par l’épaule, elle tente de prendre la queue de billard, c’est ce qu’il voulait qu’elle fasse et il lui prend la main) Première leçon, une Tueuse veille toujours à avoir une arme sous la main (il se transforme en vampire) la mienne est toujours prête (il se dé-transforme puis il la lâche et prend la queue de billard et recommence à jouer). L’avantage majeur en devenant un vampire, c’est que je ne crains personne, je n’ai qu’une cible : c’est toi chérie, mais en ce temps là c’était elle.
Flash-back chine 1900, la Rébellion des Boxer. On voit le combat de Spike et de la Tueuse chinoise, elle tient une épée et semble maîtriser les arts martiaux parfaitement. Spike semble mal-en-point. On découvre également comment il s’est fait sa fameuse cicatrice : c’est la Tueuse qui le frappe au visage avec son épée. La blessure lui fait mal mais il semble aimer ça.
Plan d’ensemble sur la révolution, les gens affolés courent dans tous les sens.
Retour au combat :
SPIKE : Je ne suis pas déçu, tu t’amuses?
Il lui fait perdre son épée mais elle a toujours l’avantage. Elle parvient en effet à le plaquer sur une colonne avec son pied. Elle va pour le planter mais il y a une explosion qui la déstabilise. Spike en profite pour la rejeter, il la désarme aussi de son pieu. Elle tente de le récupérer mais il l’en empêche et il la mord. Elle le regarde et lui dit en chinois : « dis à maman que je suis désolée ».
SPIKE : Pas de chance chérie, je ne parle pas le chinois (il la jette par-terre). Je pourrais en boire tous les jours.

ACTE 3
DRUSILLA : Oh Spike! Quelle merveilleuse victime tu as fait ! C’est la Tueuse que tu as vaincu méchant, cruel Spike (il la regarde, elle lui tend la main pour qu’il vienne vers elle, il s’approche et la prend avec violence).
SPIKE : Sais-tu qu’il paraît que le sang de Tueuse est un puissant aphrodisiaque. Alors goûte-moi ce sang (il lui fait lécher son doigt plein du sang de la Tueuse. Il la porte et la plaque contre le mur et ils s’embrassent)
A l’extérieur, il y a le feu partout, les gens paniquent.
Spike et Dru semblent comblés au milieu de la foule apeurée.
DRUSILLA : Arrête tu vas me faire rougir !
SPIKE : Faudra qu’on remette ça !
Angélus et Darla les rejoignent.
DARLA : Où étiez-vous passé tous les deux ?
DRUSILLA : Ça ne les regarde pas !
SPIKE : Pourquoi se montrer modeste.
DRUSILLA : Mon petit Spike a mis une Tueuse à son tableau de chasse.
ANGEL (pas ravi de la nouvelle) : Félicitation, tu es l’un des nôtres maintenant.
SPIKE : Oh je t’en prie, ne fais pas cette tête-là vieux. Tu disais : on liquide une Tueuse une autre prend la relève. Je suppose que la nouvelle élue se fait élire en ce moment. J’ai une idée quand la prochaine croisera notre chemin, je te laisserais l’honneur d’y goûter.
DRUSILLA (s’avance, elle semble intriguée par quelque chose) : Ça embaume la peur.
ANGEL : Parce que la ville en est imprégnée.
DRUSILLA : C’en est grisant. (elle se frotte contre Spike)
ANGEL : Allons nous en ! Cette révolte commence à m’ennuyer.
Dru rit.
ANGEL : Venez !
Gros plan sur Spike.
Retour au Bronze.
SPIKE : C’était la plus belle nuit de ma vie et crois-moi j’en ai eu de très bonne (il regarde Buffy). Qu’est-ce que tu regardes ?
BUFFY : Tu y as pris du plaisir.
SPIKE : Tu vas me dire que tu n’aimes pas tuer ? Combien d’entre nous as-tu tués ?
BUFFY : Pas assez.
SPIKE : Mmm. On est toujours aussi nombreux mais tu peux en tuer des centaines, des milliers, des milliers de milliers et tous les monstres de l’armé des enfer, il suffit juste qu’un seul d’entre nous, rien qu’un, tôt ou tard, obtienne ce dont nous rêvons tous.
BUFFY : Et on peut savoir ce que c’est ?
SPIKE (s’avance et à son oreille) : Une bonne journée, chérie (elle le repousse). Hé tu me demandes, moi je te dis. Ton problème c’est que t’es devenue si forte que tu crois que tu es immortelle.
BUFFY : C’est pas vrai mais je sais ce qu’il faut faire pour rester en vie.
SPIKE : Oh ! Et comment tu explique ça (il lui tape dans le ventre ce qui déclenche sa puce, ils souffrent tous les deux).
Tous le monde les regardent
BUFFY : Alors ça s’arrête là, fin de la leçon.
SPIKE : Elle commence seulement. Amènes-toi !
Riley est au cimetière, il fait nuit. Il s’avance décidé près de la crypte où il a aperçu le vampire qui a blessé Buffy plus tôt.
Dans la crypte.
VAMPIRE (il tient le pieu avec lequel il a blessé Buffy) : La tuer avec l’arme qu’elle allait utiliser, ça mériterait d’être dans un musée.
RILEY (rentre dans la crypte) : Tu sais ce qu’on met dans les musées : des morts le plus souvent.
Le vampire l’attaque en faisant des sauts périlleux avant. Ils se battent. Riley lui reprend le pieu de Buffy et le plante avec. Il prend une grenade, enlève la goupille et la jette vers les vampires puis il s’enfuit. Les vampires tentent de sortir aussi.
A l’extérieur, on voit l’explosion et Riley qui est parvenu à sortir à temps.
Devant le Bronze.
BUFFY : Allez, vas-y Spike.
Il essaie de l’attaquer avec la queue de billard mais elle esquive et riposte. Elle le planque contre le grillage ce qui le fait sourire.
BUFFY : Quoi?
SPIKE : Leçon n°2 : poser les bonnes question. Tu veux savoir comment (elle lâche prise), la question n’est pas comment j’ai gagné mais plutôt pourquoi elles ont perdu ?
BUFFY : Quelle différence ?
Il l’attaque avec la queue de billard, mais il retient son coup et s’arrête avant de lui transpercer la gorge. Elle ne bronche pas.
SPIKE : Il y a une énorme différence, poussin.
Elle lui enlève la queue de billard des mains avec un coup de pied.
BUFFY : Comment tu as eu la deuxième ?
SPIKE : A peu près comme ça.
Il l’attaque de nouveau et elle esquive.
BUFFY : J’ai rien senti.
SPIKE : Je n’ai pas voulu te toucher. Si je n’ai pas l’intention de blesser, cette puce qu’ils m’ont implantée dans la tête ne réagit pas. Si au contraire (il se transforme en vampire ce qui lui déclenche la migraine, il sourit), là c’est douloureux.
BUFFY : Ah oui, et ça (le frappe au ventre), c’est douloureux?
SPIKE (il souffre) : Oh oui, je confirme.
BUFFY : Comment tu les as tuées, Spike?
Ils se battent. Spike est à terre. Buffy a un pieu à la main.
SPIKE : Tu n’es pas prête à l’entendre.
BUFFY : Je suis prête.
SPIKE : Si tu y tiens. Je m’y suis pris de cette façon.
Il envoie valser Buffy qui fait une roulade.
Flash-back New York 1977. Nicky Wood finit la roulade de Buffy, elle se bat contre Spike dans une rame de métro.
Devant le Bronze, Buffy et Spike font les mêmes gestes.
SPIKE : La première j’ai fait sobre, mais la seconde, j’ai fait une attaque dans ton genre.
Flash-back. Nicky a le dessus et fait passer la tête de Spike à travers la vitre. Il hurle de plaisir ( ?). Il prend le dessus 5 secondes et elle repasse à l’attaque.
Devant le bronze. Buffy et Spike continuent de se battre.
SPIKE : Elle était habile et pleine d’énergie. Est-ce que je t’ai dit que j’aurais pu danser toute la nuit avec elle ?
BUFFY : Tu crois qu’on danse?
SPIKE : C’est ce qu’on a toujours fait.
Suite du flash-back, Spike arrache une barre de fer.
SPIKE : Le mal avec la danse … c’est qu’on a du mal à s’arrêter.
Devant le Bronze, c’est la queue de billard qu’il fait tourner.
SPIKE : On se réveille chaque jour et c’est la même foutue question qui nous hante : vais-je mourir aujourd’hui ?
Elle l’arrête et le frappe au visage.
Dans le flash-back, il est également projeté en arrière.
Au Bronze.
SPIKE : La mort te poursuit chérie et tôt ou tard, elle te rattrapera. Une partie de toi en a envie pas seulement pour mettre fin à la peur et à l’incertitude mais parce que tu ressens une attirance pour elle.
Sur ce, Buffy le frappe.
Retour au flash-back, Nicky le frappe et il tombe par-terre, elle lui monte dessus et le tape. Mais le métro passe dans un tunnel et l’obscurité la perturbe quand la lumière revient c’est Spike qui est dessus elle. Il regarde devant lui et s’adresse à Buffy mais on est toujours dans le flash-back.
SPIKE : La mort est ton art (Gros plan sur Buffy). Tu l’as créée de tes mains (retour au flash-back mais Spike parle toujours à Buffy), jours après jours. Ce souffle du dernier soupir (devant le bronze), cette aire de paix, une partie de toi voudrait savoir ce qu’on ressent, où est-ce que ça conduit. (retour au flash-back). Tu as compris ? Il est là le secret et pas dans les coups donnés ou les attaques ratées, seulement elle le voulait, en chaque Tueuse, il y a un désir de mort (il brise la nuque de Nicky Wood), tout comme toi (gros plan sur Buffy).
Dans le flash-back, on le voit qui tire sur l’alarme du métro ce qui le fait freiner. Puis il déshabille Nicky de son manteau et le met.
SPIKE : La seule raison pour laquelle tu as tenu si longtemps : c’est parce que tu as des liens dans ce monde : une mère, une petite sœur pénible, le club des cinq, ils te retiennent ici mais tu ne fais que gagner du temps (il enfile le manteau de Nicky Wood). Tôt ou tard, tu voudras mourir et à la seconde même et à la seconde (il frappe dans ses mains qui sont près du visage de Buffy) où ça se produira, tu sais que je serais présent à l’appel et je passerais une très bonne journée, chérie. La leçon est terminée mais je me demande si ça te plaira autant qu’à elles.
Devant le Bronze.
BUFFY (perturbée et en colère) : Dégage de ma vue, Spike.
SPIKE : Oh ! Est-ce que je t’ai fait peur, hein? Tu es la Tueuse, fais quelque chose frappe-moi ! Vas-y, un bon coup de poing, ça te démange !
BUFFY : Je suis sérieuse.
SPIKE : Moi aussi, je suis sérieux. Envoie-moi une droite, Buffy allez !
BUFFY : Spike.
Il essaie de l’embrasser.
BUFFY (dégoûtée) : Je peux savoir ce que tu fais ?
SPIKE (qui retente sa chance) : Avoue-le, je peux le sentir. Tu as envie d’une petite danse.
BUFFY : Admettons que ça soit vrai et que je le veuille plus que tout (elle le repousse, il tombe par-terre), je ne le veux pas avec toi, Spike, ça ne sera jamais avec toi (elle lui jette l’argent). Tu n’es pas digne de moi.
Spike est blessé par la remarque, elle s’en va. Il ramasse l’argent et pleure puis se ressaisit, il a l’air très en colère.

ACTE 4
Dans sa crypte, il cherche dans une malle des armes.
HARMONY : Mais qu’est-ce que tu fais?
SPIKE : Pas digne de moi. Je vais lui montrer (se relève et sors une arme de la malle). Je vais la mettre six pieds sous terre (il l’arme). Elle n’a pas de désir de mort mais elle mourra quand même.
HARMONY : Ok, avant de t’énerver, m’oublie pas que je suis de ton côté, alors ne le prends pas mal ce que je vais te dire, mais euh, tu ne peux pas tuer Buffy. Cette fille, c’est la Tueuse, elle va t’écraser comme un moustique.
SPIKE : J’ai deux balles qui vont prouver le contraire.
HARMONY : Je le savais que tu le prendrais personnellement, tu es tellement sensible, comment vas-tu la tuer? Réfléchis à la seconde où tu pointeras ce truc sur elle, tu vas faire ah (elle imite Spike quand il a la migraine) ensuite elle va te promener partout comme un petit chien avant de se lasser et de t’enfoncer un pieu dans le cœur.
SPIKE : C’est vrai, je risque de souffrir une heure ou deux mais elle sera morte pour beaucoup plus longtemps que ça.
HARMONY (excédée) : Très bien ! Mais ne viens pas pleurer sur mon épaule après ton fiasco, tu n’avais qu’à la tuer avant d’avoir cette puce, tu en as eu l’occasion.
Il sort de la crypte.
Flash-back Amérique du Sud 1998. Dans une taverne.
DRUSILLA : Pourquoi tu ne l’as tue pas ?
SPIKE : Et toi pourquoi tu reviens toujours sur le même sujet. Je n’ai pas dit un mot sur cette maudite Tueuse depuis qu’on a quitté la Californie, elle est de l’autre côté de la planète, Drusilla.
DRUSILLA (en colère) : Mais tu me mens. Je sens sa présence flotter autour de toi en s’esclaffant. (elle adoucit sa voix) Pourquoi, pourquoi ne la repousses-tu pas ?
SPIKE : Mais je l’ai fait mon cœur. Je l’ai fait pour toi et tu persistes à me punir en fréquentant ce genre de créature (il désigne un démon qui se trouve entre eux deux : un démon du chaos)
DEMON DU CHAOS : Euh ! Dites, j’ai l’impression qu’entre vous c’est une longue histoire ?
DRUSILLA : IL faut bien que je prenne du plaisir, Spike. Tu as un goût de cendre.
SPIKE : Alors c’est ma faute maintenant ?
DEMON DU CHAOS : Je ne savais pas qu’elle avait un ami. Oh, je ferais mieux de rentrer.
SPIKE : Ouais, c’est ça, t’as raison.
Le démon du Chaos s’en va et les laisse tous les deux.
DRUSILLA : Tu ne peux pas m’en vouloir, Spike. Tu en es tout imprégné. Je te regarde et tout ce que je vois c’est la Tueuse.
Dans la maison de Buffy, la chambre de Joyce.
BUFFY (entre dans la chambre de sa mère) : Ça y est, j’ai préparé la liste de courses.
JOYCE (entrain de faire ses bagages) : Oh merci, chérie.
BUFFY : Est-ce que ça va?
JOYCE : Très bien. Est-ce que tu as vu mon démêlant ?
BUFFY : Est-ce que tu as regardé dans la salle de bain?
Joyce se rend dans la salle de bain et Buffy se met sur le lit.
BUFFY : Où est-ce que tu vas?
JOYCE (revient avec le démêlant) : Oh, j’espérais qu’on aborderait pas le sujet. Tu sais le rien qui me tracassait ces deux dernières semaines, ce n’est peut-être pas rien.
BUFFY : Qu’est-ce que c’est?
JOYCE : Je vais rester une nuit à l’hôpital en observation. Je vais passer un scanner (Buffy a du mal à encaisser et Joyce s’assoit à côté d’elle). Ça n’est que pour une nuit et puis ils ont dit que même s’ils trouvaient quelque chose, ça ne serait pas très avancé, sinon ils l’auraient vu plus tôt. Il ne m’arrivera rien.
BUFFY ( a du mal à paraître sincère) : Oui, j’en suis sûre.
Elle sort dehors, elle est derrière la maison. Elle s’assoie sur les marches, elle a les larmes aux yeux. Elle se prend la tête dans les mains et se laisse aller à pleurer.
Spike arrive avec son arme, il est décidé à tuer Buffy. Il arme.
BUFFY (elle relève la tête) : Qu’est-ce que tu veux encore ?
SPIKE (réalise qu’elle pleure et s’adoucit) : Qu’est-ce qui ne vas pas ?
BUFFY : Je n’ai pas envie d’en parler.
SPIKE (il baisse son arme) : Je peux faire quelque chose?
Il s’assoit à côté d’elle et lui tape sur l’épaule pour la consoler.