Version française officielle Transcript par Faithgc pour Buffy VS. Interdiction formelle de recopier.
PROLOGUE :
Un plateau repas à l’hôpital de Sunnydale. Une main prend un morceau de gelée verte.
Joyce et Dawn sont allongés tandis que Buffy est assise à côté du lit. Joyce a un bandage sur le front. Dawn mange de la gelée verte avec ses doigts.
JOYCE : Ecoutez les filles. Je sais que ces épinards à la crème sont un vrai délice. Mais je vous promets de ne pas me vexer si vous sortez acheter de la nourriture.
BUFFY : Tu te fiches de nous. Ça, c’est la belle vie. Rester au lit et se faire apporter à manger sur un plateau.
DAWN : (Se léchant les doigts) J’adore le gèlo.
JOYCE : (Rit) Ne te prive surtout pas. Je ne sais pas pourquoi. La nourriture qui bouge toute seule me retourne l’estomac.
DAWN : (Parlant la bouche pleine) C’est bon et ça frétille. Une fille à l’école m’a raconté que la gélatine est faite avec de la poudre de sabot de vache et que si on en mange, il y a de pauvre vache qui sont toutes boiteuse.
Joyce et Buffy font la grimace.
DAWN : Mais je lui ai dit qu’il fallait les tuer avant de leur prendre leurs sabots. (Elle devient nerveuse tout d’un coup) Non ?
BUFFY : (A Joyce) C’est toi qui as insisté pour lui apprendre à parler.
Le docteur Kriegel entre dans la chambre.
JOYCE : Oh ! Bonsoir docteur Kriegel. Vous connaissez mes filles, (les présentant d’un geste de la main) Buffy et Dawn.
DR KRIEGEL : Oui. Je les connais. Vous faites quasiment partie du personnel.
BUFFY : On vient lui tenir compagnie.
DR KRIEGEL : Bon. Veillez tout de même à ne pas trop la fatiguer.
JOYCE : Oh ! Ça, il y a pas de danger. Je suis épuisé dès le réveille. Je ne pourrais pas l’être d’avantage.
Le docteur prend le dossier de Joyce et l’examine.
DR KRIEGEL : Peut être que de bonnes nouvelles, vous aideront. Vos analyses de sang sont revenues du labo et tout à l’air normal. Donc nous avons programmé votre intervention pour après demain, à dix heures du matin. Qu’en dites-vous ?
Buffy et Joyce reprennent un air sérieux.
JOYCE : Je crois que je devais disputer un match de volley-ball, mais je devrais pouvoir annuler.
DR KRIEGEL : (Rie) Parfait. Vous savez, Joyce, le plus important maintenant, c’est de vous reposer. Et je suis sérieux.
Il sort de la chambre.
JOYCE : Oh ! Seulement après demain. Je ne crois pas que je pourrais à attendre encore deux sans rien faire.
BUFFY : Sans rien faire ? J’espère que tu plaisantes. On a des tonnes de choses à faire.
DAWN : On doit regarder des feuilletons à la télévision et lire des magazines à scandale.
BUFFY : Oui. Et jouer avec les commandes du lit. On n’a de quoi s’occuper pour au moins quatre heures.
JOYCE : Tu n’es pas obligé de rester ici, Buffy. Je suis qu’il faut que tu patrouilles.
BUFFY : Non. Pas ce soir. Parce que ce soir, je prends soin de ma maman. Et puis, Riley ne remplace. Il est avec les autres. Je suis sûr qu’il contrôle la situation.
Dans un cimetière de Sunnydale, Giles étrangle une vampire par derrière aux cheveux bruns. Tandis que Willow l’attaque par devant. La vampire repousse Willow plus loin et se défait de Giles.
Une autre vampire, blonde, jette Alex par terre. Pendant ce temps, la première fait basculer Giles par-dessus son épaule. La blonde saisit la chemise d’Alex et le remet debout.
Willow se relève tenant un pieu. Elle se précipite sur la brune mais la vampire l’empoigne, la soulève au-dessus de sa tête et l’envoie par terre.
Alex se rue sur la blonde par derrière et elle le plaque contre le mur et le frappe au visage.
Giles se précipite sur le brune et essaye de la soulever par-dessus son épaule mais elle el frappe dans le dos. Puis, elle lui donne un coup de genou dans la poitrine.
La blonde frappe toujours Alex.
Giles titube, désorienté et la brune lui met son poing dans la figure.
Alex se libère de la blonde mais elle le cogne au visage avec ses deux mains.
Willow se relève encore, pendant que les deux vampires tabassent Giles et Alex. Elle prend son pieu et se ruent vers elles.
La brune propulse Giles par-dessus son épaule et pendant qu’elle se redresse, Willos arrive par derrière et la transperce avec son pieu. Giles empoigne son pieu.
La blonde envoie Alex par terre et essaye de le prendre par le dessus mais il met ses pieds sur son ventre et la projette en arrière. Il se lève et s’élance brusquement vers elle mais elle arrive à l’éviter. Elle le prend finalement et le propulse contre une crypte du cimetière. Il titube. Elle le prend par le cou et le repousse contre la crypte.
Giles s’élance brusquement, rejette la vampire à l’écart et élève son pieu comme s’il allait poignarder Alex.
ALEX : Pas moi ! Pas moi !
La blonde se lève, repousse Willow au loin alors qu’elle s’approchait pour l’empaler. La petite sorcière tombe à nouveau au sol. La vampire se dirige vers Giles et Alex qui se trouvent toujours prêt de la crypte. Elle les projette contre celle-ci en les tenant chacun d’une main. Ils la regardent effrayés. Willow fonce vers elle et lui plante son pieu dans le dos.
Les deux hommes reprennent leur respiration tandis que Willow affiche un large sourire.
GILES : Oh, mon Dieu ! Quelle nuit.
WILLOW : (Ricanant, s’agrippe à Alex) Ahahah ! Je les ai toutes les deux réduite en poussière, je suis fière de moi.
Alex lui sourit. Alex et Giles s’en vont chacun d’un côté de Willow.
WILLOW : Je suis resté cool. M’y à part, le moment où j’étais terrifiée et maintenant, j’ai les genoux en coton.
Giles les arrête. Il a aperçu quelque chose par terre et s’accroupit pour le ramasser. Mais c’est uniquement ses lunettes.
ALEX : J’ai pas vraiment été brillant cette nuit. (Ils se remettent à marcher tandis que Giles essuie ses lunettes avec sa chemise) Mais rien pour être venu, je mérite des points. Contrairement à un certain Riley Finn pour ne pas le citer.
GILES : C’est décevant venant de lui. A présence, nous aurons bien aider.
Il remet ses lunettes sur son nez.
WILLOW : N’importe quoi. Qui a besoin de lui quand je peux en tuer…
Elle vacille soudainement et ils la rattrapent à temps. Elle sourit à Alex nerveusement.
WILLOW : Peut être que ça aurait été bien qu’il vienne.
GILES : Il a dû oublier.
Ils s’en font tous les trois.
Une ruelle va vers une porte qui pourrait être celle d’un entrepôt abandonné.
On entre à l’intérieur. Il y a des meubles par ci par là et des décombres. Un espace à travers une pièce sombre, nous fait voir Riley, assis un bras tendu sur un vieux fauteuil. Une vampire est couchée à côté de lui, buvant son sang. Elle lui relève la tête et lui sourit. Riley reste de marbre. La vampire revient se nourrir en saisissant le bras de Riley des deux mains. Il regarde dans l’obscurité.
GENERIQUE
ACTE 1
Joyce est en train de lire dans son lit. Buffy et Dawn discutent à côté d’elle.
DAWN : Je te jure que c’est ce qu’il était marqué sur la liste.
Willow entre avec un grand sac.
WILLOW : C’est le facteur. Livraison spéciale pour la famille Summers.
Elle met le sac sur le lit à côté de Joyce. Dawn se précipite dessus pendant que Buffy la suit plus lentement.
WILLOW : Bon. Voyons ce qu’il y a un peu dans mon sac. Je ne sens un peu comme le Père Noël sans que je suis mince, jeune, féminine et que je suis juive. (Joyce sourie alors que Willow fouille dans son sac. Elle parle à Dawn) Ça, c’est un cadeau spécial pour votre maman. Il lui sera très utile. (Elle le sort) Un casque porte bière. Regardez. Là, il y a un support pour le verre et une paille qui va jusqu’à la bouche. (A Joyce) Mais on peut mettre autre chose que de la bière. C’est bizarre. Quand j’étais dans le magasin, ça me paraissait une super bonne idée (Buffy et Dawn se sourient. Buffy tient une tasse) et d’un seul coup, je me rends compte que c’est crétin.
JOYCE : Il est parfait. C’est gentil, Willow. Je te remercie.
Willow donne le casque porte bière à Dawn.
WILLOW : Alors qui sera la suivante ? Dawn, je crois que j’ai quelque chose pour toi.
Joyce tient une tasse. Elle met sa main sur sa tête et grimace. Buffy a l’air préoccupé.
BUFFY : (Calmement) Mal à la tête ?
Dawn arrête de sourire.
JOYCE : Oh ! Légèrement. (Elle sourit) Presque légèrement.
Willow arrête de fouiller dans son sac. Elle semble, elle aussi préoccupée.
JOYCE : Je vais bien. Continue. Qu’est-ce que tu as d’autre dans ta ôte, Willow ?
WILLOW : Très bien. Dawn de quoi passer le temps.
Elle sort un livre sur lequel est marqué Charmes et Sortilèges. Elle le donne à Dawn qui sourit, extrêmement ravie.
DAWN : Sortilège ! Merci. C’est génial.
Elle se précipite vers une chaise voisine et s’assied pour le lire. Buffy croise les bras et regarde Willow. Visiblement pas aussi contente que Dawn.
BUFFY : Tu lui as pris un livre de magie. (Willow s’arrête de sourire) La fille qui casse les choses rien qu’en les regardant à maintenant un livre qui va lui apprendre à...à faire plus de dégâts.
WILLOW : Oh ! Je te rassure. Il ne contient pas de sortilège juste de l’histoire et anecdotes, des trucs comme ça.
Dawn est en train de lire tranquillement son livre.
WILLOW : Oh ! Buffy, (Elle fouille dans son sac) j’ai aussi ton cadeau.
Elle sort une grand manuel appelé Histoire du monde et le donne à Buffy.
BUFFY : Des devoirs ? (Elle boude) Oh ! Maintenant, je ne crois plus au jeune Père Noël juif.
WILLOW : (Sourit) Et un yoyo.
Elle le sort et le donne à Buffy.
BUFFY : (Elle sourit comme même) Merci Willow.
WILLOW : Le livre, c’est au cas où tu aurais le temps d’y jeter un coup d’œil dessus.
Joyce, elle, est totalement dans ses pensées.
WILLOW : En ce moment, on fait la Première Guerre Mondiale. Le dernier partiel était très facile. Il fallait trouver les causes et les conséquences de la guerre des tranchées. Tu devrais pouvoir te rattraper.
BUFFY : (Soupire) Je suis pas encore si je passais les examens.
JOYCE : (Menaçante) Je le couperai en deux et je le mettrais au pieu avec moi.
Les filles ont l’air confus. Dawn parcourt son livre.
BUFFY : (Hésitante) Maman ?
Joyce n’a aucune idée de ce qu’elle vient de dire.
JOYCE : Oh ! Je crois que je vais me repousser un peu maintenant.
Elle donne sa tasse à Buffy, Willow referme son sac. Buffy met la tasse sur une table voisine et ma mère va pour se rallonger dans son lit.
BUFFY : On s’en va. On est dans le couloir au cas où tu aurais besoin de nous.
Dawn se lève et elles sortent tous les trois. Joyce leur sourit puis se recouche et ferme le yeux.
Dans le hall de l’hôpital, Dawn a l’air angoissée et Buffy ferme la porte de la chambre de Joyce derrière elle.
DAWN : (A Willow) Tu sais de quoi elle parlait ? C’était…c’était plutôt bizarre.
WILLOW : Elle va se rétablir.
BUFFY : (Les rejoint) Ce n’est rien. Je m’excuse. Le médecin n’en avait parlé et j’aurais dû te le dire. La…la chose qui appuie sur son cerveau par moment, peut…peut lui faire dire des trucs étranges.
DAWN : Elle sait ce qu’elle dit quand elle est comme ça.
BUFFY : Pas vraiment. Non. C’est une sorte de flash très court. Mais…mais tu la vu, deux secondes après elle était normale.
WILLOW : Et après l’opération, ça sera terminé. Elle redeviendra normale tout le temps.
Buffy et Willow prennent chacune un bras de Dawn et elles commencent à descendre dans le hall.
DAWN : (A Buffy) C’est vrai ?
BUFFY : Hé ! Le Père Noël ne ment jamais.
Dawn et Willow sourient. Alors qu’elles descendent dans le hall, un homme passe à côté d’elle. Il frôle Buffy.
HOMME : (C’est le garde de sécurité de l’entrepôt où Buffy a rencontré pour la première fois Gloria) Ils ont prévu de faire un pique nique. Attention. C’est quoi cette chose ? Elle n’a aucune donnée. Il n’y a aucune image sur elle. Quelles sont les données ?
Il montre Dawn du doigt et revient vers elles. Les trois femmes échangent avec lui un regard inquiet.
HOMME : Il y a personne à l’intérieur.
Il continue de montrer Dawn du doigt. Elle semble effrayée. Son épouse s’avance.
DAWN : (Effrayée) Bu…Buffy ?
BUFFY : (Saisit Dawn et l’emmène plus loin) Viens, chérie. Ne fais pas attention.
Buffy et Willow regardent longuement par-dessus leur épaule et s’éloignent. Elles entraînent rapidement Dawn avec elles. Le garde se retourne vers son épouse.
GARDE : Je vais aller à la maison. (Sa femme hoche la tête) Maison. Maison. Maison. Maison.
Ils s’en vont tous les deux. Buffy, Dawn et Willow se retournent pour les regarder partir.
DAWN : Qu’est-ce qu’il a ce bonhomme ? (On voit le garde s’en aller) C’est comme maman. Un truc dans la tête.
BUFFY : (Regardant fixement le garde) Je ne crois pas. Non. Lui…lui, c’est différent. N’y pense plus, va. (Elle repousse les cheveux en arrière du visage de Dawn)
Ben s’approche.
BEN : Qu’est-ce qui s’est passé ? Il vous a ennuyé ?
BUFFY : Salut Ben. Je vous présente Willow.
BEN : Bonjour.
WILLOW : Bonjour. (Ils se serrent la main)
BUFFY : Et oui. Le cinglé a agit comme un cinglé. Mais ça va. (Dawn semble toujours perturbé) Qu’est-ce qu’ils font vraiment le renvoyer chez lui ?
BEN : Oh ! M’en parlez pas. Le service de psychiatrie est plein à craquer de patients et ils n’ont plus un seul lit de libre. Alors pour ceux qui on une famille, il retourne chez eux. Comme si sa famille était capable de s’en occuper. Il a besoin d’être surveillé en permanence. (Il regarde Dawn) Qu’est-ce qui vous a dit ?
DAWN : Euh…
BUFFY : Euh…Rien. C’était des bêtises.
Sunnydale vue de nuit. Sur le toit du dortoir de Willow et Tara, elles sont allongées côte à côte sur le dos dans un sac de couchage. Elles ont emportés des oreilles et un autre sac de couchage qui leur sert de couverture.
WILLOW : Tu sais ce qui est bizarre.
TARA : Les pubs japonaises sont bizarres.
WILLOW : Oui. Et aussi, le fait qu’au moment où on regarde une étoile, elle n’existe déjà plus. Le temps que mets leur lumière a parvenir jusqu’à nous, elles meurent. Elles explosent. (Tara tourne la tête vers Willow) Pouf !
TARA : Qu’est-ce que ça a été dur à l’hôpital ?
Willow fronce les sourcils et hausse les épaules.
WILLOW : Quand j’étais petite, j’adorais sortir pour regarder les étoiles. Face à elles, normalement, on se sent insignifiant. Mais à moi, elles me donnaient l’impression d’être dans l’espace. Au milieu des étoiles. Regarde. (Montrant du doigt) Il y a le petit chien et Cassiopé.
TARA : (Sourit et montre du doigt) Et l’immense ananas.
Willow fronce les sourcils.
WILLOW : Je ne suis pas sûre de ne souvenir de celle-là.
Tara: Pourtant elle est très importante. (Lui montrant du doigt) Tu vois les trois étoiles très brillantes qui sont là.
Willow se déplace de façon à pouvoir mettre sa tête sur l’épaule de Tara et regarder le long de son bras ce qu’elle montrait. Vue du ciel avec le doigt point de Tara.
WILLOW : Oui.
TARA : Et tu vois cela sur le côté. (Vue des étoiles) Elles forment la base de l’ananas.
WILLOW : Il est immense.
TARA : Ce qui lui vaut son nom. (Pause) Les noms réels n’ont jamais eu de sens pour moi. Alors j’en invente d’autres.
WILLOW : Apprends-moi.
TARA : (Lui montre du doigt) Tu vois celle-ci. Un petit vieux dans un fauteuil.
Elles se mettent à rire. Tara pointe toujours les étoiles.
TARA : Un caribou qui fait sa toilette. Euh…Une petite pile de biscuit sec. (Willow fronce les sourcils) Celui là, il est un peu tiré par les cheveux. (Elles rient toutes les deux) A toi. Comment tu appellerais celle-ci ? (Elle lui montre du doigt)
WILLOW : Je vois…
Soudain, une des étoiles se développe et file vers la terre, suivie d’une traîne dorée.
WILLOW : Un énorme météore qui va s’écraser quelque part.
Elles se lèvent précipitamment alors que la chose vole non loin d’elles et atterrit quelque part. Une forte lumière jaillit brièvement par derrière les arbres.
Dans la forêt de Sunnydale, quelque chose se trouve dans un fossé où est atterrit la météorite. Au loin, le garde de sécurité, tout seul marche.
GARDE : (Marmonnant à lui-même) Je sais ce que j’ai dit. J’ai dit…j’ai dit que j’irai pas loin. Un homme a besoin d’être respecté.
Nous voyons le garde du point de vue de quelque chose au ras du sol, se déplaçant rapidement vers lui.
GARDE : J’ai le droit de sortir. Je suis grand. Pas besoin de permission. Je veux marcher. Prend un peu l’air.
Nous continuons de le voir marmonner du point de vue de quelque chose en train de grimper à un arbre.
GARDE : Il faut me laisser. J’ai pas peur de me perdre. Un homme adulte a besoin d’espace. Il faut que je marche que…que je prenne...
Tout à coup, quelque chose tombe de l’arbre sur son dos. C’est une créature au visage gris et ridé, aux pieds fourchus, avec une carapace de cafard. Le garde hurle et tombe.
ACTE 2
A l’extérieur de l’hôpital, la nuit. Les infirmiers sortent une civière d’une ambulance et l’emmènent dans le salle d’urgence. Bruits d'hôpital.
Alors qu’ils emmènent le patient à l'intérieur, nous voyons la créature ramper au plafond au-dessus d'eux. Vue de son visage. Ses yeux sont rouges et sa bouche très ronde laisse apparaître de longues dents jaunes. Elle est chauve.
Vue des infirmiers du point de vue de la créature. Sa vision semble légèrement incurvée comme si elle regardait à travers un objectif.
Joyce est toujours dans son lit à l’hôpital, tenant l’interrupteur pour appeler l’infirmière. Elle appuie et appuie sur le bouton.
JOYCE : (Irrité) Ce truc ne marche pas. Il ne marche pas.
BUFFY : Je suis sûre qu’ils t’ont entendu.
Buffy prend l’interrupteur des mains de Joyce et le repose à côté. Nous voyons Dawn dans le fond en train de lire son livre que Willow a offert.
JOYCE : Je parie que cet appareil n’est relié à rien. C’est comme l’appel piéton qui est sensé faire passer le feu au rouge pour qu’on traverse.
BUFFY : Je suis persuadé qu’un mé…Attends. L’appel piéton n’est relié à rien.
Le docteur Kriegel entre dans la chambre.
JOYCE : Oh ! Dis-lui Buffy. Allez. Dis-lui.
BUFFY : Docteur Kriegel, on veut rentrer à la maison.
DR KRIEGEL : Mais bien sûr. Vous pourrez revenir lui rendre visite demain matin.
BUFFY : Non. Quand j’ai dit on, je voulais dire toutes les trois. Avec ma mère.
Anxieuse, Joyce regarde le docteur et hoche la tête.
DR KRIEGEL : Ah ! Bien. Oui. Ça se comprend. Mais je suis pas certain que ce soit très recommandé.
JOYCE : Je ne peux. Je…je…je ne peux pas rester à attendre encore deux jours pour me faire opérer. Je ne tiendrai pas. (Kriegel soupire) Le seul fait d’être ici me donne la migraine. Vous ne le voyez pas.
DR KRIEGEL : Joyce, il n’y a pas de quoi s’énerver.
JOYCE : Il n’y a pas de quoi s’énerver. Ah ! Oui. Désolée. Mais si il y a de quoi s’énerver quand on a une tumeur au cerveau.
Dawn semble contrariée. Joyce se calme un peu.
BUFFY : Tiens, Dawn. Va t’acheter quelque chose au distributeur.
Buffy donne un peu de monnaie à Dawn. Elle la prend et sort peu rassurée.
JOYCE : (Doucement à Buffy) Je suis vraiment désolée d’avoir dit ça. C’est la fatigue.
BUFFY : Je sais. Ecoutez docteur. Pourquoi elle ne pourrait pas rentrer chez nous. En attendant de…(Elle fait des gestes) Enfin, après tout, elle se reposerai mieux dans un endroit où elle peut se sentir en sécurité. Qui lui est familier.
DR KRIEGEL : Même si ça veut dire prendre soin d’elle, c’est du travail.
JOYCE : (Soupire et s’allonge dans le lit) Oh ! Merci.
BUFFY : Je ferais tout ce qu’il faudra.
DR KRIEGEL : (Soupire et hoche la tête) Il y a les médicaments à lui administrer. Nous verrons ça tous les deux. Et il faudra également lui prendre sa tension. La surveiller de près. Vous risquez de ne pas beaucoup dormir.
BUFFY : (Hausse les épaules) Je n’avais jamais été une grosse dormeuse.
JOYCE : (S’impatiente) On peut y aller. (Elle commence à sortir du lit) On y va.
BUFFY : Oh ! Attends une minute. (Elle l’arrête) Laisse-moi prendre tes médicaments et noter toutes les consignes du médecin.
DR KRIEGEL : Elle a raison. Faisons cela bien. Il ne faut rien oublier.
Joyce soupire.
Assise dans le hall, Dawn lit son livre. On voit Dawn avec les yeux de la créature sortie de la météorite. Puis, Dawn est toujours en train de lire pendant que la créature rampe au-dessus de sa tête.
Willow et Tara marchent à travers la forêt, la nuit. Puis nous voyons Riley, Alex, Anya et Giles marchant derrière elles. Giles a une torche.
RILEY : Restez bien groupé. (A Alex) Content que tu n’es appelé, Alex.
ALEX : Content que tu sois venu.
RILEY : Ah ! Oui. Désolé pour l’autre fois. Il paraît que vous vous êtes bien amusé.
ALEX : Oh ! Ouais. On s’est amusé. On a gambadé, fait des cabrioles et failli mourir de rire.
RILEY : Regardez. Elle est là-bas.
Il rejoint Willow et Tara. Ils s’approchent tous d’un long fossé creusé dans la terre. Il mesure environ un mètre vingt de profondeur, trois mètres de large et quelques centaines de mètres de long. A son extrémité, il y a un très gros bloc qui ressemble à la roche. Ils courent tous jusqu’au bord du fossé. Riley saute dedans, alors que Giles éclaire avec sa lampe le dessus de la roche.
WILLOW : Wouah ! Ça, c’est de la météorite.
La roche à l’extrémité du fossé dégage de la vapeur ou fume.
ANYA : C’est chaud ?
Riley tend ses mains vers la roche.
ANYA : Parce que si il y a des radiations, ça peut vous rendre stérile.
Riley semble apeuré. Alex fait un bon en arrière. Riley touche la roche prudemment.
RILEY : Non. C’est pas chaud. C’est à peine tiède. Elle s’est ouverte. (Il s’agenouille pour la regarder. Tout le monde le regarde) On dirait que c’est...
GILES : Creux.
RILEY : Ouais.
ANYA : D’accord. On pense tous à la même chose, pas vrai.
ALEX : Oeuf de Pâques. Poule en chocolat.
WILLOW : Quelque chose de mauvais est arrivée sur terre là-dedans. A casser son enveloppe et…et s’est faufiler à l’extérieur pour nuire.
GILES : Oui. Mais si il s’est faufilé, où est-il ?
ANYA : Et bien, il doit faire de joli petit bon comme un cabri.
TARA : Cherchons dans le coin. On trouvera peut être où il est passé.
Ils s’éloignent. Riley escalade le fossé pour les rejoindre. Ils entrent tous dans les bois par un petit chemin. Willow tourne autour de quelques arbres et trouve le garde de sécurité allongé par terre.
WILLOW : Il est passé ici.
Ils se précipitent tous vers le garde. Riley se met à genoux près du corps et tâte son cou.
RILEY : Il est mort.
Alex rejoint Riley près de la tête du garde.
ANYA : Ouais. C’est le cabri qui l’a eu.
Giles la regarde dégoûté.
ALEX : Il a aucun marque sur lui.
WILLOW : Je...je le connais ce type. Je l’ai à l’hôpital. C’est un malade mental. Il est sorti ce matin.
Chacun se penche pour regarder le corps. Riley sort un stylo et le porte à la bouche du garde.
GILES : Riley, qu’est-ce que tu fais ?
RILEY : J’ai l’impression qu’il y a quelque chose.
Il colle le stylo dans la bouche du garde et le ressort couvert d’une substance gluante transparente. Ils réagissent tous en même temps en exprimant leur dégoût et bouchant leur nez comme si de toute évidence, cela sentait mauvais.
RILEY : Attention. C’est peut être toxique. Ni...ni touche pas.
ALEX : Oui. Ma première attention, c’était de le toucher. Et depuis, j’ai bien réfléchi. Je préfère plutôt vomir et m’enfuir très loin. (Il se redresse) La vache. Qu’est-ce que ça pue ?
ANYA : Qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
WILLOW : On peut pas appeler Buffy. (Pause) Je veux appeler Buffy.
TARA : Tu sais quand ce moment, elle doit faire passer sa famille en premier.
WILLOW : Bon. Alors on va résoudre cette affaire tout seul. On a de l’expérience.
ANYA : Oui. Bien sûr. On rencontre tous les jours des créatures venus de l’espace. Il me semble qu’on avait jamais vu ça avant.
RILEY : (Il se lève) Oui. On est en territoire inconnu.
GILES : On devrait peut être regarder plus loin et un peu plus avant dans la forêt.
Ils regardent tous à travers les bois. Il fait sombre. Les bois sont comme même terrifiants.
ALEX : Tu votes pour qu’on se documente.
Tout le monde lève la main et commence à rebrousser chemin mais pas Riley.
WILLOW : Je suis pour.
GILES : Excellente idée.
RILEY : Ouais. C’est ce qu’il y a de mieux à faire. Il y en a peut être d’autre. Je vais rester ici pour examiner le corps de plus près. Jeter un coup d’œil dans le coin.
ALEX : Ouais. Ouais. Mais joue pas au chasseur solitaire.
RILEY : Non. Seulement je ne suis pas doué pour les recherches. Vous vous en étiez rendu compte tout seul. Eclairez-moi la scène du crime.
GILES : Euh…Si tu as besoin d’aide, appelle-nous.
RILEY : Croyez-moi. Si quelque chose vient m’attaquer, vous m’entendrez hurler d’où vous serez. Appelez-moi si vous avez une piste.
WILLOW : On le fera.
Le groupe commence à s’éloigner.
WILLOW : (À Giles) J’ai pu envie d’être celle qui découpe les cadavres.
Riley les regarde partir, s’accroupissant à côté du corps. Puis il se lève et sort son portable et compose un numéro.
RILEY : Je veux parler à l’agent de service. Je suis l’agent…Je suis Riley Finn. Vous avez un agent qui s’appelle Graham Miller. Il vous dirait qui…Oui. Exact. En fréquence d’urgence.
Dans le service de psychiatrie, cinq personnes sont couchés et attachés dans leurs lits. Une infirmière passe de lit en lit. Un des patients marmonne. L’infirmière se dirige vers lui. Elle le recouvre avec des couvertures. Puis elle éteint la lumière se sa table de nuit et s’éloigne.
PATIENT : Attendez. Partez pas. Non. Non. Non. Vous pouvez pas me faire ça. (Il renifle) S’il vous plaît. Partez pas. (L’infirmière s’éloigne toujours) Pitié.
Il commence à pleurer tandis que l’infirmière éteint la lumière de la salle et sort.
PATIENT : S’il vous plaît. Partez pas. Pitié. Partez pas.
Il regarde à travers toute la salle obscurcie et gémit de peur. Nous entendons des bruits terrifiants. Le patient se contorsionne, essayant de regarder sous le lit, haletant.
PATIENT : Je peux pas vous voir. Je peux pas vous voir. Je peux pas vous voir. Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah !
Nous voyons la queue de la créature aller derrière son lit. Puis elle monte sur lui poussant un cri perçant.
L’infirmière assise à son bureau remplissant des papiers. Elle entend le patient crier, se reprend, puis revient à ses papiers.
Dans la chambre du service de psychiatrie. La créature est sur le patient avec ses mains fourchues sur sa poitrine. Elle crache de la bave transparente sur le visage du patient, en poussant des cris.
L’infirmière est toujours à son bureau en train de remplir des papiers et manger du chocolat.
Dans le hall de l’hôpital, le docteur Kriegel vérifie tous les papiers tandis que Joyce se tient derrière lui, habillée.
DR KRIEGEL : Bien. Je vous ai tout noté.
Il se tourne et nous voyons Buffy et Dawn de chaque côté de Joyce. Le docteur remet à Buffy une feuille de papier et trois flacons de médicaments.
DR KRIEGEL : Vous avez mon numéro de biper et mon numéro personnel. Et voilà les médicaments dont je vous avais parlé. Des analgésiques, des calmants, des sédatifs.
BUFFY : Oui. Pas de problème.
DR KRIEGEL : Si la tâche est trop lourde pour vous, nous pouvons parfaitement prendre soin de votre mère ici.
BUFFY : Non. Non. Non. Ça va aller. Nous sommes très reconnaissante.
JOYCE : (À Buffy) C’est fou ce que tu ressembles à ton père quand il pleure. Mais qu’est-ce qu’il demandé d’après toi ?
On les voit du point de vue de la créature. Elle se déplace au plafond et est à quelques mètres en train de les observer. On retrouve Buffy, Joyce, Kriegel et Dawn.
BUFFY : Euh…Je vous avais dit…
DR KRIEGEL : Je sais. Joyce ? (Joyce regarde Buffy l’air étonné) Joyce ? (Elle le regarde) Nous avons terminé. Vous pouvez ramener vos filles à la maison.
JOYCE : Oui. Merci docteur. Merci pour tout.
DR KRIEGEL : Je vous revois dans deux jours.
Il s’éloigne. Les filles se tournent vers la sortie. Buffy et Dawn tirant Joyce avec elles à chaque bras.
JOYCE : Dépêchons de sortir d’ici.
La créature les regarde s’en aller.
La maison des Summers. La porte s’ouvre, Buffy entre suivie de Joyce et de Dawn.
BUFFY : Ça y est. On est arrivé.
JOYCE : Oh ! C’est bon de revenir chez sois.
Buffy ferme la porte derrière elles et allume toutes les lumières. Joyce tressaille et met une main sur ses yeux.
DAWN : Tu vas te mettre au lit, maman ?
JOYCE : Oh ! Buffy, non. Il y a trop de lumière.
Buffy se précipite pour éteindre toutes les lumières. Dawn frictionne les épaules de Joyce.
BUFFY : Oh ! Oui. Voilà.
JOYCE : Trop de lumière. Vite, Buffy. Ça fait mal. Très mal aux yeux.
BUFFY : Ça y est. Ça y est. J’ai éteint. (A Dawn) Pourquoi tu n’irais pas éteindre les lumières du salon. (A Joyce) Et nous pendant ce temps, on va aller s’occuper de celle du premier étage. Allez. C’est parti.
Buffy emmène Joyce en haut tandis que Dawn se dirige vers la salle à manger.
On voit la maison de l’extérieur où les lumières du bas s’éteignent, suivies de celles du haut. Il ne reste plus que le porche.
ACTE 3
Dans la forêt, un hélicoptère passe pour se diriger près du fossé. On se rapproche. Le projecteur de l’hélicoptère illumine le fossé et la personne à côté, c’est Riley. On voit plusieurs commandos vêtus de noir sortir du fossé et courir vers Riley. Le chef de file parle à Riley.
ELLIS : Vous êtes Finn ?
RILEY : Oui.
ELLIS : Agent Ellis, respectable de l’opération. (Il serre la main de Riley) Quelle est la situation ? Il n’y a qu’une victime civile ?
RILEY : Oui. A ma connaissance. C’est par là.
Il se remettent tous à marcher. On voit Graham à la tête d’un autre des commandos.
GRAHAM : Tu trouves un macchabée et tu nous appelles. D’habitude, c’est ta copine que tu vas cherché.
Graham jubile. Riley le fusille du regard. Ils s’approchent du corps et Ellis s’agenouille à côté de lui.
RILEY : Si j’étais vous, je ne toucherai pas ce qu’il a dans la bouche.
ELLIS : C’et toxique ?
RILEY : Non. Répugnant. (Ellis se relève) Il semblerait qu’il se soit étouffé avec ça. (Il lance à Ellis une petite fiole) Je n’en suis pas certain mais je pense que c’est un alcaloïde protéinique.
Ellis lève la fiole et regarde la chose gluante qui s’y trouve. Riley fait signe aux autres de le suivre. Ils reviennent vers le fossé.
ELLIS : Est-ce que ça correspond au profil de sub-terrestre répertorié ?
RILEY : Non. Aucune catégorie, Major. C’est extraterrestre. (Il les emmène jusqu’à la roche à l’extrémité du fossé) Il est sorti de là.
ELLIS : Miller, allez chercher les traceurs de protéines.
GRAHAM : Oui.
RILEY : Inutile, Major. Cet alcaloïde ne dissout très rapidement. Vous en trouverez aucune traces.
ELLIS : Vous avez une meilleure idée ?
RILEY : Cette chose est venue de l’espace, il doit y avoir des radiations.
ELLIS : On a des compteurs Geiger avec nous ?
RILEY : Il devrait pas y avoir de rayonnement gamma par ici.
ELLIS : Allons chercher les compteurs.
Ils partent tous ensemble.
La maison des Summers, il fait toujours nuit. La lumière du porche est restée allumer. Buffy et Dawn qui sont sur le sofa de la salle à manger, regardent la télé. Dawn met sa tête contre l’épaule de Buffy. Des rires enregistrés sortent de la télé.
On voit le point de vue de la créature qui se déplace le long du plafond, par delà la cheminée vers la salle à manger. Elle voit les filles puis se tourne et voit Joyce descendre les escaliers dans sa chemise de nuit et son peignoir. Elle se dirige vers la cuisine.
Retour sur Buffy et Dawn regardant la télé. Il y a du bruit provenant de la cuisine, d’assiette qui s’entrechoque. Elles se regardent toutes les deux. Buffy prend la télécommande et éteint la télé.
DAWN : Maman ?
De nouveaux bruits fracassants. Buffy et Dawn se lèvent. Joyce est penchée, regardant dans le réfrigérateur. La cuisine est sombre. On entend un grésillement. Buffy et Dawn entrent.
BUFFY : Oh !
Dawn va vers Joyce tandis que Buffy se précipite sur la cuisinière et l’éteint puis écarte une casserole du feu et tousse à cause de la fumée qui s’en dégage. Joyce se redresse, tenant la porte du réfrigérateur et se tourne vers Buffy l’air gêné.
BUFFY : Maman, mais qu’est-ce que tu fais ?
JOYCE : (En colère) Le petit déjeuner. (Elle ferme le réfrigérateur et regarde Buffy de haut en bas) Tu ne devrais plus rien manger. Tu es déjà une grosse vache.
Buffy a l’air blessé. Joyce semble confuse.
JOYCE : Oh ! Buffy, je ne sais pas ce qui m’arrive.
BUFFY : Tu as besoin de te reposer. On te ramène dans ta chambre.
Dawn et elle prennent chacune un bras de Joyce et la raccompagne. Alors qu’elles passent devant la porte menant au sous-sol, nous voyons que celle-ci est légèrement entrebâillée et que du sous-sol émane de la lumière. Des ombres sur la porte indiquent que quelque chose se déplace dans la pièce du bas. Dans la chambre de Joyce, Buffy ferme un flacon de médicaments pendant que sa mère avale de l’eau.
BUFFY : Voilà. Très bien. (Prend le verre des mains de Joyce) Ça va t’aider à dormir. Et oui. On va même te border.
Buffy et Dawn se tiennent de chaque côté du lit et tirent les couvertures sur Joyce qui se couche. Buffy ramasse le peignoir de Joyce et va pour sortir. Dawn se penche pour caresser le front de sa mère mais elle suffoque et s’assoit en regardant Dawn.
JOYCE : Oh ! Ne me touchez pas. Vous…vous, la chose.
DAWN : (La soutenant) Mais maman, je t’en prie.
JOYCE : Eloignez-vous de moi. (Buffy passe de l’autre côté et Dawn la regarde anxieuse) Vous n’êtes rien qu’une…une enveloppe.
BUFFY : Maman…
JOYCE : Qu’est-ce que vous êtes ? Comment êtes-vous arrivé ici ?
BUFFY : Maman, c’est Dawn.
Dawn recule, contrariée et sort de la chambre en courant pour rejoindre la sienne.
JOYCE : Dawn, chérie. Qu’est-ce que tu as ?
La porte claque derrière elle. Buffy se tourne vers Joyce.
BUFFY : Elle est fatiguée, c’est tout. On l’est toutes. (Elle amadoue Joyce afin qu’elle se recouche. Joyce s’exécute, l’air inquiet) Maintenant, rendors-toi. Je reviens te voir dans un moment. (Elle sort)
Buffy entre dans la chambre de Dawn. Elle est assise sur son lit.
DAWN : (En larmes) Elle me déteste, Buffy.
BUFFY : (S’agenouillant à côté du lit) Non.
DAWN : Elle m’a appelé la chose.
BUFFY : Elle t’adore. D’accord. Mais là, elle n’est pas elle-même. (Elle met a main sur celle de Dawn) Tu sais bien ce qu’a dit le docteur au sujet de la tumeur.
DAWN : (hoche la tête) Non. Il…il n’y a pas que maman. Plusieurs des gens ont dit des trucs bizarres sur moi.
BUFFY : Tu veux parler du monsieur qu’on a vu à l’hôpital ?
DAWN : Il a dit que j’étais une chose lui aussi. Et un autre avant lui. Un drôle de type devant la boutique de magie. (Buffy a l’air inquiète) Il a dit que je n’étais pas réelle. Que je n’étais pas à ma place. (Buffy soupire) Pourquoi est-ce que tout le monde me dit ça ? Qu’est-ce qui cloche chez moi ?
BUFFY : Rien du tout. Ce n’est pas toi. Je…je crois que c’est ce qui arrive quand des personnes ont des problèmes au cerveau. C’est…c’est comme un court-circuit. Ça leur donne l’impression que tout ce qui les entoure n’est pas réel. C’est la seule raison.
Dawn ne semble pas convaincu.
BUFFY : Tu n’y es pour rien, c’est clair. (Elle se lève pour s’asseoir sur le lit à côté de Dawn) Et la prochaine fois que quelqu’un te dit ce genre de chose, ne fait pas attention. Même si c’est maman.
Dans la regarde puis hoche la tête.
DAWN : (Doucement) Je déteste ça.
BUFFY : Je sais. (Elle met sa main sur l’épaule de Dawn) Mais n’y fait pas attention.
Alex regarde un modèle réduit du système solaire au-dessus de sa tête. Derrière lui, nous voyons Giles et Willow assis à une table couverte de livres. Il y a des étagères partout remplies de livres.
ALEX : Vous avez remarqué que c’est Mars la planète rouge et pas Mercure. Alors pourquoi c’est elle qui a donné son nom au mercurochrome. On aurait dû…
GILES : Alex, s’il te plaît, nous avons du travail.
ALEX : Je comprends toujours pas pourquoi on est venu faire ici chercher des infos sur le monstre cracheur de morve.
GILES : Parce que ce monstre cracheur de morve vient de l’espace. (Silence) Non. Je ne peux pas avoir dit ça.
Alex regarde Giles amusé. On voit Willow travailler sur un ordinateur portable.
GILES : (Lit) Les démons entrent dans notre monde de toute sorte de manières. Il se trouve que celui-ci vient d’en haut.
ALEX : Et la porte du royaume d’en haut est à la section astronomie de la bibliothèque. Pigé. Et j’ai trouvé un bouquin là-dessus. (Montre un livre intitulé Les météores et vous)
Anya et Tara se rapprochent des trois autres.
TARA : On a repassé en revue tous les journaux internationaux, aucune météorite n’est tombée cette semaine.
ANYA : Un bide complet. (S’assoit)
GILES : Ce qui nous amène à conclure que le monde n’est pas péril.
TARA : Tant mieux. Je suis bien contente.
WILLOW : Attendez. J’ai quelque chose. (Tout le monde la regarde) La plus récente anomalie dû à une météorite a eu lieu à Tunguska en Russie en 1917. (Giles se lève pour venir derrière elle et pour regarder l’écran) Des témoins ont déclaré que la météorite était creuse.
ALEX : Peut être qu’il y avait un démon visqueux comme dans la nôtre.
GILES : À quand remonte le début de ces incidents ?
WILLOW : Il y a longtemps. Le premier a été l’impact du Quièteur au 12e siècle.
TARA : Quoi ?
WILLOW : Le Quièteur. Je ne sais pas pourquoi on lui a donné ce nom. Il n’y a pas de ville qui s’appelle Quièteur. D’abord, il est tombé à Reykjavik en Islande.
ALEX : Attends. Attends. Je viens de voir un Quièteur. (Tournant les pages) Qui…qui…Quiè…Le voilà. Le peuple primitif pensait que la Lune pouvait engendrer la folie. Il faisait un prière à la Lune pour qu’elle leur envoie une météorite afin qu’elle répare le mal qu’elle avait causé. Ces météorites étaient sensé rendre la quiétude aux esprits malades. (Ferme le livre posé sur la table)
TARA : L’homme dans la forêt, c’était un malade mentale.
ALEX : Et on lui a donné sa dose de quiétude.
WILLOW : Oui. Et maintenant, voyons ce que nous dit l’histoire. Au Moyen Age, on signale de très importante vague de démence. Tout le monde perdait la boule un peu partout mais brusquement ça s’arrête. Et les dates, elles pourraient correspondre. On dirait qu’à chaque fois, ça se produit après une chute d’une météorite.
GILES : Comme si quelque chose en immergé et apaisé les déséquilibrés.
ALEX : Une météorite tombe et au revoir les frapadingues.
TARA : Dans le livre d’Alex, on dit clairement qu’il faut invoquer le Quièteur pour le faire venir. Alors qui l’a invoqué ?
ALEX : D’après vous, je parie pour Gloria, notre monstrueuse invocatrice maison.
WILLOW : On devrait appeler Buffy. Oui. Sauf qu’on peut pas appeler Buffy. (Regarde Giles) On l’appelle ?
GILES : Non. Mais on va prévenir Riley.
Riley parle au téléphone avec Willow.
RILEY : Le démon Quièteur ?
WILLOW : Oui. Voilà ce qu’on a appris. (Willow au téléphone de la bibliothèque) C’est une sorte de nettoyeur qu’on peut invoquer pour tuer…
RILEY : Les malades mentaux.
WILLOW : Oui. Comment tu le sais ?
Riley est dans le service psychiatrique de l’hôpital de Sunnydale. On voit un commandos en arrière plan.
RILEY : Parce que j’ai cinq corps au service psychiatrie de l’hôpital.
WILLOW : Tu es à l’hôpital ? Ecoute Riley. J’ai…j’ai vu la maman de Buffy aujourd’hui et elle était bizarre. Drôlement bizarre. Si tu vois ce que je veux dire.
RILEY : Ne t’inquiète pas. Joyce est rentré chez elle. C’est l’interne, Ben qui me l’a dit. Elle est en sécurité.
WILLOW : Oh ! Ouh ! Et cette chose, le Quièteur, est-ce qu’il est toujours là ?
RILEY : Oui. On l’a…Je crois que je l’ai coincé dans les conduits d’aération.
Ellis arrive et tape sur l’épaule de Riley. Il lui fait un signe de tête. riley lève un doigt pour dire d’attendre une minute.
RILEY : Ecoute Willow. Continuez vos recherches. Appelez-moi si vous apprenez comment le tuer.
WILLOW : Bon. D’accord. Tu veux un coup de main ?
Elle entend la tonalité lui signalant que Riley a raccroché.
WILLOW : Ok.
Elle raccroche à son tour et elle revient les autres.
Dans la chambre de Joyce qui est en colère.
JOYCE : Mais la moindre des corrections, c’était comme même de me prévenir qu’on jouerait au tennis.
Joyce est allongée sur son lit, sur le dos avec les genoux pliés et les mains de chaque côté de sa tête. les couvertures sont repoussées jusqu’au pied du lit.
JOYCE : Je n’en savais rien. Oh ! Vos yeux. (D’un air menaçant) Vos yeux sont aussi noirs que du pétrole. Dites-moi. Dites-moi. Il faut que je saches. Pourquoi…pourquoi me fixez-vous de cette façon ?
Dawn qui est dans sa chambre, est couché dans son lit. Elle entend Joyce parler. Dawn étreint un animal en peluche et écoute à contrecoeur.
JOYCE : Parce que vous demandez. Vous avez rien demandé. C’est un contrôle. Ça comptera pour la note finale. Je dois le savoir maintenant.
Dawn fait des grimaces, ne voulant pas entendre cela.
JOYCE : D’accord. Il y a des professeurs qui sont assez distant. C’est normal. Ce sont des professeurs. Il n’accroche pas avec vous. (En larmes) Mais ne me prenez pas de haut.
Dawn saisit son oreiller et l’enfonce sur ses oreilles, essayant de ne plus rien entendre. Mais rien y fait.
JOYCE : (Pleurant) Dites quelque chose. C’est trop facile de venir chez les gens pour les espionner.
Dans la cuisine, on entend de la musique espagnole à la radio. Buffy monte le volume et commence à faire la vaisselle. Elle se mord les lèvres, essayant de ne pas pleurer. Mais après quelques assiettes, elle se met à sangloter. Elle essuie son nez avec le dessus de sa main, essaye de se reprendre puis refond en larmes, mettant sa main sur son visage.
Dans la chambre de Joyce, elle est toujours couchée sur le dos parlant au plafond.
JOYCE : Quelqu’un sait que vous êtes ici. Il aurait dû vous le dire à l’entrée. Vous n’avez pas le droit d’être ici. Je dois me reposer maintenant. Je…je n’aime pas votre façon de m’observer.
Elle s’arrête un moment, gardant les yeux grands ouverts.
JOYCE : Est-ce qu’ils vous l’ont dit à l’entrée ?
Joyce dans son lit et la créature au plafond au-dessus d’elle.
JOYCE : (Fermement) Arrêtez de me dévisager. Je déteste ça. S’il vous plaît. Non.
La créature crie.
ACTE 4
A l’hôpital, Graham sort par la porte principale, portant un compteur Geiger pour détecter les radioactivités. Il fait quelques pas tout en le regardant puis s’arrête alors qu’Ellis, Riley et d’autres commandos arrivent derrière lui.
GRAHAM : La piste s’arrête ici. A l’entrée du parking.
ELLIS : On perd la piste. (Graham confirme par un signe de tête)
RILEY : Une voiture. Il s’est caché sûrement en dessous. C’est réussi comme isolement.
ELLIS : Ça veut dire qu’un pauvre malade mentale est sortie aujourd’hui. Cette chose accroché à sa voiture. (Riley semble apeuré) Et il l’a ramenait dans sa pauvre maison.
RILEY : Sotie aujourd’hui ?
ELLIS : (A un commando) Trouvez-moi la liste des patients sortis ces dernières 24 heures.
RILEY : Non. Je sais où il est allé. Il n’y a pas de temps à perdre. Vite.
Ils partent précipitamment.
Joyce toujours dans son lit regardant en haut, la créature.
JOYCE : Je vais fermer les yeux et quand je les ouvrirai, vous ne serez pas là. Ah !
La créature pousse des cris aigus et se jette sur Joyce. Elle se met à hurler. Dawn entend le cri et se précipite voir sa mère. Joyce lutte contre le Quièteur.
JOYCE : Laissez-moi.
Il crache sa bave sur son visage. Elle secoue sa tête essayant de l’écarter. Dawn ouvre la porte et voit le démon sur Joyce. Elle suffoque.
DAWN : Maman ! Ah !
Le Quièteur la regarde alors qu’elle prend le porte manteau de sa chambre et le pousse par terre. Elle attaque le démon avec le porte manteau, le poussant de l’autre côté du lit.
Une grande partie de la bave a déjà durci sur le visage de Joyce. Elle s’en débarrasse, suffocant et haletant. Dawn regarde autour d’elle, effrayée.
Le Quièteur surgit derrière le lit et se jette sur Dawn, poussant un cri aigu. Elle cri et court vers sa chambre. Le Quièteur la pourchasse, rampant le long du plancher. Dawn court à travers la pièce et sort par le couloir, tandis que le Quièteur arrive dans le couloir par la chambre de Joyce. Dawn court dans la salle de bains et claque la porte.
DAWN : Buffy !
Buffy pleurant toujours dans la cuisine. La radio et l’eau font beaucoup de bruit. Ainsi, elle n’entend pas Dawn hurler. Elle repousse les cheveux de son visage et renifle.
Dawn traverse en courant la chambre de Buffy pour aller dans celle de Joyce par l’autre porte. Joyce est assise sur le lit, griffant son visage et suffocant. Dawn ferme la porte, saisit le vélo d’appartement, le pousse et le place derrière la porte puis cours vers l’autre porte. Elle la ferme violemment.
Dans la cuisine, Buffy asperge d’eau son visage ensuite prend une serviette et s’essuie.
Dans qui est dans la chambre de Joyce, elle ouvre la porte menant à l’entrée. Elle hurle aussi fort qu’elle peut.
DAWN : Buffy !
Buffy entend le cri perçant et se retourne d’un seul coup, laissant tomber la serviette. Dawn claque la porte de nouveau.
Buffy sort à toute vitesse de la cuisine, vers l’entrée et monte les escaliers. Elle ouvre la porte de la pièce de Joyce et trouve Dawn et Joyce sur le lit, toujours en train de retirer la bave solidifiée sur le visage de sa mère.
BUFFY : Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ?
DAWN : Il y a un truc dans la maison, Buffy. Il en a après maman.
BUFFY : Vous restez ici. Surtout ne sortez pas de la chambre.
Alors que Buffy ferme la porte, le Quièteur se laisse tomber du plafond et s’agrippe à son visage. Elle le saisit et ils se battent. Elle le jette contre le mur puis dégringole des escaliers. Le Quièteur pousse un cri aigu et se sauve en rampant. Buffy se frotte le cou et regarde autour d’elle, l’air confus.
Joyce et Dawn sont sur le lit dans la pénombre se serrant l’une contre l’autre.
JOYCE : Ça va aller, ma chérie. Ça va aller.
Dawn regarde la porte par-dessus l’épaule de sa mère, effrayée.
Buffy marche lentement dans la maison obscure, cherchant le Quièteur du regard. Elle entre dans la cuisine, se précipite sur le support à couteaux et sort le plus grand. Elle le fait pivoter, à la manière rude d’une Tueuse. Elle continue de regarder partout, revenant vers l’entrée. On entend des bruits grinçants.
Tandis que Buffy s’approche de la porte menant au sous-sol, celle-ci vole littéralement d’un seul coup. Buffy saute d’extrême justesse et lève le couteau. Spike émerge du sous-sol et la regarde d’une air méfiant. Buffy soupire. Spike ferme la porte du sous-sol.
BUFFY : Oh ! Spike ?
SPIKE : Oui. Dis donc, t’as pas entendu un bruit.
BUFFY : Qu’est-ce que tu es venu faire dans ma maison ?
SPIKE : Bon. D’accord. Tu m’as grillé. (Souffle profondément) Il y a plein de trucs dans votre cave et j’ai de…de trucs.
BUFFY : (Ne peut pas le croire) Est-ce que tu volais ?
SPIKE : Bah ! Ouais. Je me vois mal travailler comme serveur…
Il y a quelque chose dans sa main. Il essaye de le glisser dans sa poche sans qu’elle ne le remarque mais elle le remarque comme même.
BUFFY : Attends. C’est quoi ces photos de moi ?
Le Quièteur attaque venant de la gauche, sautant sur le visage de Spike et le frappant sur le sol. Il crie tandis qu’il se retrouve sur le plancher avec le Quièteur sur lui, en train de l’étouffer. Ils se battent. Buffy grimace et lève son couteau, recherchant une ouverture.
Spike donne un coup de pied sur la main de Buffy et le couteau vole plus loin. Buffy grimace de douleur et affiche un visage exaspéré.
Le Quièteur se tourne et voit Buffy. Il pousse un cri perçant et l’attaque alors qu’elle se dirige vers lui. Ils se jettent contre un mur et tombent avec le Quièteur au-dessus. Buffy le poignarde, le repousse violemment et s’éloigne en rampant sur son derrière vers l’entrée devant la cheminée. Spike prend le couteau et se retourne tout d’un coup.
SPIKE : Buffy.
Il lui lance le couteau. Elle l'attrape juste au moment où le Quièteur la renverse de nouveau et monte sur elle. Elle le poignarde dans le dos. Il crie. Buffy le poignarde à plusieurs reprises jusqu'à ce qu'il cesse de crier et meurt. Buffy suffoque, le visage marqué par la douleur, elle balance le Quièteur loin d'elle puis s’étale par terre avec un soupir.
Spike lui tend la main. Buffy la prend et il la remet debout. A peine relevée, la porte s’ouvre violemment et Riley entre, suivi des commandos. Spike et Buffy se retournent et voient d’autres commandos entrés par la porte de derrière. Les commandos reçoivent des ordres de toute part. Riley regarde Spike et Buffy se tenant apparemment les mains. Spike le regarde acerbe.
RILEY : (A Buffy) Tu n’as rien ?
Buffy fronce les sourcils puis courent vers les escaliers.
SPIKE : (A Riley) Tu viens de rater une sacrée bagarre.
Riley regarde par terre et voit le Quièteur mort avec le couteau planté dans son dos. Buffy se précipite dans la chambre de Joyce.
BUFFY : C’est fini. Je l’ai tué.
JOYCE : (Soulagée) Oh, mon Dieu !
DAWN : C’est fini. Tu le promets.
BUFFY : Je te le promets.
Dawn et Joyce l’étreignent, mettant leur tête sur ses épaules. Elle met ses bras autour d’elles.
BUFFY : Tout va bien maintenant. C’est fini. Tout va bien.
Devant l’hôpital, Ben descend quelques marches, se dirige vers une voiture. Il l’ouvre et monte dedans en regardant autour de lui, nerveusement. Alors qu’il ferme la porte, quelqu’un se met à parler.
DREG : C’est étrange. (Ben le cherche, surpris et le voit dans le rétroviseur) Un homme vous demanderez ce que vous avez vouloir faire exactement. Il pourrait s’interroger sur ce que vous avez vouloir accomplir. Parce que aux yeux d’un simple postulant, ça ressemble au chaos. Un acte propre a attiré l’attention de manière très importune.
BEN : (En colère) Sortez tout de suite.
DREG : Monsieur.
Dreg sort de la voiture et se tient près de la fenêtre de Ben.
DREG : Pardonnez-moi mais j’aimerais comprendre. Pourquoi avoir appeler le Quièteur ?
BEN : Qu’est-ce que vous croyez ? Je passe derrière Gloria pour faire le ménage. Je n’ai fait que ça pendant toute ma foutu vie.
Il démarre la voiture et s’en va tandis que Dreg le regarde partir.
Dans la chambre de Joyce à l’hôpital, une infirmière installe un système intraveineux dans le bras de Joyce pendant que Buffy est assise sur le lit près d’elle. Elle lui tient la main. Joyce grimace alors que l’aiguille entre dans son bras. L’infirmière termine et sort. Buffy soupire.
JOYCE : Buffy, je…(S’éclaircissant la voix) J’ai quelque chose à te demander. Si tu penses…si tu penses que je délire, je veux que tu me le dises.
BUFFY : (Acquiesce) Je te le dirais.
JOYCE : L’autre jour, j’i…j’ignore quand. Parce que tout se mélange dans ma tête. J’ai perdu la notion du temps.
BUFFY : Ça n’est pas important.
JOYCE : Je suppose que non. Ce que je sais, c’est que je n’avais pas l’esprit très clair. Et j’ai eu…Ce n’était pas un rêve. C’était comme si d’un seul coup, je voyais la vérité. Ça…ça s’est imposé à moi comme une certitude. (Buffy fronce les sourcils) Même si je sais que ça ne peut pas être possible. Que je ne devrais pas avoir ces idées.
BUFFY : Quoi ?
JOYCE : Cette Dawn…
Buffy semble très surprise.
JOYCE : Elle n’est pas à moi.
Buffy regarde sa mère, puis baisse la tête. elle prend une décision et regarde Joyce dans le yeux.
BUFFY : Non.
JOYCE : (Pensive) Et pourtant, elle a sa place parmi nous.
BUFFY : Oui. Elle l’a.
JOYCE : Et elle est importante. Et très précieuse pour tout le monde. (Buffy acquiesce) Aussi précieuse que tu l’es pour moi.
Buffy sourit et acquiesce de nouveau. Joyce hoche la tête.
JOYCE : Alors nous devons prendre soin d’elle. Buffy, promets-moi. Si il arrive quoi que ce soit, si je n’en sors pas…
BUFFY : Maman…
JOYCE : Non. Ecoute-moi. Peu importe ce qu’elle est. Elle se sent vraiment ma fille. J’ai besoin de savoir que tu t’occuperas d’elle. Que tu la protégeras. Que tu l’aimeras comme je t’aime, toi.
BUFFY : (En larmes) Je te le promets.
JOYCE : Bon. Je suis rassuré.
Elles s’enlacent.
JOYCE : Ma douce, ma courageuse, Buffy. Comment est-ce que je ferais sans toi ?
Buffy serre sa mère très fort, comme si elle voulait lui reposer la même question.
Joyce est sur une civière, transporté au bloc opératoire. Derrière elle, on peut voir Riley, Alex, Anya, Giles, Tara et Willow. Joyce reste très calme alors que les infirmières l’emportent. Buffy la regarde partir à l’écart des autres avec Dawn.