La Fin des temps 1/2

Transcript par Marie pour Buffy VS. Interdiction formelle de recopier.

GILES (VO) : Dans les épisodes précédents de "Buffy contre les Vampires" :
Buffy et Faith rentrent chez les Summers où Giles les accueillent froidement.
FAITH : Salut.
GILES (se lève, acquièse) : Tiens, Faith.
De nuit, Buffy et Faith suivent un Bringer, tout en discutant.
FAITH : T'essaye de faire de cette bande d'ados une véritable armée...
Plan dans la jardin de chez Buffy, le jour. Les potentielles s'entrainent, guidées par Kennedy.
POTENTIELLES : Huh !
Retour à Buffy et Faith.
BUFFY : Ce sont des Tueuses potentielles. Comme nous au début.
Plan sur un homme habillé en prètre dans une camionnette.
CALEB (sourit) : Appele-moi Caleb.
A la cave à vin de Caleb. Avec une puissance folle, Caleb envoie Buffy valser à travers la pièce. Une potentielle tente d'affronter Caleb, qui l'égorge froidement et la laisse tomber au sol sous le regard affolé de Molly. Puis il attrape Alex et plonge son pouce dans son oeil gauche. Alex hurle à l'agonie et saigne de l'oeil.
BUFFY (crie) : Alex !
Dans le salon, Anya s'adresse au gang.
ANYA : Cette perspective n'est pas réjouissante mais il s'agit de la Force du Mal qui peut prendre la forme de n'importe quel mort.
Caleb passe sa main à travers la Force sous la forme de Buffy.
Dans le salon de chez elle, Buffy s'adresse à Giles, Dawn, Faith, Willow, Alex, Robin Wood et toutes les potentielles.
BUFFY : Les démons se rassemblent toujours là où il y a de l'énergie. Ils protègent le vignoble ou quelque chose qui s'y trouve.
A la cave à vin, la Force sous la forme de Buffy et Caleb observent les Bringers en train de forger des armes.
LA FORCE : Tu imagines ce qui se passera si la Tueuse et ses potentielles le trouvent ?
CALEB : Aucun risque.
Retour au salon. Dawn s'adresse à Buffy.
DAWN : Nous devons rester un groupe soudé. Il vaut mieux que tu t'en ailles.
Dans le sous-sol de chez Buffy, Faith s'adresse aux potentielles.
FAITH : Maintenant c'est moi la patronne.
Dans les rues sombres de Sunnydale, Buffy marche seule, bras croisés, triste.
Dans une maison prise d'assaut, Buffy est assise sur le bord du lit. Spike est accroupit devant elle.
SPIKE (la regarde dans les yeux) : Il y a une seule chose dont je n'ai jamais doûté : et c'est toi.
Spike est allongé au près de Buffy sur le lit et la serre dans ses bras.
SPIKE (V.O.) : Tu es l'Elue, Buffy.
A la cave, Caleb et la Force en Buffy voient dévaler un Bringer depuis l'escalier. Buffy apparait en haut.
BUFFY : T'as quelque chose à moi ?
Plan sur un rocher, une sorte de grande hache, une faux rouge et argent, est plantée. Buffy reste bouche bée devant l'arme. Elle sourit.
Au salon, chez Buffy, Faith parle à l'assemblée.
FAITH : Ceux d'entre vous qui m'accompagnent à l'arsenal, c'est quand vous voulez.
Dans les égouts, les filles suivent Faith dans l'obscurité.
FAITH (V.O.) : Allez, c'est parti !
Faith découvre une boite fermée d'un cadenas. Elle le détruit d'un coup de pied et ouvre la boite où se trouve une bombe dont le chrono annonce "00.04". Faith ouvre grand les yeux tandis que le chrono décompte (en secondes) :
00.03 (bip)
(bip)
(bip)

PROLOGUE :
FAITH (hurle aux filles, et saute le plus loin possible pour se protéger elle même) : Tout le monde à terre !
La boite explose, envoyant les filles voler dans les airs et détruisant tout.
Dans la cachette secrète, Buffy fixe la faux qui se trouve devant elle, et avance vers celle ci. Caleb ouvre la trape et descend la rejoindre. Buffy se tourne pour lui faire face.
CALEB : Alors... tu l'as trouvée ? Oh, ça ne fait rien. Parce qu'il faut encore que tu la déloges de cette pierre avant que je n'arrive jusqu'à toi. Ecoute...
Buffy s'empare de l'arme et la tire de son socle très aisément. Elle l'observe.
CALEB (choqué) : Ca alors... (semble inquiet, il fait un petit bruit en soupirant)

GENERIQUE

ACTE 1
Retour à la cave à vin de Caleb. Celui ci fait face à Buffy qui tient la Faux à la main.
CALEB : Bon, écoute-moi. Sois une gentille fille. Cet objet est tranchant alors ne pas pas te blésser avec. (tend sa main) Tu ferais mieux de me le donner.
BUFFY : Ah ouais ? Tu le veux ?
CALEB (sourit nerveusement) : Tu ne sais même pas ce que c'est que cette chose... (recule)
BUFFY : En tous cas, ça te fait reculer.
CALEB : Tu crois peut-être qu'il suffit de m'agiter un jouer devant les yeux pour m'effrayer ?
La Force sous la forme de Buffy apparaît derrière Caleb.
LA FORCE : Laisse-la partir, Caleb. (il hésite) Laisse-la partir, tu entends ?
CALEB : Si elle veut s'en aller, il faudra d'abord qu'elle se serve de cette arme.
LA FORCE : Mais non, elle le fera pas. Elle n'a pas le temps. Elle a des amis à voir. (Buffy la regarde inquiète) Il faut qu'elle aille les aider. Faith a fait "boom!".
CALEB : Je ne la laisserai pas partir avec cette chose.
LA FORCE : Laisse, tu la récupèrera plus tard. Nous avons le temps. Ce n'est pas comme certaines...
Buffy s'enfuit de la cave avec la Faux.
Dans les égouts, l'air est brouillé par la poussière et les débris de l'explosion. Il y a des petits feux un peu partout. Des gravas s'écroulent. Amanda attrappe une lampe de poche et se met debout.
AMANDA (appelle) : Hey ! Hey, Faith, t'es toujours là ? Où êtes-vous les filles ?!
CARIDAD (tousse) : Faith ! (se lève) Où sont les autres ?
AMANDA (appelle) : Est-ce qu'il y a quelqu'un d'autre en vie ?!
CARIDAD : Hey-ho ? Y a quelqu'un ?
VI : Oui— (tousse, faiblement) Ici. Chuis là !
Amanda et Caridad vont aider Vi.
CARIDAD : Y a personne d'autre ?
VI : J'en sais rien.
AMANDA : Est ce que ça va ? (elles aident Vi à avancer)
VI : Je crois que je me suis cassé le bras. (elle voit des filles sous les débris, sans vie ; elle les fixe, sous le choc) J'ai eu de la chance.
KENNEDY (se lève) : Où est Faith ?
VI : Je l'ai pas vue.
CARIDAD : A mon avis il vaut mieux pas qu'on traine ici. J'veux—
KENNEDY : Il faut la chercher.
Amanda et d'autres filles sortent Faith de l'eau. Elle est inconsciente.
VI : Oh non, Faith !
KENNEDY : Elle est en vie ?
AMANDA : Elle respire, son coeur bat.
KENNEDY : Il faut qu'on sorte !
VI : Mais par où ?!
AMANDA : Qu'est ce que vous faites des autres filles, on sait même pas combien il en reste...
On entend un bruit de grognement non loin. Les filles se retournent, inquiètes.
AMANDA : ...de vivantes !
CARIDAD : Qu'est ce que c'était que ça ?
VI : Un grincement de métal. Ou bien—
KENNEDY : Non, non, c'était un vampire.
CARIDAD : Ce n'est pas possible, voyons.
AMANDA : Il serait entré par où ?
VI : Notre plan, c'est quoi ?
KENNEDY : Courir !
Les filles s'enfuient en courant à travers le tunnel des égouts.
KENNEDY : Dépéchez-vous !
CARIDAD : Le tunnel s'est effondré !
VI : Oh mon Dieu !
AMANDA : Je savais qu'il fallait pas aller par là.
CARIDAD : Qu'est ce qu'on fait ?!
KENNEDY : Allez ! Escaladez l'obstacle, on s'bouge les filles !
Elles s'executent et grimpes sur les tuyaux effondrés. Elles font passer Faith par dessus. Vi passe en dernier quand soudain un Turok-Han lui saute dessus. Les filles hurlent. Elles reculent.
KENNEDY : Formez un cercle ! Ne le quittez pas des yeux. On est toutes ensemble. Et lui, il est tout seul. (toutes son en position de combat) On peut l'avoir. On est de taille.
Un autre Turok-Han apparaît d'un bond.
Plan sur la table de la cuisine des Summers. Elle est recouverte de produits alimentaires de toutes sortes. Des mains s'en emparent.
ANDREW : J'avais jamais vu ça. Tout un supermarché laissé à l'abandon. La nourriture qui trainait dans les rayons... D'ailleurs, elle trainait depuis un petit moment.
GILES (s'approche) : Ooh. (sort un gâteau d'un paquet) Des gâteaux au chocolat. (le mange et ferme les yeux tant c'est bon)
ANDREW : Alors... regardez bien les dates de péremption avant de vous goinffrer.
La porte d'entrée s'ouvre. Giles se retourne et voit Alex suivit de Willow, Dawn et Anya entrer. Ils ont l'air inquiet.
GILES (marche vers eux) : Vous avez retrouvé Buffy ?
ALEX : Non.
Willow ferme la porte. Andrew les rejoint et les suit vers le salon.
ANDREW : Pourtant, vous avez fait ce sort avec des petites lumières qui devaient vous indiquer où elle était ?.
ANYA : Encore un échec cuisant.
DAWN : On peut pas vraiment dire qu'il ait échoué.
WILLOW : Il nous a menés jusqu'à une maison vide. Je pense qu'elle venait de partir.
GILES : Moi aussi j'ai- j'ai malheureusement de très- très mauvaises nouvelles. Faith et les autres ne sont pas rentrés. Ca a du mal tourner.
ANDREW : Je me suis occupé du moral des troupes. C'est important le moral.
WILLOW (inquiète) : Il faut leur porter secours.
ALEX (acquièsce) : Chuis d'accord.
ANDREW : Allez-y. Je vais rester ici. C'est vrai, c'est important le moral. (il suce de la compote depuis son paquet)
Giles est très inquiet.
Dans le tunnel, les filles sont toujours face au vampire, sur leurs gardes.
KENNEDY : Comme a l'entraînement. On se prépare, allez ! Tout le monde ensemble !
Le Turok-Han attaque Kennedy de derrière tandis que l'autre charge. Kennedy se défend et le fait rouler par dessus ses épaules. Les filles s'éloignent tandis qu'elle se redresse.
AMANDA : Y en a un autre !
KENNEDY (fait reculer les filles) : Mettez-vous en position de repli, vite !
AMANDA (attrappe Kennedy et lui montre ce qu'elle désigne avec sa lampe) : Pas celui-là je te dis, celui-là !
Il y a un 3ème vampire accroché non loin. Les filles crient et tentent de s'en éloigner. L'une d'elles se fait attaper par un vampire.
CARIDAD : Là bas, là bas, y a une lance, regarde !
Kennedy court vers les armes et prend la lance. Elle tente d'attaquer l'un des vampires avec mais il la désarme et l'attrape par le cou. Il la soulève de terre et elle étouffe. Soudain, un morceau de plafond tombe. Les filles crient. Le vampire se tourne et voit Buffy tomber depuis le trou. Il lâche Kennedy et se dirige vers la Tueuse. Kennedy reprend son souffle. Buffy, armée de sa Faux, commence à les combattre et en pulvérise rapidement deux. Le troisième l'attrape par les épaules et l'envoie valser, ce qui lui fait lâcher sa Faux. Elle arrive à se dégager et roule puis rattrape la Faux et décapite le dernier Turok-Han.
Les filles ont les yeux grand ouverts et reprènent leur souffle. Buffy se tourne vers elles et observe les potentielles.
BUFFY : Soutenez les bléssées. On lève le camp.
KENNEDY : Y en a pas d'autres ?
BUFFY : Non, mais ça viendra. Allez, dépéchez-vous.
Elle se dirige vers la sortie.

ACTE 2
A la maison, une fois rentrées de leur mission catastrophe, toutes les bléssées sont soignées dans l'urgence. Dawn applique une compresse que le front de l'une d'elles. Buffy appuie avec un linge sur le poignet d'une autre potentielles allongée par terre.
BUFFY : Willow. Viens vite. L'hémoragie ne s'arrête pas.
WILLOW (se lève et vient vers Buffy et sa bléssée) : D'accord. J'arrive.
Buffy se lève en courant et va vers la porte d'entrée. Le salon est rempli de filles bléssées. Alex et Giles portent Faith et vont vers l'étage.
BUFFY : Je lui ai préparé la chambre, là haut.
GILES : D'accord.
ALEX : J'espère qu'il est pas trop tard.
AMANDA (à Buffy) : Elle va s'en sortir ? Elle va s'en sortir ?!
KENNEDY : Y a pas de soucis à se faire, c'est vrai ?
ALEX : Doucement !
GILES : Fais attention à sa tête.
BUFFY (repart vers le salon) : Je reviens dans une seconde.
KENNEDY (suit Buffy) : Les Tueuses guérissent plus rapidement que les autres, non ?
BUFFY (pas très convaincue) : Ouais.
KENNEDY : Alors... elle devrait s'en tirer ?
BUFFY (cherche quelque chose dans une boite de soins) : J'en sais rien.
CARIDAD (une fille lui soigne le front) : C'est quoi cet espèce de truc ?
BUFFY : Je l'ai prise à Caleb. C'est peut-être important.
VI : Il vaut mieux espérer.
AMANDA : Je crois que c'est une sorte de punition.
BUFFY : Quoi ?
KENNEDY (nerveuse) : Euh... et ben... On l'a suivie sur ce coup. Et ça a tourné-
VI : Au massacre.
BUFFY : C'était un guet-apens. C'est pas sa faute. Ca aurait tout aussi bien pu m'arriver. (Vi secoue la tête)
CARIDAD : Alors tu... tu reprends ta place ?
BUFFY : J'en sais rien. (elle s'en va avec la Faux et la boite de soins) En tous cas, je pars pas pour l'instant.
KENNEDY (la suit) : On a un plan d'action ?
BUFFY : Ouais, on a un plan : préparez-vous. Le grand moment est arrivé.
AMANDA (à elle-même) : Je suis sûre que c'était une punition...
En haut, dans la chambre de Buffy, la Tueuse entre. Trois potentielles sont postées au bout de la chambre prètes à donner des soins à Faith tandis que la Tueuse est allongée sur le lit, toujours inconsciente, avec Alex d'un côté et Giles de l'autre, qui prend son pouls.
ALEX : Est-ce qu'elle respire ?
GILES : Oui, mais elle est toujours inconsciente.
BUFFY : On a encore du travail à faire.
Giles se lève du lit.
Dans la chambre de Willow, Buffy, bras croisés, discute avec Giles et la sorcière.
BUFFY : Il s'agit peut-être d'une sorte de Faux. Tout ce que je sais, c'est qu'en la voyant, Caleb est devenu très inquiet.
WILLOW (contente) : Et ben comme quoi, il suffit d'être bien outillé. (tape sur l'épaule de Giles)
GILES : Oh, c'est d'un goût exquis... En tous cas, cette arme est d'une prodigieuse ingéniosité. (il s'amuse avec)
BUFFY : Tue sans problèmes tous les parasites.
WILLOW : Et tu disais que tu sentais quelque chose quand tu la tenais ?
BUFFY : Oui, je sais pas ce que c'est mais... c'est fort. Et-et je sens que c'est à moi qu'elle appartient. Je l'ai su tout de suite.
GILES (observe la Faux) : C'est une arme ancienne et magique, apparemment.
BUFFY : J'ai compris qu'elle l'était quand j'ai fait le coup du Roi Arthur.
WILLOW : C'est peut-être une espèce d'arme traditionnelle spécialement conçue pour les Tueuses.
GILES : Ce n'est pas possible qu'une chose de cette ampleur existe sans que je ne sois au courant.
BUFFY : Vous savez, même ceux qui se battent pour le bien sont parfois de vilains petits cachotiers.
GILES : Bien. (s'assied sur le lit) Serait-il possible que ceci soit autre chose qu'un simple outil destiné à tuer ?
BUFFY : La Force tenait trop à ce que quelqu'un la sorte du rocher. Ce n'est pas qu'une arme. C'est plus que ça. Il faut qu'on en sache plus sur elle. Qui l'a forgée, à quelle date, pourquoi ? Est-ce qu'elle a un nom ? Je sais pas, tout ce que vous trouverez, mais vite.
GILES : Nous allons commencer tout de suite.
WILLOW : Ne t'inquiète pas, Buffy. Quand on en aura fini, elle n'aura plus de secrets pour toi. (elle ouvre son ordinateur portable)
BUFFY : Tant mieux, parce que pour l'instant, cette chose est la seule chance qu'il nous reste.
Au salon, Andrew déchire un drap qu'il utilise comme bandage sur la jambe d'une potentielle bléssée.
ANDREW : J'aurais préféré de vrais bandages. Les petites fleurs sur une estropiée, c'est vraiment trop déprimant.
ANYA (en train de soigner l'épaule de la fille) : Oui. Et ça le sera encore plus quand nos dépouilles seront enveloppées dedans.
POTENTIELLE BLESSEE (ensuquée, alarmée par la réflexion d'Anya) : Quoi ?
ANYA : Non, j'ai rien dit. (elle boit de l'alcool depuis une bouteille)
ANDREW (se dirige vers Anya) : Hey-hey ! Ca sert à désinfecter les blessures, c'est Mr. Giles qui l'a dit.
ANYA : Tout ça n'a plus d'importance ! (elle lui tend la bouteille)
ANDREW : T'as pas tord. (il boit une gorgée en grimaçant)
ANYA : Giles ne dit jamais non à une bonne rasade d'antiseptique au malt.
ANDREW : Bah. (secoue la tête) On est fichus cette fois.
ANYA : Ouais. Ces jeunes filles vont mourir. Ca va être un vrai massacre.
POTENTIELLE BLESSEE (Anya lui pose un pansement sur l'épaule, encore alarmée) : Quoi ?
ANYA (tendrement, lui caresse le visage) : Allonrs... ne dis rien, ça risque de te tuer plus vite.
ANDREW (se lève) : Il nous faut du matériel, et pas seulement des bandages et du désinfectant. Les filles ont besoin de- d'analgésiques et de points de suture.
ANYA (couvre la potentielle d'une couverture) : Ouais c'est sûr, moi je voudrais un chocolat chaud, mais je ne vais pas aller risquer ma vie pour ça.
ANDREW : Non, non. On peut y arriver. Y a l'hôpital, il doit être abandonné comme le supermarché. Leur matériel traîne là-bas, y a plus personne pour l'utiliser.
ANYA : Ouais.
ANDREW (se lève, décidé) J'y vais, c'est décidé. (boit une gorgée d'alcool)
ANYA (se lève à son tour) : C'est vrai ?
ANDREW : Et tu vas venir avec moi.
ANYA : Tu m'emmène ?
ANDREW : Ouais, et c'est toi qui conduits, je crois que je suis un peu pompette avec tout ce whisky.
ANYA (sourit) : D'accord. Je vais dire à Kennedy de veiller les filles. C'est une dure à cuire. Elle supportera de voir quelqu'un agoniser.
POTENTIELLE BLESSEE (se redresse, alarmée) : Quoi ?!
La caméra se dirige vers la cuisine où se trouve Buffy et Alex qui ont une conversation privée.
BUFFY : T'as compris ce que t'as à faire ?
ALEX : Attends Buffy. J't'avoue que j'en suis pas encore là. J'en suis toujours à espérer que t'es en train de plaisanter.
BUFFY (soupire) : Il le faut Alex et tu le sais.
ALEX : Non, justement. Buffy, tu te rends compte ? Si je fais ça, je ne pourrai plus participer à la bataille. Ca me fait... comme si tu me changeais de paturage.
BUFFY : Tu sais très bien que je te change pas de paturage ! (secoue la tête) D'abord, qu'est ce que ça veut dire ?
ALEX : Ben, tu sais, c'est comme quand, euh... quand une vache se fait vieille et qu'elle perd un oeil, ou quand une vache ne produit plus de lait, le fermier décide de l'emmener dans un autre paturage pour qu'elle ait plus... à se battre... contre des prètres. (se force à rire) Ecoute, je n'ai pas besoin que tu me protège, Buffy.
BUFFY : C'est pas ça.
ALEX : D'accord, je n'ai qu'un oeil, mais je peux encore très bien me battre.
BUFFY : Mais je sais voyons ! C'est pour ça que je te l'ai demandé. Ecoute Alex, j'ai besoin de quelqu'un sur qui je peux compter quoi qu'il arrive.
ALEX (secoue la tête) : J'ai toujours pensé que... que je serais présent à tes côtés... jusqu'à la fin.
BUFFY (indignée) : Hey !
ALEX (se reprend rapidement) : Hey, t'embale pas, j'ai pas dit que c'était la fin.
BUFFY : Et ben merci quand même.
ALEX : Bon, d'accord, je l'ai dit. Mais c'était dans un sens euh, comment dire... héroïque et combatif. La fin des forces du Mal. Je suis toujours aussi optimiste. Je sais que ça avait l'air d'un truc sinistre mais c'est à cause du bandeau.
BUFFY (sourit) : J'ai très bien compris, Alex.
ALEX : C'est près de toi que je devrais être, c'est tout ce que je veux dire.
BUFFY (émue) : Tu seras près de moi. Tu es mon soutien et ma force. Sans toi, jamais je n'aurai pu survivre à tout ce qui m'est arrivé. Je suis prète à te confier ma vie. Il faut que tu le fasses pour moi.
ALEX (touché et au bord des larmes) : D'accord.
BUFFY (change de ton, la mélodie douce qui les accompagnait s'interrompt) : De toute façon, tu peux plus tirer à l'arbalette maintenant, et j'ose même pas imaginer avec une épée sauf peut-être pour découper le poulet !
ALEX : Hey—
BUFFY : Bien fait pour toi. T'avais qu'à pas dire que j'allais mourir ! (elle quitte la cuisine)
ALEX (la suit) : J'ai pas dit que tu allais mourir j'ai... je l'ai sous-entendu. Et ça, ça n'a rien à voir.
BUFFY : Ouais, c'est vrai, bien sûr.
ALEX : Et puis, si tu meurs, je te ramènerais à la vie, hein. Maintenant, j'ai l'habitude.
Dans la chambre de Willow, la nuit tombée, la Faux est appuyée sur le lit tandis que Giles fait des recherches dans des livres assis par terre et utilisant le lit comme support. Willow, elle, est assise à son bureau devant son ordinateur.
WILLOW : Bon, avant que le vignoble ne devienne un vignoble, c'était un monastère. Elle y est peut-être depuis cette époque. Si ça se trouve de vieux moines ont peut-être joué avec des pouvoirs plus forts qu'eux.
GILES : Non, elle date d'avant ça, avant l'ère chrétienne. (se gratte la tête)
WILLOW : Ah, justement. J'ai trouvé dans les récits de ces moines des références à quelque chose qui se trouvait là avant qu'ils ne construisent le monastère, un temple païen.
GILES : Construit par les indiens ?
WILLOW : Non. J'en sais rien. (soupire et se remet devant son écran) Oh, je sais pas peut-être qu'on s'est lancés sur une mauvaise piste. Il faut peut-être se renseigner sur l'arme elle-même. (son ordinateur est connecté à un site sur les haches de tous temps et de tous usages) Tenez, c'est peut être une hache de Dekeron, ils disent qu'elle fut forgée dans les entrailles de l'Enfer. La hache a été perdue au temps des croisades où elle a servi à tuer des— (recule, fait une grimace) Ah, ah. Des enfants. Non, ça peut pas être ça.
GILES : Moi j'ai trouvé des références à l'épée de Mokathar ou encore à la Rapière du Tigre, c'est absurde. Il existe des centaines d'armes différentes, les illustrations manquent toutes de détails. (se lève et va vers la fenêtre) Oh, Seigneur. Nous sommes à court de temps et nous n'avons rien qui puisse servir.
Willow va vers la Faux et la soulève. Giles se retourne et la regarde. Willow tente de se concentrer sur l'arme pour ressentir sa puissance. Giles croise ses bras.
GILES : Arrives-tu à sentir la puissance dont Buffy parlait ?
WILLOW (rouvre ses yeux) : Désolée, non. A mon avis, c'est un truc de Tueuse.
GILES (avance vers elle et retire ses lunettes en s'asseyant sur le lit) Et que penserais-tu d'essayer de recourir à la magie ?
WILLOW : Oui, je pourrais, bien sûr. Mais si Caleb lui-même recule devant cette hache, je suis prète à parier qu'elle est dangereuse et me lancer là-dedans... (elle repose nerveusement la Faux) Désolée.
GILES : Willow, je-je crois que tu pourrais le faire sans te mettre en danger.
WILLOW (pleine d'appréhension) : Si-si je fais une formule puissante, je risque de changer. J'aurais les yeux et les cheveux qui deviendront noirs et des grosses veines et je détruirais le Monde pour finir. Dès que je lance un sort de localisation, j'ai déja les racines qui foncent.
GILES (doucement) : Et si c'était nécéssaire ?
WILLOW : Pour tout dire... j'en sais rien. (elle retourne s'asseoir devant son ordinateur)
GILES (soupire) : Très bien. Fais ce que tu peux. Comme nous tous en ce moment...
WILLOW (triste) : Vous avez raison. Pff. Tous ces noms sont complètement idiots. (elle fait dérouler la page du site internet sur les haches) Et celui-là encore plus que les autres : "M", point d'interrogation. Qu'est ce que ça veut dire ?
GILES (se lève en remettant ses lunettes) : Je peux regarder ? (il va vers l'ordinateur et se place derrière Willow pour lire) Ah, ce n'est pas un point d'interrogation, c'est le caractère d'alphabet phonétique international pour l'arret glottal.
WILLOW : Le quoi ?
GILES : C'est une sorte de son guttural. Justement... ça me rappele des souvenirs. (il quitte l'écran et réfléchit) Ah oui, ça me revient. Les hyéroglyphes. Les hyéroglyphes représentent des groupes de consonnes, comme tu le sais.
WILLOW : Euh, oui, évidemment que je le sais.
GILES (continue sa réflexion) : Et le "M" suivit de l'arret glottal est représenté par un pictogramme dont on pense qu'il pourrait symboliser le croissant de lune, ou encore la Faux. On voit ce dessin sur des milliers de gravures de l'Egypte antique jusqu'à l'ancien Monde.
WILLOW : On en trouverait dans un temple païen, par exemple ?
GILES (retourne vers le lit) : Reprend. Voyons ce qu'on peut trouver d'autre sur ce temple. (il ramasse la Faux et la fixe) La Faux est le symbole de la mort. Voyons où ces païens ont enterré les leurs.
Plan sur la façade de la maison Summers, de nuit.
DAWN (V.O.) : Alex, j'ai pas laissé l'arbalette dans la voiture, je te l'ai déja dit. (le plan descend et nous voyons Dawn et Alex fouillet la voiture du jeune-homme armés de lampes-torches) Je ne laisse plus trainer d'arbalettes partout. (elle fait une pause) En tous cas, pas depuis l'époque où j'étais une Clé géante.
ALEX : Hey, tu sais que je dois passer un test de conduite tous les ans, maintenant ?
DAWN : Parce que tu es vieux ?
ALEX : Non, parce que j'ai perdu un oeil. Il parait que c'est une loi fédérale. Ils ne font plus confiance en ma perception des distances.
DAWN : C'est nul.
ALEX (se relève) : Ouais. Mais ce qui y a de pire dans tout ça, c'est toutes ces blagues qu'on peut me faire sur des expressions courantes. (Dawn trouve une épée qu'elle observe un instant, puis la repose) Tu sais comme... "Hey ! Viens jetter un oeil, Alex ! Oh, excuse-moi, je vois que c'est déja fait."
DAWN (roule des yeux et soupire) : Giles t'a présenté ses excuses.
ALEX : C'est pas le problème, ce qui m'embète, c'est que la blague soit mauvaise. Tu vois, c'est comme si on m'appelait "le cyclope".
DAWN : Oh. (elle rit puis se ravise et se gratte la gorge tout en se relevant pour faire face à Alex) D'accord, j'ai compris, c'est pas drôle.
ALEX : C'est pas, euh... je suis prèt à accepter une blague du genre "alors, on se rince l'oeil ?". Ou que ma voiture est "tape à l'oeil". Je crois que je serais même prèt à rire si on me disait "j'te salue, oeil de lynx !" J'aime mieux quand c'est drôle.
DAWN (debout juste en face de lui, la portière avant-droite est ouverte) : Je comprends. (soupire)
ALEX : Alors, taches de te montrer créative.
DAWN (se penche vers le siège avant, Alex se trouve debout derrière elle) : Ecoute, on ne sait pas encore comment réagir et ça nous rend maladroits, mais laisse nous le temps— (Dawn se redresse mais soudain Alex sort un mouchoir qu'il place de force sur sa bouche, Dawn crie dedans) Aah ! Aah !
Alex la fait entrer dans la voiture et ferme la porte. Il se redresse l'air coupable et géné. Puis il prend place du côté conducteur et démarre rapidement la voiture.
Au vignoble, Caleb est enragé et jette un baril de vin plein contre un mur. Il explose, le vin se répend par terre. La Force, en Buffy, l'observe et commente.
LA FORCE : Je ne dis pas ça pour te mettre en colère, mais tu gâches des litres d'un très bon cru de Merlot.
CALEB (fait les cent pas autour de la Force) : Pourquoi l'avez-vous laissée partir ? Vous savez pourtant que je suis plus fort qu'elle.
LA FORCE : Nous l'aurons. Calme-toi.
CALEB : Je suis calme. Vous devriez me voir quand je m'énèrve.
LA FORCE : Elle est puissante maintenant. C'est plus ton cas.
CALEB : Maintenant je sais que je vais vraiment perdre mon calme !
LA FORCE : Regarde les choses en face : ta force est en train de s'affaiblir. Ca fait longtemps que nous ne nous sommes pas, disons... (elle le regarde d'un air séducteur) mélangés.
CALEB : Vous avez peut-être raison. D'accord, allons-y. (sniffe)
LA FORCE : Toi alors, on peut dire que tu sais parler aux filles. Tu ne vas pas m'offrir des fleurs, ou m'inviter à diner dans un endroit chic, non, tu vas te contenter de dire "allons-y !". Quel séducteur ! Le trouble m'envahit. (roule des yeux)
CALEB : Faites attention, vous commencez à parler comme elle. C'est une expérience sacrée pour moi.
LA FORCE : Elle l'est aussi pour moi. Lorsque tout cela sera fini, quand nos armées auront gagné, quand nous possèderons enfin ce Monde, je serais capable d'entrer dans le corps de chaque femme, de chaque homme et chaque enfant sur cette Terre comme je le fais avec toi.
CALEB : Essayez-vous de me rendre jaloux ?
LA FORCE : J'essaie de faire de toi un Dieu.
Caleb inspire profondément tandis qu'en face de lui, la Force lève les bras vers le ciel et ferme les yeux. Caleb fait de même et se concentre. Le vent tourbillonne dans le vignoble, et soudain la véritable forme démoniaque de la Force apparaît, un démon translucide qui ressemble à un énorme scorpion (vu dans "L'aube du dernier jour", avec Willow). Caleb ouvre les yeux et est baigné par la lumière qui émane de la Force.
CALEB : Je suis ton humble serviteur.
L'énergie de la Force entre en Caleb qui sursaute et semble prendre de la puissance et du plaisir. On dirait qu'il a un orgasme ! Il tombe par terre, la tête lui tourne.
CALEB (relève la tête, les yeux noirs) : Et je suis prèt à te servir.

ACTE 3
Dans la chambre de Buffy, Faith a repris conscience. Elle est allongée sur le lit et tient la Faux dans ses mains, elle semble concentrée et a les yeux fermés. Buffy est debout à côté du lit.
BUFFY (V.O.) : Tu la ressens, toi aussi ?
FAITH : Et comment ! (ouvre ses yeux) Je la sens vibrer, c'est pas rien.
BUFFY : Je sais.
FAITH : Elle est ancienne. Elle est puissante, et c'est comme si... (regarde Buffy) elle m'appartenait. (Buffy acquièsce, Faith pose la Faith le long de ses jambes, sur le bord du lit) Elle doit sûrement être à toi alors.
BUFFY : Cette arme est censée appartenir à la Tueuse. (soulève la Faux)
FAITH : Tu veux dire à la Tueuse de service, et c'est sûrement toi maintenant.
BUFFY (s'assied sur le bord du lit) : Ca, je l'ignore. Mais c'est important ?
FAITH : Ca l'a jamais été pour moi. Mais il faut un chef. Moi je vote pour Chao-Ahn. Si les gens comprennent pas ce que tu dis, tu peux pas les emmener se faire tuer.
BUFFY : Ce n'est pas ta faute.
FAITH (évite le regard de Buffy, puis) : Je cherche pas à me faire pardonner.
BUFFY : T'es sûre ?
FAITH : Qu'est ce que tu veux que je te dise ? J'me suis plantée.
BUFFY : Tu ne t'es pas plantée.
FAITH : Vas dire—
BUFFY : Les gens meurent à la guerre, et si on les emmène mener une bataille, certains meurent. C'est pas une question de compétences, d'entraînement ou de force, la guerre et la mort sont toujours liés. La guerre tue des gens de façon brutale et absurde.
FAITH : Je vais te raconter un truc drôle. Tu vas voir, y a vraiment de quoi rire. Pendant toute ma vie, j'ai été toute seule.
BUFFY : C'est ça qui est marrant ? J'ai loupé quelque chose ?
FAITH : Laisse-moi finir.
BUFFY : Désolée. Désolée. J't'écoute.
FAITH : J'ai pas d'attaches, pas de copain, pas de relation avec un homme qui ait duré plus de... quoique, Robin a duré plus longtemps que les autres. (sourit) Il manque pas d'endurance.
BUFFY (hallucine) : Le proviseur Wood ? Et toi ? Dans-dans m— (se lève et marche)
FAITH : Ne me dis pas que vous fricotiez ensemble ?
BUFFY : Ah non, non. Non, non. On est-on est amis, c'est tout. Ou des ennemis jurés, 'fin ça dépend d— c'est ça qui était marrant ?
FAITH (soupire) : Très bien. Ce qui est marrant c'est : moi, moi qui étais toute seule, constamment. Et je te voyais avec toutes les choses que tu avais... J'crois que ça me rendait jalouse. Et tout d'un coup, j'me suis retrouvée ici avec tous ces gens autour de moi. Des gens qui me faisaient confiance, et pourtant, j'me suis jamais sentie aussi seule de toute ma vie.
BUFFY (croise ses bras, compréhensive) : Ouais.
FAITH : Et c'est ce que tu ressens, tous les jours, c'est ça ?
BUFFY : J'adore mes amis. Je suis heureuse de les avoir à mes côtés. Mais on est souvent seule, quand on est une Tueuse.
FAITH : Il est censé n'y en avoir qu'une. C'est peut-être pour ça qu'on a du mal à s'entendre. On ne devrait pas exister en même temps.
BUFFY : Le fait que t'aies tué des gens, ça a pas aidé non plus.
FAITH : Tu n'as pas tort. Ca a peut-être affecté nos relations. (acquièsce de la tête)
BUFFY : Mais t'as raison. Je suppose que... je suppose que tout le monde est seul. Mais, quand on est une Tueuse... Je trouve qu'on l'est plus que les autres.
FAITH : Et personne ne sait ce qu'on ressent. (change de ton) Heureusement qu'on est des filles canon avec des super-pouvoirs.
BUFFY : Ca soulage un peu.
FAITH : C'est réconfortant.
BUFFY (sourit) : Mm-hmm.
Buffy redescend l'escalier, la Faux à la main. Spike rentre à ce moment-là.
SPIKE : Ah, t'es rentrée amour.
BUFFY : Oui.
SPIKE (se place en face d'elle) : T'as réussi. T'as accompli ta mission. T'as trouvé le Saint Graal. Ou la Sainte Machette ou le Saint Machin-chose.
BUFFY (soulève la Faux) : Pour l'instant on pense que c'est une Faux. Elle te plait ?
SPIKE (pointe l'arme) : J'avoue que je ne raffole pas du bois taillé en pointe, mais ça manque pas d'allure. (il jette un oeil vers le salon où les potentielles dorment) Je comprend qu'on puisse laisser un homme en plan pour ce genre de chose.
BUFFY (penaude) : Je suis désolée d'être partie.
Buffy finit de descendre l'escalier et part vers le petit couloir à sa droite. Spike fait une grimace en soupirant puis la suit.
SPIKE : Ca fait rien. T'es rentrée à la maison, tout est pardonné. (Buffy regarde les filles qui dorment dans le salon) Et puis tu sais, (il vient se placer en face d'elle et la regarde dans les yeux) à propos d'hier soir... on était fatigués, c'est tout. Avec l'Apocalypse, les émotions, tout ça, c'est-c'est rien, y a pas de quoi en faire une histoire. (il inspire nerveusement, comme pour s'en convaincre)
BUFFY (déroutée) : Euh, parfait. J'ai du boulot.
SPIKE : Ah, oui. Une mission solo, bien sûr.
BUFFY : Exact.
SPIKE : Oh ça va, tu fais moins ta sucrée d'habitude.
BUFFY : Je ne fais pas ma "sucrée". Et puis qu'est ce que ça veut dire d'abord ?
SPIKE : D'accord, d'accord. Ta mission est top-secret. Je comprends.
BUFFY : Elle n'a rien de secret. Enfin, si, d'une certaine manière. C'est le but de cette mission. Découvrir un secret. Ce truc a été forgé par— Bon, on ne sait pas par qui, mais ça a un rapport avec... une tombe située sur une terre non consacrée. Mais quelle que soit son histoire, il faut que je sache ce que c'est. Et à quoi ça sert.
SPIKE : Et c'est cette arme que ton ami le prètre voulait t'empècher de trouver ?
BUFFY : Ouais, c'est elle.
SPIKE : J'passerais peut-être te voir au vignoble, histoire d'être sûr qu'il se tient tranquille.
BUFFY : D'accord.
SPIKE : Très bien. (il commence à partir)
BUFFY (elle le suit en se dépéchant) : Ah, t'es trop bête !
SPIKE (à la porte de la cuisine, il lâche la poignée) : Je suis quoi ?!
BUFFY : Tu es trop bête ! T'es qu'un abruti et tu fais ton "sucré" !
SPIKE : Enfin qu'est ce qui te prend, t'as perdu la boule ?
BUFFY (lui montre la Faux) : Tu vois ça ? Ca va peut-être me permettre de sauver le Monde. Je vais peut-être gagner la guerre avec ça. Et tu sais pourquoi je l'ai ? C'est parce que cette nuit, tu m'as donné la force dont j'avais besoin. (Spike la regarde éberlué) C'est grâce à toi. J'en ai marre qu'on soit là, à s'envoyer des vacheries, à se mefier l'un de l'autre. J'ai Faith pour jouer à ça ! Alors je t'en prie, essayons de jouer franc-jeu pour une fois. (Spike est complètement déboussolé) Je sais pas quel effet cette nuit a pu te faire, mais—
SPIKE (inspire et évite son regard) : J'ai eu peur.
BUFFY : Peur de quoi ?
SPIKE (se confie et la regarde enfin) : Ca a été une nuit... (Buffy attend la suite, pleine d'espoir. Spike regarde en l'air) J'y arriverai pas, je suis nul dans ce genre de trucs.
BUFFY : Spike...
SPIKE : Ca a été la plus belle nuit de toute ma vie. (Buffy est toute émue) Si tu as l'intention de te moquer de moi, enfonce moi ça (il regarde la Faux) dans le coeur avant, ce sera moins cruel. Ca compte peut-être pas pour toi, mais—
BUFFY : Ca compte beaucoup je viens de te le dire.
SPIKE (sourit sans y croire et soupire) : Ouais... Je sais que tu l'as dit, mais... Tu te rends compte que j'ai plus de 200 ans ? J'ai fait des tas de choses. J'ai fait des trucs avec toi que j'aurais même pas imaginé. Mais jusque là... Je m'étais jamais senti proche... de qui que ce soit. Et encore moins de toi. Jusqu'à hier soir. Je n'ai pas fait grand chose... (sourit) je t'ai tenue, je t'ai regardé dormir. Et ça a été la nuit la plus belle de ma vie. Alors, oui. J'ai... j'ai peur, oui.
BUFFY : Tu n'as pas à avoir peur.
SPIKE (rassuré et étonné) : Tu as ressenti la même chose ?
BUFFY : Je te l'ai dit.
SPIKE (penche sa tête vers elle) : Et on en conclue quoi ?
BUFFY (réfléchit) : Je n'en sais rien. On est obligés d'y réfléchir ?
SPIKE : Non. (reprend ses esprits) Pas pour l'instant.
BUFFY : Mais, peut-être quand...
SPIKE : Non. (lève la main comme pour dire "laisse-tomber") N'en parlons plus.
BUFFY : D'accord.
SPIKE (s'apprète à sortir, soupire et la regarde) : Allons jouer aux héros. (il s'en va, Buffy le regarde partir en secouant la tête en signe d'acquièscement)
Andrew et Anya entrent dans une salle de l'hôpital desert, ils ont des sacs avec des produits qu'ils ont déja ramassés.
ANDREW : Chouette, y a même des bouteilles d'oxygène.
ANYA : Ca sert à rien, sauf si on se fait attaquer par un monstre géant : tu lui colles ça dans la bouche, tu allumes et puis "boom!", comme Roy Scheider avec le requin des "Dents de la mer". (Andrew la fixe, choqué) Quoi ?
ANDREW : Tu es la femme dont tous les hommes rêves.
ANYA (souriant) : C'est ce que je me dis souvent. On commet un vol ?
ANDREW : Commettons un vol. (ils se dirigent vers des étagères pleines de produits de soins. Ils se servent) Oh, cool. De la gaze, du désinfectant, des pansements... oh, du fil chirurgical, (regarde Anya) au cas où y aurait de la couture à faire. Oh, génital, cette pomade est super appaisante. Je m'en suis servi sur un exema une fois.
ANYA : Ah. Fais voir.
ANDREW : Boh, c'est guéri maintenant, mais c'était rouge et purulent et ça pelait par endroits.
ANYA : La pomade, fais voir la pomade, espèce de dégénéré. (Andrew est déçu) Tiens, et prend du coton pour les grosses bléssures.
ANDREW (continue de se servir, puis s'arrête) : Ca va drôlement chauffer, hein ?
ANYA : Ouais. (marche vers un autre endroit de la pièce)
ANDREW (soupire) : Oui. Pourquoi t'es encore là ? Tu pourrais partir loin d'ici ?
ANYA : Oui. Je l'ai fait la première fois.
ANDREW : La première fois, quand ça ?
ANYA : J'sais plus... y a eu une Apocalypse peu de temps après mon arrivée, et... je me suis enfuie. Mais là c'est pas pareil. Je reste avec eux.
ANDREW : Ah bon. Qu'est ce qui a changé ?
ANYA : Je ne sais pas. C'était nouveau pour moi de... fréquenter des humains. Mais aujourd'hui, je les connais mieux. Ca fait un petit moment que je vis avec. J'ai vu de quoi ils sont capables. (secoue la tête) J'ai fini par comprendre à quel point... les humains étaient des êtres... perturbés dans leur tête. En fait, je dis "perturbés" mais je devrais dire "malades au dernier degrès !".
ANDREW : Ah. (acquièsce)
ANYA : Et comme ils n'ont pas de but dans leur vie, ils avancent à l'aveuglette, comme des idiots, jusqu'à leur mort. Et d'ailleurs, ils ont beau savoir qu'un jour ils vont mourir, quand c'est à eux que ça arrive, ils ont toujours l'air surpris. (Andrew l'observe) Il n'y a que l'instant présent qui compte pour eux. Et puis ils s'entretuent tout le temps, c'est dingue ça aussi ! (se calme) La seule chose qui les sauve c'est... c'est que pour défendre une cause qui en vaut la peine, ils se battent. (Andrew se rapproche d'elle) Même à ça ils sont mauvais, mais ils se battent jusqu'au bout. Quel qu'en soit le prix. Ils n'abandonnent jamais. (Andrew sourit, Anya soupire) Alors je crois que je vais me battre jusqu'au bout avec eux.
ANDREW (soupire) : C'était drôlement beau. (Anya est gênée) Dis donc... tu aimes les humains.
ANYA (s'énerve) : Je te défends de dire ça !
ANDREW : Allez, avoue. Tuuu leees aaime !
ANYA : N'import' quoi ! Je n'aime pas les humains ! Et j'te tue si tu le répète à quelqu'un.
ANDREW : Ca va, j'le dirai à personne. (plus triste) J'aurai pas le temps, de toute façon.
ANYA : Tu n'en sais rien, tu vas peut-être survivre.
ANDREW : Non, toi, par contre, t'as toutes tes chances. Toi, tu sais manier une épée, et puis, tu as au moins 1000 ans. T'en as vu d'autres... Moi, j'suis qu'un petit jeune. Je crois pas que je vais m'en sortir. (Anya le regarde, émue) Ca me dérange pas... j'crois que dans le fond, ça me plait de faire partie de ces gens-là, de ces humains minables qui essaient de bien faire. Tu comprends ? (sourit)
ANYA : J'comprends. (acquièsce)
ANDREW : Bon... on fait une bataille de chaises roulantes ?!
Quelques minutes plus tard, Andrew et Anya sont déguisés avec des trucs chirurgicaux et assis chacun dans un fauteuil roulant. Ils s'amusent à se rentrer dedans.
ANYA : Tu vas m'le payer... attends un peu ! ...Je vais t'avoir !
Buffy marche seule dans un cimetière, la Faux à la main. Elle semble chercher quelque chose. Elle se dirige vers une grille et l'ouvre, puis avance vers un temple païen en forme de pyramide. Elle explose la porte qui glisse en bas des escaliers. A l'intérieur de ce temple/tombe, des flambeaux éclairent les lieux. Buffy s'avance au milieu de la salle, entre des colonnes. Elle fait un tour sur elle même tout en observant les yeux, la Faux bien en main.
FEMME (V.O.) : Que tu es jeune ! Je savais pourtant que tu serais jeune mais... j'avais oublié.
Une femme blonde habillé de guenilles ouvre une sorte de vieux rideau. Elle a l'air assez âgée.
FEMME : Lorsque l'on attend trop longtemps, l'esprit finit par vous jouer des tours. (Buffy la regarde avec méfiance et montre la Faux) Je vous que tu as trouvé notre arme. (elle s'approche de Buffy)
BUFFY : Qui êtes-vous ?
FEMME (les mains croisées) : Je suis la représentante d'un groupe nombreux. Enfin, il le fut il y a un temps. A présent je suis seule au Monde.
BUFFY : Vous êtes quoi au juste ? Une espèce de fantôme ?
FEMME (sourit et secoue la tête) : Absolument pas. Je suis aussi réelle que toi. Si mon apparence est celle d'un fantôme, c'est seulement à cause de mon âge. Il y a longtemps que je t'attendais, jeune fille. (elle tend ses mains vers la Faux) Que je *vous* attendais. (Buffy lui donne la Faux que la femme observe) Tu es parvenue à l'extraire du rocher. J'ai été l'une de celles qui l'y ont emprisonné.
BUFFY (nerveuse) : Qu'est ce que c'est ?
FEMME (admire la Faux) : Une arme. Une Faux. Forgée dans le plus grand secret par une jeune fille comme toi qui— excuse-moi, quel est ton nom ?
BUFFY : Je m'appelle Buffy.
FEMME : Non, c'est vrai ? (Buffy hausse les épaules) Nous l'avons forgée dans le plus grand secret et nous avons caché son existence aux Hommes de l'Ombre, qui—
BUFFY : Oui, je les ai rencontrés. Ca n'a pas vraiment accroché entre nous.
FEMME : Ahh, je vois. Donc tu sais. Ces hommes sont devenus les Observateurs. Et les Observateurs surveillaient les Tueuses. Mais nous étions là pour les surveiller, eux.
BUFFY (euréka) : Ah ! Alors vous êtes... (pas euréka) mais qui êtes-vous ?
FEMME : Nous sommes les Gardiennes. Des femmes, dont la mission est de servir et de protéger les Tueuses. Il y a des siècles que nous avons forgé cette Faux à l'autre bout du Monde.
BUFFY : Tout ce voyage pour finir à Sunnydale.
FEMME/GARDIENNE : Elle fut forgée au loin, afin qu'une Tueuse s'en serve ici... pour détruire l'ultime source du Mal qui foule encore cette Terre. Les autres démons absolus furent enfermés dans les profondeurs. Ensuite vinrent les hommes, puis des moines, puis une ville fut construite. Et te voici à présent. Durant tout ce temps, la Faux resta cachée.
BUFFY (secoue la tête) : Attendez, je comprends pas. Si vous êtes là depuis si longtemps, ça devrait se savoir ?
GARDIENNE : Nous aussi, nous nous cachions. Nuit et jour, jusqu'à maintenant. Nous sommes ton dernier espoir.
BUFFY : Alors... j'ai une chance de gagner ?
GARDIENNE : Cela ne dépend vraiment plus que de toi. (elle rend la Faux à Buffy) Tiens, c'est une arme puissante que nous t'offrons.
BUFFY (soupire) : Ouais.
GARDIENNE : Mais tu disposes déja d'armes puissantes.
BUFFY (doucement) : Ah bon ?
GARDIENNE : Fais-en bonne usage. Elle te permettra peut-être de vaincre les forces obscures. Quoi qu'il arrive, ce sera la dernière bataille. La fin... est imminente.
Soudain, deux mains viennent attraper la tête de la Gardienne par derrière son rideau et lui brisent la nuque. Elle s'effondre. Buffy sursaute et voit alors Caleb devant elle.
CALEB : J'ai pas bien entendu à cause du craquement de ses vertèbres. La fin est imminente pour nous... ou pour vous ? (sourit)

ACTE 4
La voiture d'Alex roule sur une route deserte en direction de nulle part. A l'intérieur, Dawn reprend conscience.
ALEX : Hey, Dawn. T'es réveillée ?
DAWN (fait un petit cri, se réveille) : Que s'est-il passé ?
ALEX (embétté) : Um, je redoutais cette question.
DAWN (énervée) : En fait je voulais dire "au nom du ciel, que s'est il passé ?!"
ALEX : C'était du chloroforme.
DAWN (groggie) : Du chlore... en forme de quoi ?
ALEX : Du chloroforme. Tu te sens pas trop mal ?
DAWN (se tient la tête) : Au si, je sais pas comment ça se fait. On a dû m'endormir avec du chloroforme ! (elle observe autour d'elle, inquiète) Alex, où est-ce qu'on va ? Qu'est ce qui se passe ? Dis quelque chose !
ALEX : J'ai pas le droit. (il tend une lettre à Dawn)
DAWN : Qu'est ce que c'est ?
ALEX : Ouvre. Tu verras.
Dawn ouvre l'enveloppe et trouve une lettre de Buffy. Elle la lit.
BUFFY (V.O.) : Dawn, ma chérie. Essaie de ne pas en vouloir à Alex. Il n'a fait que suivre mes ordres. Sunnydale est devenu trop dangereux. Saches que je t'aime, et que c'est pour toi que je fais tout ça. Je t'ai promis un jour de te montrer le Monde, et je ferai tout mon possible pour que ça arrive-
Soudain, sans qu'Alex ne la voit, Dawn sort une arme qu'elle presse sur la nuque d'Alex et qui lui envoie une décharge. Alex sombre dans l'inconscience. Dawn prend les commandes du véhicule et stoppe la voiture. Puis elle fait demi-tour.
Au temple, Buffy tente d'atteindre Caleb avec la Faux mais il pare son attaque et la force à reculer à terre. Les coups fusent. Buffy le fait voltiger mais il retombe sur ses pieds. Elle lui envoie plusieurs coups de Faux mais il se défend bien et esquive. Il la coince contre un pilier et frappe d'un coup de poing puissant qu'elle évite en se baissant. Le poing de Caleb défonce la pierre.
CALEB (se moque et reprend son souffle) : Cette fois-ci tu n'échapperas pas au combat, fillette ! (il souffle sur son poing) Tu ne comprends donc pas ? Tu ne peux pas me battre. Je pourrais continuer éternellement. C'est un véritable miracle.
Buffy tournoie et frappe de toutes ses forces Caleb qui esquive une fois de plus. Il l'envoie voler contre un mur et elle lâche la Faux. Il la maintient contre la paroi puis la frappe très fort au ventre. Buffy s'effondre à terre. Elle tente de ramasser la Faux mais il la repousse d'un coup de pied magistral. Il ramasse l'arme mais Buffy la lui reprend. Finalement Caleb se retrouve à terre et Buffy s'apprète à lui planter le côté pieu de la Faux dans la tête mais il l'en empèche. De nouveau, il la frappe et la force à rester au sol.
CALEB (fait les cent pas tandis que Buffy se relève) : Je t'avais pourtant prévenue ! Je t'avais dit de pas te mettre sur mon chemin, mais tu as refusé d'écouter la voix de la raison.
Buffy charge Caleb, mais il la soulève et la pose sur un sarcophage. Puis il la soulève et défonce un pilier en la projetant dessus. Buffy à terre, il en profite pour ramasser la Faux qu'il fait tourner sans ses mains.
CALEB : Je savais que ça finirait bien...
Il soulève la Faux et s'apprète à frapper Buffy avec. Mais quelqu'un l'en empèche.
HOMME (V.O.) : Hey ! (il frappe Caleb qui s'effondre à terre)
Buffy lève les yeux vers son sauver, il s'agit... d'Angel ! Il l'aide à se remettre sur pieds.
ANGEL : Je n'ai jamais aimé les prètres.
BUFFY : Angel.
ANGEL : Toujours aussi en forme.
BUFFY : Toujours aussi efficace. Enfin, j'veux dire, t'as l'air en forme, toi aussi. (sourit)
ANGEL : On m'a dit que tu avais besoin d'aide.
Caleb se relève, il a l'air mauvais. Angel commence à aller vers lui mais Buffy l'arrête.
BUFFY : Reste-là.
ANGEL : Ah, c'est encore une de ces choses que tu dois faire toi-même, n'est-ce pas ?
BUFFY : Ouais, j'aimerais autant. (doucement) C'est gentil.
Angel recule et va s'appuyer contre un pilier de façon à pouvoir admirer le spectacle. Caleb avance vers Buffy.
ANGEL (croise ses bras et humidifie ses lèvres) : Je sens que tu ne vas pas faire de vieux os, toi.
Buffy et Caleb reprènent leur combat. Caleb réussit à nouveau à s'emparer de la Faux et menace Buffy avec mais elle se décale et il la plante dans le mur. Elle le repousse d'un coup de pied.
ANGEL : Qu'est ce que ça m'a manqué de voir ça.
Buffy fait balancer la Faux en direction de Caleb qui esquive encore mais elle finit par la lui planter dans le ventre. Il se stoppe et se met à tituber. Puis il grimace en faisant comme s'il n'avait pas mal. Il rit. Mais il perd l'équilibre et s'accroche au rideau. Il finit par s'effondrer. Angel apprécie le travail de Buffy.
BUFFY (soupire de soulagement) : Et voila ! J'lui ai réglé son compte.
ANGEL (se rapproche d'elle) : Oui... bon. Tu ne me dis pas que tu es contente de me voir ?)
Buffy laisse tomber la Faux et se colle à Angel. Ils échangent alors un long baiser enflammé.
Le plan se décale et dans un recoin du temple, nous découvrons Spike en train d'observer la scène, la Force sous la forme de Buffy est debout à côté de lui et lui murmure :
LA FORCE : Sale petite garce !
Gros plan sur le visage de Spike qui semble vraiment dégouté...