Pour toujours...

Transcript par Asmine pour Buffy VS. Interdiction formelle de recopier.


PRE-GENERIQUE
GILES (VO) : Dans les épisodes précédents de Buffy contre les vampires :
Buffy est chez elle (quand elle trouve sa mère morte), Joyce est allongée sur le canapé.
BUFFY : Qu'est ce que tu fais ?
AMBULANCIER : Votre mère est morte.
A l'hôpital (après la mort de Joyce).
BUFFY : Elle [Dawn] s'est effondrée, elle me croyait pas.
Dawn est dans les toilettes de son collège.
DAWN : Oh, non.
BUFFY (à l'hôpital) : Je crois que c'est toujours le cas.
Dawn, à l'hôpital, discute avec Ben (après sa fugue).
DAWN : Je ne suis pas réelle.
BEN : Tu es la clé ? Va-t'en, va-t'en avant qu'elle te trouve ! (se morphant en Gloria) Elle est ici.

PROLOGUE :
Buffy est aux pompes funèbres, elle slalome entre les cercueils, elle en ouvre un.
GILES : Oh, Buffy, tu es là.
Elle referme le cercueil, Giles entre suivi de Dawn et de l'employé des pompes funèbres.
GILES : Est-ce que ça va ?
BUFFY : Oui.
L'EMPLOYE : Vous avez trouvé ?
BUFFY : Celui-là.
L'EMPLOYE : C'est un excellent choix, il exprime votre attachement à la défunte.
Ils sortent tous sauf Dawn.
BUFFY : Il te plait pas ?
DAWN : Non, c'est pas ça, c'est juste peut-être que maman, peut-être qu'elle aurait préféré l'autre model. C'est vrai, comment savoir si ça lui plairait ? C'est elle qui va devoir rester à l'intérieur pour toujours.
BUFFY : C'était peut-être pas une bonne idée de m'accompagner.
DAWN : Ca va, je disais ça…
BUFFY: Je le pense Dawn, tu ne devrais pas être confrontée à ça.
L'employé : Désirez-vous un moment pour réfléchir ?
BUFFY : Non. Non, c'est fait, ce sera celui-là. Tu es d'accord ?
Dawn fait signe que oui avec sa tête.

GENERIQUE

ACTE 1
Chez Buffy.
GILES : Les tarifs des différentes entreprises sont assez compétitifs.
BUFFY : On va prendre ceux-là, c'est plus simple.
DAWN : Quelle couleur pour les fleurs ?
BUFFY : Blanc, blanc c'est joli.
GILES : Oui.
BUFFY : On devrait faire une annonce, tout le monde va s'imaginer qu'on se retrouvera pour manger après l'enterrement si on ne dit rien.
GILES : Hum, on pourrait peut-être rajouter une ligne au faire-part stipulant que ta mère ne le souhaitait pas.
WILLOW : Il n'y aura rien ?
BUFFY : C'est ce que maman avait décidé. Elle avait dit que ce genre de repas la déprimait.
DAWN : Elle a dit ça, quand ?
BUFFY : Un peu avant de se faire hospitaliser, on a discuté de ce qu'elle voudrait au cas ou.
DAWN : Elle ne m'a jamais rien dit à moi.
ALEX : Elle a du t'épargner le sujet pour éviter que tu t'inquiète. Tu devrais plutôt ton dîné, t'y a à peine touché.
BUFFY : Oui Dawn, il faut que tu manges.
DAWN : Pourquoi je devrais ? Tu ne mange rien toi.
BUFFY : Il ne s'agit pas de…
Le téléphone sonne.
BUFFY : Oh, j'ai plus envie de répondre, vous le prenez sauf si c'est mon père.
GILES : Oui, bien sur. (Au téléphone) Allô, oui elles sont ici. Merci. Les funérailles auront lieu demain à 3 heures, vous connaissez le funérarium des trois frères ?
Tout en téléphonant, Giles quitte la pièce.
BUFFY : Quand je pense qu'il n'a même pas téléphoné.
ALEX : Ton père est toujours dans la mature ?
BUFFY : Son numéro en Espagne ne correspond à rien, j'ai laissé des messages partout. Et si on mettait juste il n'y aura pas de repas après l'enterrement, repas ou réception ? A la demande de Joyce, il n'y aura pas de réception. Oh, c'est lamentable !
Alex se lève et va s'asseoir à coté de Buffy.
DAWN : Qu'est ce qu'on va faire, je veux dire après ? Est-ce qu'on va juste revenir à la maison ?
BUFFY : J'en sais rien, oui, oui certainement. Ou alors à la demande de la famille il n'y aura pas de réception.
ALEX : Ouais, ça fait très solennel.
DAWN : J'ai pas envie de revenir ici.
BUFFY (à Alex) : D'après toi, il vaut mieux le rajouter en haut ou le mettre en bas.
Willow est en train de débarrasser la table.
DAWN : Est-ce que je peux venir chez toi demain ?
WILLOW : Demain ?
DAWN : Quand ce sera fini.
WILLOW : Vous, vous devriez peut-être Buffy et toi… Oui, bien sur.
DAWN : Je peux y aller ?
BUFFY : Hein ! ?
DAWN : Je peux aller chez Willow après les funérailles ?
BUFFY : Oui si tu veux, j'ai rien contre.
DAWN : Je vais chercher mon sac de couchage dans le grenier.
Elle se lève.
Le dîné est terminé, Alex et Willow sortent de chez Buffy.
ALEX : Tu rentres à la maison ?
WILLOW : Je vais passer voir ma mère d'abord, c'est un truc que je fais beaucoup ces derniers temps.
ALEX : Oui, je vais peut-être voir la mienne aussi. Non finalement je vais pas y aller, ces gens là sont vraiment terrifiants. En parlant de ça.
Ils voient Spike arriver avec un bouquet de fleurs.
ALEX : Dis-moi que c'est une blague
SPIKE : Je ne vais pas rentrer.
ALEX : Et tu peux remporter ça avec toi, c'est de cette façon que tu espères marquer des points avec Buffy.
SPIKE : Il ne s'agit pas de Buffy.
ALEX : Mon œil, on est parfaitement au courrant de ton obsession délirante.
SPIKE : Elles sont pour Joyce.
ALEX : Ouais, et c'est la seule à avoir une fille après qui tu cours.
SPIKE : C'était quelqu'un que j'appréciais, tu comprends abrutis ! C'était une femme bien, elle ne prenait pas de grands airs, elle avait toujours une bière pour moi, elle ne m'a jamais traité comme un monstre.
ALEX : Et pourtant.
SPIKE : Pense ce que tu veux.
Spike jette son bouquet par terre et s'en va.
ALEX : Incroyable, il s'imagine qu'en venant faire son p'tit numéro, il va persuader Buffy de faire de lui son jouet sexuel.
Willow se baisse et ramasse le bouquet.
WILLOW : Alex, il n'a pas laissé de carte.
Ils restent un moment silencieux.
La caméra passe d'une chambre à l'autre et on voit Buffy et Dawn assises chacune sur leur lit
A L'enterrement.
LE PRETRE : Nous recommandons à Dieu tout puissant l'âme de notre sœur Joyce Summers et nous remettons son corps à la terre, la terre à la terre, les cendres aux cendres, et la poussière à la poussière. Le seigneur la béni et la garde, il fait resplendir sa face sur elle et la prend en sa miséricorde. Le seigneur l'élève en sa sainteté et lui donne la paix.
Pendant tout le discours du prêtre, on voit des images de l'enterrement défiler.
WILLOW : Ca va aller ? On y va ?
TARA : D'accord, je vais lui dire.
Tara se dirige vers Buffy.
TARA : Désolée, Dawn voudrait rentrer avec nous, on peut l'emmener maintenant ?
BUFFY : Oui, oui il vaut sûrement mieux qu'elle s'en aille.
TARA : Et toi qu'est ce que tu fais, si tu veux on peut t'attendre.
BUFFY : Non je préfère rester. Merci.
Tara retourne voir Dawn et Willow.
TARA : Elle veut rester.
Buffy reste là, debout, toute la journée. On voit des jambes s'avancer vers Buffy.
ANGEL : Je suis désolé, je n'ai pas pu venir plus tôt.
Ils se prennent la main.
A l'appartement de Willow.
WILLOW : Oh, Dawn, je me sens tellement impuissante. Tout ce que je peux te dire c'est que ça passera, je te le promets.
DAWN : Tu n'en sais rien.
TARA : Bien sur qu'elle le sait, on est des sorcières, on sait un tas de choses.
DAWN : Quoi ? Que la vie' continue et que je vais oublier maman ! C'est ça que vous savez ?
WILLOW : Pas l'oublier, non, tu…
TARA : Tu lui feras une place dans ton cœur et d'une certaine façon elle fera partie de toi. Tu comprends ce que je veux dire ?
WILLOW : Tu sais on est pas obligé d'en parler ce soir, on peut aller se coucher.
DAWN : Non, j'ai pas envie de dormir.
TARA : On peut rester assises ou, ou on fait ce que tu veux.
DAWN : Tant mieux parce que je sais ce que je veux faire.
WILLOW : Chouette, on peut savoir ?
DAWN : Vous êtes de sorcières, vous faites de la magie et vous jetez des sorts.
WILLOW : Tu veux qu'on t'apprenne un truc de magie ? Quelque chose de surprenant ou si tu veux je peux faire danser une peluche.
DAWN : Je veux faire de la magie, je veux faire revenir ma mère.

ACTE 2
Alex et Anya sont au lit, ils viennent de faire l'amour.
ANYA : C'était différent.
ALEX : Oui, c'était plus intense.
Anya : C'est la mort de Joyce.
ALEX : Oui, hein ? !
ANYA : Hé bien, j'ai réfléchi au fait qu'en permanence il y a des gens qui meurent et d'autres qui viennent au monde et que finalement l'un ne va pas sans l'autre. Quand j'y pense de cette manière, l'amour paraît un peu moins triste et le sexe beaucoup plus excitant.
ALEX : Encore une fois, je dis hein.
ANYA : Je crois que je comprends mieux le sexe maintenant, il ne s'agit pas seulement de deux corps qui se mélangent, c'est la vie, c'est perpétuer la vie.
ALEX : Oui, quand les personnes sont un peu plus âgées, bien plus riches et beaucoup moins stupides.
ANYA : [rires] Respire ! Tu as changé de couleur. Je ne suis pas prête à perpétuer la vie avec toi, mais j'en ai le pouvoir, nous l'avons. La vie pourrait naître de notre mélange et c'est merveilleux, ça me donne l'impression de faire partie de quelque chose de plus grand et d'être plus en prise avec le monde. Tu vois le genre ?
ALEX : Oui, je vois.
Ils s'embrassent.
A l'appartement de Willow et Tara.
TARA : C'est normal que tu veuille ramener ta mère et on aimerait pouvoir mais ce n'est pas possible.
DAWN : Pourquoi ? Vous utilisez la magie pour tout un tas de choses.
WILLOW : Oui c'est vrai mais…
TARA : Il y a une différence, la magie ne doit pas servir à changer l'ordre naturel des choses.
DAWN : Mais vous le faites tout le temps modifier l'ordre naturel des choses. Vous faites voler des trucs, disparaître…
TARA : Mais on ne joue pas avec le principe de la vie. Dawn, je sais à quel point tu souffres.
DAWN : Tu n'en as aucune idée. Ils l'ont mise dans une boite !
TARA : Oui je sais, c'est injuste et affreux mais ce n'est pas une raison.
WILLOW : Je ne sais même pas si c'est possible Dawn, il m'est arrivé de lire des trucs sur la résurrection mais, il y a bien des livres qui en parlent, j'imagine que la formule n'est pas fiable.
TARA : Ce n'est pas le problème.
WILLOW : Ce n'est pas le problème, le problème c'est que c'est mal parce que…
TARA : Parce que les sorcières ne sont pas autorisées à modifier le cours de la vie dans un but personnel, les premiers sorciers ont fait le vœu de respecter cette règle.
DAWN : Donc c'est possible de ramener une personne, ils n'auraient pas fait ce vœu s'ils n'en avaient pas la possibilité.
TARA : Ils l'avaient peut-être mais ce n'est pas notre cas.
WILLOW : Elle a raison Dawn, c'est trop dangereux.
DAWN : Vous avez dit que vous vouliez m'aider.
Dawn s'allonge sur son sac de couchage.
WILLOW : Dawn.
Au cimetière, Buffy et Angel sont assis contre un arbre, il la tient dans ses bras.
BUFFY : L'enterrement était, c'était très pesant. Mais ce qui m'inquiète le plus c'est demain.
ANGEL : Qu'y a-t-il demain ?
BUFFY : C'est justement ce que j'ignore. Jusqu'à aujourd'hui j'avais une route bien tracée, des choses à faire à chaque minute et toutes en rapport avec maman.
ANGEL : Demain les obligations de la vie quotidienne seront toujours là.
BUFFY : Tout le monde s'attend à ce que je sache comment les affronter parce que je suis tellement forte.
ANGEL : Tu as besoin de temps, je pense que tout le monde en est conscient.
BUFFY : Ce n'est pas qu'une question de temps, je sais empaler des vampires mais dans la vraie vie c'était maman qui était forte. Elle savait toujours comment me remonter le moral, ce qu'il fallait dire.
ANGEL : Tu verras, tu t'en sortiras, au début ce sera difficile, c'est vrai.
BUFFY : Je n'en sais rien, je n'arrête pas de penser au jour où je l'ai trouvé, si j'étais arrivée ne serai-ce que dix minutes avant.
ANGEL : Ils t'ont dit que ça n'aurait pas fait la moindre différence.
BUFFY : Ils ont dit que ça n'aurait probablement pas fait la moindre différence. Le mot exact c'est probablement, ça je l'ai gardé pour moi.
ANGEL : Ce n'est pas ta faute, tu n'aurais pas pu la sauver.
BUFFY : C'est ce qu'ils m'ont dit avant même d'essayer de la ranimer et je suis restée paralysée. Alors comment est ce que je serais capable de tout gérer ?
ANGEL : Buffy.
BUFFY : Ce serais facile si je n'avais à me préoccuper que de moi mais il y a Dawn.
ANGEL : Ca va aller, tu n'en as peut-être pas l'impression mais tu es forte, tu seras à la hauteur, tes amis seront là pour t'aider. Tu n'es pas seule Buffy.
BUFFY : Il ne va pas tarder à faire jour.
ANGEL : Je peux rester aussi longtemps que tu auras besoin de moi.
BUFFY : Et si on disait pour toujours, ça te paraît raisonnable pour toujours? Non, c'est pas une bonne idée, j'ai besoin de tendresse en ce moment.
ANGEL : Ne t'en fait pas, laisse-toi aller.
Ils se regardent les yeux dans les yeux, leurs lèvres se rapprochent lentement et ils s'embrassent.
BUFFY : Je t'avais prévenu, il vaut mieux que tu t'en aille.
ANGEL : Je suis désolé.
BUFFY : Non, je te suis tellement reconnaissante d'être venu me soutenir, si tu n'avais pas été là, je ne sais pas comment j'aurais fait.
ANGEL : Il nous reste encore un peu de temps avant que le jour se lève.
BUFFY : Tant mieux.
Elle le serre dans ses bras.
BUFFY : Oh, Angel.
Près de l'hôpital, Ben va au travail, il croise un des sbires de Gloria.
BEN : Dis à ma sœur que j'en ai assez de voir sans arrêt vos sales faces de déchet nucléaire.
SBIRE : C'est elle qui m'a envoyée vers vous, la nouvelle de votre histoire d'amour avec la tueuse…
BEN : Nous n'avons pas d'histoire d'amour !
SBIRE : Pourtant vous avez essayé de la séduire, je me trompe ?
BEN : Je te préfère en punching-ball.
SBIRE : Il est vrai que Gloria souhaiterait encourager votre intérêt pour la tueuse car cela pourrait nous fournir plus d'information sur la clé.
BEN : Et pourquoi irai-je les donner a sa majesté démentielle ?
SBIRE : Le temps Ben, le temps nous est compté, quand vous combattez Gloria c'est vous-même que vous combattez ; voyez-vous.
BEN : Parfait que la meilleur par de moi gagne, et que Gloria se rentre bien dans la tète que je l'aiderai jamais à trouver la clé, que je ne livrerai jamais un innocent.
SBIRE : Un innocent voilà un qualificatif intéressant pour une clé.
BEN : Non je ne voulais pas dire…
SBIRE : Je comprends, excuser-moi de vous avoir importuné, je me retire.
BEN : Tu comprends quoi ? Quand je dis un innocent je ne voulais pas dire que la clé, enfin ce n'est pas une personne.
SBIRE : Non bien sur que non.
BEN : Tu va courir le raconter ! Tu réalise ce qui se passera quand elle trouvera la clé, le nombre de mort qu'il y aura !
SBIRE : Mettons que je n'ai rien entendu.
BEN : Je ne le tolèrerait pas, tu comprends.
Ben poignarde le sbire.
BEN : Je refuse de la laisser faire un massacre, c'est hors de question !
Le lendemain matin, à l'appartement de Willow et Tara.
WILLOW : On va aller prendre notre petit déjeuné.
DAWN : J'ai pas très faim.
WILLOW : Oh, d'accord, nous on a cours après et je savais pas si tu voulais rentrer chez toi ou…
DAWN : Je vais dormir encore un peu, Giles a dit qu'il viendrait me prendre quand je voudrais.
WILLOW : Oh très bien, très bien oui, reste là si tu veux. Hé, au fait j'ai une pause à l'heure du déjeuné, je pourrais repasser.
DAWN : Je serais peut-être déjà partie.
WILLOW : Bah, je tenterai quand même le coup.
TARA : Repose-toi bien.
Tara et Willow sortent. Willow, trop triste de voir Dawn souffrir, tire un livre de la bibliothèque avec ses pouvoirs. Après qu'elles soient sorties, Dawn le voit et commence à le feuilleter.
DAWN : L'ère de lévitation, la guerre des Warlocks, résurrection : naissance une controverse.
Au Magic Box, Dawn fait le ménage et en profite pour chercher quelque chose.
GILES : Tu n'es pas obligée de faire ça Dawn, repose-toi.
ANYA : Oui tu devrais t'asseoir, on a des pattes de poulet très amusantes si tu veux jouer.
DAWN : Non ça va.
ANYA : Tu veux regarder la télévision ? Je croyais que les enfants détestaient faire des efforts et adoraient les dessins animés.
DAWN : J'aime me rendre utile, ça m'empêche de trop penser.
GILES : Alors tu vas te rendre utile, on a toujours besoin d'aide.
ANYA : Mais vous avez une aide, une aide que vous payez, autre que celle d'une enfant qui n'a pas l'age légal de travailler.
GILES : Anya.
ANYA : Oh, ah oui, j'ai compris. Mais je suis ravie que le fait de voler mon travail t'amuse autant Dawn. Je ne me sens pas du tout menacée, tu peux y aller.
GILES : Oui, continue Dawn.
DAWN : Est-ce qu'il faut que je sache certain chose par exemple le matériel défendu ? Un jour Willow m'a dit qu'il y avait des livres qui étaient assez dangereux.
GILES : Oui en effet et bien il y a, ils portent une mention spéciale. La plus part de nos textes et de nos potions les plus puissantes sont entreposer la haut, et si quelqu'un demander un de ces articles envoie-le-moi.
DAWN : D'accord, autre chose ?
GILES : Oh oui, si tu veux je pourrais te montrer comment fonctionne la caisse enregistreuse.
ANYA : La caisse enregistreuse ? Avec des billets ? Elle a le droit de toucher à mes billets ? Oh, un client.
GILES : Je reviens dans une minute.
DAWN : Prenez votre temps.
Dawn monte dans la mezzanine du magasin, elle prend un livre et une bouteille. Pendant ce temps là :
ANYA : (en fond) Bonjour, je peux vous aider, vous chercher quelque chose ?
LE CLIENT : Je regarde juste
ANYA : Alors nous avons de magnifiques bougies et elles sont parfumées, ou alors vous avez le petit support a encens. Celui-là, il est très joli, excellent choix.
LE CLIENT : Je paie en liquide.
ANYA : Oh, oui très bien. Et voilà votre ticket.
LE CLIENT : Merci, vous auriez des ( ? on entend pas bien à cause de la musique et du bruit que fait Dawn)
GILES : Oui, je vais vous montrer le rayon.
ANYA : Vous voulez les deux ou les trois ?
LE CLIENT : Seulement deux pour l'instant.
ANYA : Très bien. Bonjour madame.
Dawn redescend.
GILES : Dawn.
DAWN : Hum.
GILES : Tu peux aller voir l'encaissement que fait Anya et ensuite je te montrerai comment on fait.
DAWN : D'accord, j'y vais.
La nuit, Dawn est sur la tombe de sa mère, elle prend de la terre.
SPIKE : J'espère qu'il ne te faut que de la terre parce que si un rituel magique nécessite davantage, tu t'aventures chez les zombies et ce n'est pas bon.
DAWN : Spike, ce n'est pas ce que…
SPIKE : Je sais très bien ce que tu prépares, ce bouquin est une ignominie.
DAWN : S'il te plait, ne dit rien à Buffy, j'essaie de, il faut que je la ramène, j'en ai besoin.
SPIKE : Je n'ai pas l'intention d'en parler. Je vais t'aider.

ACTE 3
Giles est chez lui, il y a de la musique, il boit un verre d'alcool bien installé dans un fauteuil.
Spike et Dawn marchent dans la rue.
SPIKE : Je n'ai jamais eu recours à ses services mais il est réputé, la rumeur dit qu'il sait absolument tout ce qui concerne la résurrection. Ca se passera bien, détends-toi.
DAWN : Ne te force pas à être gentil avec moi, je sais pourquoi tu fais tout ça.
SPIKE : Ca m'intéresse, éclaire-moi.
DAWN : Spike je ne suis pas stupide, je sais que tu es dingue de ma sœur, tu es prêt à tout pour te rapprocher d'elle.
SPIKE : Buffy ne doit pas apprendre un mot de tout ça. Si elle apprenait ce que j'ai fait, c'est un arbre qu'elle me planterait dans le cœur.
DAWN : Alors si tu ne fais pas ça pour elle, pourquoi est ce que tu veux m'aider ?
SPIKE : Disons que je n'aime pas voir une Summers souffrir autant, c'est tout et je ne plaisante pas, tu dis un seul mot à Buffy et c'est toi qu'on mettra en terre. C'est clair.
DAWN : Très clair, je ne dirai rien.
Chez Glory.
GLORY : Où est ce qu'il est ? Il devrait être revenu depuis des heures.
SBIRE N°2 : Je suis sur que Gings ne va pas tarder votre magnifique grandeur, il est des plus loyal à votre…
GLORY : Hé ! Il ferait bien d'être loyal.
Trois sbires entrent dans la pièce, l'un d'entre eux est blessé.
GLORY : Gingsy ! Oh, non! Oh oh oh, essaie de ne pas mettre de sang sur la moquette. C'était la tueuse ? Je vais la mettre en pièces.
SBIRE N°1 (celui qui s'est fait poignarder) : C'était Ben.
GLORY : Ben ? Oh, espèce de sale petite crapule, je te hais, je te hais, je te hais ! Tu entends ?
En même temps elle s'arrache des cheveux (et une bonne touffe !).
SBIRE N°1 : La clé, il en a parlé.
GLORY : La clé ? Il en a parlé ?
SBIRE N°1 : Il a révélé que c'était une personne, oh merveilleuse grandeur.
GLORY : La clé a apparence humaine.
SBIRE N°1 : Je pense que oui, généreuse.
GLORY : Ah, Gings, vieux fripon purulent, ça c'est mon prince. Je vais même te dispenser des formules élogieuses étant donné que tu es en train de mourir. Donc la clé se trouvait en sécurité dans une enveloppe charnelle, cela va énormément nous faciliter les recherches parce que nous n'avions aucune piste. Ca pouvait être une carte ou une bicyclette ou n'importe quoi d'autre. Oh, allez me le faire réparer, je veux entendre encore toute l'histoire sans ses affreux gémissements.
Spike et Dawn entrent dans une pièce.
DAWN : Tu es sur qu'il y a un magicien qui habite ici ? Il y a comme une odeur de grand-père.
SPIKE : Hé ! Il y a quelqu'un ?
LE MAGICIEN : Je vous connais.
SPIKE : Non, ça m'étonnerait.
LE MAGICIEN : Oh, mais si vous êtes ce gars là, le gars qui traîne au marché du coin.
SPIKE : C'est rien de le dire, on est venu vous voir…
LE MAGICIEN : [rires] Oh, c'est dingue. Non, j'étais prêt à, j'aurais juré que c'était vous. Bon d'accord vos cheveux à vous sont blancs et vous êtes un vampire, mais en dehors de ça…
DAWN : Peut-être qu'il vaut mieux qu'on s'en aille.
LE MAGICIEN : Non, j'ai peut-être l'air sénile mais croyez-moi j'ai encore toute ma tête. Que puis-je pour vous ?
SPIKE : Il y a quelques jours, la petite a perdu sa mère.
Le magicien : Oh, je suis désolé.
SPIKE : On se demandait comment y remédier et on nous a envoyés ici.
LE MAGICIEN : Oh non, non ça c'est, il ne faut pas jouer avec ça, je connais des reconstituants qui permettent d'alléger la peine.
DAWN : Je ne veux pas de reconstituant.
LE MAGICIEN : Connaissez-vous la sorcellerie, une quelconque expérience des formules aussi puissantes ?
Spike et Dawn font non avec leurs têtes.
LE MAGICIEN : J'en étais sur.
Le magicien arrache un cheveu à Dawn.
DAWN : Haou !
Il va le mettre au-dessus d'une lampe et le regarde.
LE MAGICIEN : En tout cas votre mère est une bonne candidate, excellent ADN.
DAWN : Il paraît.
Il se retourne pour chercher un livre et Dawn voit qu'il a une queue. Il sort un grand livre et le pose sur une table.
DAWN : J'ai déjà réuni plusieurs ingrédients mais la formule de mon livre n'est pas claire, je ne comprends pas certaines choses.
LE MAGICIEN : Le démon Ghora s'oppose, il fait obstacle à votre réussite, voilà ce que dit la partie qui n'est pas traduite.
SPIKE : Ghora, ça me dit quelque chose. On en trouve où ?
LE MAGICIEN : Ici, il reste toujours aux alentours de la bouche de l'enfer. L'œuf de Ghora apporte la vie, vous en avez besoin.
DAWN : On peut en acheter et dans quel endroit ?
LE MAGICIEN : Si c'était aussi simple que de faire une omelette, tout le monde s'amuserait à essayer. Non, vous devez voler l'œuf directement dans le nid même du démon et le Ghora ne va pas apprécier.
SPIKE : Où est-ce qu'on trouve ce démon ?
LE MAGICIEN : Chaque chose en son temps, il vous faut une image de votre mère, une photo ou un portrait.
DAWN : Aucun problème.
LE MAGICIEN : Quand vous aurez réuni tous les ingrédients, placez-les au centre d'un cercle sacré ainsi que la photo de votre mère et récitez cette incantation trois fois.
Il écrit.
LE MAGICIEN : Elle ne va pas apparaître comme ça, pouf, ça prendra un moment mais elle viendra à vous. Compris ?
DAWN : Compris.
LE MAGICIEN : Oh, si quelque chose se passait, la seule façon de rompre le sort est de détruire l'image de votre mère. D'accord ?
DAWN : Oui, ça se passera bien.
LE MAGICIEN : C'est un sort très dangereux, je ne peux pas te garantir que ta mère reviendra exactement tel qu'elle était, il arrive parfois que ces choses dégénèrent un peu.
DAWN : Mais ce sera toujours ma mère ? Non ? Ce sera toujours elle ?
LE MAGICIEN : Pour ainsi ire.
DAWN : Oh, génial, génial.
SPIKE : Et le Ghora ?
LE MAGICIEN : Oh oui, désolé, heu, rendez-vous à l'entrée des égouts qui est à l'angle de Tracy Street. Là, vous verrez à gauche il y a l'entrée, impossible de la rater, ensuite vous devrez descendre.
Dawn sort de l'argent et lui tend.
LE MAGICIEN : Non, gardez votre argent.
DAWN : Merci.
LE MAGICIEN : Mais vous me donnerez de vos nouvelles, vous me raconterez ce qui s'est passé.
Dawn lui sert la main et ses yeux se remplissent de noir, effrayée, elle retire rapidement sa main.
DAWN : Je le ferai.
Spike et Dawn sortent.
DAWN : C'est ici, comme il nous l'a dit.
SPIKE : Ce qui prouve que ce vieux coucou a encore un reste de cervelle. Ecoute, il vaut mieux que tu me laisses aller voler l'œuf tout seul.
DAWN : Non Spike, je viens avec toi.
SPIKE : Non, tu restes ici, je ne sais pas ce que je vais trouver l'un dedans.
DAWN : Tu as besoin de moi, il faut que quelqu'un vole l'œuf pendant que tu distrais le Ghora. Allons-y.
SPIKE : Qu'est ce que vous dites de ça, une mini-Buffy.
Ils descendent. Le Ghora est une sorte de gros (très gros) lézard à trois têtes.
DAWN : Il n'a pas l'air si méchant.
SPIKE : Attends qu'il se réveille, c'est là que ça se complique en général.
DAWN : J'ai aucune chance de voler un œuf à moins qu'il veille bouger.
SPIKE : Je vais le faire bouger moi, tient-toi prête.
Il va près du démmon.
SPIKE : Hé ! Ghora ! Fait voir ta tête ! Ah ouais ! Intéressant !
Dawn va vers les œufs qui se trouvent derrière le démon pendant que Spike se bat avec lui.
SPIKE : C'est tout ce que tu sais faire ? Dawn. Hé ! Ne t'approche pas d'elle.
DAWN : C'est bon Spike.
SPIKE : Raté ! Tient, prend ça !
Ils remontent en courrant mais l'œuf tombe et se casse.
SPIKE : Laisse-le.
DAWN : Il m'en faut un pour maman.
SPIKE : C'est trop dangereux et maintenant je n'ai même plus d'arme pour me battre.
Dawn court vers les œufs, le démon se tourne vers elle.
DAWN : Ahaa !
Spike lance des pierres sur le démon pur qu'il laisse Dawn tranquille.
SPIKE : Stop ! Ne la touche pas ! Hé, regarde-moi ! Oh ! Encore raté !
Spike est projeté par terre par le Ghora et Dawn en profite pour prendre un œuf. L'une des têtes du démon le mord au ventre pendant qu'il est à terre.
SPIKE : Ahaaa ! Tu vas me le payer !
Ils s'éloignent du démon.
DAWN : Spike, désolée.
SPIKE : Tu en a un, alors il y a pas de quoi l'être.
Ils remontent.
Chez Buffy, Dawn fait le rituel. Devant elle, se trouvent six bougies disposées en cercle et au centre, un bol avec le contenu de l'œuf à l'intérieur. Entre les bougies et l'œuf, elle trace un cercle rouge sang avec un liquide en disant la formule.
DAWN : Oh Cirus, pourvoyeur de ténèbres, moissonneur de vie, dieu de tous les dieux, accepte mon offrande. Squelette, entrailles, esprit, pour l'éternité seront à toi, squelette, entrailles, esprit, je t'implore Cirus, restitue-les-moi.

ACTE 4
Chez Willow et Tara. Willow est en train d'écrire.
WILLOW : Qu'est ce que j'ai pris pour le petit déjeuné ce matin ? Est-ce que tu t'en souviens ? Je dirais une brioche, mais ça je crois que c'était hier. Et toi c'était deux œufs au plat, je m'en souviens parce qu'ils s'agitaient devant moi comme deux petits seins.
TARA : C'était des œufs très coquins. Pourquoi tu notes tout ça Willow ?
WILLOW : Pour mon journal.
TARA : C'est nouveau.
WILLOW : Oui, j'ai réalisé que la vie passe si vite que si tu ne prends pas des notes, les souvenirs s'envolent et je veux tout me rappeler.
TARA : Jusqu'à la moindre broche ?
WILLOW : Jusqu'à la moindre petite chose que j'ai fait avec toi.
TARA : Oh !
WILLOW : Qu'est ce qu'il y a?
TARA : Où est passé l'histoire de la sorcellerie ?
WILLOW : Il doit être avec les autres. Alors ?
TARA : Dawn l'a pris avec elle.
WILLOW (très mal à l'aise) : Elle a pas fait ça, elle l'a fait ?
TARA : C'est mauvais, très mauvais.
WILLOW (toujours aussi mal à l'aise) : Mais c'est un livre d'histoire, sans plus. Il pourra répondre aux questions qu'elle se pose, je ne crois pas qu'elle pourrait faire grand mal rien qu'avec ça.
TARA : C'est pas un livre de recettes mais il fait référence à certaines pratiques de résurrection.
WILLOW : Mai j'ignorais que, je veux dire elle elle ignorait ça.
TARA : Sans doute mais elle a peut-être pris autre chose.
WILLOW : Non, rien d'autre, je crois que, qu'elle n'a rien pris d'autre. Mais si c'est la cas, je pense qu'on ferait bien de regarder parce qu'on ne peut pas savoir. Moi je sais pas.
TARA : Non ce n'est pas le moment de perdre du temps, nous ne connaissons pas ses intentions.
WILLOW : Il faut prévenir Buffy tout de suite.
Buffy rentre chez elle, le téléphone sonne.
BUFFY : Allo.
Dawn est toujours dans sa chambre et continue le rituel.
DAWN : Squelette, entrailles, esprit, pour l'éternité seront à toi, squelette, entrailles, esprit, je t'implore Cirus, restitue-les-moi.
Buffy monte dans la chambre de Dawn.
BUFFY : Dawn, qu'est ce que ça veut dire ? Dis-moi ce que ça veut dire !
DAWN : Elle revient, elle revient à la maison.
Dawn descend l'escalier, Buffy ramasse la photo de Joyce et la suit.
BUFFY : Dawn ! Dawn! Tu n'as pas la moindre idée du mal que tu peux faire ! Qui sait ce que tu as vraiment révellé, qui va frapper à cette porte ?
DAWN : Je le sais très bien, je sais que ce sera elle.
BUFFY : Non ! Tara m'a dit que les envoûtements tournent mal continuellement. Les morts reviennent changés.
DAWN : Ca n'arrivera pas, il m'a dit que son ADN…
BUFFY : Qui te l'a dit ? Je veux savoir avec qui tu étais !
DAWN : Avec personne ! Maintenant, lâche-moi !
BUFFY : Il faut que tu arrêtes ça. Annule le sort !
DAWN : Non!
BUFFY : Dawn , tu es consciente que c'est une erreur, tu ne peux pas infliger ça à notre mère, elle ne mérite pas ça.
DAWN : Moi j'ai besoin d'elle, qu'est ce que ça peut faire si elle…
On voit des pieds marcher, ce sont sûrement ceux de Joyce.
DAWN : Moi je ne suis pas comme toi buffy, je suis seule, j'ai personne.
BUFFY : Quoi ? Comment peux-tu dire que tu es seule ? Et moi tu m'oublies ?
DAWN : C'est moi que tu oublies. Tu ne me regardes même pas et tu me fais bien sentir que je t'encombre.
BUFFY : Non, tu sais que c'est faux.
DAWN : Tu sais que j'ai raison. Maman a été enterrée et on dirait que ça ne te fais rien.
BUFFY : Tu t'imagine que je ne ressens rien. Comment peux-tu oser dire ça ?
DAWN : Je te regarde. Tu n'as même pas pleuré, tu agissais comme s'il s'agissait d'une espèce de corvée qu'on t'imposait. Tu as fait le ménage derrière maman.
Enervée par ce qu'elle vient de dire, Buffy gifle Dawn.
DAWN : Ahaa !
BUFFY (choquée par e qu'elle vient de faire) : Oh, mon dieu Je, je suis forcée à, si je me suis occupée de tout c'est parce qu'il le fallait.
DAWN : Non Buffy, tu évites d'être avec moi.
BUFFY (pleurant) : Ce n'est pas vrai. Je, je t'ai dit que j'étais forcée d'agir parce que dès que je m'arrêtais, je réalisais qu'elle était morte. J'essaie Dawn, tu dois me croire, j'essaie de tout maîtriser mais je ne sais même pas par où commencer. Maman savait toujours.
DAWN : Et alors, personne ne t'oblige à remplacer maman
BUFFY : Qui d'autre que moi peut la remplacer ? Qui est ce qui va tout prendre en charge ? Qui est ce qui va s'occuper de nous ?
DAWN : Oh, Buffy.
Joyce frappe à la porte. Buffy se retourne en sursaut, elle va ouvrir.
BUFFY : Maman.
DAWN : Buffy.
BUFFY : Non.
Dawn déchire la photo de sa mère juste au moment où Buffy ouvre la porte, il n'y a plus rien derrière.
BUFFY : Dawn.
Elles se prennent dans les bras et pleurent.
DAWN : Ca va aller.
Elles s'écroulent par terre (mais elles se tiennent toujours dans les bras).
DAWN : Ca va aller.