Transcript par Marie & Lilith pour Buffy VS. Interdiction formelle de recopier.
GILES (VO) : Précédemment dans "Buffy the vampire slayer" :
PROLOGUE :
GENERIQUE
ACTE 1
ACTE 2
ACTE 3
ACTE 4
A l'intérieur du Bronze, un troll discute avec Anya et semble la connaitre depuis un certain temps.
TROLL : Tu sembles determinée à mettre un terme à mon amusement. Exactement comme lorsque nous sortions ensembles !
BUFFY : Tu es sortie avec un troll ?
ANYA : Et bien, ce n'était pas vraiment un troll. Tu sais juste un grand type muet.
Plan dans la rue, devant la boutique de magie. Anya et Willow discutent.
WILLOW : Ou sont-ils tous partis ?
ANYA : Au nouveau lycée. Buffy a un nouveau job là-bas et Spike délire dans les caves.
Plan dans les caves du lycée, là où Spike a élu domicile. Spike est complétement perturbé, il crie et met ses mains sur ses oreilles...
Plan près de Sunnydale, la nuit. Willow parle avec Buffy.
BUFFY : Willow ?
WILLOW : Vous êtes là !
BUFFY : Nous sommes très heureux que tu sois de retour parmis nous.
Plan à l'intérieur de Bronze, Buffy, Alex et Spike sont là avec Nancy et cherche pourquoi un démon la poursuit.
ALEX : Tu as transformé le petit ami de cette jeune femme en un ver géant ?
ANYA : (rit) Oui.
Plan dans l'appart d'Anya, elle et Will discutent après avoir fait un sort de localisation de démon.
WILLOW : J'ai l'impression que tu es heureuse de ton pouvoir.
ANYA : Et bien, c'est vrai que se venger est très grisant mais il ne faut pas le faire.
Plan dans un café, Anya parle avec Halfrek.
HALFREK : Ils t'appellent "Miss doux sort".
ANYA : Pardon ?
HALFREK : Pas de morts. Pas d'evicerations. Tu ne fais rien d'inventif, tu n'essais même pas.
ANYA : C'était un pépin et je suis tout juste de retour dans le monde de la vengeance.
Plan dans l'ancienne chambre de Buffy, Willow est en train de s'y installer avec l'aide de Dawn.
DAWN : Mon conseil c'est de faire exactement la même chose que font les autres personnes.
WILLOW : C'est à dire.
DAWN : Fais ce que font les autres, habille toi comme tout le monde, dis les même choses que tout le monde...
WILLOW : OK.
DAWN : Parfois les gens dirons des choses que tu ne comprends pas. N'hésite pas à ne rien dire et à faire comme si tout était limpide.
WILLOW : Tu sais, Dawn, j'ai déja étais à l'université.
DAWN : Si quelqu'un par exemple te dis "Mon taux de protéine sera fermé dans une heure" Contente toi de sourire et d'acquiesser. Mm-hmm. Ca doit avoir à voir avec la fitness ou quelque chose du style.
Buffy & Alex entrent dans la chambre avec des cartons.
BUFFY : Tu lui a parlé recemment ?
ALEX : Pas depuis la dernière fois avce le démon. Et ce n'était pas exactement une "Comment vas tu" de discussion. Plus une discussion du style "Je vais te percer les yeux", j'aurai du lui téléphoner.
BUFFY : Je ne veux pas que tu es trop d'espoir, c'est tout.
ALEX : De l'espoir ? Oh, non, non, non, non, non. Il n'y a plus d'espoir. Anya et moi c'est finis, j'aime être célibataire. Je suis un bel homme, fort, brillant et etourdit et bientôt j'aurai de nouveau des rendez-vous.
BUFFY : Fort, brillant et "etourdit" ?
ALEX : Je m'inquiète juste un peu pour elle.
WILLOW : Anya ?
ALEX : Ouais, elle a l'air si triste.
DAWN : Elle devrait essayer d'agir comme tout le monde.
WILLOW : Visiblement c'est ce que font tout les jeunes d'aujourd'hui.
BUFFY : Et bien, je ne suis pas sûre d'avoir ressentit de la tristesse mais de la vengeance c'est sûr et cela m'inquiète.
ALEX : Oh, quoi ? Non, non. Je ne m'en inquiète pas. Elle était juste blessée et elle est retournait à cela à cause de... vous savez mais maintenant ça va aller.
BUFFY : J'espére que tu as raison.
ALEX : Elle a remit ce gars en ordre avant qu'il n'ait subit de réel dommages non ? Ca va juste lui prendre un peu de temps mais ça va aller.
Plan près de l'université, à la maison de la fraternité, la nuit. Un jeune-homme est mort puis on voit qu'il y a beaucoup d'hommes morts terre. Leur coeur sortent de leur corps L'endroit est plein de cadavres. Le plan s'elargit, Anya est assise sous le choc et tachée de sang.
ANYA : Qu'est ce que j'ai fait ?
Dans une Suède médiévale, en 880, une Anya brune aux cheveux longs tient un petit animal dans ses mains. Olaf arrive et commence à lui parler en une langue étrangère dont nous avons les sous-titres.
OLAF : Aud ! Ma douce, belle Aud ! J'ai tellement faim que je pourrais manger un enfant !
ANYA : Olaf ! Tu es bléssé ? Tu sens le sang et le musc.
OLAF : Non, ne t'en fais pas ! Il faut plus qu'une bande minable de trolls pour abattre Olaf le tout-puissant !
ANYA : Des trolls !
OLAF : Oh ! Ce sont vraiment des créatures misérables. Rien que d'y penser j'ai envie de retourner les tuer ! (fait une pose de mr muscle)
ANYA : Mon coeur, assieds toi. Laisses moi m'occuper de toi.
OLAF : Je vais bien. Vraiment. Néanmoins, je boirais bien quelque chose.
ANYA : Certainement.
OLAF : (regarde autour de lui) C'est mon imagination, ou a t'on soudain beaucoup plus de lapins dans la maison aujourd'hui ?
ANYA : Oh, ils se reproduisent si vite que c'est—
OLAF : En parlant de reproduction... j'ai envie de me reproduire !
ANYA : Bien sur, chéri. Mais d'abord— bois.
OLAF : Ah, oui. Je bois.
ANYA : La rapidité du taux de reproduction de nos lapins... m'a donné une idée. Je peux donner le surplus aux gens de la ville, pas en échange de biens ou de services, mais juste par gentillesse et de façon totalement désinteressée.
OLAF : Ha, ha, ha ! Douce Aud ! Ta logique est folle comme celle d'un troll. Ils avaient bien raison au bar.
ANYA : Tu es allé au bar...
OLAF : (soupire) Ce n'est pas ma faute s'ils ne t'aiment pas. Tu dis ce que tu penses et c'est agaçant. C'est une des choses que je préfère en toi.
ANYA : Rannveig était là ?
OLAF : Bah ! Je te l'ai dit des milliers de fois ; je ne suis pas interessé par cette Rannveig. Ses hanches sont larges comme celles d'un femme Baltique. Les tiennes sont fines, comme celles d'une femme Baltique d'une région plus aride. Tu es ma parfaite Aud. Jamais je ne désirerai une autre femme.
ANYA : Je suis désolée. Je t'aime tellement... que des fois je m'emballe... je pourrais pas vivre sans toi.
OLAF : N'aies pas peur, douce Aud, tu seras toujours ma belle femme.
A la fraternité de l'Université, de nos jours, des mains pleines de sang se lavent dans un lavabo. Anya se lave frénétiquement les mains sans oser se regarder dans le miroir.
Dans les sous-sols du lycée, Spike est assis sur le sol. Il semble plus calme et plus cohérent.
SPIKE : Je ne crois plus ce que je vois désormais. Je sais pas comment l'expliquer. C'est comme si je voyais des choses. (nous découvrons qu'il parle à Buffy) Dru voyait des choses, tu vois ? Elle regardait toujours le ciel avec les étoiles ou le paradis saigner. Je la prenait pour une folle. Parce qu'elle voyait le ciel quand on était à l'intérieur et ça la rendait heureuse. Elle voyait les étoiles. Maintenant je la comprends.
BUFFY : (compatit, écoute et tente d'aider) Spike.
SPIKE : J'ai des problèmes, Buffy.
BUFFY : Je peux t'aider.
SPIKE : Je pourrais jamais te demander ça. Pas après...
BUFFY : C'est différent. Tu es différent.
SPIKE : Je pourrais jamais te demander.
BUFFY : Spike, c'est moi. C'est toi et c'est moi, et on ira au delà de cette épreuve.
SPIKE : Jamais...
Spike met sa main sur son oreille et Buffy vient la lui prendre tendrement.
BUFFY : On s'en sortira.
Plan sur quelqu'un qui arrive. C'est Buffy, habillée différement. Spike est dans la même position mais il est seul. Il a à nouveau l'air fou.
BUFFY : Spike. (il lève la tête, surpris) Ce sous-sol est en train de te tuer. C'est la bouche de l'Enfer. Il se passe des choses maléfiques ici.
SPIKE : (rit) Je peux pas t'entendre. Je peux pas t'entendre.
BUFFY : Tu as une âme ? Bien. Montres le.
SPIKE : Crie Mon Trésor, tant que tu veux.
BUFFY : Lèves toi et sors de ce sous-sol.
SPIKE : Je n'ai nulle part ailleurs où aller.
Sur le campus de l'Université, Will discute avec une de ses profs.
WILLOW : Et c'est pas comme si j'étais partie tout ce temps, et j'ai déja fait toutes les lectures que j'ai manqué. Et je peux aussi—
PROFESSEUR : Willow, Willow, ça va. On va vous réintegrer d'ici peu.
WILLOW : (sourit) Vraiment ?
PROFESSEUR : Que pourrais je dire ? Non, je ne veux pas de ma meilleure élève en cours ? Et bien, j'ai remarqué cette baisse de notes en milieu d'année, et j'étais embettée—
WILLOW : Oui, c'était—
PROFESSEUR : Et puis— voila. Vous avez repris le dessus et avez soudain re-obtenu des "A" comme ça— boom. Comme par magie.
WILLOW : (rit nerveusement) Ouais, c'est comme si, mais, um...
PROFESSEUR : Ecoutez, venez donc me voir durant mes heures de boulot demain et on fera ce qu'il faut pour vous réintegrer, d'accord ?
WILLOW : OK. Merci, professeur. (la prof part, Willow voit Anya et lui fait signe) Anya ! Anya !
Anya est habillée d'un grand manteau bien sérré pour cacher les marques de sang sur sa robe. Elle sort de la fraternité. Will est contente de la voir mais Anya est nerveuse.
ANYA : Willow, salut ! Que fais tu ici ?
WILLOW : Oh, je reviens en cours ! Ouais, tout le monde est si gentil ici. Je-j'étais un peu inquiète, mais j'ai déja les livres et les devoirs qu'il faut et ils ont dit qu'ils me donneraient des examens surprises périodiques pour rattrapper ceux que j'ai manqué, et... Qu-que fais tu ici ? (génée) Tu sors de la fraternité ?
ANYA : Euh, um... J'ai un nouveau petit ami. Il habite ici.
WILLOW : C'est bien.
ANYA : (évite de la regarder) Ouais, on a beaucoup fait l'amour, on arrête pas.
WILLOW : Ah oui. C'est bien. Je suis si contente de voir que tu as— (Anya met nerveusement sa main derrière son oreille, et Willow voit du sang sur sa main) oublié et avancé.
ANYA : Ouais, on est super bien ensemble. Maintenant, um, excuse moi, je suis en retard pour un truc important.
WILLOW : Euh, OK. A plus.
Willow va dans la fraternité d'où venait Anya.
A l'intérieur, Willow entre, c'est la fraternité Gamma Kappa Tau.
WILLOW : Ouh-ouh ? Y a quel—
Elle regarde par terre et voit des grosses flaques de sang. On dirait qu'il n'y a personne. Elle s'avance pour enquèter et voit du sang partout : sur les murs, les portes, le sol. Elle ouvre une porte et semble horrifiée. Elle entend un bruit et va voir. Ca vient d'un placard. Elle ouvre et y trouve une femme pleurant en position foetale. Elle est aspérgée de sang.
RACHEL : (pleure) Bien fait pour moi. Bien fait pour moi. Bien fait pour moi.
WILLOW : (s'accroupit pour lui parler) Ca va aller. Ca va aller.
RACHEL : (pleure) Bien fait pour moi.
WILLOW : Qu'est ce qui est bien fait ?
RACHEL : (pleure) Il devait y avoir une fête. Tout le monde allait être là. Tout le monde devait ammener quelqu'un. On devait s'amuser. Mais il y avait juste moi. Et eux. Il a rompu avec moi devant eux. C'était un jeu. Tout était un jeu.
WILLOW : Ca va aller. Ca va aller maintenant.
RACHEL : Ils riaient et ils riaient et je criais et je pleurais et ils riaient. Et j'ai hurlé, "Juste une fois, je souhaiterais que vous ressentiez ce que ça fait de se faire arracher le coeur. Juste une fois. J'ai souhaité..." (renifle) Et c'est arrivé.
WILLOW : (se lève) OK. Vas y, qu'est ce qui est arrivé ? Qu'est ce qui a fait ça ?
RACHEL : Une arraignée.
WILLOW : O-où est elle allée ?
RACHEL : Qu'est ce que ça veut dire ?
WILLOW : L'arraignée. Elle est où maintenant ?
Tandis que Willow parle, une énorme arraignée grimpe au mur derrière elle.
Même scène. Willow voit l'arraignée et met sa main en l'air pour jetter un sort.
WILLOW : Protège !
Un rayon jaune entoure Willow et Rachel de l'arraignée. Effrayée, Rachel recommence à pleurer. Willow, les yeux noirs, regarde Rachel.
WILLOW : Pour l'amour de Dieu, ferme ta gueule de pleurnicharde !
L'arraignée tente de passer à travers la barrière de Willow, et celle ci la repousse et elle traverse la fenètre.
WILLOW : Je suis désolée.
Retour au village Suédois médiéval.
HOMME DU VILLAGE : Un troll !
FEMME DU VILLAGE : C'est le plus grand troll que j'ai jamais vu !
HOMME DU VILLAGE : Courez ! Cachez vos enfants !
TROLL : Stop !
C'est Olaf, avec sa hache. Il a des cornes et la peau verte maintenant, et donc personne ne le reconnait.
TROLL : Stop ! C'est Olaf !
HOMME DU VILLAGE : Le troll se prend pour Olaf !
TROLL : Je suis Olaf !
HOMME DU VILLAGE : Frappez le avec des fruits et de la viande.
TROLL : Aaarrrrgh !
TROLL : Je suis Olaf !
Les villageois le poursuivent tandis qu'Anya regarde la scène. D'Hoffryn est derrière elle.
D'HOFFRYN : Impressionnant.
ANYA : Merci.
D'HOFFRYN : Qu'est ce que c'est ? Un sort transmogriphique de Woodlow ?
ANYA : C'est l'espoir de Thornton.
D'HOFFRYN : L'espoir de Thornton. Mais comment as tu fais l'univers troll ?
ANYA : Eelsbane.
D'HOFFRYN : Eelsbane. Superbe ! Qu'a t'il fait ?
ANYA : La femme du bar. Il a pris du bon temps avec elle.
D'HOFFRYN : Ils sont tous pareil. (Anya commence à partir) Je suis désolé. J'y vais un peu fort. Laissez moi me présenter. Je m'appelle D'Hoffryn.
ANYA : Et moi Aud.
D'HOFFRYN : Comment ? Hmm. J'ai bien peur que vous ne vous trompiez. Vous êtes Anyanka. Je suis en quelque sorte le patron de la famille. Nous sommes des démons vengeurs. Je suis sûr que vous avez entendu parler de nous.
ANYA : Non, désolée.
D'HOFFRYN : Oh, et bien, c'est pas—
ANYA : Oh, non, ne soyez pas véxé. Je, euh, je ne parle pas vraiment aux gens. Je veux dire, je leur parle, mais ils ne me parlent pas. Sauf pour me dire que je suis une moins que rien.
Plan sur Olaf qui poursuit les villageois maintenant.
OLAF : Viens là petit homme. Tu es minuscule et tu ressembles à un jouet.
Retour à Anya et D'Hoffryn.
D'HOFFRYN : J'ai l'impression que vous talents ne sont pas trop appréciés ici, Anyanka. Nous aimerions que vous vous joigniez à nous.
ANYA : Pourquoi vous continuez de m'appeller comme ça ? Mon nom c'est Aud.
D'HOFFRYN : Peut être, mais Anyanka c'est celle que tu es.
ANYA : Je devrais faire quoi ?
D'HOFFRYN : Ce que tu fais le mieux. Aider les femmes bafouées à punir les mauvais hommes.
ANYA : La vengeance.
D'HOFFRYN : Mais seulement pour ceux qui la méritent.
ANYA : Ils la méritent tous.
D'HOFFRYN : C'est ce que j'allais dire, oui.
Buffy est à son bureau au lycée. Elle s'ennuie et joue avec un pot à crayons posé sur son front qu'elle tient en équilibre. Le téléphone sonne, elle sursaute et renverse le pot. Elle répond.
BUFFY : Allô. Willow, hey ! Qu'est ce qui— un démon arraigné ? Qu— a-attends. E-es tu bléssée ? Quels signes ? (prend un papier et écrit) Uh-huh. Uh-huh. Attends, OK, c'est noté. Non, non, non, non, non. C'est bon. Je vais y envoyer Alex. Mais vraiment, c'était— (fait une tête dégoutée) Whoa. Les coeurs arrachés ? Mon Dieu. Hey, tu as eu le cours de physique que tu voulais ?
A l'appartement d'Anya, Halfrek est assise avec elle sur le canapé.
HALFREK : C'est tout simplement merveilleux, Anyanka. Ils parlent même de faire une cérémonie. Je peux même pas te dire combien de fois j'ai dû entendre aujourd'hui "Anyanka est de retour chez nous" (Anya semble mal à l'aise) Chérie, qu'est ce qu'il y a ? Qu'est ce qui ne va pas ?
ANYA : C'est rien. J'ai juste— Il y avait tant de cris, tant de sang. (Hallie sourit, imaginant la scène) J'a— J'avais oublié combien un démon Grimslaw pouvait faire de mal.
HALFREK : Oh, ne m'en parles pas. Ils n'ont l'air de rien mais une fois qu'ils commencent, ils oublient— Ca va ? Oh, il est arrivé quelque chose ?
ANYA : J-j'imagine que tout ça m'a un peu remuée. Je pensais pas que ça me choquerait à ce point.
HALFREK : Oh, mon coeur. C'est tout à fait normal. C'est un reflexe. Ca va vite passer, crois moi.
ANYA : Oh, Hallie ! Je peux pas te dire à quel point c'est— Dieu merci tu es là.
HALFREK : Oh, chérie. Bien sûr.
ANYA : C'est juste que ces temps ci, avec tout ce qui est arrivé, j'ai eu un peu de mal à me remettre dans le bain—
Willow entre.
WILLOW : (fermement à Hallie) Tire toi.
HALFREK : Tu rêves, si tu crois que je vais—
WILLOW : Dégage.
Halfrek regarde Anya.
ANYA : C'est bon.
HALFREK : Bien, OK. Si tu as besoin de quoi que ce soit, tu me fais signe.
Halfrek se téléporte.
WILLOW : Anya, tu dois arrêter ça.
ANYA : (range les tasses de thé de la table) Tu sais ce qu'ils lui ont fait ? Hein ? (apporte les tasses à la cuisine) C'était un jeu. Ils l'humiliaient.
WILLOW : Anya, écoutes moi. Tu as des problèmes. Tu le sais. Je suis ici pour t'aider.
ANYA : (rit) Tu es là pour— Et bien, c'est gentil, Willow. Tu n'as décharné personne récemment ? Ils oublient bien vite !
WILLOW : Je n'ai pas oublié cela une seconde.
ANYA : Qu'est ce que tu veux ?
WILLOW : Je veux t'aider.
ANYA : Ils ont eu ce qu'ils méritaient.
WILLOW : Non, ils—
ANYA : Je suis un démon vengeur ! Tu comprends ça ?
WILLOW : Non.
ANYA : Essaies ! Ils ont eu ce qu'ils méritaient.
Dans les bois de Sunnydale, Buffy et Alex discutent en cherchant le démon arraigné. Alex a une épée et Buffy une hache.
BUFFY : Merci de venir m'aider. Je voulais pas embetter Willow. J'imagine qu'elle a déja pas mal à faire. Son premier jour de cours et tout.
ALEX : Tu rigoles ? Je préfère être là que respirer de la poussière toute la journée sur le chantier. Alors, elle t'as dit quoi sur cette chose ?
BUFFY : Un genre de démon arraigné. Elle était préssée. Surement pour ses inscriptions ou un truc dans le genre.
ALEX : Ah, oui, c'est une des seules choses qui empèchent Willow de combattre le mal.
BUFFY : Je sais pas. Je pense qu'elle était un peu plus nerveuse qu'elle le laissait penser.
Ils tombent sur le corps d'un homme. Le coeur est arraché. Alex se sent mal.
ALEX : Elle a dit que c'était gros comment ?
BUFFY : Elle n'a rien dit là dessus. Mais je pense pas qu'elle nous y aurait envoyé si c'était— Le coeur est complètement arraché. Voila notre homme.
ALEX : Ou un de son genre. C'est quoi ce truc noir ?
Une toile noire entoure un arbre. Alex la touche.
ALEX : Aw, c'est dégueulasse !
BUFFY : Willow a dit que c'était un démon arraigné. Ca doit être sa toile.
ALEX : Ouais, ben ça donne pas envie.
Ils entendent un bruit dans les arbres.
BUFFY : (regarde au dessus) Alex.
ALEX : C'est ça ?
BUFFY : On dirait. Il y a un truc qui bouge là haut.
ALEX : On peut peut être le piéger.
Une toile tombe de l'arbre, sur l'épaule d'Alex. Il recule.
BUFFY : Alex !
L'arraigné saute de l'arbre et jette Buffy à terre. Le démon tente de la mordre mais elle le repousse. Elle part et attrappe sa hache en regardant l'arbre.
BUFFY : Ca va ?
ALEX : Buffy, où est il allé ? Je crois qu'on a besoin de plus d'armes.
BUFFY : (regarde toujours l'arbre) Uh-huh.
ALEX : Je propose qu'on rentre à la maison, on prend plus d'épées, et une genre d'amulette protectrice anti-démon arraigné. On revient, et—
Buffy lance la hache sur l'arbre. L'arraigné tombe par terre, tranchée par la hache.
ALEX : Ou—
Chez Buffy, Alex et elle rentrent.
BUFFY : J'aimerais bien savoir d'ou vient ce truc. Si d'autres démons arraignés sont dans le coin, on doit le savoir. On devrait faire des recherches pour savoir si—
Buffy et Alex entrent dans le salon où Willow les y attend.
WILLOW : Je sais d'où ça vient.
Buffy et Alex s'assient en face de Willow.
BUFFY : Combien ?
WILLOW : Dix, douze.
ALEX : Quand pensais tu nous le dire ?
WILLOW : Je vous le dit maintenant.
ALEX : Bon. Merci. Willow, c'est Anya. Comment as tu pû nous laisser— Comment as tu pû ne pas nous le dire ?
BUFFY : Alex...
ALEX : Comment as tu pû ne rien me dire ?
BUFFY : Alex. C'est bon. Elle ne nous a rien dit pour une raison. Elle ne nous a rien dit parce qu'elle savait ce que j'avais à faire. (Alex regarde alternativement les deux filles) Je dois tuer Anya.
En 1905, à St Petersbourg, à un diner mondain, les convives sont tous morts. Anya et Halfrek sont assises au bout de la table, semblent s'amuser en buvant.
HALFREK : Juré, tu me fiches la trouille.
ANYA : Oh, arrêtes.
HALFREK : Oh, je ne vais pas arrêter.
ANYA : J’exauce des vœux. Tout est dans la fille. Je fait juste sortir.
HALFREK : Oui, je suis sûre que c’est ce qu’elle avait à l’esprit.
ANYA : Et bien, je ne sais pas pour son esprit, mais c’était dans son cœur. En plus, la Russie était sur le point d’exploser. Tout ce qu’on a fait, c’est donner un petit coup de pouce.
HALFREK : Qu’allons-nous faire du reste de notre soirée ? J’ai entendu dire qu’ils allaient raser le Manoir de l'hiver.
ANYA : Et bien, je pensais qu’on pourrait aller chez Madame Dubasov. Rien de mieux pour la vengeance qu’un bordel.
HALFREK : Oh, avec toi, c’est toujours boulot, boulot, boulot.
Un homme en feu traverse la pièce, mais les filles n'y prètent pas attention.
ANYA : Bien sûr. Qu’y a-t-il d’autre ?
HALFREK : Ce qu’il y a d’autre ? Eh bien déjà, le monde entier. Ma chère, regarde autour de toi. Il y a beaucoup de choses à voir. Il y a une révolution dehors pour laquelle tu es quelque peu responsable. Est-ce que tu n’es pas un peu intéressée ?
ANYA : Eh bien, en quoi est-ce intéressant ? Le travailleur renversera l’absolutisme et mènera le prolétariat à une victorieuse révolution communiste, amenant le paradis socio-économique sur terre. C’est logique, vraiment. J’ai de meilleures choses sur lesquelles m’inquiéter.
HALFREK : Mais Anyanka, il y a tout un monde là-dehors.
ANYA : Oui, rempli de femmes bafouées qui ont besoin de mon aide.
HALFREK : Oh, mais tu parles du boulot.
ANYA : Je parle de la vie. La vengeance est ce que je fais, Halfrek. Je n’ai besoin de rien d’autre. La vengeance est ce que je suis.
Retour chez les Summers, Alex, Willow, et Buffy discutent.
BUFFY : Elle n'est plus l'Anya que nous avons connu, Alex. C'est un démon.
ALEX : Ça ne veut pas dire que tu dois la tuer.
BUFFY : Ne fais pas comme si c’étais facile pour moi. Tu sais que ça ne l’est pas.
ALEX : Il y a d’autres options.
BUFFY : Je les ai considérées.
ALEX : Quand ? Juste maintenant ? Ça t’as pris dix bonnes secondes pour décider de tuer une de tes meilleures amies ?
BUFFY : L’idée qu’on puisse en arriver là m’a déjà traversé l’esprit auparavant. Et pour toi aussi.
ALEX : Mais on peut changer ce qu’elle a fait. (à Willow) Réparer ça. Il s’agit de morts mystiques, n’est-ce pas ? Il doit y avoir un moyen.
WILLOW : Je n’ai pas du tout ce genre de pouvoir. Je n’avais même pas ce genre de pouvoir quand… Et je ne crois pas que je fasse confiance au pouvoir que j’ai.
BUFFY : C’est rien. (se tourne vers Alex) Alex, je sais que c’est dur à entendre pour toi, mais c’est ce que je dois faire.
ALEX : Dur à entendre pour moi ? Buffy, tu veux tuer Anya !
BUFFY : Je ne le veux pas.
ALEX : Alors ne le fais pas ! Ce n’est pas nouveau pour nous ! Quand nos amis deviennent complètement fous et commencent à tuer des gens, on les aide !
WILLOW : Je suis là...
ALEX : Je suis désolé. Mais c’est vrai.
BUFFY : C’est différent.
ALEX : Parce que tu ne t’en soucie pas autant que moi. Buffy, je l’aime toujours.
BUFFY : Je sais. Et c’est pour ça que tu ne peux pas voir la situation de façon objective. Willow était différente. Elle est humaine. Anya est un démon.
ALEX : Et tu es la Tueuse. Je vois maintenant à quel point tout est simple.
BUFFY : Ce n’est jamais simple.
ALEX : (se lève) Non, bien sûr que non. Tu sais, s’il y a un démon qui tue en masse et que tu as… disons… couché, alors tout est différent.
BUFFY : Spike était inoffensif ! Il aidait !
ALEX : Il n’avait pas le choix !
BUFFY : Et Anya si ! Elle a choisi de devenir un démon. Deux fois.
ALEX : Tu n’as aucune idée de ce qu’elle traverse.
BUFFY : (se lève) Je me moque de ce qu’elle traverse !
ALEX : Bien sûr ! Tu crois qu’on n’a jamais vu tout ça auparavant ? Le moment où tu nous rejettes tous ? Où tu t’éloignes de tout ce qui est humain et où tu agis comme si tu faisais la loi ? Si tu savais ce que je ressens…
BUFFY : J’ai tué Angel ! (pause) Tu te souviens de ça ? J’aurais renoncé à tout ce que j’avais pour être avec… Je l’ai aimé plus que je n’aimerai jamais dans ma vie. Et je lui ai planté une épée dans le cœur parce que je le devais.
WILLOW : Et tout s’est arrangé.
BUFFY : Vous souvenez-vous m’avoir réconfortée ? Vous deux ? (à Alex) Tu te souviens-tu m’avoir donné le message de Willow ? "Botte lui le cul".
WILLOW : Je n’ai jamais dit ça !
ALEX : C’est différent...
BUFFY : C’est toujours différent ! C’est toujours compliqué ! Et à un moment donné, quelqu’un doit placer la limite et ce sera toujours moi. Tu me reproches de m’éloigner, mais au final la Tueuse est toujours éloignée des autres. Il n’y a aucun guide mystique. Aucun Conseil. Les règles humaines ne s’appliquent pas pour la Tueuse. Il y a seulement moi. Je fais la loi.
ALEX : Il doit y avoir un autre moyen.
BUFFY : Alors s’il te plait trouve-le.
Alex prend sa veste et part. Buffy prend une épée dans sa malle, regarde Willow, lui demandant du regard de la suivre, mais Willow ne bouge pas.
WILLOW : Je ne peux pas. Je suis désolée.
Buffy part.
Willow va a son bureau et fouille et trouve une amulette qu'elle cherchait.
Dans la salle de bain, Willow invoque D'Hoffryn en latin.
WILLOW : Beatum sit in nomine D'Hoffrynis. Fiat hoc spatium porta ad mundum Arashmaharris.
Un flash de lumière, puis D'Hoffryn apparait face à Willow.
D'HOFFRYN : Contemplez D’Hoffryn, Seigneur d’Arashmahar. Celui qui transforme l’air en sang et la pluie en… (voit Willow, la reconnait et change de ton) Mlle Rosenberg. Quelle joie de vous revoir. Vous avez fait quelque chose à vos cheveux ?
WILLOW : Bonjour, D'Hoffryn.
D'HOFFRYN : Je savais que j’allais bientôt avoir de vos nouvelles. La décharnation de Warren Meers ? Oh, vraiment inspiré. C’était une superbe vengeance. Lloyd en a un croquis sur son mur.
WILLOW : Je ne fais plus ça maintenant.
D'HOFFRYN : Vraiment ? Alors ce n’est pas votre présence que j’ai sentie aujourd’hui ? Je n’ai pas senti un peu de l’ancien vous ?
WILLOW : Nous devons parler d'Anya.
D'HOFFRYN : (soupire) Bon. Parlons d’Anyanka.
Dans la fraternité, Anya touche le mur ensanglanté, pensive. La porte s'ouvre.
ALEX : J’ai pensé que je te trouverais ici. Tu t’es encore forcée à regarder les cadavres ?
ANYA : Qu'est ce que tu veux ?
ALEX : Je veux t’aider.
ANYA : (soupire et s’éloigne) Tout le monde est si prévenant aujourd’hui. J’aurais dû massacrer des gens il y a des semaines.
ALEX : Je suis désolé. Je suis désolé pour tout ce que je t’ai fait. Tout ce que je t’ai fait endurer.
ANYA : (ironique) Merci ! Tout va mieux ! Dieu merci, tu est arrivé à temps.
ALEX : Tu ne comprends pas. Ce n’est pas une intervention de ma part. Buffy vient pour te tuer.
ANYA : Elle vient pour essayer.
ALEX : Tout le monde est devenu taré, aujourd’hui ? Vous êtes amies. Comment pouvez-vous parler comme ça ?
ANYA : J’ai un travail à faire. Et Buffy aussi. Alex, tu as toujours vu ce que tu voulais voir. Mais tu savais que tôt ou tard, on en arriverait là.
ALEX : (Buffy entre, il se tourne pour lui faire face) Buffy, va-t-en !
BUFFY : Pousse toi Alex.
ALEX : Non. (se tourne vers Anya)
ANYA : (visage de démon) Pousse toi Alex.
Anya le frappe, il s'effondre à terre. Buffy l'attaque à l'épée mais Anya l'évite et l'envoie valser.
ANYA : Ça devient une habitude chez toi, Buffy. Te reste-il des amis que tu n’as pas tenté de tuer ? (combat) Allez, Buffy. Tu n’as aucune réplique intelligente pour moi ? (combat)
Anya semble avoir le dessus. Buffy est à terre, elle regarde Anya :
BUFFY : Anya, je suis désolée. (se lève)
ANYA : Tu t'excuses ? Quel combat regardes tu ? Ou c’est encore une de tes petites références pop que je ne comprends pas, parce que je suis un démon veng…
Anya fonce sur Buffy qui la plaque contre le mur et lui plante son épée dans le torax. Anya hurle.
L'année d'avant, chez Alex et Anya, juste la veille de l'épisode musical. Alex dort et Anya lit. Alex parle dans son sommeil.
ALEX : (en dormant) Je veux juste… une fin… heureuse…
ANYA (blonde comme elle l'était à l'époque)
Chéri ? Chéri ?
ALEX : (endormi) Quoi ? Je suis réveillé… Je vais bien…
ANYA : Chéri ? C’était pas bizarre ? Quand on a chanté tout à l'heure… avec les noix de coco…
ALEX : (endormi) Quoi ? Non, ça va.
On entend un couple chanter dehors.
VOISIN (VO) : (chantant) Oh non ! De la moutarde sur ma chemise.
VOISINE (VO) : (chantant) De la moutarde. Ça ne partira jamais.
VOISIN (VO) : (chantant) Ma chemise rouge préférée.
VOISINE (VO) : (chantant) Il faut la laver à sec.
VOISIN (VO) : (chantant) Comment peux-tu—
VOISINE (VO) : (chantant) Moutarde.
Anya ferme la porte du balcon.
ANYA : Tu as toujours faim ? Parce que je serais… (regarde tendrement Alex qui dort)
(chantant) Mr. Alex Harris. (va vers lui)
C’est ce qu’il est pour le monde extérieur.
C’est le nom qu’il porte avec fierté. (ramasse son casque et sa boîte à outils)
Je suis depuis peu Anya.
Pour peu de gens dans le monde, je sais.
Toutes ces années sans rien avoir à montrer. (ramasse ses chaussures)
J'ai été avec un troll, j'ai fait vengeance,
Mais finalement, je n’ai laissé aucune trace. (twirling)
J’aime le bowling, je suis bonne en maths,
Mais qui suis-je ? (s'agenouille)
Maintenant, je réponds que
Je suis la Femme (regarde sa bague de fiançailles)
Je vais être sa Femme.
Mlle Anya Christina Emanuella Jenkins Harris. (tourne, dance)
Quel est l’intérêt de l’amour...
Je veux dire, à part les parties de jambes en l'air. (arrange les oreillers)
Quel est l’intérêt de perdre ton cœur ?
Peut-être que si tu as de la chance
Etre à deux te rendra deux fois plus fort. (sort une couverture)
Peut-être que tu n’y perdra rien. (ouvre la couverture)
Nul besoin de dissimuler mon cœur, (couvre Alex avec la couverture)
Souviens toi du passage des jambes.
Alors peut-être que l’amour est assez fort
Et que moi aussi
J'ai trouvé mon homme !
Et je serai la Femme ! (s'assied sur les genoux d'Alex ce qui fait tournoyer le fauteuil)
Je vais être sa Femme !
Mme Anya Moche-Nom-Composé-De-Jeune-Fille Harris.
Nous ne nous séparerons jamais (va dans la cuisine)
Si c’est possible
Et si on commence
Alors voilà mon plan
Je lui montrerai ce qu’est le bonheur
L’accueillerai avec des baisers
Car il y a une femme à qui l'homme manque
Il est mon Alex
Et il est terriblement épatant
En plus il a le sens des finances,
Même s’il peut être… Je ne le dirai jamais
Levez-vous tous
Voici la mariée (va au balcon, habillée en mariée)
Je serai la Femme.
Je vais être sa Femme
Je vais être—
Retour au présent. Anya reprend son visage humain, elle souffre et s'avanouit. Alex a repris conscience et voit Anya.
ALEX : Anya !
Anya se reveille et respire violemment. Elle regarde l'épée dans son torse.
ANYA : J'avais oublié à quel point avoir une épée dans la poitrine pouvait faire mal. (la retire) Aaahh ! (respire) Tu le sais mieux que moi, Buffy. Il en faut plus que ça pour tuer un démon vengeur.
BUFFY : Oh, je viens juste de commencer.
Anya fonce sur Buffy avec l'épée. Buffy l'évite, reprend le dessus et est sur le point de replanter Anya. Alex se jette dans la bagarre et les sépare. Ils se relèvent.
ANYA : Arrête d’essayer de me sauver, Alex !
Un flash de lumière, D'Hoffryn apparait.
D'HOFFRYN : Oh, je vous en prie, ne vous occupez pas de moi. Continuez ce que vous étiez en train de faire. (va voir dans la pièce adjaçante) Oh, stupéfiant. On dirait que quelqu’un a massacré un catalogue Abercrombie et Fitch. (Buffy se lève et prend l'épée) Du calme. Je serai parti avant même que tu n’aies bougé. (soupire, offre sa main pour aider Anya à se relever) C’est bien une méthode de Tueuse, ça. Résoudre tous ses problèmes en plantant les choses avec des objets pointus. (à Buffy) J’ai parlé à ton amie, Mlle Rosenberg. Elle est vraiment prometteuse. J’ai de grands desseins pour elle.
ALEX : N'approchez pas de Willow.
D'HOFFRYN : (à Anya) Oh, il est galant, hein. Je comprends ce que tu lui trouvais. (au groupe) Ecoutez, Mlle Rosenberg semble penser qu’Anyanka devrait arrêter la vengeance. Je pense que nous savons déjà ce que madame détruit-tout veut. Et le jeune homme, il voit avec les yeux de l’amour. Mais je ne suis pas sûr que quelqu’un ait essayé de savoir ce qu’Anyanka elle-même voulait vraiment.
ALEX : Elle s'appelle Anya.
D'HOFFRYN : En fait, si on suit l'histoire, son vrai nom était—
ANYA : (pleurant) Je veux retourner.
D'HOFFRYN : Pardon. Qu'est ce que ça veut dire ?
ANYA : Je veux retourner. Je veux défaire ce que j'ai fait.
D'HOFFRYN : Hmm. Tu veux défaire tout ça. Il doit y avoir au moins 12 corps là bas. Une telle chose… n’est pas facilement faisable. Mais pas impossible. Tu es une grande fille, Anyanka. Tu comprends comment ça fonctionne. Il faut équilibrer la balance. Pour redonner la vie aux victimes, le destin exige un sacrifice. La vie et l’âme d’un démon vengeur.
ANYA : Fais-le.
ALEX : Attends !
ANYA : Reste en dehors de ça, Alex.
ALEX : Okay, compris. Ça semble une bonne idée. Il vient de dire que tu devais mourir ! Peut-être qu’il y a un genre de prix alternatif.
ANYA : Alex, tu ne peux pas m’aider. Je ne suis même pas sûre qu’on puisse m’aider. (à D'Hoffryn) Je comprends le prix à payer. Fais-le.
D'HOFFRYN : Tu es sûre ? C’est ton souhait ?
ANYA : C’est mon souhait. Défais ce que j’ai fait.
D'HOFFRYN : Très bien.
D'Hoffryn frappe dans ses mains, un flash apparait.
ALEX : Non !
Après le flash, Halfrek se montre, souriante.
HALFREK : Anya !
Anya regarde D'Hoffryn, comprenant ce qu'il va arriver.
ANYA : Hallie !
Halfrek prend feu, hurle et disparait. Anya fond en pleurs.
D'HOFFRYN : Avec qui croyais-tu traiter ? Pensais-tu que ce serait si facile de partir ?
ANYA : Pourquoi ?
D'HOFFRYN : Pourquoi ? Parce que tu l'as souhaité !
ANYA : Mais elle était à toi.
D'HOFFRYN : Comme tu étais à moi ? Ne t’ai-je rien appris, Anya ? Ne choisis jamais de tuer quand tu peux faire souffrir. (Alex s'avance vers D'Hoffryn, Buffy le retient) Retiens-le, Tueuse. Je ne voudrais pas que quelqu’un soit blessé. J’ai beaucoup de filles. Il y aura toujours des démons vengeurs. Mais toi Anya, maintenant, tu n’en fait plus partie. Félicitations. Ton souhait est exaucé.
ANYA : Tu aurais dû me tuer…
D'HOFFRYN : Oh, je ne m’en fais pas pour ça. En-dessous de toi, ça dévore. Sois patiente. Chaque chose en son temps.
Un flash, D'Hoffryn disparait. Anya regarde Alex et Buffy puis sort.
BUFFY : (à Alex) Vas y. Je vais voir comment vont les garçons.
Dehors, Alex suit Anya qui s'enfuit.
ALEX : Anya, attends.
ANYA : Alex, s’il te plait. Va-t-en.
ALEX : Quoi qu’il y ait entre nous… ça n’a pas d’importance. (Anya se tourne vers lui) Tu ne dois pas être seule pour traverser ça.
ANYA : Si. Toute ma vie, je me suis accrochée à tout ce qui se présentait.
ALEX : Eh bien, en tant que crampon… ça ne m’a pas dérangé.
ANYA : Merci… Pour tout.
Alex acquièse, géné, et baisse la tête. Mais il sait qu'elle ne veut pas de son aide.
ANYA : Alex… (Il se retourne) Et si je n'étais vraiment personne ?
ALEX : Ne sois pas bête.
ANYA : Je suis bête ?
ALEX : Parfois.
ANYA : C’est un début.
Alex s'en va, Anya pleure.